Les rebelles, menés par des islamistes radicaux, ont annoncé être entrés dimanche 8 décembre dans la capitale Damas après une offensive fulgurante en Syrie, faisant fuir selon eux le "tyran" Bachar al-Assad et mettant fin à cinq décennies de règne du parti Baas.
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00:00Parce qu'il n'y a plus personne, parce que les russes ont disparu, parce que les iraniens aussi ont disparu, enfin c'est ça.
00:06Et c'est aussi, il y a différents aspects qu'on peut peut-être aborder, parce que, bon j'ai la même analyse que, absolument la même analyse que Robert.
00:13C'est-à-dire que, effectivement, il faut se réjouir, parce que c'est un tyran qui tombe, et puis en même temps, franchement, Al-Jolani,
00:22on peut n'avoir strictement aucune confiance. Quand on voit son profil, il vient d'Al-Qaïda.
00:29Il a une barbe moins longue maintenant, alors peut-être qu'il est moins islamiste.
00:33Oui, oui, tu parles, tu parles. Mais ils connaissent tous, ça s'appelle la taqya.
00:36Oui, oui, ça s'appelle la taqya, voilà. On fait semblant d'être gentil, mais de toute façon...
00:40D'ailleurs, c'est pas un hasard, s'il y a Alep, tous les chrétiens, déjà les chrétiens d'Arménie notamment, d'ailleurs,
00:46ils sont barrés, ils sont en train de partir, parce que c'est un peu une sorte de mouvement de panique.
00:50Ils savent, en gros, ce qui les attend et ce qui va se passer.
00:54Et ce qui est affreux, si vous voulez, c'est que c'était quand même, comment dire, un pays incroyable
01:00avec tous ces peuples différents qui arrivaient...
01:02Une sorte de mosaïque de minorités.
01:04Une mosaïque de minorités. Bon, là, ça va être un peu plus compliqué.
01:07Ce sont les sunnites, parce que c'est un mot qu'il faut dire.
01:10Les sunnites, c'est une branche de l'islam, c'est les sunnites qui prennent le pouvoir,
01:14qui chassent les chiites, y compris la branche alaouite.
01:18Qui est la branche de la famille Al-Assad, oui.
01:20Et ça, ça va être un peu compliqué pour eux aussi.
01:22Bon, enfin, on voit bien, il y aura forcément du sang.
01:26On a du mal à croire... Ce ne sont pas des enfants de cœur, c'est clair.
01:30Mais derrière tout ça, il y a un nom aussi qu'il faut prononcer,
01:32parce qu'il y a quelqu'un qui tire les ficelles de tout ça depuis le début,
01:34qui les arme, qui les entraîne, qui les aide, et il va étendre son pouvoir,
01:40c'est Erdogan, le sultan turc, qui va essayer de mettre la main là-dessus.
01:45Et d'ailleurs, il y a dans l'affaire un grand vaincu, c'est évidemment Poutine.
01:50Parce que Poutine a montré son énorme faiblesse dans cette histoire,
01:54puisqu'il n'y avait plus de russes, il a disparu complètement.
01:57Poutine et l'Iran.
01:59Ah, l'Iran, bien sûr. L'Iran, j'ai déjà dit.
02:01Rien que pour ça, c'est une autre bonne nouvelle, quand même, de la journée.
02:03Ah non, mais c'est une bonne nouvelle, mais en même temps,
02:05ça risque, hélas aussi, d'être une mauvaise nouvelle, ce n'est pas la première fois.