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00:00L'espoir des Syriens exilés en France après la chute de Bachar el-Assad, le pouvoir se met en place et le discours des rebelles se veut rassurant.
00:08Les gens sont épuisés par la guerre, le pays n'est pas prêt pour une autre, ce sont les mots du chef du groupe islamiste radical HTS,
00:17Saboum Mohamed Al-Jolani, dans une interview accordée à Sky News.
00:21Mais le pays est-il prêt à s'unir autour d'un même projet politique ?
00:25Éléments de réponse avec Wilfried de Villers.
00:27La réponse est pour l'instant très incertaine, alors qu'il faut voir le pays comme une mosaïque de communautés, de religions,
00:34les forces kurdes au nord-est, les drus au sud, les chrétiens, les arabes sunnites au centre, mais aussi la communauté halawite,
00:40proche du chiisme dont est issu le clan Assad.
00:43Avant sa chute, le régime ne contrôlait d'ailleurs qu'à peine 70% du territoire.
00:48Spécialiste du Moyen-Orient, le chercheur David Rigouleros évoque un syndrome libyen pour décrire la situation en Syrie.
00:54Tout l'enjeu d'une future gouvernance, ce sera de pouvoir faire coexister l'ensemble de ces communautés.
01:00Le risque, c'est la restauration d'une forme de tutelle, d'une hégémonie, d'une communauté sur les autres.
01:06Et aux enjeux communautaires nationaux s'ajoutent aussi les ingérences étrangères,
01:10en particulier celles de la Turquie, soutien de certains groupes rebelles.
01:14Dont l'agenda ne coïncide pas forcément avec un agenda national tel qu'affiché par HTS,
01:19notamment vis-à-vis des Kurdes.
01:22Et il risque d'y avoir des tensions rapidement,
01:23avec des contradictions internes qui vont se manifester du fait de ces ingérences externes.
01:27Face aux inquiétudes, le nouvel homme fort de la Syrie,
01:29Abou Mohamed Aljolani, assure de son côté être prêt à discuter avec toutes les communautés.

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