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Avec Charles Gave, président de l’Institut des Libertés, économiste, auteur du livre "Cessez de vous faire avoir" éd. Pierre de Taillac


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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-12-09##

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News
Transcription
00:00— Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:10— Sud Radio-Bercov, dans tous ses états.
00:14— Il est revenu le temps des cathédrales. Oui, il était temps, effectivement, que Notre-Dame de Paris retrouve sa splendeur.
00:23Mais elle n'était pas seule. Ils étaient très nombreux à être venus samedi soir.
00:30Et quels enseignements, les enseignements religieux, la décoration, tout cela, on en a parlé.
00:35Mais politiquement et géopolitiquement, qu'est-ce qu'on peut en retenir ? À tout de suite.
00:39— Sud Radio-Bercov, dans tous ses états. Le fait du jour.
00:44— Un jour, la dame a dit d'accord. Je prends les flammes, mais pas la mort.
00:51On raconte qu'elle a fait son refuge en nous. Après l'effroi, vint le soleil. Et là, voilà ses merveilles.
01:05Il est venu le temps de l'alléluia.
01:09— Le temps de l'alléluia est revenu, oui. Très belle interprétation par Vianney de la très célèbre et cultissime chanson de Léonard Cohen, « Alléluia », bien sûr.
01:19Alors, ils étaient effectivement tous là. C'était vraiment un parvis, le parvis, la nefte en plis.
01:26Chef d'État national, donc Donald Trump, l'ancien président des États-Unis, et Biden, qui est encore président jusqu'au 20 janvier,
01:34représenté par sa femme et sa fille. Volodymyr Zelensky était également présent. Serge Mattarella, Italie, avec Giorgia Meloni.
01:44Franz-Walderstein Meyer, hors des doudats de Pologne. Salomé Jourabigi de Géorgie, Jourabishvili.
01:50Le roi Philippe d'Espagne, Mohamed VI du Maroc, Abdallah de Jordanie, Philippe-Emmanuel de Belgique, etc., etc.
01:58Et le prince William, qui représentait le Royaume-Uni. Et en fait, et puis beaucoup d'autres encore.
02:04Et puis évidemment, il y a deux personnes qui ont focalisé, et vous avez tous vu, évidemment, tous et toutes vu les images à la télévision,
02:14sur les réseaux sociaux, de cet espèce d'assemblage. Et de tous qui regardaient, effectivement, fixer, un peu, non pas tétanisé,
02:25mais vraiment un peu sidéré par l'homme à la houppette orange, Donald Trump, et le Tesla X-Boy et compagnie, Elon Musk.
02:36Et cette photo d'Elon Musk traversant, effectivement, la nef sous les yeux des spectateurs, hommes politiques et compagnie.
02:45Charles Gave, qu'est-ce que ça vous inspire, ce grand conclave ?
02:49Ça m'a beaucoup amusé, parce que, quand j'étais jeune, j'ai vu toute une série de westerns, qui étaient tous meilleurs les uns que les autres.
02:59Et dans la plupart des westerns, vous savez, il y avait des méchants garçons qui foutaient la ville en l'air.
03:04Et puis il y avait le shérif qui revenait. Et puis parfois, avec un acolyte qui était un peu douteux, vaguement, comme Dean Martin, qui était un petit peu...
03:14Rio Bravo, le train sifflera trois fois, Gary Cooper.
03:18Et là, c'était le retour du shérif. Et on sentait qu'ils avaient tous peur.
03:25Peur, ils avaient peur de lui, parce que c'est le retour de celui qui représente le peuple.
03:37Et eux, ils ne représentent rien, si c'était cette classe qui essayait de prendre le pouvoir dont j'ai parlé si longtemps.
03:43Et il était accompagné par son prophète.
03:47J'ai dit chez vous que Musk, c'était le Solzhenitsyn de notre époque.
03:54C'est-à-dire celui qui, étant passé par toutes les saloperies... Solzhenitsyn, il était le goulag, ce qui était nécessaire pour comprendre l'Union soviétique.
04:05Et je crois que Musk, il est passé par les Etats-Unis pour devenir milliardaire.
04:10Et il représente un peu le rêve américain à son paroxysme.
04:15Et en plus, il a une mission parce que les woke ont tué un de ses fils, vous savez...
04:22— Ouais, ont tué en guillemets, c'est-à-dire qu'ils ont transformé un de ses fils, oui, qui est devenu transgenre, etc.
04:28— Je crois qu'il en est mort d'ailleurs.
04:29Et donc les deux sont des hommes qui ont une mission, qui portent quelque chose.
04:36— Vous pensez qu'ils sont vraiment... — Ils sont habités.
04:38— Ils sont habités par une mission, oui.
04:40— Ils sont habités par une mission.
04:41Et c'est ça que tous ces autres qui sont habités par le désir de rester dans les postes importants ont eu peur
04:50parce que c'était une condamnation vivante de ce qu'ils ne sont pas.
04:57— Ils se partèrent d'anciens présidents, de députés...
05:01— J'ai vu que par exemple Barnier, regardez, le président américain, presque méchamment,
05:09parce que Barnier aurait pu être, s'il avait accepté la mission, s'il avait eu ce courage,
05:19il aurait pu être un de ceux-là.
05:21— S'il avait présenté un vrai programme.
05:23— S'il avait présenté un vrai programme, mais s'il avait un programme de rupture,
05:25de rupture avec tous ceux qui étaient autour de lui.
05:28Et lui, il ne l'a pas fait.
05:29Et donc il devait sentir une espèce de tristesse à l'idée de dire
05:33« j'aurais pu être celui qui recevait le président Trump d'égal à égal ».
05:38Et non. Il ne l'a pas fait.
05:41— Et il y a eu aussi cette entrevue juste avant, la rencontre de Notre-Dame
05:47entre Zelensky et Trump, avec Macron, bien sûr.
05:51On les a vus poser les trois...
05:53— Et on a vu qu'on leur avait donné leurs ordres de mission,
05:56et ils étaient comme deux petits garçons...
06:00— Vous exagérez pas un peu, cher Sarkaz, quand même ?
06:03— Pas du tout. Je crois qu'il leur avait chanté la chanson,
06:08et je crois qu'il leur avait dit...
06:10— Et ils dansaient sur les paroles et le rythme.
06:12— Non, il leur a dit « vous danserez comme quand je vous le dirai ».
06:15— Et en fait, c'est vrai.
06:17— Allons plus loin, justement.
06:19Qu'est-ce que ça traduit, en fait, l'arrivée de Trump, de Musk,
06:23de Robert Kennedy Jr., justement, et on va parler ensuite de la Syrie.
06:27— De Tulsi Gabbard, de Patel...
06:29— Tulsi Gabbard, de Cash Patel au FBI...
06:31Qu'est-ce que ça traduit ?
06:33— Ça traduit, si vous voulez, la première fois Trump s'est fait avoir.
06:39C'est-à-dire qu'il est arrivé et il s'est entouré de gens
06:42qui faisaient partie de cet État profond,
06:44tout en disant qu'ils voulaient le détruire.
06:47C'est pas d'expérience.
06:49Et puis, ils l'ont tellement fait brère,
06:51et pendant son premier mandat,
06:53et ensuite, quand il s'est présenté,
06:55ils ont essayé d'utiliser toutes les armes,
06:57en particulier la justice,
06:59pour le faire tomber.
07:01Et ils n'y sont pas arrivés.
07:03Et donc, ce que ça veut dire,
07:05c'est le grand retour
07:07de ce que j'appelle la légitimité.
07:09C'est-à-dire que, vous savez,
07:11pour qu'un système politique fonctionne,
07:13il faut qu'il y ait une...
07:17une adéquation entre la légalité
07:19et la légitimité.
07:21Que les élections ont donné à Trump.
07:23Puisqu'il a eu le vote populaire,
07:25et le vote des grands électeurs.
07:27Et maintenant, il est à la fois légal
07:29et légitime aux yeux du peuple américain.
07:31Et partout, on a essayé
07:33d'enlever cette notion de légitimité.
07:35Par exemple, il est évident que l'Europe n'est pas légitime.
07:37Elle est peut-être légale, mais elle n'est pas légitime.
07:39Mais l'Union européenne, parlons-en.
07:41Le président français est légal aujourd'hui,
07:43mais n'est plus légitime.
07:45C'est une contradiction en termes gaullistes.
07:47Puisque dès que De Gaulle n'est plus légitime,
07:49il est parti.
07:51Qui était quand même le fondateur.
07:53Et donc, on se retrouve avec le retour
07:55de la politique
07:57sur le management.
07:59– Oui. C'est-à-dire que le management avait pris
08:01la place de la politique.
08:03La financiarisation, la bureaucratisation,
08:05l'administration.
08:07– Tout était fait par des petits hommes gris.
08:09Et c'est la victoire des hommes libres
08:11sur les petits hommes gris.
08:13Et je veux dire que ça me rend plus d'aise et de bonheur.
08:15– Oui, oui. Je vous sens
08:17beaucoup plus optimiste qu'à l'accoutumée.
08:19– Ben voilà. C'est-à-dire que j'ai rarement
08:21été assez optimiste, puisque
08:23je dis qu'on va assister à la deuxième
08:25chute du mur de Berlin.
08:27C'est-à-dire que...
08:29Encore une fois,
08:31c'est un livre que j'avais écrit il y a un an, dans lequel je disais
08:33l'Empire du Mal,
08:35c'était l'Union soviétique.
08:37Et puis il est tombé. On s'est dit, chouette.
08:39On va pouvoir vivre libre.
08:41Et il a été remplacé par
08:43l'Empire du mensonge. C'est-à-dire
08:45ces gens qui prétendaient
08:47avoir une vision à long terme, etc.
08:49Et qui, en fait, voulaient prendre le pouvoir
08:51pour leur caste. Et même au niveau mondial.
08:53Et ce projet
08:55est en train de s'écrouler. C'est-à-dire qu'on va
08:57revenir les nations.
08:59Et Jean-Paul II
09:01disait qu'une démocratie ne peut pas
09:03exister en dehors d'une nation, parce que
09:05dans une nation, celui qui a perdu
09:07accepte d'avoir perdu.
09:09Et c'était Jean-Claude Juncker qui disait
09:11le pouvoir européen
09:13ira plus loin que la démocratie.
09:15On ne peut pas réformer l'Europe
09:17de façon démocratique.
09:19C'est ce qu'il avait dit. Ce qui était une
09:21monstruosité. C'est-à-dire, ils savent tous
09:23qu'ils ne sont pas démocratiques.
09:25Ils nous chantent la petite chanson de la démocratie
09:27« Je suis là pour protéger la démocratie ». Mais en fait,
09:29ils protègent les intérêts
09:31d'une classe parfaitement déterminée.
09:33Et c'est donc la victoire
09:35de l'intérêt général sur les
09:37intérêts particuliers. Alors, on va
09:39continuer d'en parler juste après cette petite
09:41pause, parce que justement,
09:43qu'est-ce que ça signifie à la fois pour l'Europe,
09:45en général, pour la France en pratique,
09:47en particulier pour nous, ce qui s'est
09:49passé, ce qui a sonné
09:51à Notre-Dame. A tout de suite.
09:53Sud Radio.
09:55Sud Radio Bercov
09:57dans tous ses états.
09:59Et nous sommes toujours avec le président
10:01de l'Institut des Libertés, Charles Gave,
10:03qui vient d'écrire un bouquin sur l'épargne.
10:05Mais là, on ne va pas s'épargner notre effort,
10:07on l'a fait reçu d'ailleurs pour ça,
10:09pour dire au fond, quel serait
10:11et quel sera l'impact de
10:13cette nouvelle équipe qui s'installe,
10:15je le rappelle, le 20 janvier prochain
10:17à Washington et ailleurs.
10:19Donc, l'impact de...
10:21Alors, on a parlé un peu de qui
10:23ils sont, mais au niveau de l'Europe,
10:25en général, et de la France en particulier, Charles Gave.
10:27Écoutez,
10:29c'est intéressant.
10:31Je crois que le programme,
10:33on le connaît tous, c'est America First.
10:35Claire. Ça, c'est net
10:37et c'est précis.
10:39On va s'occuper d'abord de l'autre pays, de notre peuple.
10:41On va s'occuper d'abord des intérêts du pays.
10:43Ce que devrait faire
10:45tout gouvernement, d'ailleurs.
10:47Mais c'est ce qu'on a cessé de faire en Europe, il y a déjà un petit moment.
10:49Donc,
10:51dès le départ,
10:53Trump a annoncé la couleur,
10:55il va s'intéresser
10:57à la défense de l'Europe.
10:59Qui est assurée
11:01par les Etats-Unis depuis
11:031945, mettons.
11:05Et là, ça devient
11:07intéressant, parce que les Finlandais,
11:09qui savent de quoi ils parlent, ont un
11:11proverbe que j'aime beaucoup, qui dit
11:13dans un pays, il y a toujours une armée.
11:15Si ce n'est pas l'armée du pays, c'est l'armée du pays d'à côté.
11:17Ils avaient d'à côté la Suède, qui était une grande puissance,
11:19et de l'autre côté de la Russie.
11:21Donc, ils savaient de quoi ils parlaient.
11:23Et en Europe,
11:25on a décidé d'avoir l'armée du pays d'à côté,
11:27que ce serait les Etats-Unis.
11:29Donc, on n'a plus d'armée.
11:31On avait le parapluie américain,
11:33l'OTAN.
11:35Et donc, on pouvait se permettre de tailler des croupières économiquement aux Etats-Unis,
11:37parce qu'on n'avait pas supporté 3 ou 4%
11:39de budget de défense nationale.
11:41Et maintenant, ce que dit Trump,
11:43c'est que si vous voulez que l'armée des Etats-Unis
11:45reste,
11:47ça va vous coûter
11:49tant.
11:51Imaginons qu'on dise
11:53non, on n'a pas les moyens,
11:55on ne peut pas, etc.
11:57On ne peut pas débourser 4 ou 6 milliards d'euros
11:59comme ça, boum, pour...
12:01Vu la dette, on la connaît.
12:03Vu la dette, vu la situation de nos budgets,
12:05aussi bien en Allemagne qu'en France que partout,
12:07on ne peut pas.
12:09Donc, ça veut dire qu'il n'est pas impossible
12:11que l'armée américaine s'en aille.
12:13Vous pensez qu'il est riche que là ?
12:15Enlevez les centaines de bases
12:17de l'OTAN.
12:19Oui, mais en même temps,
12:21pourquoi resterait-il ?
12:23Il n'y a plus grand-chose d'économique
12:25dans le Nord.
12:27S'il doit mettre des armées,
12:29c'est plutôt sur l'autre océan,
12:31sur le Pacifique.
12:33Il y a un pays qui continuera à avoir des relations,
12:35c'est la Grande-Bretagne,
12:37parce que, en quelque sorte,
12:39c'est la mer, on ne va pas laisser tomber sa mer,
12:41mais les autres...
12:43Et à ce moment-là, vous devez vous poser la question,
12:45s'il n'y a plus d'armée
12:47locale,
12:49s'il n'y a plus d'armée américaine,
12:51quelles sont les armées qui peuvent nous protéger,
12:53qui peuvent s'occuper de nous ?
12:55Il n'y en a que deux en Europe.
12:57C'est l'armée turque ou l'armée russe.
12:59Intéressante perspective.
13:01Et donc, il va falloir que l'Europe fasse le choix
13:03dans les années qui viennent,
13:05entre l'armée turque ou l'armée russe.
13:07Et il y a
13:09un certain nombre de gens qui, au cas où on choisirait
13:11l'armée russe, vont devoir bouffer leur chapeau.
13:13Et plus que ça.
13:15Oui.
13:17Et dites-moi,
13:19pourquoi on ne ferait pas... Enfin, tout le monde parle
13:21tout le temps de l'armée européenne.
13:23Ce n'est pas possible, ça.
13:25Vous n'allez pas envoyer des avocats bruxellois
13:27qui ont 50 ans,
13:29qui sont buveurs de bière,
13:31courir dans les Ores.
13:33C'est une armée,
13:35c'est fait de jeunes.
13:37Ce n'est pas fait de 45 ans,
13:3950 ans, 60 ans.
13:41Si on ne peut pas payer nos retraites
13:43parce qu'on n'a plus d'enfants,
13:45je ne vois pas comment on peut avoir une armée.
13:47C'est le même problème. Les deux sont joints.
13:49Donc, oui,
13:51ça va être un gros problème.
13:53Et alors, oui, c'est ça.
13:55Effectivement, on peut se poser...
13:57En fait, on va être, comment dire...
13:59C'est Rimbaud qui disait
14:01« Nous voici remis sur terre
14:03face à la réalité rugueuse à étreindre. »
14:05C'est ça. On est face à nous-mêmes.
14:09On est face à nous-mêmes et on va devoir
14:11payer toutes les erreurs qui ont été faites
14:13depuis 30, 40 ans.
14:15Et c'est le moment
14:17où la note va être présentée.
14:19Oui, ça risque d'être un petit peu délicat.
14:21Ou alors,
14:23il y a une autre possibilité,
14:25c'est que la France,
14:27l'Italie, l'Espagne
14:29décident d'unir leurs forces
14:31pour protéger la Méditerranée.
14:33Mais à ce moment-là,
14:35ça implique
14:37qu'on le fasse en dehors de l'OTAN.
14:39Puisque pour l'instant,
14:41les bases de l'OTAN qui protègent la Méditerranée
14:43sont en Italie.
14:45Et donc, il va falloir
14:47revoir complètement notre doctrine militaire.
14:49Oui, vaste programme,
14:51comme on dit.
14:53Surtout que les généraux sont toujours excellents
14:55pour se battre en fonction
14:57de la guerre précédente.
14:59Mais la guerre suivante,
15:01en général, ils ne sont pas très préparés.

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