• il y a 8 heures
Alors qu’Emmanuel Macron a fait part de sa volonté de nommer un nouveau Premier ministre “dans les 48 heures” aux chefs de partis politiques réunis à l’Élysée, BFMTV met en place une émission spéciale “L’Assemblée BFM” avec des représentants de toutes les formations politiques pour débattre et éclairer les Français sur les positions de chaque parti.

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Transcription
00:00Moi, je vous dis ce qui n'est pas négociable. Je vous répondrai clairement sur ce qui n'est pas négociable.
00:04Pour nous, il n'est pas négociable qu'il n'y ait pas une volonté politique forte de maîtriser les flux migratoires.
00:08Voilà. C'est une attente d'une écrasante majorité de nos concitoyens.
00:11Donc, après, on peut discuter. Il y a une volonté politique très forte qui a été exprimée par le ministre de l'Intérieur,
00:15qui commence à produire des résultats. Il y a un cap qui est donné. Nous voulons maîtriser les flux migratoires.
00:20C'est une attente de nos concitoyens légitime. Légitime. Et donc, je vous le dis. C'est donc un exemple. Un exemple.
00:26Maîtriser les flux, c'est intrinsèque à une politique du migration.
00:29Un exemple. Oui, mais il y a une chose aujourd'hui sur la période de rétention administrative qui a fait débat
00:34parce que nous n'allons pas au bout de ce que nous permet le cadre européen, comme certains de nos voisins,
00:37pour les individus dangereux. Et nous avons eu, malheureusement, une actualité dramatique de ce point de vue-là.
00:42Qu'on puisse, par la loi, rallonger la période de rétention administrative pour les individus dangereux,
00:47ça justifie uniquement ce point-là, justifie une nouvelle loi. Et il y a bien d'autres dispositions
00:52que nous devons avoir pour choisir qui on veut accueillir dans notre pays et pour reconduire ceux qui n'ont rien à faire.
00:57Je crois que vous ne contestez pas ce principe de la maîtrise des flux migratoires.
01:00On ne peut pas continuer à ne pas avoir dans notre pays de politique migratoire.
01:04Sinon, les Français se révolteront. Et ça nourrit... Non, mais pardon, pardon.
01:10Nous avons eu l'an dernier 470 000 arrivées légales. Nous exécutons moins de 10 % des OQTF.
01:16Nous avons besoin d'une volonté politique forte et des bons outils législatifs pour y arriver.
01:20Et c'est ce que nous faisons avec Bruno Retailleau.

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