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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 25/10/2024.

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Sport
Transcription
00:00Paris-Saint-Germain, cette semaine Paris est encore déçu en Ligue des Champions.
00:04Il semble que Paris a un peu moins de marge que lors des saisons précédentes.
00:09Le niveau du PSG relance-t-il le Classico ?
00:12Là vous allez devoir être président Didier, puisqu'on va envoyer un super duel.
00:15Là il y a quatre piranhas qui vont se défoncer.
00:18On y va pour le jingle, super duel.
00:23Ça chuchote dans le Ville-Peuple, on n'était pas au courant, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:28Le niveau du PSG relance-t-il le Classico ?
00:30L'équipe des Oui et l'équipe Édouard Hervé.
00:32Vous avez répondu Oui.
00:34C'est rassurant pour Hervé.
00:36Vous allez faire équipe avec...
00:3830-30, qui commence ?
00:40Hervé, vous commencez ou pas ?
00:42Je ne me souviens plus de la question.
00:44Je viens de la dire, mais ne vous inquiétez pas.
00:46Voilà le track.
00:48Le niveau du PSG relance-t-il le Classico ?
00:50Oui, vous avez dit, Édouard.
00:52Promis de corde, Hervé ?
00:54Les équipes des Non, Grégory et...
00:56Jésus.
00:58Moi, je suis polyvalent.
01:00Vas-y, commence.
01:02Le niveau du PSG relance-t-il...
01:04Arrêtez, Enrico Macias.
01:08Le niveau du PSG relance-t-il le Classico ?
01:10Oui, Hervé Penaud.
01:14On se rend compte que ce n'est pas le PSG d'un temps ancien,
01:16quand vous aviez les Mbappé, les Cavani, les Ibrahimović,
01:18qui à tout moment pourraient faire la différence contre l'OM.
01:20Aujourd'hui, on sent qu'offensivement, il y a moins de puissance.
01:22Et notamment au milieu de terrain,
01:24je pense que ça va être un des grands atouts
01:26que peut avoir l'OM, c'est que les joueurs sont capables
01:28de mettre l'impact et le pied quand il va falloir le mettre.
01:30Hochberg, Rabiot.
01:32Et ça, le Paris Saint-Germain n'a pas nécessairement
01:34ce type de joueurs en magasin.
01:36Jusqu'à présent, ils ont montré quelques faiblesses dans les gros matchs
01:38et je crois que c'est peut-être le jour J pour l'OM
01:40d'enfin faire mal au Paris Saint-Germain.
01:42Non, Hugo Guillemet.
01:44Moi, je dis non parce que je ne comprends pas cette volonté
01:46qu'on a de polariser l'attention sur le PSG.
01:48Pourquoi ce serait le niveau du PSG qui relancerait le Classico ?
01:50En plus, Hervé, il est sympa.
01:52Il vient de me donner des arguments.
01:54C'est le niveau de l'OM qui relance l'intérêt de ce Classico.
01:56Avec justement ce milieu de terrain
01:58qui peut dominer celui du PSG
02:00qui est un peu en deçà cette saison.
02:02Je pense que ça peut être vraiment la clé du match.
02:04Et puis surtout, on a deux Herbies.
02:06C'est son premier gros test face à un autre coach
02:08tacticien comme lui.
02:10Donc moi, j'ai envie de voir ça.
02:12Et je pense que c'est plutôt le niveau de l'OM
02:14et son entraîneur qui relancent.
02:16On parle du milieu de terrain.
02:18Le début de saison, je ne trouve pas Paris
02:20étincelant. Il y a beaucoup de doutes.
02:22Autrefois, on s'appuyait sur les lignes offensives avec Mbappé.
02:24On savait qu'il allait marquer des buts
02:26et qu'il allait être extraordinaire pendant un match important.
02:28Là, j'ai beaucoup de doutes.
02:30C'est un peu à pile ou face. Je ne sais pas si Barcola va être bon.
02:32Je ne sais pas si Dembélé va être performant.
02:34Donc effectivement, ce match de dimanche,
02:36il laisse entrevoir de belles choses pour Marseille.
02:38On balance la pièce avec Grégory Steader.
02:40Vous, vous répondez non
02:42au niveau du PSG relancer le Classico.
02:44Je continuais strictement dans la voix de mon camarade.
02:46J'ai écouté les conférences de presse de Valerdi
02:48et de Zerbi cet après-midi.
02:50Ce qui est intéressant, c'est que même les Marseillais
02:52semblent avoir un doute sur ce que valent vraiment leurs équipes.
02:54C'est-à-dire que
02:56Zerbi était très stressé ces 15
02:58derniers jours, ces trois dernières semaines.
03:00Le but contre Angers est mal passé.
03:02On sait que les équipes commencent à les prendre en mettant du monde
03:04notamment au milieu,
03:06en les bloquant un petit peu en transition.
03:08Donc, eux ont un doute et c'est comme s'ils devaient
03:10aller s'éprouver
03:12et aller chercher une vérité contre le PSG.
03:14C'est le Paris Saint-Germain.
03:16Il y a encore 10 secondes
03:18pour le camp Penaud-Sissé.
03:20Avez-vous autre chose à ajouter Maître Penaud à la barre ?
03:22Ce Paris Saint-Germain-là,
03:24ce n'est pas le Paris Saint-Germain qu'on a connu les dernières années.
03:26C'est un Paris Saint-Germain qui est en difficulté.
03:28PSG-Nouvel, vous n'arrivez pas à les battre.
03:30Géron, ça ne s'est joué à rien à un CSC à la fin du match.
03:32Ils sont battus à Arsenal.
03:34Merci beaucoup.
03:36Merci du respect du chronomètre.
03:38Oui ou non, vous allez évidemment sur nos réseaux sociaux
03:40pour trancher l'arbitrage du président.
03:42Le niveau du PSG relance-t-il le classico ?
03:44Avez-vous un doute ?
03:46Parfois, il y a des chroniqueurs qui ont même inversé la question,
03:48comme Grégory Schneider.
03:50A vous de jouer Didier.
03:52Je pense que Marseille a certainement des doutes
03:54à lever.
03:56Les performances actuelles du Paris Saint-Germain
03:58les encouragent justement
04:00à avoir
04:02un peu
04:04d'enthousiasme
04:06en abordant ce match.
04:08Paris a joué cette semaine.
04:10L'OM a enchaîné,
04:12s'est entraîné tranquillement.
04:14Est-ce que ça, c'est un détail, le fait que
04:16Paris joue un match de plus ?
04:18Ce n'est pas un détail.
04:20De Zervier expliquait qu'il manquait un petit peu de repères.
04:22Parce qu'ils ont justement un match par semaine.
04:24C'est compliqué. Le PSG a été éprouvé
04:26contre Eindhoven. Ils ont été éprouvés contre Réron,
04:28ces grosses équipes. Mais eux, ils ont un match par semaine
04:30et le Championnat de France, on en parlait avec Hervé,
04:32un match à Montpellier dans cet état-là
04:34n'est pas forcément représentatif
04:36de quoi que ce soit et ne leur dit pas forcément grand-chose.
04:38Donc les occasions qu'à Marseille,
04:40de voir la vérité,
04:42de se regarder dans la glace sont plus rares
04:44qu'on ne pourrait penser.
04:46Et là, c'est indubitablement une occasion en or.
04:48Oui, mais avec un match par semaine,
04:50il a quand même une grande chance, De Zervier,
04:52c'est qu'il peut mettre en place son système de jeu.
04:54Et ça, le problème de De Zervier, c'est qu'on sait que lui,
04:56il a besoin de mettre vraiment un système très précis.
04:58Là, vous avez une semaine pour le travailler, le système.
05:00Aujourd'hui, De Zervier, avec des matchs le mercredi ou le jeudi,
05:02il ne peut même pas le mettre en place.
05:04C'est tout à fait raison.
05:06Il peut doubler les entraînements.
05:08Franchement, en une semaine, tu peux préparer ça
05:10et puis physiquement, tu peux être prêt.
05:12Donc des avions de chasse.
05:14Normalement, surtout au vélodrome.
05:16Je ne suis pas forcément d'accord avec ça.
05:18Pourquoi ?
05:20Parce qu'avec l'effectif qu'ils ont...
05:22Vous êtes autorisé à avoir des accords avec votre voisin.
05:24Je peux faire une comparaison, par exemple,
05:26avec l'OL qui a un effectif en quantité aussi important
05:28et ils sont bien contents d'avoir la Coupe d'Europe
05:30en milieu de semaine.
05:32Mais sur la période où ils ont été moins bien,
05:34Angers et Reims,
05:36l'autre match...
05:38Il y a eu la défaite à Strasbourg.
05:40Strasbourg-Angers, cet enchaînement-là.
05:42On sent beaucoup d'impatience
05:44qui est née du début de saison
05:46avec De Zervier, etc.
05:48Il y a beaucoup d'impatience des supporters.
05:50On voit qu'après 15-20 minutes,
05:52il y a une impatience des supporters au stade vélodrome
05:54parce qu'Angers bloque bas
05:56et c'est compliqué, il n'y a pas d'occasion.
05:58Ça, ce n'est pas nouveau.
06:00Mais avec un match par semaine,
06:02là, pendant six jours,
06:04il faut ruminer la déception.
06:06Il faut travailler avec un groupe, pour moi,
06:08qui est trop large pour jouer un match par semaine.
06:10Bien sûr, mais encore une fois,
06:12la méthode de Zervier, partout où il est passé,
06:14ça fait comme ça, comme ça.
06:16Et à un moment donné, les joueurs ont une lassitude
06:18parce qu'ils demandent énormément.
06:20Il est très exigeant aux entraînements
06:22et ça commence à descendre après.
06:24Pas convaincu de votre voisin, Edouard ?
06:26On est là pour débattre.
06:28Oui, j'entends, j'entends.
06:30Mais franchement, s'ils avaient joué tous les trois jours,
06:32ça aurait été plus problématique.
06:34On aurait dit qu'ils sont fatigués.
06:36Là, franchement, sincèrement, tout début,
06:38pour mettre en place un système de jeu,
06:40tu as une semaine, tu as tout en effectif, c'est top.
06:42Et puis après, il y a un match important dimanche,
06:44ils ne sont pas galvanisés là.
06:46Oui, bon, là, oui.
06:48Marseillais, le Marseillais, l'EY
06:50a connu un début de saison,
06:52on va dire, à la marseillaise.
06:54Parce que le premier match au vélodrome,
06:56il se fait siffler.
06:58La dimanche dernière, il a marqué au bout de 48 secondes.
07:00Être avançant
07:02entre Olympique de Marseille,
07:04ça a été un moment votre métier,
07:06ça a été votre profession entre 2003 et 2004.
07:08C'est compliqué ?
07:10Il y a quelque chose qui est...
07:12Non, ce n'est pas compliqué.
07:14Bah oui, pourtant...
07:16Non, non, non, ce n'est pas compliqué.
07:18D'abord, c'est notre métier.
07:20Peu importe l'environnement,
07:22c'est notre métier de base.
07:24Il y a quand même une certaine
07:26confiance en soi et une certaine expérience
07:28lorsqu'on se rend à Marseille
07:30ou même à Paris.
07:32Ce sont des grands clubs.
07:34On signe là-bas en connaissance de cause.
07:36Maintenant, oui...
07:38C'est ça la différence,
07:40comme le disait Edouard,
07:42c'est la différence entre le track et la pression.
07:44Mais être au courant
07:46de ce qui peut éventuellement se passer
07:48et puis être vraiment sifflé par ses propres supporters,
07:50il y a peut-être aussi...
07:52Il y a une différence entre l'imaginer
07:54et le ressentir, le vivre, non ?
07:56Oui, effectivement, il y a une différence.
07:58Maintenant, tu te fais siffler.
08:00Quelle est ta réaction derrière ?
08:02Je me renferme en me disant
08:04« Ah, ces supporters,
08:06ils sont comme ci, comme ça, je veux partir ».
08:08Ou alors tu te dis « Bon, attends,
08:10il y a peut-être quelque chose que je ne fais pas bien ».
08:12Tu te remets en question et tu vas à l'entraînement.
08:14Tu demandes à tes coéquipiers,
08:16à ton capitaine qui est là depuis un bon moment
08:18« Qu'est-ce que je dois faire pour me faire
08:20respecter par les supporters ? »
08:22Et là, tu te mets à travailler
08:24et tu retournes...
08:26Mais il y a forcément...
08:28Le joueur, il doit donner quelque part.
08:30Il doit donner, quoi qu'il arrive.
08:32Et les supporters, après, ils adoubent ou pas.
08:34Et l'eeway, il se fait siffler.
08:36Pas parce que c'est l'eeway,
08:38mais parce qu'il a raté trois occasions
08:40et ça crée de la frustration.
08:42Et effectivement, quand tu es striker,
08:44tu as une occasion, la deuxième,
08:46ça peut tout changer.
08:48Il y a des choses qui font marquer.
08:50Parce que moi, je suis dans ce milieu,
08:52Didier ne marque pas une occasion, deux occasions.
08:54Je vais lui dire « Écoute, Didier,
08:56il est pour ça, quoi ».
08:58– Pardon, mais c'est juste le rapport de Didier
09:00par rapport à son métier, ce qui est assez intéressant.
09:02L'idée de ne pas chercher de coupable, de fautif.
09:04L'idée, finalement, de se dire « Hé, si on me siffle,
09:06ça doit te péter la puce à l'oreille ».
09:08C'est une attitude qui est, on va dire,
09:10singulière dans le foot ou non ?
09:12Non, c'est quelque chose qui a assez commun,
09:14le fait de se remettre vraiment en cause
09:16par rapport à ce que vous entendez, Didier.
09:18– Il y a la différence entre ceux qui réussissent
09:20et ceux qui ne réussissent pas.
09:22Il n'y a personne. Lui, on ne lui a rien donné.
09:24Il parle de Chelsea, mais c'est vrai
09:26que quand il est arrivé, ça a été compliqué.
09:28Deux choses l'une, soit il se tait
09:30ou soit il ferme sa bouche et il le fait.
09:32Tout le monde, Thierry, pareil.
09:34Tout le monde est passé par là et c'est un choix.
09:36Soit tu résistes, tu montres ton caractère
09:38et tu manges ton pain noir pendant peut-être
09:40parfois six mois, comme il faut.
09:42Tu ne l'as peut-être pas mangé aussi longtemps.
09:44– Vous étiez inquiet quand vous étiez arrivé à Chelsea
09:46de la concurrence interne et tout ça ?
09:48– Il y avait Kaizman, je crois, le joueur d'Abrahamovic.
09:50– Oui, j'étais inquiet parce que je sais que Chelsea
09:56fait signer Kaizman qui vraiment performait
10:00en Coupe d'Europe.
10:02– Il cartonnait.
10:04– Il cartonnait et j'ai regardé un de ses matchs
10:06et à chaque fois qu'il marquait, le grand écran
10:08comme ça, c'est pas Backman mais Kaizman !
10:12Le mec n'arrête pas d'enquiller les buts.
10:16Pourquoi je pars d'ailleurs ?
10:18Je ne suis pas pressé.
10:20J'arrive là-bas et je me rends compte que Kaizman
10:24a du mal à s'adapter à la Première Ligue.
10:26C'est dur pour moi aussi parce que les gars
10:30ne me facilitent pas forcément l'arrivée,
10:32l'intégration. Je ne reçois pas autant de ballons
10:35que lorsque j'étais à Marseille.
10:37C'est Mourinho qui l'a très bien expliqué en disant
10:40que si tu veux être le roi à Marseille,
10:42tu peux retourner là-bas.
10:44Ou PSV, tu peux retourner là-bas.
10:46Mais ici, il y a 25 Didier Drogba,
10:48il y a 25 Kaizman.
10:50Donc le choix, c'est toi.
10:54– On va passer à l'Olympique de Marseille.
10:58Drogba, 100% Drogba.
11:00Mais les résultats tout d'abord du super duel.
11:02Qui gagne ?
11:04– Edouard, regarde.
11:06– Si c'est Penaud !
11:08– 65 ans, c'est bien.
11:12– T'es président de la République.
11:14– Hervé, je vous rappelle, a le record
11:16de la plus grosse branlée.
11:18– J'avais 7.
11:20– 7%.
11:22– 820.

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