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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 10/12/2024.

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Transcription
00:00Du côté de Salzbourg, en Autriche, où on attendait Paris au tournant.
00:03Personnellement, j'étais assez inquiet, les Parisiens se sont rassurés et m'ont rassuré, ça leur fait de belles jambes.
00:093-0 à Salzbourg, les images avec vous.
00:11Oui, 4 matchs sans victoire pour Paris, il fallait absolument s'imposer à Salzbourg et ils ont mis un petit peu de temps.
00:16On se tire en première période et un manque d'efficacité.
00:19A l'image de cet immanquable de Gonçalo Ramos, le Portugais va se rattraper à la demi-heure de jeu sur une magnifique remise d'Ashraf Hakimi.
00:25Premier but pour lui sous les couleurs du PSG en C1.
00:30Et puis, en fin de match, il a fallu attendre le dernier quart d'heure pour voir la libération du côté du PSG avec ce but de Nuno Mendes.
00:36C'est Barcola qui était au départ de l'action et c'est l'ancien Rennes qui est passeur sur le but de Mendes qui va se transformer en buteur.
00:43Un succès 3-0 du PSG qui pointe désormais à la 24e place du classement.
00:47Un point devant le Feuillet Nord de Rotterdam qui est 25e, donc Paris 24e ce soir.
00:52Et attention, puisqu'il faudra au moins gagner un match pour être sûr d'être dans les barrages.
00:56Les prochains adversaires sont Manchester City et Stuttgart.
00:59Et Stuttgart, c'est une victoire qui vous donne confiance pour la qualif, ce sera le petit thème dont on va débattre dans quelques minutes.
01:06Il était en train de s'épouster, vous avez vu, Giovanni Castellini en train d'espécier.
01:10Bonsoir, mais non, il était comme ça en train de, je ne sais pas, ce qu'il avait...
01:13Non, non, non, non, non, le blond, notre bon blond n'a pas de pellicule, s'il vous plaît, Sébastien.
01:19Giovanni, bonsoir.
01:20Jérôme a dit la même, mais il n'a pas osé la dire forte.
01:23Bonsoir.
01:24Bon...
01:26Je pense que je perds mes cheveux.
01:28Oh, d'accord, ok, très bien, merci.
01:31Merci, super intervention, très bonne soirée.
01:34Non, Giovanni, on respire, est-ce que vous pouvez nous décrire ce que vous avez vu à la fin du match ?
01:39Enfin un match de Ligue des Champions remporté tranquillement, on va dire confortablement.
01:47Écoutez, mémé, moi j'ai fait des cauchemars toute la nuit, puisqu'hier soir vous avez vendu la peur à toute la France du football et notamment aux supporters du PSG,
01:54puisque Luis Henrique faisait des compots improbables et cette équipe du PSG aurait été incapable de s'imposer face à Salzbourg.
02:00Non, ils ont remis un petit peu les pendules à l'heure.
02:02Alors certes, évidemment, Salzbourg, ce n'est pas un tigre, ce n'est même pas un chaton, c'est vraiment une équipe très très faible.
02:08En première période, le Paris Saint-Germain devait mener 3-0, il y a eu un sentiment de libération sur le but de Gonzalo Ramos.
02:16En seconde période, honnêtement, pendant 20 minutes, on avait l'impression que c'était une rencontre de Ligue Europa-Conférence.
02:22Et puis la fin de match a été totalement folle et le PSG s'est libéré à marquer deux buts.
02:28Ce que je note, alors ça peut paraître ridicule ou insignifiant, mais quand même, c'est la joie du staff sur le troisième but.
02:34Un but en transition, mémé, Luis Henrique et son staff ont célébré comme jamais ce troisième but.
02:40Et voilà, il y a des cadres qui ont rassuré, notamment Achraf Hakimi qui a vraiment fait encore un gros match ce soir.
02:46Merci beaucoup Giovanni, dans quelques minutes, la conférence de presse va commencer.
02:49Alors, une histoire qui vous donne confiance pour la qualif, habillage à la parisienne, on se fait un petit tour de plateau, mes amis ?
02:57Etienne, oui ou non ?
03:00Pas plus que ça.
03:00Pas plus que ça ?
03:02Franchement, je n'avais aucun doute sur le fait qu'il gagnerait ce soir.
03:04D'accord, donc d'accord, très bien.
03:07Pareil, j'étais confiant avant, je suis confiant en tout cas.
03:09Confiant, il n'y avait que moi qui étais un peu chiasse, alors Jérôme ?
03:12Confiance pour la qualif ?
03:14Ouais, ouais.
03:14C'est ce qu'on a vu ce soir ?
03:15Ouais, c'est moi.
03:16Non, pas du tout.
03:16Non, pas spécialement.
03:17Président ?
03:19C'était quoi ?
03:20Il n'y a rien, il n'y a pas un gagnant, il n'y a pas une victoire qui vous donne confiance pour la qualif.
03:25Je ne savais même pas pourquoi on vous pose la question, parce que Salzbourg c'était une chambre d'enregistrement.
03:29On vient de parler de Brest, humilité, là j'ai l'impression qu'on a perdu toute notre humilité quand on parle de Paris.
03:33Mais allez-y mes petits, c'était moi le football.
03:35Je ne sais plus de quel Paris on doit parler en fait.
03:37Si Paris n'est pas capable d'aller gagner à Salzbourg et que c'est un exploit d'avoir gagné ce soir, là je ne comprends plus rien moi.
03:45Là pour moi c'est un train qui arrive à l'heure, ce soir ils ont remporté leurs trois points que tout le monde attendait.
03:50Et les deux derniers matchs vont être cruciaux, c'est-à-dire que là tu vas jouer City et Stuttgart.
03:56Donc là oui, on parlera d'autre chose après.
03:58Mais ce soir, ça Paris c'est une évidence d'aller gagner là-bas.
04:01Après il faut un gros match, il faut un énorme match je trouve.
04:04Il mérite de gagner beaucoup plus largement.
04:06Je reprends la question, je la reprends.
04:08Paris s'est-il remis à l'endroit ?
04:10Ce soir ou pas ?
04:12Parfois c'est injuste quand on parle du niveau de l'adversaire quand il y a une victoire d'une équipe française ou d'ailleurs de quelque équipe que ce soit.
04:19Mais là ils étaient vraiment nuls.
04:21Mais là ce soir !
04:23Non mais très sincèrement, moi je pensais, je les avais vus sur des bouts de match quand même meilleurs que ça, même contre Brest.
04:29Même contre Brest où franchement ils étaient dangereux et que Brest a un peu eu de la réussite après.
04:35Ils ont plutôt déroulé.
04:38Mais là, il n'y avait rien dans cette équipe.
04:40Il n'y avait rien physiquement, rien techniquement, rien collectivement, rien dans la volonté.
04:44Donc franchement, Paris a fait à peu près le match qu'ils font sous ces derniers temps.
04:50Mais ils ont quand même fini par marquer des buts.
04:52Mais parfois c'est vrai que c'est injuste de toujours corréler quand une équipe, quand Paris fait un gros match surtout.
04:56On dirait que c'était nul les autres.
04:58On a regardé le match ensemble.
05:00Et sur les phases de transition adverse, ou parfois même quand Paris menait, avant tu t'es dit contre PSV, Atlético ou même Geron parfois.
05:07Et là tu te disais qu'ils ne pourront pas.
05:11C'est impossible de marquer un but.
05:13En fait c'est-à-dire qu'il y a vraiment, et je le dis, tu peux te faire accrocher contre PSV.
05:19Mais là quand même, l'écart est trop grand.
05:23Alors oui, ils ont fait leur match, c'était très sérieux, pas de débat là-dessus.
05:25Mais effectivement...
05:27La question c'est, est-ce que ça peut libérer certains joueurs devant le but ?
05:31Parce que l'inefficacité était encore là ce soir.
05:34Mais finalement Ramos marquer un but, ça peut le libérer.
05:38Ce sont des choses qui peuvent arriver.
05:40Il rate quand même l'occasion insensée.
05:42Il revient de blessure.
05:44Ça peut lui faire beaucoup de bien.
05:46Après si tu regardes le match de Barcola, tu ne te dis pas qu'il y a eu un déclic.
05:52Ça ne va plutôt pas trop fort.
05:54Il est sur le coude sur le troisième but, à l'avant-dernière passe.
05:56Sinon c'est vraiment difficile.
05:58Il y a un déclic quand même.
06:00Pas dans l'efficacité, mais on l'a retrouvé un peu.
06:02Vous l'avez trouvé fantomatique Barcola ?
06:04Vous l'avez trouvé fantomatique ?
06:06Oui, il y a trois mois.
06:08Il fait des embolés, il a fait des embolés.
06:10J'ai beaucoup regardé Brest.
06:12Je ne l'ai pas tout bien vu.
06:14Au début, tu n'avais pas ton micro. Là, tu n'avais pas tes lunettes.
06:16Il a provoqué, il est passé.
06:18Il a fait quelques embolés.
06:20Mais après, il n'y a rien d'efficace derrière.
06:22Pardon, mais Barcola, sa première période, 11ème minute.
06:26Frappe, deux lits, juste à côté Barcola qui était à la baguette qui servait.
06:30Barcola, 12ème, une plus tard pour Vitigna.
06:32Frappe d'un des gants de Schlager.
06:34On retrouve Barcola à la 16ème minute qui efface Capaldo, Gonzalo Ramos.
06:38Malheureusement, il ne coupe pas au premier poteau.
06:40On se dit, merde, quel dommage.
06:42On revient...
06:44On peut égrainer comme ça assez longtemps.
06:46C'est un peu fastidieux, mais...
06:48Oui, mais c'est énorme.
06:50On vous dit que c'est un fantôme.
06:52D'abord, je n'ai pas dit que c'est un fantôme.
06:54C'est une expression inventée de votre part, monsieur le présentateur.
06:56Et deuxièmement...
06:58Comment vous qualifiez le match de Barcola ?
07:00Décevant, donc.
07:02Oui, je le trouve très décevant.
07:04Autant, c'est vrai, il y a des joueurs offensifs parisiens
07:08qui se remettent un peu en confiance.
07:10Je suis d'accord avec Jo.
07:12Pour Gonzalo Ramos, ce n'est pas se remettre en confiance.
07:14Il revient, il reprend du rythme.
07:16Il va se remettre à marquer des buts.
07:18Je ne pense pas qu'il était inquiet sur son efficacité.
07:20C'est aussi le rythme qui fait ça.
07:22Mais sur les autres joueurs offensifs,
07:24par exemple Désiré Doué, je pense que ça lui fait du bien de marquer ce but-là.
07:26Il commence à gagner quand même en confiance, un petit peu en rythme aussi, un peu plus.
07:34Sur Barcola, je l'ai trouvé plutôt dans la lignée de ses dernières prestations.
07:36Tu ne peux pas dire de Barcola qu'il fait un bon match ce soir,
07:38alors que quand Dembélé fait ces matchs-là, on le dézingue.
07:42On est dû avec lui sur le plateau.
07:44C'est exactement le même match.
07:46Il provoque un peu et après ça apporte absolument rien.
07:48Il n'y a pas une passe, il n'y a pas un but.
07:50Il n'y a rien contre une équipe de Ligue 2.
07:52C'est le match de Barcola.
07:54Mon opinion, c'est que c'est très moyen.
07:58Il est peut-être en confiance.
08:00Oui, ça peut être intéressant.
08:02Il est en conf de presse.
08:04Malheureusement, la conf de presse a commencé.
08:06Sinon, il aurait demandé à intervenir.
08:08Roulement de tambour, est-ce que vous l'avez ?
08:10Paul Giffard.
08:12L'MVP, c'est qui ?
08:14L'MVP connexion tablette, il s'agit bien évidemment de Bradley Barcola.
08:18Vous venez de le citer, Mémé.
08:20Les gars, vous avez regardé quoi le soir ?
08:22100 C.
08:24Franchement, par rapport au match,
08:26par rapport aux 3 derniers matchs où il avait 3 dans l'équipe,
08:28où il ne passait pas,
08:30où il ne faisait pas de dribble.
08:32On verra la note que lui mettent les envoyés spéciaux de l'équipe.
08:34Franchement, je m'inclinerai.
08:36Vous m'avez coupé sur mon inventaire.
08:38J'en étais resté à la 16ème.
08:40Il avait créé déjà deux occasions.
08:42Je ne vous dis pas, c'est Ronaldo, c'est machin.
08:44Mais derrière, après, il y a le but.
08:46Il y a eu 72 opportunités ce soir.
08:48Oui.
08:50Il est attaquant.
08:52Il ne joue pas arrière-gauche.
08:54Un match où il gagne 3-0,
08:56le gars qui ne fait pas une passe, pas un but,
08:58il est MVP du match.
09:00C'était la Youth League.
09:02On n'a pas eu le même match.
09:04Le sujet est trompé, mais vous aussi.
09:06Non, non.
09:08Pour vous admettre que vous êtes trompé,
09:10il va falloir se réveiller.
09:12Je pense qu'il y a juste mieux entre dire qu'il a été catastrophique
09:14et dire qu'il est MVP.
09:16Fantomatique, ils ont dit.
09:18On n'a jamais prononcé ce mot.
09:20Stéphane, ils ont dit fantomatique.
09:22Il ne fait pas un match catastrophique.
09:24L'association de bienfaiteurs.
09:26Caraco, il m'en a dit.
09:28Mais on a dit qu'on ne l'a pas trouvé.
09:30Par rapport à ses dernières prestations,
09:32je l'ai trouvé ce soir en jambes.
09:34Plus en confiance, plus relâché.
09:36Mieux, mais ça n'a apporté rien.
09:38Oui, peut-être.
09:40Barcola est allé voir nos amis de Canal.
09:42Il a réagi.
09:44Tout à fait.
09:46On a fait un très bon match.
09:48Je pense que ce match va être un déclic.
09:50Surtout pour nous, les attaquants.
09:52Il a été interrogé sur son match.
09:54Il n'était pas nué.
09:56Il est quand même à l'origine
09:58de deux buts sur trois du Paris Saint-Germain.
10:00Il est à l'origine.
10:02C'est lui qui sort pour Achemi.
10:04Et après, c'est lui qui donne la passe en profondeur
10:06pour désirer douer le centre en retrait.
10:08Le vrai sujet d'avant-match, c'était l'inefficacité parisienne.
10:10Est-ce qu'après le match,
10:12ça reste toujours un peu dans le décor ?
10:14L'inefficacité parisienne.
10:16Oui, parce que le temps qu'ils mettent
10:18à marquer le premier but,
10:20c'est incroyable.
10:22C'est une domination absolue.
10:24On l'a dit, ils défendent très mal, très bas,
10:26avec quasiment pas d'intensité.
10:28Ça semblait assez facile de leur marquer des buts
10:30dès le début du match.
10:32Il a fallu attendre quasiment la fin de la première mi-temps.
10:34Qu'est-ce qu'on apprend sur le jeu collectif de Lucien Acker ?
10:36Toujours autant de possession.
10:38Ils ont bien joué.
10:42Ils ont fait un bon match.
10:46Un peu trop dans les pieds.
10:48Un, deux, trois,
10:50jamais à m'exercer en profondeur.
10:54Déjà, ils ont marqué un but en transition,
10:56comme vous dites, et il ne les a pas engueulés.
10:58C'est déjà bien.
11:00On est sur un progrès énorme.
11:02Peut-être que ça arrivera à la vidéo, je ne sais pas.
11:04Mais vous ne pouvez pas lui demander,
11:06alors qu'il nous rabâche ça depuis un an et demi,
11:08d'un coup, de jouer autrement.
11:10Surtout dans un match comme celui-ci,
11:12où ils ont la domination totale.
11:14Là, c'était difficile de jouer en transition
11:16face à cette équipe-là.
11:18Non, mais je me dis qu'ils sont super plus forts
11:20que Salzbourg, et je trouve que le jeu combiné,
11:22les triangles, les associations,
11:24les joueurs lancés comme ça,
11:26je n'en ai pas assez vu.
11:28Ils m'en font sévère, pour le coup.
11:30Autant Barcola, vous avez les yeux de l'amour,
11:32autant là, pour le coup, vous êtes sévère.
11:34Parce que je trouve que les Latourbeaux
11:36ont apporté évidemment à Kimi,
11:38même côté gauche, Mendes.
11:40C'était mieux à ce niveau-là.
11:42Et le jeu en relais avec Gonzalo Ramos,
11:46il y a eu des choses intéressantes
11:48entre les milieux, entre Joe Neves, Gonzalo Ramos.
11:50On a vu des remontées de balles
11:52qu'on n'a pas vues tant que ça
11:54depuis le début de la saison.
11:56J'en veux plus.
11:58Vous vous contentez de peu pour Barcola,
12:00vous ne vous contentez de rien avec le PSG ?
12:02Juste à la limite du carton.
12:04Mais après, je vous rassure,
12:06juste sur Barcola,
12:08il ne va pas avoir 3 dans l'équipe.
12:10Ils ont gagné 3-0.
12:12C'est un match moyen.
12:14C'est un match satisfaisant ?
12:16Non, non.
12:185 ?
12:20Non, non, 5.
12:22Il est en train de réfléchir
12:24à la note qu'il aura dans le journal.
12:26Barcola international français ?
12:28Vous me voulez quoi en fait ?
12:30Donc, s'il fait une roulette
12:32à un moment, c'est 8,5 ?
12:34Par rapport à ses matchs précédents,
12:36dans l'état où il était depuis un mois.
12:38C'est ça qu'il faut voir.
12:40Ce n'est pas dans l'absolu la valeur Barcola
12:42que tu as mis sur le terrain.
12:44Il était perdu.
12:46Je suis d'accord avec Sébastien.
12:48Ce n'est pas toujours le cas.
12:50Pour le coup, je suis surpris
12:52de l'enflammade sur le match de Barcola
12:54face à une équipe en bois.
12:56Comme l'a dit Jérôme,
12:58il a zéro but.
13:00Il ne s'est pas créé
13:02beaucoup d'occasions.
13:04Il a fait des duels qu'il a beaucoup perdu
13:06avec ses défenseurs.
13:08Olivier Ménard a dit qu'il avait volé sur le terrain.
13:10Je suis surpris.
13:12Vous inventez des mots,
13:14j'ai envie d'en inventer d'autres.
13:16Je n'ai pas dit qu'il avait volé, surclassé.
13:18C'est ce qu'il vous l'avait dit.
13:20D'accord, je l'ai dit.
13:22Sur le jeu collectif,
13:24est-ce qu'il y a des choses
13:26à dire ou pas à dire ?
13:28Je fais l'émission
13:30et vous me donnez grincheux.
13:32Si vous êtes grincheux,
13:34sinon Sébastien...
13:36J'aimerais en voir un peu plus.
13:38On ne peut pas dire que ce soir, il n'y en a pas eu.
13:40A la finition,
13:42tu as du côté droit.
13:44Hakimi qui a amené
13:46beaucoup de possibilités offensives.
13:48Et puis tu as Mendes qui met le deuxième.
13:50Ils ont apporté quand même offensivement.
13:52Mais après,
13:54dans les combinaisons, je te rejoins un peu.
13:56C'est un peu arrêté.
13:58Un peu lent, un peu à l'arrêt.
14:00Mais après, tu as une équipe qui est regroupée devant toi.
14:02Donc il faut essayer de trouver
14:04les espaces nécessaires pour prendre l'accélération.
14:06Quand ils vont récupérer le ballon,
14:08ils ne l'enclenchent pas derrière.
14:10Ils veulent se remettre un peu
14:12en jeu.
14:14Leur entraîneur ne veut pas.
14:16Il y a un moment où on peut réinventer la roue
14:18pendant des mois.
14:20Ce sera peut-être leur limite fatale.
14:22Je pense aussi.
14:24Mais c'est leur entraîneur qui ne veut pas jouer comme ça.
14:28On marque une petite pause.
14:30Dans quelques minutes, Louis-Henri Quéré
14:32va dire des choses inouïes
14:34sur Bradley Barcola.
14:36Dans quelques minutes,
14:38je mettrai le nez dans le caca à Eken et à Sébastien.
14:40Allez,
14:42à tout de suite.
14:503-0 pour le Paris Saint-Germain.
14:52C'est sa plus nette victoire
14:54dans cette compétition,
14:56dans cette phase de Ligue.
14:58De quoi rendre très certainement fier,
15:00heureux.
15:02Le coach du Paris Saint-Germain,
15:04nous allons tout de suite prendre sa première réaction.
15:063-0, victoire à l'extérieur.
15:08Ce n'est quand même pas anodin.
15:10La réponse tout en contre-pied de Louis-Henri Quéré.
15:14A la vérité,
15:16pour être honnête,
15:18ce soir a été un match mieux
15:20que le match contre le PSV,
15:22ni meilleur non plus que le match
15:24contre l'Atletico Madrid.
15:26Je dirais même que le match ce soir a été pire.
15:28Et je crois que ce sont encore une fois
15:30les caprices du football
15:32d'avoir contre le PSV un match nul,
15:34contre l'Atletico une défaite.
15:36Et aujourd'hui, on gagne.
15:38Giovanni Castaldi est dans la zone
15:40d'interview.
15:42Donc, il gagne.
15:44Et il fait la tête, Louis-Henri Quéré.
15:48J'ai posé la question
15:50pour tout vous dire.
15:52C'est la première question qu'on lui pose.
15:54C'est vrai qu'on est en zone mixte.
15:56J'ai demandé aux gens qui travaillent
15:58à la communication du club.
16:00Ils m'ont dit qu'il sortait de 6-7
16:02interviews avec différents médias
16:04et qu'il sortait de ce moment-là.
16:06Peut-être que c'est pour ça
16:08qu'il n'avait pas un sourire exceptionnel.
16:10Mais plusieurs fois tout au long de la conférence de presse,
16:12il a rappelé que son équipe n'avait pas
16:14les points qu'il méritait.
16:16Il est revenu sans cesse là-dessus.
16:18On sent qu'il y a un point de frustration
16:20sur le nombre de points récoltés.
16:22Notamment sur les matchs face au PSV Eindhoven
16:24et l'Atlético de Madrid.
16:26Vous attendez qui à part Philippe Sanfourche ?
16:28J'espère qu'il y a des gens qui passent.
16:30On espère peut-être
16:32Désiré Doué.
16:34Il y a Nasser Al-Raleifi
16:36qui est passé,
16:38qui a déclaré que Louis-Henri
16:40était le meilleur entraîneur du monde.
16:42On attend encore un joueur.
16:44On espère Désiré Doué.
16:46On a vu Bradley Barcola, qui a été élu homme du match
16:48par l'UFA, partir.
16:50Donc ça ne sera pas l'ancien Lyonnais en tout cas.
16:52Il n'a pas été désigné homme du match
16:54par nos collègues de l'équipe.
16:56Je ne sais pas, vous avez l'info ?
16:58On a entendu sa note
17:00volée.
17:02En tout cas,
17:04ils ont vu le même match que nous.
17:06Il a 5 dans l'équipe.
17:08C'est une des plus mauvaises notes
17:10des parisiens.
17:12C'était le maximum.
17:14Il n'a pas fait un bon match.
17:16Bradley Barcola,
17:18il mérite son 5. Giovanni,
17:20vous l'avez trouvé moyen.
17:24Je ne comprends pas
17:26ce que fait l'UFA avec ces histoires
17:28d'homme du match.
17:30Il a bien terminé la rencontre.
17:32Pendant 70 minutes,
17:34ça a été en deçà de tout.
17:36Surtout qu'on l'a répété face à un adversaire
17:38qui n'était pas un foudre de guerre.
17:40Bradley Barcola est capable
17:42de faire bien plus que ça.
17:44La note de 5 me paraît légitime.
17:46En revanche, je ne suis pas d'accord
17:48avec mes confrères du journal
17:50sur la note de Joao Neves.
17:52Pour moi, il méritait plus.
17:54J'ai trouvé très bon le terrain portugais.
17:56On ne va pas dévoiler toutes les notes.
17:58Votre problème, Olivier,
18:00c'est que vous avez confondu les télé
18:02et vous avez confondu Barcola
18:04avec Del Castillo.
18:06C'est ça le souci ?
18:08On revient quand même.
18:10L'information principale, c'est que Paris a gagné.
18:123-0.
18:14Et notre Louis Sénéqué, il boude.
18:16Giovanni nous a dit qu'il enchaînait.
18:18Il n'est pas si boude.
18:20Il est dans sa logique
18:22de prendre tout le monde à contre-pied,
18:24mais surtout de tirer son fil.
18:26On n'a pas été payé
18:28et récompensé sur les matchs précédents.
18:30On se crée les occasions.
18:32C'est ça qui est important.
18:34Aujourd'hui, on a marqué, mais ce n'est pas ça l'essentiel.
18:36Ça veut dire qu'il défend
18:38son bilan général en disant ça.
18:40Il n'est pas fait pour le bonheur,
18:42notre Louis Sénéqué.
18:44Ni pour en procurer aux autres.
18:46Il est peut-être fait pour le bonheur.
18:48Le seul truc, c'est qu'il n'a pas envie de le partager.
18:50Ce n'est pas pareil.
18:52C'est classique pour Étienne
18:54et Sébastien.
18:56C'est à peu près noir,
18:58à peu près blanc.
19:00On va aussi dire que c'est un extrait de 30 secondes
19:02d'une conférence de presse qui a dû durer
19:04des minutes et un quart d'heure.
19:06À d'autres moments, il était au septième ciel,
19:08Louis.
19:10C'est vrai qu'il ne transmet pas
19:12de l'énergie positive
19:14pour tout le monde à travers
19:16ces conférences de presse.
19:18Les Parisiens vont avoir besoin de ça
19:20dans un mois.
19:22Rappelez-vous à Reims quand Mbappé
19:24et son triplé débutent un peu
19:26d'abrouille. Il reprend le volet
19:28devant tout le monde en disant que défensivement,
19:30ça n'allait pas alors qu'il fait un super match offensivement.
19:32Ce soir, on ne tombe pas de la chaise.
19:34Il fait ça tout le temps.
19:36Le coach ne doit pas t'amener l'énergie dans la conférence de presse.
19:38Il doit t'amener l'énergie comme tu es dans le vestiaire avec lui.
19:40Conférence de presse,
19:42il n'y a pas besoin de sauter de partout
19:44et d'amener de l'énergie après un match.
19:46Je ne vois pas trop pourquoi.
19:48Je peux comprendre les entraîneurs.
19:50À un moment donné,
19:52il faut qu'ils viennent la veille des matchs,
19:54le jour des matchs.
19:56Ils jouent deux jours après,
19:58il faut qu'ils reviennent à l'avant-veille.
20:00J'adore être avec des journalistes maintenant.
20:02Moi, je ne fais que ça.
20:04Lui, il doit s'occuper d'entraîner les mecs,
20:06de s'occuper de ci, de là, de là.
20:08Je trouve qu'il y en a trop
20:10de conférences de presse.
20:12Beaucoup trop de conférences de presse.
20:14Après le match, c'est logique.
20:16C'est quand même le moment
20:18où tu es le plus à l'écoute du coach.
20:20Je suis d'accord avec toi
20:22qui parles à ses joueurs,
20:24mais tu ne parles pas qu'à tes joueurs.
20:26Ce n'est pas ton président
20:28qui apporte un message.
20:30Si l'entraîneur dans le club du Paris Saint-Germain
20:32n'apporte pas cette énergie-là,
20:34le directeur sportif ne parle pas,
20:36le président ne comprend pas.
20:38Giovanni est en train de les attendre,
20:40on ne sait pas qui va venir.
20:42Pourtant, ils ont tous des attachés de presse.
20:44Quel message doit-il transmettre ?
20:46Tout un club doit se mobiliser
20:48pour une qualification à la Ligue des champions.
20:50Ils vont avoir un match à la Villalobos
20:52à jouer dans un mois contre City.
20:54Ils l'ont bien préparé, ils ont gagné à l'aise,
20:56et là, c'est le Paris Saint-Germain.
20:58Est-ce qu'il y a une forme de soulagement
21:00pour le Paris Saint-Germain
21:02avec cette victoire 3-0 ?
21:04On est très contents parce qu'on a abordé ce match
21:06avec un très bon état d'esprit.
21:08L'objectif, forcément, c'était de gagner.
21:10Il n'y avait pas le choix, donc on est très contents.
21:12On a les trois points, on a le résultat qui va avec
21:14et on a fait un très bon match, donc très contents.
21:16Paris a retrouvé son efficacité offensive
21:18et tu en es à participer.
21:20Tu aimes bien ce but-là ?
21:22Oui, ça fait du bien.
21:24L'objectif de l'équipe, c'est de performer.
21:26Moi aussi, quand je rentre sur le terrain,
21:28quand j'ai l'occasion de jouer, c'est d'aider mes coéquipiers.
21:30Que ce soit dans le jeu ou comme ce soir,
21:32j'ai pu le faire en étant décisif, donc on est très contents.
21:34Est-ce qu'il y a un nouveau rôle aussi ?
21:36Nouveau rôle, non, parce que
21:38à l'entraînement, je suis amené aussi à jouer à ce poste-là.
21:40Mais on bouge beaucoup sur le terrain.
21:42Je me retrouve des fois à gauche, au milieu,
21:44en numéro 9 et on essaye de créer beaucoup de mouvements
21:46et c'est ce qui nous permet de créer des belles occasions.
21:48Est-ce que les clics demandent une confirmation
21:50derrière, sur les groupes ?
21:52Je suis comme Lyon ou Monaco,
21:54qui vont suivre, on lance.
21:56Le plus important, c'est que
21:58je dois continuer à travailler, forcément,
22:00comme je l'ai toujours fait, et continuer
22:02à aider l'équipe à chaque match.
22:04Si je marque pas, il faut que je sois bon dans le jeu.
22:06Il n'y a pas que les buts et les passes.
22:08Mon objectif, c'est d'aider le collectif,
22:10de trouver aussi les attaquants quand je joue au milieu
22:12et de faire performer l'équipe.
22:14Merci beaucoup.
22:16Merci Désiré.
22:18Écoutez, franchement, la première action de Désiré Noué,
22:20elle est attendue.
22:24Non, mais la première, déjà.
22:26La première dit, on devait gagner,
22:28on a gagné, on devait marquer, on a marqué.
22:30Voilà, c'est bien.
22:32Ils ont gagné 3-0.
22:34Ils n'ont pas gagné un match
22:36sur une faute de main du gardien.
22:38Louis Saint-Septembre.
22:40La conférence de presse au jeudi,
22:42qu'est-ce que vous voulez qu'ils disent ?
22:44Non, juste...
22:46Non, mais c'est comme si Éric Roy ce soir
22:48nous dit, quel cul on a eu.
22:50Franchement.
22:52Tu vois, à un moment donné,
22:54tu dois aussi valoriser le travail
22:56à suite des joueurs dans un moment important de la saison.
22:58Évidemment qu'il n'a pas lancé sur la table parce qu'il a battu une équipe qui est nulle.
23:00Mais effectivement,
23:02ce contre-pied permanent...
23:04Non, mais ce qu'il fait, c'est ce que dit Étienne, pour moi.
23:06Il dit qu'en fait, il devrait avoir...
23:08Là, ils ont 7 points. Il dit qu'en gros,
23:10Indovène, il doit gagner largement et que l'Athlético...
23:12Tu as raison.
23:14Le constat final, c'est que tu n'as que 7 points.
23:16Il te dit, je devrais en avoir 12,
23:1813, quoi.
23:20Là où il se trompe, à mon avis, et c'est là où je suis en désaccord
23:22avec toi sur la deuxième partie de ta démonstration,
23:24c'est que lorsqu'il s'exprime en conférence de presse,
23:26il parle aussi
23:28à l'entourage des joueurs.
23:30Et l'entourage des joueurs parle aux joueurs.
23:32Et l'entourage des joueurs,
23:34quand ils l'entendent, ils l'ont peut-être entendu
23:36ici, chez le diffuseur, peu importe,
23:38ils sont là et ils disent
23:40punaise. Il n'est toujours pas content,
23:42lui. Ça ne va jamais.
23:44Et ça, ils le disent à leurs propres joueurs,
23:46à leurs enfants,
23:48à leur mari,
23:50et ça a toujours un impact
23:52sur les joueurs.
23:54Parce qu'à un moment,
23:56ils sont forcément conditionnés
23:58par leur propre entourage.
24:00Le vrai impact que tu as dans le vestiaire,
24:02quand tu parles aux mecs.
24:04Je parle collectivement, je parle individuellement,
24:06ce qui peut amener sur
24:08le terrain d'entraînement,
24:10ce qui va apporter parler avec eux.
24:12Pour moi, c'est plus ça que j'attends.
24:14Que dans le vestiaire, ton coach à toi.
24:16Ce n'est pas de la foot.
24:18Il y en avait, moi, mais les après-matchs,
24:20je n'étais pas chez moi, le soir, à 4h du matin,
24:22en train d'écouter le coach, ce qu'il avait dit à la conférence de presse.
24:24Quand tu es au Verderberg, ce n'est pas très bien.
24:26Même pas ça existait.
24:28Pardon, mais ça coïncidait.
24:30C'est la fin de carrière coincidée au début de l'émission.
24:32Vous allez annoncer l'émission que j'ai arrêté ma carrière.
24:34Heureusement.
24:36A mon avis.
24:38Ils ont raté.
24:40C'est pas le même foot.
24:42Ce n'est pas les mêmes joueurs.
24:44Ce n'est pas les mêmes générations.
24:46Ce n'est pas les mêmes entourages.
24:48Ce n'est pas les mêmes enjeux financiers.
24:50Même s'il a gagné beaucoup d'argent.
24:52Ce n'est pas pareil.
24:54Le discours d'un entraîneur,
24:56de toute façon,
24:58ce n'est pas uniquement envers les joueurs.
25:00Ce n'est pas uniquement envers le personnel du club.
25:02Il y a aussi quand même des supporters.
25:04Il y a des passionnés de foot.
25:06Il y a des journalistes qui relaient tout ça.
25:08Ça a aussi une importance.
25:10Ce que tu dégages en termes d'image,
25:12en termes d'état d'esprit,
25:14c'est important aussi.
25:16Je trouve qu'il y a des mauvaises vibrations
25:18qui se dégagent des conférences de presse
25:20et qui n'aident pas
25:22à ce qu'on aime un peu plus.
25:24On n'a pas l'impression qu'il est mécontent ce soir.
25:26On a juste l'impression qu'il a dit
25:28qu'on n'a pas fait un meilleur match que les deux autres.
25:30Mais là, on a engrangé des points.
25:32Et sur les autres, on ne l'a pas engrangé.
25:34Ce qu'on aurait dû avoir normalement.
25:36C'est le cas de Sénriquet.
25:38Pour le coup, il se le crée tout seul.
25:40Ce ne sont pas les questions des journalistes
25:42qui viennent spécialement l'embêter.
25:44Il est en permanence désagréable.
25:46Je ne parle pas en général.
25:48Je parle sur l'intervention.
25:50À la fin, ça finit par créer un climat
25:52qui n'est pas agréable.
25:54On l'a vu 30 secondes.
25:56Sur la longueur, qu'est-ce qu'il a dit ?
25:58On le voit tout le temps.
26:00Je parle de l'intervention qu'on a vue
26:02et vous parlez en général.
26:04Ce n'est pas dans votre contrat
26:06d'être d'accord avec les journalistes.
26:08Vous voulez corriger Sébastien Tarragon
26:10qui dit pas mal de bêtises ce soir ?
26:12Oui, allez-y mon champion.
26:18Ce n'était pas spécialement Seb.
26:20C'était pour apporter le contexte
26:22sur la Conf.
26:24Vous avez vu la première réponse.
26:26Il n'était pas dans une énergie débordante.
26:28C'est une certitude.
26:30Il avait une passe décisive facile à réaliser
26:32quand un confrère lui a posé la question
26:34sur Gonzalo Ramos.
26:36Il a juste dit que c'était un joueur différent
26:38alors qu'il aurait pu encourager
26:40son buteur.
26:42Ce qui m'interpelle.
26:44Je lui parle de Nuno Mendes
26:46et là il tresse des louanges
26:48assez incroyables au latéral portugais.
26:50C'est assez illisible.
26:52Ce qui est sûr,
26:54c'est qu'il sait très bien le climat
26:56qu'il instaure puisque la veille
26:58en conférence de presse,
27:00il est hyper positif, hyper détendu
27:02pour dire que tout va bien se passer.
27:04Il a conscience de ce que décrit
27:06Sébastien sur l'importance de la communication.
27:08Mais là, pour venir célébrer
27:10un match 3-0,
27:12je trouve qu'il y va un peu lentement.
27:14Vous allez aider
27:16les attendants autrichiens à démonter
27:18le décor, mon petit Giovanni.
27:20Prenez un peu de solidarité.
27:22On marque une pause et dans quelques minutes
27:24on revient du côté de Salzbourg et du côté de Brest.
27:26On notera d'ailleurs Marco Bizotte.

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