Faut-il stopper les projets immobiliers ? - Ça vous concerne - Vidéo Dailymotion

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00:00Avec la Massif, économisez en changeant d'assurance de prêts immobiliers. Condition sur Massif.fr. La Massif présente Sud Radio.

00:08Parlons immo, ça vous concerne.

00:10Oui, puisque l'immobilier, ça vous concerne tellement que vous nous posez beaucoup de questions chaque semaine sur le 0826-300-300, Sylvain.

00:17Absolument. D'ailleurs, une petite pensée pour notre Grégoire qui nous écoute et qui est un peu couché puisqu'il est un peu malade.

00:23Un peu fragile, effectivement, l'embrasse.

00:25Avec nous, bien évidemment, la semaine prochaine, Albert nous a contacté. Bien évidemment, il avait un projet immobilier.

00:31Il pensait que les choses allaient repartir un petit peu avec un de l'amélioration, notamment sur le PTZ, par exemple, et les remous que nous...

00:37Prêts à taux zéro, on le rappelle.

00:39Absolument. Les remous que nous venons de vivre côté politique le questionnent. Donc, du coup, il se met en pause.

00:44Il se demande s'il ne va pas devoir stopper ses projets. Il y a une incidence très politique qui touche tous les territoires.

00:50Et j'ai demandé à un grand monsieur de l'immobilier de nous aider à y voir plus clair. Il est dans sa mairie. Il s'appelle Yannick Borde.

00:57Il est le président du réseau Procivis et maire de Saint-Berthevin. Il est en ligne avec nous. Bonjour, Yannick.

01:02Bonjour.

01:03Merci d'être avec nous, de prendre le temps de répondre à cette question. Yannick Borde, la situation politique de cette semaine va ralentir l'embellie

01:11qui pointait le bout du nez. Qu'est-ce qu'on peut répondre aux Français aujourd'hui qui, quelque part, sont interpellés par cette pause politique

01:19et qui, quelque part également, mettent en pause leurs projets résidentiels ? Qu'est-ce qu'on peut dire ? Quelle est votre réaction ?

01:25Alors d'abord, je ne sais pas si on pouvait parler vraiment d'embellie. On commençait à voir à l'an qui se tende l'effondrement du secteur au moins,

01:32mais on n'était pas nécessairement sur une pente favorable qui était très forte. Ce qui est certain, c'est qu'il y avait eu ces dernières semaines

01:40beaucoup de discussions avec le gouvernement et avec le Parlement qui faisaient qu'il y avait un assez grand consensus sur les questions logements,

01:46sur 3 ou 4 points qui étaient prévus dans le projet de loi de finances et qu'effectivement, la décision politique fait que tout ça est remis sur la table,

01:55est remis par terre. Alors on peut juste se dire qu'au pire, on espère que c'est un décalage. Donc il faut que les gens qui attendaient ces mesures

02:02maintiennent leur projet peut-être en le tenant en actualité sans pour autant pouvoir nécessairement signer tout de suite. Je pense notamment à ceux

02:10qui pouvaient bénéficier d'un prato zéro au 1er janvier pour fin sur 100% du territoire. Donc à l'heure où on se parle, on est revenu en arrière vers le prato zéro

02:18sur seulement 7% du territoire et sur uniquement les logements collectifs, quasiment uniquement les logements collectifs. Il y a un consensus.

02:26Donc on peut supposer qu'à un moment donné, la classe politique retrouvera une certaine raison sur ces questions-là et sur la prise en compte de la crise immobilière.

02:33Et les premières mesures qui pourront être prises remettront sur la table les dossiers logements qui étaient validés.

02:40— Qu'est-ce qu'on dit... Que dit-on aux Français, Yannick Borde, aujourd'hui, à ceux qui vous écoutent ? Qu'est-ce qu'on leur dit ? « Attendez », « Attendez ».

02:46Quel conseil vous pouvez donner à Albert, justement, qui était plutôt bien parti et qui, du coup, a tout arrêté ?

02:52— De deux choses d'une. C'est soit il avait besoin des nouvelles mesures pour transformer son projet. Et dans ce cas-là, il faut qu'il patiente, je l'espère,

03:00que quelques jours ou quelques semaines pour qu'on y voit plus clair, pour voir si c'est bien repris par le nouvel gouvernement et par la façon dont on va pouvoir

03:07enfin prendre des décisions dans ce pays, dans ce contexte politique assez compliqué. Soit il n'avait pas besoin des nouvelles mesures si, par exemple,

03:14il était en train d'acheter un bien existant qui n'est pas éligible auprès AtoZéro, par exemple. S'il y a... Aujourd'hui, on est quand même dans un moment

03:20où l'accès du logement fait que beaucoup de besoins ne sont pas satisfaits. On a eu quand même des détentes de taux d'intérêt ces dernières semaines.

03:27On a eu, suivant les territoires... C'est un peu inégal, mais suivant les territoires, des détentes de prix. Donc s'il n'a pas besoin des nouvelles mesures,

03:34je pense qu'il ne faut pas avoir peur d'y aller. Si, par contre, le projet nécessite à nouveau une unité auprès AtoZéro qui est différée, etc.,

03:41bien évidemment, il va devoir patienter un petit peu, si c'est indispensable pour lui, pour transformer son projet immobilier. Mais ce qui est certain aujourd'hui,

03:48c'est que le désir des Français, nous, en tant que réseau Procivis, on l'avait questionné au mois de septembre, le désir des Français pour le logement est indéniable.

03:55Le besoin est réel. Il va falloir à un moment donné, quand on arrive à stabiliser les choses pour quelque temps, de façon à ce qu'on arrête ces stop-and-go

04:02qui sont dramatiques pour la profession et pour nos habitants.

04:05— Donc le signal que vous souhaitez envoyer, Yannick Borde, c'est « Allez-y si vous avez votre projet, et si, effectivement, vous êtes sur du neuf

04:13et que vous attendez le soutien du Pré-AtoZéro, attendez un peu quelque temps, puisque, je reprends vos propos, vous pensez qu'il y aura un sursaut positif

04:22des pouvoirs publics, bien évidemment. — C'était toutes les positions de logement qui ont été défendues par Valérie Lettar et que nous avons accompagnées.

04:30Je pense notamment à la question du Pré-AtoZéro, mais je pense aussi à la question de la mécanique des donations.

04:35Ce n'est pas nécessairement l'objet de débats contradictoires suivant les groupes politiques. Donc à un moment donné, on va espérer qu'ils trouvent la raison,

04:41moi, sur un certain nombre de sujets. Et celui-ci, on l'éteint. — Il faut vraiment le souhaiter. Merci, Yannick Borde, d'avoir pris le temps de passer

04:48sur le standard de Sud Radio. Je rappelle que vous êtes le président du réseau Preuve Civis, également le maire de Saint-Berthevin. Merci à vous.

04:55— Merci.

04:58— 19h48 sur Sud Radio.

05:01— Sud Radio. Parlons immo. Ça vous concerne.

05:05— Avec La Massif, changez votre assurance de prêt immobilier et économisez. Conditions sur massif.fr.

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