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Transcription
00:00— D'abord, petite présentation. — Voilà. Vous voulez que je me présente, hein. Donc Frédéric Balland. Je suis le premier plaignant dans l'affaire pénale
00:06qui nous oppose à Ursula von der Leyen et aujourd'hui à Albert Bourla, Pfizer et BioNTech. Donc au départ, je suis ancien lobbyiste.
00:13Donc j'ai appris cette affaire un jour en me rendant au Parlement européen. Je me suis rendu compte à l'occasion d'une audition de Mme Janis Moll
00:21qui est venue remplacer Albert Bourla en audition que des crimes et délits avaient été commis. Voilà. Parce qu'apparemment, il y a commis
00:27des mensonges de Pfizer ou des clauses cachées en tout cas qui disaient que le produit n'était pas efficace. Ça m'a conduit à écrire
00:34au procureur général. Et j'ai fini par déposer plein dans les mains d'un juge d'instruction. Et aujourd'hui, nous sommes à peu près
00:391 000 victimes à être venus dans cette affaire. — Alors vous avez le sentiment que c'est une farce, ce dossier ?
00:45— Alors je dirais pas une farce, parce que quand même, le juge d'instruction a fait son travail. Donc c'est pour ça qu'en Belgique,
00:52on a un régime précieux des juges d'instruction indépendants. Donc je cracherai pas sur la justice. Je cracherai pas sur la police,
00:58qui a aussi fait son travail. Donc on peut pas vous l'évoquer, son travail. Mais quand même, on peut pas dire qu'ils ont mal travaillé.
01:04C'est le parquet européen qui est une entité nouvelle, qui vraiment interfère avec la justice et qui n'est pas indépendante de la commission,
01:11qui, elle, sabote l'action de la justice belge. Donc la justice belge, à ce stade, mis à part le procureur du roi de Liège qui s'est évaporé
01:18sans qu'on ait de nouvelles de lui. On sait pas exactement pourquoi il s'est évaporé. Donc lui, je peux lui faire éventuellement grief.
01:22Mais le juge d'instruction, pas. Et la police, non plus. Donc voilà. C'est pas entièrement une farce. C'est une tentative de piratage
01:29par l'UE de la justice belge. — Il s'est passé quoi, hier ? — Alors si vous voulez, c'est simple. C'est que le juge avait pris des ordonnances.
01:37Nous les avions contestées. La Hongrie les avait contestées. Et pour les contester, en fait, ça nous renvoie devant la chambre des mises en accusation.
01:45Et normalement, c'est le parquet qui doit fixer les dates d'audience. Et le parc européen, qui a 15 jours pour le faire, s'est volontairement abstenu
01:54de ne pas le faire pendant plusieurs mois, a demandé la fixation peu avant l'audience, ce qui a eu l'effet en fait d'obliger la présidente
02:02à remettre son audience. Voilà. Ils l'ont fait sans en informer la présidente du tribunal et sans nous informer. Je pense que le juge d'instruction
02:10l'avait très bien compris. Et c'est la raison pour laquelle il a fait la politique de hachesse vide, ce qui est quelque chose d'unique dans l'histoire de cette cour.

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