La fin d’un règne de 50 ans sans partage, celui de la dynastie des Assad en Syrie, un clan qui a tenu le pays dans une main de fer. Son dernier héritier Bachar al-Assad, surnommé le "boucher de Damas", est maintenu au pouvoir au prix d’une répression sanglante qui a causé la mort de centaines de milliers de Syriens.
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00:00Je crois que c'est l'exil naturel, normal, d'un dictateur qui a toute sa vie été l'ami, l'allié de la Russie et qui trouve refuge en Russie.
00:10La Russie dispose depuis l'Union soviétique d'une base navale à Tartus et depuis 2015 d'une base aérienne à Latakia, à côté du berceau d'Assad.
00:20Donc où est-ce qu'il veut y aller ? Forcément, la justice internationale l'aura rattrapé. Il avait deux destinations normales, Téhéran.
00:29Alors là, à Téhéran, il y a eu Haniye qui a été assassinée le jour de son arrivée par les Israéliens probablement.
00:36Et il restait Moscou où il a pu placer sa fortune, où il a pu rejoindre sa famille qui a été renvoyée une semaine plus tôt à Londres, puis à Moscou.
00:46Est-ce que la chute du régime de Bachar al-Assad est un camouflet pour Vladimir Poutine ?
00:50Forcément, c'est un double camouflet pour d'un côté l'Iran, le parrain, le premier parrain, et pour Poutine qui disposait en mer chaude, en Méditerranée,
01:01de deux bases, l'une navale et l'une aérienne, et qui lui permettait d'aller se projeter en Afrique à partir de la côte syrienne.