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En quête d’un Premier ministre, Emmanuel Macron a reçu les Ecologistes ce lundi 9 décembre. A la sortie de l’entrevue, Marine Tondelier a assuré que son parti serait « autour de la table » avec les différentes forces politiques pour échanger sur une « plateforme programmatique » voulue par le Président de la République. Emmanuel Macron aurait aussi fait savoir que « la solution ne pourrait plus reposer sur un accord avec le Rassemblement national ». 

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Transcription
00:00Il a été très clair sur le fait que le Rassemblement National, pour lui, n'était pas d'un périmètre des partis qu'il souhaitait discuter.
00:06Et c'est ce que nous avions demandé dans nos différents courriers, donc on estime là-dessus avoir été entendus
00:11et que c'est un premier pas pour pouvoir travailler en confiance.
00:13Mais le chemin de la confiance, vous voyez, est quand même encore très loin.
00:16On lui a notamment indiqué que s'il commençait avant même le début des discussions qui devraient avoir lieu demain à l'Elysée,
00:23il commençait par nommer un Premier ministre, qui n'était pas du Nouveau Front Populaire en l'occurrence,
00:28on voyait mal comment venir en confiance discuter parce que ça donnait une indication très claire de la direction des discussions
00:34et on estimerait que les conditions ne sont pas réunies par une discussion franche.
00:38On estime aussi que les Français ont quand même envoyé un message clair lors des élections législatives.
00:43On leur a posé la question par la dissolution, voulez-vous une alternance oui ou non ?
00:47Voulez-vous changer de cap politiquement oui ou non ? Ils ont répondu très majoritairement oui.
00:51Donc si c'est pour nous mettre un Premier ministre du camp d'Emmanuel Macron,
00:54léer l'air autour de la table et finalement atterrir sur un programme qui serait en même temps on ne sait pas quoi et on ne sait pas quoi,
01:00ça ne nous irait pas. Nous nous sommes sur un chemin très très exigeant envers les discussions qui vont commencer demain
01:06mais on trouve que c'est une bonne nouvelle pour toutes les Françaises et les Français qui sont inquiets légitimement de la situation politique,
01:11que ces discussions s'ouvrent et on est fiers d'avoir contribué à ce qu'elles existent
01:14parce que si Emmanuel Macron s'était précipité à nommer comme c'était prévu quelqu'un vendredi soir
01:18ou se précipité à nommer quelqu'un d'autre ce soir, ce serait quelque part déjà perdu,
01:22pas simplement pour nous mais pour les Français.
01:24Michel Barnier, il était sur une ligne de crête très très fragile, très compliquée, il avait une majorité très faible.
01:29Est-ce qu'il allait être encore plus compliqué de trouver cette ligne, ce passage avec encore plus de groupes politiques ?
01:35C'est pour ça, Cyril Châtelain l'a dit, je le redis, nous allons avoir besoin de toutes les forces du Nouveau Front Populaire autour de la table
01:43parce que moi j'entends qu'on puisse ne pas avoir confiance dans le Président de la République.
01:47J'entends qu'on a été quelque part échaudé par les épisodes précédents.
01:51Nous le sommes aussi, pour être tout à fait sincère avec vous.
01:53Mais au moment où la France touche le fond, se prépare si on ne trouve pas des solutions dans les semaines qui viennent,
01:59à vivre des choses terribles parce qu'on parle d'une loi spéciale sur les finances publiques.
02:03Vous voyez bien que dans la loi spéciale il y a des choses très urgentes mais il y a tout ce qui est important et pas urgent qui n'est pas dedans.
02:08Nous on a les associations de tous bords, celles qui sont caricatives, celles qui aident l'environnement,
02:12qui nous préviennent de dire, vous savez, la loi spéciale, nous, ça veut dire qu'on n'a pas nos financements,
02:16on est dans le flou, on ne sait pas comment on continue nos activités.
02:19Et c'est des activités qui sont cruciales pour les Français quand on parle du caritatif, pour ceux qui sont en première ligne.
02:24Donc soit on règle chacun dans notre confort en disant, moi je ne discute pas jusqu'à ce que tout le monde craque et qu'il s'en aille.
02:32Soit on se dit qu'on est dans une situation d'urgence et qu'on a déjà perdu 6 mois.
02:37Et ce qu'on leur dit c'est qu'on va avoir besoin d'eux.
02:44Je pense que dans le Nouveau Front Populaire c'est un écosystème.
02:48Chacun est à sa place, nous jouons des rôles différents.
02:50Et moi je n'ai pas à commenter ce que fait la France Insoumise.
02:53Ils sont quelque part utiles aussi parce que s'ils n'avaient pas cette position-là, peut-être qu'on serait aussi autre part aujourd'hui.
02:58Donc collectivement on est chacun à notre place.
03:00Mais si cette table de discussion finit par se matérialiser réellement demain,
03:04et qu'on est amené à aller y défendre notre programme point par point, c'est ça qui va se passer.
03:09On va aller défendre notre programme point par point.
03:11Et nous écologistes serons à la table.
03:13J'imagine que les socialistes y seront, j'imagine que les communistes y seront.
03:16Je sais aussi que nous avons plus de poids dans cette discussion si les Insoumis viennent,
03:20avec une intransigeance que nous on partage sur plein de points.
03:24Parce que ce qui se passe n'est pas normal et qu'on a des classes populaires, des personnes vulnérables,
03:27l'écologie, l'habitabilité de la planète à défendre.
03:30La justice fiscale, la démocratie, je ne vais pas vous faire tous les sujets.
03:33Mais plus on sera nombreux à cette table, plus on pèsera,
03:36et plus que de toute manière cette discussion conduira à quelque chose.
03:40Peut-être qu'on ne sera plus autour de la table à la fin, je n'en sais rien.
03:43Vous savez, nous on est un parti très exigeant.
03:45Parce qu'on va venir discuter, mais peut-être que pour une raison ou pour une autre,
03:48on sera amené un moment à estimer que les conditions ne sont pas réunies,
03:51qu'on se moque de nous, que ça ne va pas dans le bon sens,
03:53que ça ne va pas dans l'intérêt des Français,
03:55et compter aussi sur nous à ce moment-là pour se lever et pour partir.
03:58Mais nous serons là au début de la discussion.

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