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Les rebelles, menés par des islamistes radicaux, ont annoncé être entrés dimanche 8 décembre dans la capitale Damas après une offensive fulgurante en Syrie, faisant fuir selon eux le "tyran" Bachar al-Assad et mettant fin à cinq décennies de règne du parti Baas.

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Transcription
00:00En termes de tectonique régionale, on a ces images, c'est l'ambassade d'Iran, c'est l'ambassade d'Iran à Damas qui est en train d'être prise d'assaut.
00:08Quel lien entre le régime de Bachar et le régime de Mollah ?
00:12Eh bien, le régime des Mollah appuyait totalement celui de Bachar el-Assad, mais aussi le Hezbollah.
00:17Encore une fois, on comprend aujourd'hui, mais Bachar el-Assad ne pouvait pas fonctionner seul.
00:23Il lui fallait des avions russes, il lui fallait des navires russes.
00:27Il y a ces images de l'ambassade d'Iran, mais je pense que dans quelques jours, vous aurez les images de Tartus, la base navale russe, qui était totalement vidée.
00:35Encore une fois, c'est comme si on parle souvent de Sébastopol pour la flotte de la mer Noire pour la Russie.
00:43C'était la même chose pour la Méditerranée orientale.
00:46Vous ne vous rendez pas compte le nombre de bateaux qui sont en ce moment avec un pavillon russe en Méditerranée orientale.
00:50Maintenant, ils vont faire le plein en Algérie, ou alors ils sont obligés de repasser du côté de la mer Noire et ils sont obligés de passer dans le Bosphore par Istanbul.
01:00Vous avez ces images-là, mais les Iraniens se retrouvent, encore une fois, cette expression qui a été utilisée.
01:06C'est une source anonyme au cœur des gardiens de la Révolution citée par le New York Times, mais cette image, elle est vraiment frappante.
01:12Aujourd'hui, c'est la chute du mur de Berlin de l'axe de résistance iranien.
01:17Ça nous donne une idée des liens.

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