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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 26/11/2024.

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Sport
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00:00...
00:15Bayern paraît qu'elle sera le score final.
00:17Ludovic Aurelien, 3-1 Bayern, 3-0 Bayern, Stéphane, 1 partout, Jérôme, 2-1 Bayern, et enfin le fameux 0 pour le Bayern, le score à la pause et le score final donc un but de Kim à la 38ème minute sur un coup de pied arrêté, sur un corner, comme c'est bizarre.
00:44Et le Paris Saint-Germain qui encaisse une nouvelle défaite, c'est la 8ème pour Louis-Henriquet avec le Paris Saint-Germain en Ligue des Champions depuis son arrivée, 8ème défaite dans les gencives pour le coach espagnol, pas grave mais ça commence à devenir préoccupant.
00:58Et qu'on se le prévient quand même.
00:59Oui, bien sûr aussi, le Barça s'impose contre Brest 3-0, un retour sur terre pour nos petits lutins, bretons dans quelques minutes d'ailleurs on va partir en direction de Barcelone pour y trouver Candice Roland pour avoir juste un petit point là juste après la rencontre.
01:17Les copains sont là, le président et le président, vous savez pourquoi il est le président ?
01:20Ben, ben j'vois.
01:21Hein ? Franchement.
01:22Parce qu'une fois de temps en temps il lance la pièce et elle tombe sur pile.
01:25Et voilà, ok, très bien, merci.
01:27Carte en rouge.
01:28Ah non, on ne demande jamais un carte en rouge.
01:30Non, je l'ai voulu à côté de moi pour pouvoir...
01:32Oui, mais là l'information a mal passé, vous êtes...
01:34Ah ouais ?
01:36Exclusion de Johan Mikko.
01:38On va filer en direction de Stade Montbrouic, le stade olympique mes amis, pour y retrouver Candice Roland.
01:44Candice, on est en connexion, 3-0 donc pour le Barça, doublé de Lewandowski puis entre les deux un petit but de Olmo.
01:50Ce qu'on redoutait c'est produit, il n'y a pas eu match entre les génies catalans et nos petits lutins brestois ?
01:59Oui, bonsoir mémé, effectivement, les brestois qui sont redescendus sur terre, c'est un petit peu le retour à l'anormal.
02:04Ce qui leur pendait au nez depuis le début, ce qu'on attendait et finalement il a fallu attendre la cinquième journée pour voir la première défaite de Brest de son histoire en Ligue des champions.
02:12Mais c'est vrai que ce soir le Barça a été tout simplement trop fort, plus fort.
02:16C'était un rouleau compresseur, en plus Sensific a pu faire tourner.
02:20Même à 1-0 on aurait pu penser qu'il y allait un petit réveil comme nous avait gratifié Brest lors des précédentes rencontres.
02:26La deuxième période aurait pu faire la différence mais ça n'a pas été le cas, au contraire c'est le Barça qui a un petit peu plus accéléré, qui a un peu plus poussé.
02:32C'était trop compliqué aujourd'hui, 66% de possession pour le Barça.
02:35C'était trop compliqué ce soir pour les brestois, on a hâte d'écouter Éric Roy dans quelques minutes.
02:39Vous avez entendu des cris racistes des joueurs brestois qui ont été visés par les cris racistes ?
02:44Vous avez entendu ça ou pas ?
02:47Oui, en premier mi-temps, surtout par petites séquences, on entendait des cris de singes selon les joueurs brestois qui touchaient le ballon.
02:58Ça s'est arrêté après, il n'y a pas eu de message non plus dans le stade ni rien.
03:01Mais c'est vrai qu'on a l'impression que c'est ancré, que c'est un peu trop ancré et que c'est presque normal ici.
03:06C'est souvent ancré dans le football malheureusement.
03:09Merci beaucoup Candice, très bonne soirée.
03:11On revient un petit peu plus tard pour parler de cette première défaite historique de Brest en Ligue des champions à l'issue de cette cinquième journée et de ce cinquième match.
03:20Bayern-Paris Saint-Germain, les images avec vous Camille ?
03:24Oui, quatrième match sans victoire pour le PSG en Ligue des champions.
03:28Les parisiens qui souffrent mais qui se créent une occasion à la demi-heure de jeu.
03:32Barcola qui décale, Fabian Ruiz, l'Espagnol rentre.
03:35Sandra Rather, Zaheer Emre est seule mais échoue.
03:3838ème minute, corner de Kimmich côté gauche.
03:40C'est directement vers le but et Safonov, ça revient sur Kim.
03:46Safonov est battu.
03:4756ème minute, Kovacs exclut Dembélé après un deuxième jeune pour un tac à retardement sur Davis.
03:52Dembélé manquera le déplacement à Salzbourg.
03:5474ème minute, cette dernière occasion du Bayern.
03:58Davis qui trouve Musiala, sa frappe est effleurée par Safonov mais ça finit sur le poteau droit.
04:03Score finale 1-0, le PSG est 26ème ce soir au classement de Ligue des champions.
04:08En attendant le résultat des autres équipes qui vont jouer demain.
04:12Ce classement peut s'aggraver.
04:14Giovanni, impression d'une sortie de stade comme ça ce soir.
04:18Vous remettez cette défaite dans quel contexte ?
04:22Elle est particulière ? Vous avez vu des choses de nouvelles ?
04:25Ou alors on est dans la continuité des productions de Paris depuis le début de cette saison dans cette compétition Ligue des champions ?
04:30Bonsoir Giovanni.
04:34Bonsoir mémé, bonsoir à tous.
04:35Ah bah non, pour le coup là ce soir j'ai vu trop peu de choses de la part du Paris Saint-Germain.
04:39Autant au Parc des Princes face à l'Atletico, je pense que le PSG aurait mérité largement de s'imposer.
04:45Autant ce soir j'ai vu énormément de carences.
04:48Je sais que d'habitude je défends un peu mon copain Louis-Henri Quay mais là franchement ce soir j'ai rien compris.
04:53Faudra qu'on m'explique en quoi Safonov est meilleur que Denorma.
04:57Si tu changes de gardien pour être meilleur sur les coups de pierre été et que tu prends le même type de but ça ne sert à rien.
05:01C'est-à-dire que t'as flingué deux gardiens dans la soirée.
05:04Et puis moi j'ai rien compris au projet de jeu.
05:06Alors là on va essayer de lui poser la question.
05:08Est-ce qu'il va nous répondre ou non ? Même si on est que des petits journalistes.
05:10Mais j'aimerais comprendre son idée de départ.
05:12J'ai rien pigé.
05:13Mais alors peut-être qu'en plateau...
05:15Mais j'ai rien compris quoi.
05:16Donc voilà j'ai envie de comprendre.
05:18Vous avez envie de comprendre, vous avez envie de poser des questions.
05:21Vous êtes chaud comme une baraque à frites.
05:22Je promets donc que cette conférence de presse va être musclée entre la partie journalistique et Louis-Henri Quay.
05:29Camille vous a confirmé le classement de ce Paris Saint-Germain.
05:33Donc on est à trois journées du terrain de la fin.
05:35Paris est 26ème à présent.
05:38Les 24 premières places sont qualificatives.
05:40La 25 et la 26 sont éliminatoires.
05:42Vous avez bien compris c'est un match qui vous fait redouter désormais.
05:44L'élimination de Paris dans cette compétition habillage au Paris Saint-Germain.
05:50Et on y va.
05:51Ludovic ?
05:52Oui ?
05:53C'est la sienne ?
05:54C'est pas ce match-là qui me...
05:56Ça vous confirme ?
05:57Ça me confirme.
05:58Ça vous confirme ?
05:59Oui ou non ?
06:00Je ne crois pas à l'élimination du Paris Saint-Germain.
06:02Pas encore comme dirait l'autre.
06:04Jérôme Alonso ?
06:05Là un peu quand même.
06:06Un peu là ?
06:07Comment ça va s'y aller ?
06:08Ça commence à sentir un peu.
06:09On a un petit duel président ?
06:10Ça sent un peu le renfort la tendance.
06:12Il y a le général contre l'un de ses chroniqueurs.
06:16On va voir ça.
06:17Vous l'entendez le gars ?
06:18Oui j'ai compris.
06:19Vous êtes sortis de tôt là.
06:20Ah ça y est ?
06:21Oui bah oui.
06:22J'ai pas entendu le bruit.
06:23Vous inquiétez pas.
06:24Jingle ?
06:25Jingle ?
06:26Oui voilà.
06:27Jingle ?
06:28Voilà.
06:29Tranquille.
06:30Jingle ?
06:31Il lance son jingle que quand il est inséré.
06:32C'est dans son contrat.
06:33C'est de la télé.
06:34Stéphane, vous voulez affronter qui ?
06:36Sébastien, Ludovic ou Jérôme ?
06:38Vous avez un choix ou pas ?
06:39Pas Jérôme parce qu'il est à ma gauche.
06:41Je préfère regarder mon adversaire dans les yeux.
06:43Dans les yeux ?
06:44Alors là ça va se jouer.
06:45Je vais jouer Kobrania qui me fixe avec un regard en vieux.
06:47C'est vrai ?
06:48Il t'a oublié je crois.
06:49Il est avide de duel.
06:51Un duel de gourmand entre Ludo et le Général.
06:53On y va.
06:54Prends respect pour les Lillois.
06:55Il a 80 ans depuis samedi dernier.
06:58Est-ce un match qui vous fait redouter l'élimination ?
07:00Tiens Ludo, vous ouvrez non ?
07:02Non.
07:04Oui je crains l'élimination du Paris Saint-Germain.
07:07Tout simplement parce que j'ai pas de choses sur lesquelles m'appuyer depuis la campagne de Ligue des Champions.
07:14Il reste encore Man City.
07:16Et je vois pas le Paris Saint-Germain aller s'imposer à Stuttgart ni face à Leipzig.
07:21Donc ça devient compliqué.
07:23Et puis moi je crois pas non plus au projet.
07:26Paris a été déclassée.
07:28C'est une équipe qui ne compte plus parmi les grands.
07:31Donc oui logiquement il est possible qu'elle soit éliminée à la fin de cette campagne de Ligue des Champions.
07:35Un Red Bull pour en cacher un autre.
07:37Oui c'est pas Leipzig, c'est Salzbourg.
07:38Mais c'est pas grave.
07:39Vous qu'encore ?
07:40C'est une grosse erreur quand même.
07:43Rien que pour cela il y a des votes qui se perdent.
07:47Évidemment que Paris ne sera pas dans le top 8.
07:50Ce qui déjà en soi est une information.
07:52Parce que Paris a sans doute l'un des 8 plus gros budgets d'Europe si ce n'est le premier.
07:56Donc ça c'est une info.
07:57Mais être dans le top 24 ça reste évidemment très jouable.
08:00Salzbourg en a encore pris une ce soir.
08:02C'est une équipe très faible dans cette compétition.
08:04Donc Paris évidemment va avoir beaucoup de pression.
08:06Mais moi je trouve que l'esprit manifesté sur les deux derniers matchs de Ligue des Champions
08:10me laisse penser qu'ils vont quand même y arriver.
08:12Mais c'est vrai que les voir aussi poussifs et besogneux avec ce budget-là, ça fait rire.
08:21Vous votez soit pour Stéphane, soit pour Ludovic.
08:23Le Président, ce soir il y a une confirmation.
08:26C'est un match qui vous fait redouter l'élimination.
08:28On bascule là-dedans.
08:29Ce qui était peut-être un peu hâtif il y a quelques journées.
08:32Mais là, est-ce qu'on bascule dans l'inquiétude ?
08:36Quand tu as le tirage au sort et quand tu es le PSG,
08:38tu t'attends à ce que le PSG lutte pour être dans les 8 pour se qualifier directement.
08:43Là, ce soir, après cette nouvelle défaite, mais qui était un peu attendue, à Munich.
08:49Donc ce n'est pas ce soir que ça devient assez catastrophique.
08:53C'est tout ce qui s'est passé avant.
08:54Mais là, c'est la confirmation qui a des...
08:57Pour moi, il y a un vrai souci.
08:59Parce qu'on est en train de parler du PSG comme si c'était un petit club français.
09:04Alors que c'est quand même...
09:05Stéphane l'a précisé.
09:07Je pense qu'on est dans le top 3 au niveau des budgets.
09:09Voire même plus haut.
09:11Géant européen.
09:12Donc, il y a des problèmes.
09:14Pas uniquement sur le terrain.
09:15Il y a des problèmes aussi dans la construction de cette équipe.
09:18Dans ce qu'ils ont voulu faire.
09:20Ils veulent la développer.
09:22On répète ça depuis pas mal de semaines.
09:25Pour la développer sur plusieurs années.
09:27Moi, je trouve que ça manque de talent assez régulièrement dans toutes les lignes.
09:32Alors maintenant, il y a Ramos qui vient de rentrer.
09:35On l'a vu ce soir.
09:36Donc, peut-être que c'est le neuf qui leur manquait.
09:39Mais bon.
09:41Je me dis que tout le projet du PSG ne peut pas reposer sur un seul joueur.
09:45102 jours sans jouer.
09:46C'est son retour.
09:47Donc, je trouve qu'il y a beaucoup d'erreurs qui ont été faites.
09:50Et qui sont mises en avant par ce classement aujourd'hui.
09:53Qui est très inquiétant quand même.
09:55On a pris tout de suite un peu de hauteur par rapport au Paris Saint-Germain.
09:58On va redescendre au niveau des gazons.
10:00Au niveau de ce match.
10:01Avec Jérôme et avec Sébastien.
10:03Je m'appuie sur les déclarations de Giovanni Castaldi.
10:06Ses impressions en disant qu'il n'a rien vu ce soir.
10:09Est-ce que vous avez vu quand même quelque chose ?
10:11Une idée directrice ?
10:12Ou quelque chose qui s'est dilué ?
10:14Qui est devenu de plus en plus flou au fur et à mesure que les minutes s'égrenaient ?
10:17Déjà, à partir du moment où on passe à 11 contre 10.
10:20C'est un autre match évidemment.
10:22Moi, j'ai vu ce que voulait faire le Paris Saint-Germain.
10:25Et je trouve que dans l'attitude, dans l'agressivité,
10:27dans le pressing, il y avait quelque chose.
10:28Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que dit Giovanni.
10:30Après, encore une fois,
10:33les joueurs qui font basculer les matchs de football,
10:36ce sont les grands joueurs.
10:37Les joueurs différents.
10:38Et vous voulez construire une équipe au Paris Saint-Germain
10:41sans joueurs différents.
10:43Sans les joueurs qui t'apportent cela.
10:45Ça n'existe pas.
10:47Ça n'existe pas.
10:48Si ça existe, c'est avec Luis Henrique.
10:50Ça n'existe pas pour gagner.
10:52Quand il a gagné, il avait quelques talents devant.
10:54Quand il a gagné, c'était déjà en 2015.
10:57C'est-à-dire qu'il n'était pas encore dans la construction de lui-même.
11:01Parce que là, il est parti dans un délire total.
11:03Il est dans la construction de son image, de son truc.
11:05Il joue au subuteo.
11:07Il s'amuse beaucoup.
11:08C'est très bien.
11:09Mais ce ne sont pas les grands entraîneurs.
11:12Même Pep Guardiola, il a fini par aller chercher Allende à un moment.
11:15Au Paris Saint-Germain, on fait l'inverse.
11:17Et en plus, rien n'est grave.
11:20Ça n'existe pas non plus.
11:21Au Real Madrid, les grands clubs,
11:24on peut le regretter.
11:25On peut le regretter.
11:26Mais tout est grave.
11:27Et les joueurs sont dans un état de concentration ultime.
11:30Là, rien n'est grave.
11:31Tout le monde est heureux.
11:32Philippe Harde, c'est tout va bien.
11:34J'ai vu une équipe, en tout cas,
11:36qui n'a pas lâché.
11:38À 10 contre 11.
11:39Après l'expulsion d'Ousmane Dembélé.
11:41Évidemment, ça ne consolera personne.
11:43Parce qu'aujourd'hui, c'est vraiment au bord du gouffre.
11:45Vraiment.
11:46Au niveau comptable, au niveau du jeu, au niveau de tout.
11:49Mais au moins, ce soir, j'ai vu une équipe qui n'a pas lâché.
11:52Qui a montré qu'elle avait envie de se révolter.
11:54C'est un minimum.
11:55C'est la base, quand même.
11:56On se suffit de ça, Jérôme.
11:57Je veux te dire, je n'ai pas toujours vu sur les quatre coins.
11:59Jérôme, on se suffit de ça.
12:00C'est ça qui devient grave.
12:01Non, non, non.
12:02Je pars gentil.
12:03Je pars gentil.
12:04Il le précise, il a raison.
12:05Il se fait gentil.
12:06C'est vrai.
12:07Non, mais tu as raison de le préciser.
12:08Oui, parce qu'on va leur tomber dessus.
12:10Et au moins, ce soir, même à mon avis, on s'est dit en bas, tiens.
12:13Meilleur à 10.
12:14Peut-être même qu'ils peuvent égaliser à 10.
12:16Tu vois, bon.
12:18Après, le problème, c'est que Seb a dit quelque chose de…
12:21C'est violent, mais c'est vrai.
12:23Et Jo l'a précisé aussi.
12:25Tu n'as pas le talent nécessaire, dans aucune des lignes, pour exister,
12:29non seulement top 8, mais même aujourd'hui top 16, je pense.
12:32Sur les côtés, un peu.
12:33Sur les côtés.
12:34Ah, les latéraux.
12:35Le talent pur pour matcher avec les 8 premiers.
12:37Non, mais les latéraux, un peu.
12:38Les latéraux pour les 16 premiers, oui, peut-être.
12:41Jérôme, vous êtes inquiet pour la suite ?
12:43Pour la suite ?
12:44Pour le top 24.
12:45Il y a ce que j'ai vu.
12:47Ce que j'ai vu depuis 5 matchs.
12:50On a entendu Jo, là, non, peut-être ?
12:52Oui, je sais bien.
12:53J'étais en train d'informer…
12:54Non, c'est que c'est Jo le perturbant.
12:55C'est joli.
12:56Ça veut dire qu'il écoute.
12:57Ce soir, dans le concept de l'émission, on ne vous laisse pas parler.
13:00Attendez.
13:01Vous nous entendez, Jojo ?
13:02Giovanni ?
13:05Oui, oui, je vous entends.
13:06Pardon, je ne savais pas que j'étais ouvert.
13:07Non, mais vous êtes quelqu'un de très ouvert, déjà.
13:10En fait, on a entendu, mais on n'a pas vraiment sauvé ce que voulait nous dire.
13:14C'était quoi la petite correction que voulait nous dire mon petit Giovanni ?
13:19Non, mais parce qu'à juste titre, Sébastien soulignait la qualité des joueurs sur les côtés parisiens.
13:25Il parlait de Achraf Hakimi et notamment Nuno Mendes.
13:28Mais Nuno Mendes, il faut l'utiliser correctement.
13:30Ce soir, parfois, il venait fixé dans l'axe en position de faux numéro 9.
13:34Je ne comprends pas l'intérêt, en fait.
13:36Il a passé la moitié de son temps à être intérieur, alors que c'est un joueur à qui il faut demander de lâcher les chevaux.
13:41Ce qu'il a fait, d'ailleurs, en fin de rencontre, quand le Paris Saint-Germain était à 10 contre 11.
13:44Et comme par hasard, il y a deux occasions qui viennent de son côté.
13:47Donc, je ne comprends pas l'utilisation de Nuno Mendes, par exemple.
13:50Dans les questions que j'aimerais poser à M. Louis-Saint-Riquet, c'est idem répondre.
13:53Louis-Saint-Riquet, il s'amuse, il trouve tout.
13:55Encore une fois.
13:56Et vous savez, le documentaire qu'il y a eu sur lui, qui est un vaste outil d'autopromotion.
14:00Oui, vous ne pouvez pas comprendre le truc comme ça.
14:02C'est un très, très vaste outil d'autopromotion, mais c'est intéressant.
14:05Et vous voyez bien que lui…
14:07Il est satellisé.
14:08En tout cas, il s'amuse.
14:10Il veut jouer à son petit truc et il trouve ça super rigolo.
14:14Et il veut gagner comme lui veut gagner.
14:16Il ne veut pas gagner autrement, comme tout le monde pourrait gagner.
14:19Il veut gagner en ayant raison.
14:21C'est jeu, jeu, jeu.
14:22À la mi-temps d'un match, il s'énerve.
14:24Il dit, je veux bien me faire éliminer, mais pas comme ça.
14:27Jeu, c'est que jeu.
14:28Donc, voilà, ça dit tout.
14:30Et on ne peut pas ne pas être inquiet.
14:31Quand tu as vu les premiers matchs, quand tu vois ce qu'il reste.
14:34Parce que City, ils vont prendre 4 toutes les semaines.
14:36Ce soir, ils ont fait 3-3, 3-0.
14:38Ne vous inquiétez pas.
14:39Il y a un moment donné, ils vont se réveiller.
14:41Donc, espérons que ce n'est pas contre Paris au Parc.
14:43Mais City ne va pas prendre 3 ou 4 buts jusqu'au mois de mai.
14:47Ça n'existe pas.
14:48Maintenant, tu veux jouer de ta vie, vraiment de ta vie.
14:50Salzbourg, là, le prochain ?
14:51A Stuttgart, en vrai.
14:52Je pense que le dernier match, c'est A Stuttgart et qu'il va jouer ce soir.
14:55Il va falloir gagner 2 matchs sur 3 pour se qualifier.
14:57Parce qu'en fait, que tu aies perdu ce soir 1-0, en plus à 10 contre 11 pendant une demi-heure,
15:02en soi, ce n'est pas une catastrophe.
15:05Ce qui est une catastrophe, c'est que les 4 premiers matchs, tu as reçu 3 fois.
15:09Et que tu n'as rien fait.
15:11Tu bats Gérone et c'est le gardien qui t'offre le but à la 93ème minute.
15:14Et les attaquants, tu parlais de talent, on peut même se rappeler de Dortmund.
15:19Zéro but à l'aller, zéro but au retour.
15:22Et là, quand même, Paris a marqué le but.
15:24Le dernier attaquant a marqué un but pour Paris.
15:26Mbappé.
15:27C'est Mbappé ?
15:28En mars.
15:29En mars ou avril.
15:31Est-ce que c'est un problème, ça ?
15:32Est-ce que c'est un problème ?
15:33Est-ce que c'est un problème ?
15:34Un peu, non ?
15:35Il y a le seul petit lutin de l'équipe du soir, notre général.
15:38Vous, vous n'êtes pas inquiet ?
15:40Non, parce que je me dis qu'il y a 3...
15:42Ce soir, franchement, ce soir, vous êtes devant la télé, Paris était à l'attaque.
15:44C'est arrivé.
15:45Franchement, est-ce que vous vous dites qu'ils vont marquer ?
15:47Jamais, vous avez l'impression, jamais l'impression que...
15:50Je trouve qu'on est très durs sur le jouement du soir, sur le match de ce soir.
15:55Ce que dit Giovanni, ce n'est pas ce que j'ai ressenti.
15:59Je n'ai pas senti une équipe dépassée.
16:02Inoffensive.
16:03On est face aux assistants.
16:05Tu sens qu'il progresse.
16:06Pardon ?
16:07Tu sens que ça progresse.
16:08Non, je ne dis pas ça.
16:09Non, mais il y a un bon pressing.
16:11Non, non, mais je trouve...
16:12Voilà.
16:13À la mi-temps, on a parlé du débat sur le pressing.
16:1650ème minute, duel gagnant, Paris 29, Bayern 19.
16:19Donc, ils ont répondu dans ce domaine-là.
16:21Ce n'est pas ça, le débat.
16:22Le débat, il est sur le terrain du talent, ça, c'est sûr.
16:24Sur le terrain du projet de jeu, sur le terrain de la construction de l'effet.
16:27En général, quand tu as 70% du temps le ballon, l'adversaire gagne un peu plus de duels.
16:32Joe Bouillon.
16:33A 10 contre 11, j'ai pensé à la fin sur un coup de train.
16:38Ça aurait pu être égalisé.
16:40Plus Compagnie faisait des changements, plus les chances de Paris augmentaient.
16:43Les rentrants du Bayern étaient catastrophiques.
16:45Oui, je me suis dit...
16:47Sauf qu'aujourd'hui...
16:49Ce qui est intéressant ce soir, ce n'est pas la photographie du soir.
16:52C'est effectivement, après cinq matches de Ligue des Champions du PSG, c'est ça.
16:56Aujourd'hui, être une grande équipe ou être considéré comme une grande équipe,
17:00c'est-à-dire que tu peux à un moment donné ne pas avoir une identité affirmée comme peut l'avoir,
17:06même s'il essaie de la mettre.
17:07Mais l'efficacité, elle doit te mettre au-dessus de la moyenne.
17:10Aujourd'hui, ton efficacité, tu regardes les stats.
17:12Oui, mais tu n'as pas une identité forte non plus.
17:14Non, tu n'as rien.
17:15C'est ce que je te dis.
17:16Moi, je parle de combattants, de mecs qui se sont déployés sur le terrain.
17:22Je te parle des clubs.
17:23C'est les valeurs qu'on attend de Brest.
17:25Je parle des clubs qu'on considère comme les 10 meilleures équipes.
17:27Soit elles sont efficaces, soit elles ont une patte...
17:31Moi, j'ai une lecture du foot, c'est le bureau des pensées et performances.
17:34Aujourd'hui, Paris n'a aucun des deux.
17:40En fait, aujourd'hui, on va dans le même sens, tous les deux.
17:43Ce qu'on se dit simplement, c'est que moi, le projet, j'ai du mal à y rentrer dedans.
17:47J'ai une vraie tristesse pour ce que devient le Paris Saint-Germain.
17:52Pourquoi ne pas avoir de l'harmonie ?
17:55Alors, il y avait des stars, mais Paris a toujours été un club de stars.
17:58De tout temps, ça a toujours été un club de paillettes, de stars.
18:02Mais il y en avait trop.
18:04Tu ne peux pas, à un moment donné, juste réduire un peu la voilure,
18:06en garder une ou deux.
18:08Une devant, une au milieu de terrain, ou une derrière, ou une dans les buts.
18:11Non, il y a eu trop de stars.
18:12Bon, maintenant, il n'y a plus du tout de stars.
18:14On passe à l'extrême inverse.
18:16On ne peut pas se retrouver, à un moment donné, au milieu.
18:18Ce n'est pas possible, ça.
18:20Il n'y a pas d'équilibre.
18:21Mais, par exemple, sur le jeu, parce qu'il nous vend...
18:24Ah oui, il n'en peut plus, là, depuis tout à l'heure.
18:26Continuez.
18:27Non, tu ne peux pas continuer, c'est que Giovanni.
18:29S'il y avait eu quelqu'un d'autre...
18:31Sébastien, ça fait deux minutes qu'il attend.
18:34Il est plein d'amour.
18:36Giovanni, pardonnez-moi.
18:38Il y va ?
18:40Il y va.
18:42Allez-y, envoyez.
18:45Il va falloir un mot.
18:47Non, je vais dire ce que je pense.
18:49C'est par rapport à ce que tu dis, Stéphane, quand tu dis...
18:52Dans le contenu, ce soir, j'ai vu des choses positives.
18:55Moi, pour défendre ce PSG jusqu'au match de l'Atlético,
18:58je m'appuyais sur ce que je voyais.
19:00Et je trouvais que cette équipe, dans la construction,
19:02elle progressait, elle avait un manque d'efficacité.
19:05Mais il y avait une ligne directrice, ce soir.
19:08Et d'ailleurs, Johan a commencé à l'amorcer.
19:10C'est une équipe qui...
19:11On nous avait annoncé la veille, en conférence de presse,
19:13il faudra tenir le ballon, parce que l'équipe qui n'aura pas le ballon,
19:15elle va souffrir énormément.
19:17Donc l'idée de Luis Henrique, c'était, à travers ses choix,
19:20de récupérer le ballon, de gagner le duel,
19:22d'aller presser pour tenir le ballon.
19:24Il termine la première période à 37% de possession de balles.
19:27Donc ils se sont fait rouler dessus dans ce qu'ils avaient mis,
19:30soi-disant, en place.
19:32C'est ça qui m'inquiète, c'est que ce PSG, là,
19:34est en train de progresser dans un secteur
19:37où ils veulent mettre en place un jeu,
19:39pouvoir tenir partout, mais ils n'y arrivent pas.
19:41Donc ce soir, je trouve que c'est inquiétant,
19:43parce que c'est un désaveu pour tout ce que veut mettre en place Luis Henrique.
19:46Et la réponse, elle passera par des talons individuels.
19:48On est tous d'accord là-dessus.
19:50Mais je trouve que dans le jeu, c'est intéressant ce qui s'est passé.
19:52Pas forcément un désaveu.
19:53Après, peut-être que c'était la volonté.
19:55Quand tu mets, pour moi, Vitignas, João Neves,
19:57et...
19:58Saïrami et Ruiz.
19:59Saïrami et moi, c'est plus un mec qui va se projeter.
20:02Mais Ruiz, c'est pour conserver le ballon.
20:04Mais après, t'as un adversaire en face de toi,
20:06qui t'a empêché de le faire, et tu as été mangé.
20:08Surtout la première mi-temps.
20:09Après, ça s'est un peu plus équilibré en deuxième.
20:11Mais je trouve que son idée, elle peut s'entendre.
20:14Mais pour moi, c'est un cataclysme, ce qui se passe au PSG.
20:18Là, on en parle comme si c'était normal.
20:20Les mecs, ils ont 4 points sur 15 possibles.
20:23En ayant joué Giron, en ayant joué PSV, chez toi, en ayant joué l'Atletico.
20:30Alors là, l'Atletico, je suis d'accord avec Giovanni.
20:32C'est pas mérité, cette défaite.
20:34Mais bon, pour moi, c'est un cataclysme.
20:36Là, on est en train de parler du PSG comme si on parlait de Brest.
20:40Bon ben, on verra.
20:42Sauf que Brest a 10 points.
20:44Que le PSG en a 4.
20:46La situation, ça aurait été comme si Brest avait 4-5 points.
20:48On se dirait qu'ils s'accrochent, qu'ils essayent.
20:50Mais là, on est en train de parler.
20:51Sinon, il faudrait poser la question au PSG.
20:53C'est quoi le projet, en fait ?
20:55S'ils nous disent, si on veut...
20:57Alors, j'entends parler sur 2-3 ans.
20:59Comme on disait tout à l'heure, les grands clubs,
21:01Real Madrid, le Bayern, ne parlent pas sur 2-3 ans.
21:03Ils parlent là dans 6 mois.
21:05Monter une équipe, c'est quoi ?
21:07Qu'est-ce que ça veut dire ?
21:08En tout cas, son équipe, ce soir, s'est fait démonter.
21:10Il n'y a pas une équipe montée.
21:11Marquinhos a réagi.
21:12Marquinhos en colère contre un homme.
21:15Il s'agit de l'arbitre, M. Kovacs.
21:18L'arbitrage a été vraiment difficile contre nous.
21:21Je vais terminer.
21:22Messieurs, ne vous énervez pas.
21:24Dans chaque situation douteuse, cela a été au bénéfice du Bayern.
21:28Sur le but, un joueur du Bayern bloque complètement notre garde.
21:33Maintenant, en exclusivité, le mot préféré de Sébastien Farago.
21:36C'est grotesque.
21:37C'est grotesque.
21:38Cela dit beaucoup de choses aussi.
21:40Vous savez, Ousmane Dembélé, que j'aime beaucoup,
21:42beaucoup défendu.
21:44Depuis le début de saison, je vois un autre garçon sur le terrain.
21:48C'est-à-dire qu'il est très nerveux.
21:50Ce n'est pas la première fois.
21:52Moi, je trouve l'expulsion un peu sévère.
21:54Mais son premier carton jaune, il est grotesque aussi.
21:58Et derrière, à l'instant, t'entestacles.
22:01Alors qu'il sait que… Normalement, il sait.
22:03Enfin, s'il s'en souvient un peu.
22:05S'il a 60 minutes d'autonomie, il sait.
22:07Et qu'il a un carton, il ne le fait pas.
22:10Donc, il se retrouve lui-même…
22:12D'après le coup, je trouve qu'ils ont raison de se plaindre.
22:14Mais non, mais pas sur le but.
22:15Le rouge de Dembélé est honteux.
22:17Non, honteux.
22:18Mais non.
22:19Il n'est pas honteux.
22:20Il ne se plaint pas sur le rouge.
22:22Il ne se plaint pas sur le rouge.
22:23Il se plaint sur le but encaissé.
22:25Moi, je trouve qu'il n'y a jamais rouge.
22:27Il est sévère.
22:28Il n'est pas honteux.
22:29Il y a un tacle au niveau…
22:30Il y a un tacle comme ça.
22:31Non, il n'y a pas rouge.
22:32Il le touche à peine.
22:33C'est très sévère.
22:34Moi, je suis d'accord.
22:35Sur le deuxième jaune, il ne le touche pas.
22:36Non, mais c'est très sévère parce qu'il ne le touche pas.
22:37Mais c'est spectaculaire.
22:38C'est spectaculaire.
22:39Et l'arbitre, il ne peut pas revenir avec la barre.
22:40À l'attaquant, à la con.
22:41Et puis l'autre, il joue le jeu.
22:42Il saute.
22:43Il fait trois gagnants.
22:44Mais après, le premier jaune, il le prend…
22:46Et puis le premier jaune, il le prend.
22:47Il ne s'attrape pas un peu avec l'arbitre.
22:48Donc l'arbitre, il y est allé.
22:49Je pense qu'il y est allé sévère parce qu'il a dû l'insulter quelque chose de bien.
22:55Parce qu'il s'en va, l'arbitre.
22:57Oui, oui.
22:58Ça a duré très longtemps.
22:59Et après le jaune, il continue à marmonner.
23:03Juste, sur la lecture du match par Marquinhos, et généralement, vous louez sa lucidité
23:08après la rencontre.
23:09Moi, je dis que ce sera un très grand consultant.
23:10Là, sur…
23:11Ce soir, sur l'arbitrage d'Ivan Kovacs, moi, je n'ai pas vu un arbitrage.
23:14Je n'ai pas vu un arbitrage pro-Bayern.
23:15Je vous pose la question pour avoir une petite confirmation.
23:18Le but est valable et l'expulsion est sévère, c'est vrai.
23:22Mais le but est valable.
23:23Oui, mais là, sauf qu'il se plaint sur le but.
23:25Non, mais là, il ne se plaint pas sur chaque décision.
23:27Il se plaint sur le but.
23:28Il se plaint principalement sur le but.
23:30Vous retenez quoi sur le PSG de manière offensive ?
23:33Parce qu'on a basculé.
23:34Depuis le début, c'était le truc, l'inefficacité.
23:37Vous savez, Louis Sédrincki, on a dit, oui, on a un truc, on a un blocage dans cette compétition.
23:42Ce soir, est-ce que vous avez vu des Parisiens, on va dire là comme ça,
23:47est-ce que c'est le même truc, inefficace, maladroit, ou alors non, c'est autre chose ?
23:50On ne peut pas être fâché.
23:51En fait, c'est pour ça qu'on ne peut pas être fâché contre les joueurs.
23:54Non ?
23:55Ils ont été à fond.
23:56Ousmane Dembélé.
23:57Il y en a quelques-uns.
23:58Non, mais ils essayent.
23:59Ils font de leur mieux.
24:00Barcola 0-3.
24:01Oui, mais ce n'est pas encore un top player.
24:04Mais ils font de leur mieux.
24:06On ne peut pas dire, ils se cachent.
24:07On ne peut pas dire, ils ont un mauvais esprit.
24:09On ne peut pas dire, ils ne se sont pas bagarrés.
24:11Donc, ils sont moyens.
24:13Ils sont trop moyens.
24:14Et c'est le club la responsabilité principale.
24:16La constitution de l'effectif, elle est catastrophique.
24:18Et la constitution de l'effectif, c'est un directeur sportif et un entraîneur.
24:22Et un président quand même.
24:23Parce qu'il y a un président dans ce club.
24:24On n'en parle jamais, mais il y a un président.
24:26Tu en parles un peu parfois.
24:27Ce soir, il n'y a pas que moi qui en parle.
24:29Dans les tribunes, on en parle.
24:30Mais on ne montrera pas non plus la banderole qui lui a été dédiée.
24:33Donc, je veux dire, il y a un vrai problème de pouvoir dans ce club,
24:36de ligne directrice, de conduite, oui.
24:39Ça, ce n'est pas le problème du match du soir.
24:41C'est un problème complet sur ce que devient le PSG depuis plusieurs mois.
24:47Vous n'avez pas été fondamentalement épaté par la ligne offensive du Paris Saint-Germain,
24:50par cette production offensive, Giovanni ?
24:52J'ai eu l'impression que vous voulez la main.
24:56Non, non, pas du tout.
24:57Bien au contraire.
24:58J'ai été déçu ce soir.
25:00Mais je voulais rejoindre le constat de Seb sur le sentiment d'impuissance.
25:04Je me souviens du débrief qu'on avait fait à l'Emirates Stadium
25:07sur le match face à Arsenal,
25:09où j'avais trouvé des garçons et des joueurs à fond, à 200% qui y allaient.
25:14Mais c'était trop haut, trop fort.
25:16Et ce qui était frappant ce soir,
25:17la différence entre les attaques bavaroises et les attaques du Paris Saint-Germain,
25:22je n'ai pas été épaté par le plan de jeu de Vincent Compagny.
25:25Il n'y avait rien de révolutionnaire.
25:27C'était bien en place.
25:28Mais il y a des joueurs exceptionnels.
25:30Les relances de Manuel Neuer, je ne sais pas si...
25:33Moi, c'est la première fois que je voyais Neuer en club, au stade.
25:37Le nombre de fois où il décante des situations par des choix de relance
25:41qui sont même masquées, c'est incroyable.
25:43L'intelligence de jeu d'Ahreken,
25:44tous ces joueurs-là, évidemment que le Paris Saint-Germain ne les a pas.
25:48Il y a un constat d'impuissance.
25:50Tu te dis, ce PSG-là n'est évidemment pas invité, tout simplement.
25:54Tu ne peux pas en vouloir aux joueurs sur la pelouse qui se sont donnés à 200%.
25:58Giovanni, on continue la discussion.
25:59On était sur place.
26:00Est-ce que le manque de justesse sur technique, sur les choses assez simples,
26:04pas faites par les joueurs du PSG,
26:07les petits contrôles, les petites choses comme ça,
26:09les petites scorées dans leurs jeux,
26:10est-ce que vous les avez notées ?
26:12J'ai eu l'impression d'avoir ça constamment
26:15durant les 80 et quelques minutes du match,
26:17du 10 et des brouettes.
26:19Vous avez vu ça aussi ou pas du tout ?
26:23Il y a des joueurs sur lesquels on ne sera pas surpris.
26:26Fabien Nruiz, avec le PSG, c'est catastrophique.
26:29C'est une lenteur absolue.
26:31Ça va trop vite pour lui.
26:33Moi, j'ai un reproche.
26:35C'est à Vitigna, je trouve qu'il y a trop de touches de balle.
26:37Quand tu vois le match de Kimmich en face,
26:39il n'y a aucun geste superflu.
26:40Il n'y a rien.
26:41C'est-à-dire que le ballon circule constamment.
26:44Je trouve qu'ils ont été surtout gênés athlétiquement.
26:49Physiquement, c'était quand même costaud de la part du Bayern.
26:52Ils ont mis beaucoup d'intensité, les Bavarois.
26:54Ils ont beaucoup de mal à répondre à ça en première période, les joueurs du PSG.
26:57Merci Giovanni.
26:58Je n'ai pas l'impression que Kimmich aille plus vite que Nruiz.
27:01Non, mais il y a peut-être un peu plus de...
27:03Nruiz, en Espagne, ça se passe plutôt très bien.
27:05Mais oui, mais oui, mais bon.
27:08Kimmich, il joue au Bayern dans une équipe qui est stable et qui ne bouge pas.
27:14C'est-à-dire que les joueurs sont tout le temps les mêmes.
27:16Tu rajoutes un ou deux.
27:17Kimmich sait comment joue le Bayern.
27:20C'est-à-dire que Nruiz sait comment joue la sélection espagnole.
27:23Le PSG, ça change tout le temps.
27:24Ça fait ci, ça fait là.
27:25Et après, on tape toujours sur des joueurs qui savent faire des passes en fait.
27:28La plus grosse action, c'est celle de Zahir Hemry qui fait à côté.
27:31Le centre, c'est Nruiz.
27:32Il n'a pas tiré au huitième poteau aussi.
27:34Alors, on me dit qu'il est lent.
27:36Mais par contre, s'il joue dans une équipe qui sait ce qu'elle fait et qui joue au foot,
27:41je pense que Nruiz ne fera pas de bon match.
27:43C'est rigolo ce que dit Giovanni.
27:44Parce qu'il dit, je n'ai pas été impressionné par le plan de jeu de Vincent Kompany.
27:47C'était quand même un hommage.
27:48Ce n'était pas un critique.
27:49Mais on n'a pas besoin d'être impressionné tous les week-ends ou tous les mardis ou mercredis
27:54par un plan de jeu d'entraîneur.
27:56Il n'y en a pas 100 000 de plan de jeu.
27:58Si déjà, nous, on n'est pas des génies, mais on ne comprend rien à ce que fait Louis Sénériquier.
28:03Je ne suis pas sûr que ces joueurs comprennent tout.
28:05Visiblement.
28:06Ils ont plus d'explications que nous.
28:07Louis Sénériquier comprend.
28:08Louis Sénériquier, c'est ça qui est important.
28:09Oui, mais c'est quand même un problème.
28:11Et c'est vrai que Nruiz, c'est vrai qu'il doit faire mieux quand même.
28:14Depuis un an et demi, il devrait faire mieux.
28:15Mais il n'est pas aidé non plus, c'est sûr.
28:18Je trouve qu'il a fait un très bon match.
28:19Aujourd'hui, il a été bon.
28:24Je l'ai vu merveilleux.
28:25J'ai vu un joueur qui m'a envoûté à l'euro.
28:27Il a fait un bon match.
28:28Il a fait un bon premier match correct aujourd'hui.
28:30Entre l'euro et ce soir.
28:31Je ne veux pas tomber sur lui, mais ça me désespère.
28:33C'est un peu quand même.
28:34Oui, mais ça me désespère.
28:35Entre l'euro et ce soir, ce n'était pas...
28:37C'est le symbole, Nruiz, pardonnez-moi.
28:39C'est le symbole de quelque chose qui ne fonctionne pas.
28:41Est-ce que c'est lui ?
28:42Non, non.
28:43Parce que le joueur Néves, que l'on en sent, ne fait pas mieux depuis un moment aussi.
28:49Non, mais je ne cherche pas un coupable.
28:54Chaque fois que le PSG passe à travers, le premier nant qui sort, c'est Nruiz.
28:57Moi, Vitinha ce soir, excusez-moi, mais je n'ai pas vu...
29:00Aussi, pareil.
29:01Pareil.
29:02Ça veut dire que si chaque joueur, ça ne fonctionne pas...
29:04Mais qui dit qu'on compte plus sur Nruiz ?
29:05Nruiz régulièrement.
29:06Chaque fois que Nruiz...
29:07Le premier nant qui sort, c'est Nruiz.
29:08Oui, parce que Nruiz, intellectuellement, c'est une facilité de dire.
29:11Mais ce n'est pas sur Nruiz en lui-même.
29:13C'est plutôt un truc un peu...
29:14Je n'ai pas la réponse, mais la question, est-ce que c'est le joueur qui est responsable
29:17ou est-ce que c'est le club dans lequel il joue ?
29:24Par rapport à ce qui se fait ailleurs.
29:26Quel joueur du Paris Saint-Germain aujourd'hui fait rêver Manchester City,
29:29le Bayern de Munich, Barcelone, Real Madrid ?
29:34Qui ?
29:35Quel dirigeant aimerait les recruter ?
29:37Quel joueur ?
29:38Personne.
29:39Aujourd'hui, regarde, devant le numéro un attaque...
29:43Après, on aime, on n'aime pas.
29:45Moi, je ne suis pas très grand fan.
29:46C'est Dembélé.
29:47À une époque, le quatrième des trois attaquants, c'était Di Maria.
29:51Il y a une certaine qualité que tu as perdue dans cet effectif.
29:56Après, on nous explique que c'est la construction d'une équipe pour plus tard.
29:59Pour moi, si le PSG fait partie du top 8, voire même plus au-dessus de ce qui se montre,
30:05tu ne peux pas construire ça sur deux ou trois ans.
30:08On passe de 800 millions à 400 millions d'impostes.
30:11Tu peux jouer trois ans avec cette équipe-là, ça ne bougera pas.
30:15Tu ne seras toujours pas invité.
30:17Vous avez pris le contrôle de la régie ?
30:19Qu'est-ce que je vois là ?
30:21Ce n'est pas banal, quand même.
30:23Le foot, c'est moi.
30:25Pour l'interrogation, Foukoff, plutocratique, a le qualifié.
30:27Plutocratique, c'est les gens qui ont l'argent, qui gouvernent tout.
30:31Merci de la définition.
30:33C'est le cop du Bayern.
30:36On appelle des choses comme ça.
30:39Je me souvenais que quand le Bayern évoquait le Paris Saint-Germain,
30:42c'était toujours un match un peu idéologique.
30:45Oulionnet, je me souviens, faisait un plaisir de battre le Paris Saint-Germain.
30:49Leur modèle sportif basé sur l'argent, c'était plus qu'un match.
30:54Il n'y a pas eu de grande phrase avant la rencontre,
30:57mais on sent qu'il y a toujours l'envie...
31:00On aurait peut-être préféré une grande phrase avant la rencontre
31:02que ce genre de choses, dans la tribune du stade de l'Allianz Arena.
31:06C'est toujours de la philosophie de club, de construction de club.
31:11À Paris, on cherche toujours un peu la construction du club.
31:14Non, mais c'est leur construction à eux.
31:16Ils sont arrivés, ils ont dit on va mettre de l'argent, on va gagner la Ligue des Champions.
31:18C'est quoi le budget ?
31:20Pardon, je suis désolé, je vous mets dans l'embarras.
31:22Le budget du Bayern, c'est quoi ?
31:24On va le trouver dans trois minutes.
31:26Je suis en train de faire les comptes.
31:28Comment on peut arriver à un effectif aussi différent ?
31:31Je ne dis pas que tout est parfait au Bayern,
31:33mais quand vous voyez les remplaçants,
31:35même s'ils n'ont pas été bons ce soir,
31:37c'est des remplaçants de très haut niveau.
31:41Comment on peut en arriver là ?
31:44Au lycée.
31:48850 millions, c'est ça le budget ?
31:51Donc on est à peu près ?
31:53Pareil.
31:55Un tout petit peu moins ou pareil ?
31:57Comment il peut y avoir autant de différences ?
31:59Je vous invite à Barcelone.
32:01On va y retrouver non pas Candice Roland, mais un supporter de Brest.
32:03C'est Marc.
32:05Bonsoir Marc.
32:07Oui, bonsoir.
32:09Je vois que vous avez le sourire.
32:11Le club a perdu, mais...
32:13Un sentiment sur le match, mon cher Marc ?
32:17Un sentiment sur le match ?
32:19Forcément, on est tombé sur une grande équipe de Barcelone.
32:22Après, on s'attendait à avoir un grand match de champions.
32:26Je pense qu'honnêtement, en tant que supporter brestois,
32:29on a démontré une très bonne image,
32:31même en étant mené 1-0 très rapidement.
32:33Sur un petit fait de jeu, un pénalty, c'est dommage,
32:35mais c'est comme ça.
32:37Après, on a fait le dos rond,
32:39on a essayé de tenir jusqu'au bout.
32:41Le premier but dans le jeu apparaît au bout de la 65ème minute.
32:44Je pense qu'honnêtement, on a vraiment montré une très belle image.
32:48L'image de notre club, je pense.
32:51On est tous fiers ici, à Barcelone.
32:54Ça a été un superbe rencontre.
32:56L'ambiance dans le parquage était incroyable.
32:59Je ne sais pas si ça s'est ressenti à la télé,
33:01mais en tout cas, ici, dans le parquage,
33:04je pense qu'on n'entendait que nous, à mon avis.
33:06En tout cas, c'était top.
33:08Marc, j'ai le sentiment, à chaque fois qu'on entend un micro
33:11et qu'on convoque un amoureux du stade Brestois,
33:14il y a quelque chose que vous vivez qui est de l'ordre du paranormal,
33:18qui est exceptionnel.
33:19Vous avez tout ce sentiment-là qui traverse.
33:21Vous vivez quelque chose d'extraordinaire.
33:26Oui, c'est quelque chose d'extraordinaire
33:28quand on sait d'où l'on vient.
33:30Il y a 20 ans, on était en National 2.
33:32Aujourd'hui, on est en Ligue des champions
33:35face aux plus grandes équipes d'Europe.
33:37C'est incroyable.
33:38On ne peut que vivre ça comme un bonus.
33:41On le vit pleinement.
33:43C'est un rêve d'Europe.
33:45C'est que du bonheur.
33:46Marc, ça fait quoi d'avoir plus de points en Ligue des champions
33:49que le Paris Saint-Germain ?
33:53Ça fait toujours plaisir.
33:54Après, s'ils peuvent nous laisser leur stade pour jouer le barrage,
33:57nous, on n'est pas contre.
33:58D'accord. Merci beaucoup.
34:00Je ne sais pas s'ils seraient réellement d'accord.
34:02Merci, Marc.
34:03Demain, vous rentrez à Brest
34:05ou vous profitez de ce match
34:07pour rester quelques jours en Catalogne ?
34:10Non, malheureusement, pour ma part,
34:12je rentre demain en avion pour Brest.
34:15D'accord.
34:16Bon, soyez sérieux ce soir.
34:17Tranquille.
34:18Mais faites honneur quand même.
34:19Aux couleurs brettoises.
34:20Même s'il y a la défaite, on va profiter un peu.
34:23Ok. Merci beaucoup.
34:24Mais avec modération toujours.
34:25Merci, Marc.
34:26Merci de nous avoir évidemment fait partager
34:28ce petit bonheur, cet amour du foot
34:30et cet amour évidemment de vos couleurs.
34:32Le stade Brest.
34:33Le point classement présent.
34:34Vous savez le classement qui déroule comme ça ?
34:36On y va.
34:37Et on vous a sélectionné plusieurs infos
34:39à retenir ce soir.
34:40À commencer par l'Inter
34:42avec une victoire face à Leipzig
34:45qui prend la tête avec 13 points.
34:47Toujours pas de but encaissé pour l'Inter.
34:50Le Barça, deuxième après sa victoire sur Brest.
34:5412 points.
34:55Mais Liverpool est invaincu
34:56et jouera demain face au Real Madrid.
34:59Monaco, toujours sixième
35:01en attendant mercredi soir
35:03Monaco-Benfica.
35:04Brest qui sort du top huit
35:06qui est neuvième
35:07toujours avec ses dix points.
35:09Le Bayern qui fait un gros bond ce soir
35:11après sa victoire face au PSG.
35:13Onzième avec neuf points.
35:16À retenir City qui est quinzième
35:18après ce nul très étonnant.
35:20On en parlera tout à l'heure face à Feyenoord.
35:22City qui a huit points.
35:24Lille est dix-septième avec sept points
35:26avant d'affronter Bologne.
35:28Le Real, vingt-et-unième avec six points.
35:32Et puis, à l'heure où on se parle ce soir
35:34les deux éliminés hors vingt-quatrième
35:39c'est PSG et Stuttgart.
35:42Avec quatre points.
35:44Qu'est-ce qui veut dire que tu peux être
35:46vingt-huitième demain ?
35:48Ah oui, oui.
35:49Tu peux descendre.
35:50De toute façon, là, maintenant,
35:51ils ne peuvent plus remonter
35:52après la cinquième journée.
35:53Là, c'est terrible.
35:54Là, c'est terrible.
35:55Dans quelques minutes,
35:56on ira faire un petit détour du côté des Camps
35:58avec Luis Henrique
36:00et puis même du côté des Récrois.
36:02Remarquez une pause.
36:03Vous allez également sur l'équipe Connect.
36:05Vous avez des choses à nous poser,
36:06des questions, des choses comme ça.
36:07On est ensemble jusqu'à une heure du matin.
36:09Allez, à tout de suite.

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