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Pierre Jovanovic ne cesse de le répéter depuis plus de 15 ans : "Les gouvernements peuvent truander les chiffres du chômage ou ceux de l’inflation, mais ils ne peuvent pas mentir sur les chiffres des licenciements". Le journaliste et écrivain à succès tient quotidiennement la liste des licenciements en France et en Europe. L’accélération voire l’explosion du nombre des licenciements en 2024 annonce, pour lui, une grande tempête en 2025. Derrière ces chiffres effrayants, il y a une double réalité : c’est le secteur industriel qui est particulièrement touché (l’automobile, l’énergie et la chimie) et le secteur technologique s’effondre alors qu’il était autrefois moteur de croissance.
Avec le ton libre qui fait sa force et sa singularité, Pierre Jovanovic regarde aussi avec attention les secteurs bancaires et audiovisuels qui ne sont pas exclus du mouvement massif de suppressions d’emplois. Pierre Jovanovic tire la sonnette d’alarme, chiffres à l’appui !

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Transcription
00:00Depuis 12 ans, TVL fait figure d'exemple face à des médias du système
00:04toujours plus soumis aux élites financiarisées.
00:07A chaque occasion, TVL a montré son indépendance totale,
00:11mais aussi sa capacité à lire le monde et à se projeter.
00:15Le récent rapport du Congrès américain montre que,
00:18durant la crise sanitaire, nous avions raison depuis le début.
00:22Et c'est d'ailleurs pour cela que nous étions censurés.
00:24Avec la guerre en Ukraine, nous avons refusé les visions manichéennes.
00:28À TVL, nous sommes constants et cohérents.
00:32Nous refusons la facilité et le prêt-à-penser
00:36pour vous offrir les clés de compréhension d'un monde complexe
00:39où les mécanismes de pouvoir cherchent toujours à vous abrutir pour vous asservir.
00:45TVL, c'est votre dose de vérité, votre cocktail vitaminé
00:49pour renforcer votre libre-arbitre.
00:51Dès à présent, aidez TVL à votre mesure, chaque geste compte.
00:56En donnant à TVL, vous façonnez un journalisme libre,
00:59votre consentement éclairé, et vous vous offrez la liberté de penser.
01:04Alors, je compte sur vous.
01:26Journaliste et écrivain succès, Pierre Jovanovic.
01:37Bonjour Pierre.
01:38Bonjour Martial.
01:39Il y a quelques années, en novembre 2019, c'était il y a 5 ans.
01:43Exactement.
01:44Vous étiez à cette place, j'étais à la mienne, et j'ai eu cette phrase,
01:48les gouvernants peuvent truander les chiffres du chômage ou ceux de l'inflation,
01:52mais ne peuvent pas mentir sur les chiffres des licenciements.
01:56Depuis 17 ans, vous tenez la liste des licenciements en France et en Europe,
02:01et vous voulez attirer l'attention des téléspectateurs,
02:04aujourd'hui, sur l'explosion totale du nombre de ces licenciements.
02:09Écoutez, en novembre 2019, j'avais attiré votre attention,
02:14et vous avez eu la gentillesse de m'inviter pour en parler,
02:17en disant que c'était quelque chose que je n'avais jamais vu, justement, en 17 ans.
02:22C'est-à-dire 300 000 licenciements en l'espace de 3 semaines en Allemagne,
02:26dans l'industrie automobile.
02:27Alors, depuis, on a compris ce qui s'était passé,
02:30c'est-à-dire que les industriels allemands, en 2019,
02:33avaient été avertis qu'il y aurait les confinements au mois de mars,
02:37et donc, mesure prophylactique par définition,
02:40ils ont décidé, effectivement, de virer tout le monde,
02:43pour ne pas avoir à les payer,
02:45et donc, c'est l'État qui a payé les indemnités chômage
02:48pour tous ces salariés, tous ces ouvriers,
02:52majoritairement dans l'industrie allemande.
02:55Donc, rétrospectivement, ça nous donne une mesure,
03:00et surtout, un autre point de vision,
03:02parce que là, depuis le mois d'octobre, et surtout novembre,
03:07et ça se poursuit en décembre,
03:09je vois exactement la même explosion de licenciements,
03:14en Allemagne en particulier,
03:16ce qui m'amène, justement, à dire que quelque chose va être mis en place,
03:21ou quelque chose va se passer, peu importe, en 2025,
03:24exactement comme les licenciements que j'avais observés en novembre 2019
03:29avaient annoncé, en fait, les confinements Covid.
03:32Voilà, donc, je ne sais pas de quoi il s'agit,
03:34peut-être qu'ils veulent faire vraiment la guerre,
03:37ou un nouveau virus, enfin, ils trouveront certainement quelque chose.
03:41Ce que je sais, et vous aussi, c'est que quand l'Allemagne tousse,
03:45la France attrape le choléra, en termes économiques.
03:48Et là, je peux vous garantir que les licenciements que j'ai observés,
03:51donc au mois de novembre, mais surtout même là, au mois de décembre,
03:54c'est colossal, avec un cas, au point que je me dis,
04:01mais est-ce que les États auront finalement assez d'argent
04:04pour indemniser tous ces chômeurs ?
04:07Parce que là, c'est franchement effrayant, c'est littéralement effrayant,
04:10c'est le double de ce que j'avais observé en novembre.
04:13Donc, il y a un mouvement qui se prépare,
04:15et ces mouvements annoncent quelque chose de mon expérience,
04:18depuis que je tiens la liste des licenciements depuis 2008,
04:23depuis l'explosion de Wall Street, comme vous le savez.
04:25– On peut évaluer le nombre de licenciements,
04:27alors j'ai les chiffres officiels, le mois du premier semestre 2024,
04:30j'ai bien les chiffres officiels, on est à 470 000 licenciements
04:34sur le premier semestre 2024, ça ne te prend pas en considération
04:37les mois de septembre, octobre, novembre et décembre,
04:39dont vous allez nous montrer que cette explosion se poursuit.
04:43Donc, on est à 240 000 licenciements par trimestre,
04:48on peut donc, si on restait sur cette ligne-là,
04:51considérer légitimement qu'on va approcher du 1 million de licenciements en 2024,
04:57mais peut-être que ce chiffre sera dépassé, c'est ce que vous pensez ?
05:00– Je pense que même ça va continuer en 2025,
05:03tant et si bien que le journal Les Échos,
05:05on salue nos confrères des Échos, ont publié cette carte,
05:10alors que pour les journaux Les Échos,
05:12ce n'est pas le genre à parler des licenciements,
05:14ils sont plutôt dans les résultats des dividendes pour les actionnaires,
05:18les résultats des banques et ainsi de suite,
05:21et bien là, même eux se sont fendus d'une carte,
05:26on va la montrer à la caméra,
05:28que vous retrouverez sur quotidien.com, sur la liste des licenciements,
05:32et cette carte, elle est absolument effroyable,
05:35ça va de Bayard Habillement, Valeo Automobiles,
05:38Saunier Duval, les pompes à chaleur, LDC, l'abattoir des volailles,
05:43Papétrie Saint-Michel, Amis Automobiles, Valeo Automobiles,
05:47Teddy Smith Habillement, Vancorex, c'est de la chimie,
05:52Novares, les Cafés Logales, l'imprimerie…
05:56enfin bon, ça c'est la liste…
05:59– On est sur la France là, on est très précisément sur la France.
06:01– Exactement, ça c'est la liste française.
06:04En ce qui me concerne, je regarde ce qui se passe également
06:08chez nos voisins suisses et surtout en Belgique,
06:10parce que les deux sont forcément…
06:12et l'Allemagne bien entendu, parce qu'on est frontalier,
06:15et comme vous le savez, il y a énormément de frontaliers français
06:18qui vont travailler en Allemagne ou en Suisse et même en Belgique.
06:22Et là, je vous montre, ça c'est juste cette liste
06:26que vous retrouvez sur ma liste des licenciements,
06:28c'est en Arial 8, pour que ça tienne sur une page,
06:32c'est que pour l'automobile, c'est juste l'automobile,
06:35les licenciements dans l'automobile.
06:37Alors je vous donne ça, par exemple Temtex France,
06:40alors elle fabrique des sièges d'automobiles, vous voyez,
06:42à Chavrieux-Chavagneux, placés en redressement judiciaire
06:45avec 180, quasiment 200 personnes, je ne vous parle même pas des fournisseurs.
06:49Egelhof France, des détendeurs thermostatiques,
06:53donc ça aussi c'est automobile.
06:55Donc ils ont carrément fermé leur site et ils ont délocalisé en Pologne,
06:59délocalisation, vous observez.
07:01Forvia France, fournisseur, 110 postes sur le site de Meru.
07:06Arcelor France, évidemment c'est un gros fournisseur pour l'automobile,
07:09en acier, etc.
07:11Ferme deux usines et licencie 126 salariés.
07:14Valor, usinage pour constructeurs automobiles, 117 personnes.
07:18Tractabel, c'est une filiale d'ENGIE, alors ils ont 5500 salariés,
07:23et ils veulent fermer les deux tiers de leurs implantations
07:26pour un grand licenciement.
07:28Je ne vous parle pas des trois usines que Volkswagen veut fermer en Allemagne,
07:31qui va déclencher une crise sociale absolument phénoménale
07:35de l'autre côté du Rhin, et qui est absolument phénoménale.
07:38Ensuite vous avez Valeo, pareil, fournisseur automobile,
07:42donc va fermer le site de Suse sur Sarthe,
07:47donc c'est du côté du Mans.
07:50Quasiment 300 ouvriers qui vont être mis à la porte.
07:54Micromax, haute précision, aluminium, adieu.
07:58Pas de repreneurs, donc liquidation, 57 salariés.
08:01Emma France, emboutissage à Olney, 270 suppressions d'emplois.
08:07Valeo, 4 sites mis en vente en Isère, Calvados et Sunsarte,
08:10ce qui veut dire 1300 emplois sont menacés.
08:16Ensuite Novares a une autre usine d'injection plastique automobile,
08:20pareil, près de Strasbourg.
08:23Cette fois l'usine est menacée de fermeture avec 126 personnes.
08:26Valor, dans la Meuse, fabricant de bielles, redressement judiciaire,
08:30235 personnes.
08:33Forvia, donc à Bains-sur-Ouste, 72 personnes en Ile-et-Vilaine.
08:38Bosch France, bon Bosch c'est les pièces automobiles,
08:41à Montdeville dans le Calvados, ils vont fermer en 2026.
08:45713 salariés vont être mis à la rue.
08:49Et donc il y a Bosch, Rodez, Michelin, Cholet,
08:53Michelin qui ferme les usines comme vous l'avez vu,
08:56mais Michelin c'est juste l'arbre qui a caché la forêt.
08:59Parce que toutes les chaînes d'info TF1 et TF1X1
09:02ont parlé de la fermeture aux champs et Michelin.
09:04Mais ils ne vous parlent pas de tout ça.
09:06Ils ne vous parlent pas de tout ça, c'est mortel.
09:08Ils ne vous parlent jamais des fournisseurs,
09:10et des fournisseurs, des fournisseurs,
09:12parce que c'est toute une chaîne économique.
09:14Donc là il y a quelque chose de dramatique en préparation,
09:17selon mon expérience, et j'espère sincèrement me tromper,
09:20véritablement.
09:22Je vous donne, il y a la Fondry en Bretagne,
09:25c'est une filiale de Renault.
09:27Ensuite vous avez Stellantis qui va licencier à Poissy et à Metz,
09:33dans l'usine Alpine, un viré châtillon.
09:37Enfin ça c'est juste, c'est juste les Français.
09:41Mais vous avez également tout ce qui est international.
09:44Alors il m'en reste trois, par exemple Valor,
09:47alors c'est encore, ils ont des usines,
09:49ils vont fermer deux usines dans les Ardennes,
09:52245 personnes, bon Michelin on en a parlé,
09:55ils ferment Cholet et Vannes, 1254 personnes quand même.
10:00Ensuite vous avez Rénovations Automotives à Annecy,
10:03alors bon c'est un petit garage, mais ça vous donne l'idée.
10:06C'est 8 salariés.
10:08Spidi du côté de Bourges, pareil,
10:11vous savez c'est là où on va avec notre voiture,
10:14qui ferment les uns après les autres.
10:16Il se passe quelque chose d'effroyable.
10:19Ecoutez, regardez, ça c'est 15 pages,
10:2315 pages de licenciements en Ariel 8.
10:27Je ne peux pas vous les montrer tous,
10:29on pourrait faire une émission de 6 heures.
10:31– En gros, Pierre Jovanoïc, c'est le secteur industriel
10:34qui est particulièrement touché, on voit bien.
10:36– Industriel, automobile, tout le monde est touché.
10:39– C'est un déclin continu, on pourrait quasiment dire
10:42il est zorable des branches stratégiques de l'économie française.
10:45Est-ce qu'il y a une solution ?
10:49Par exemple pour l'automobile, est-ce que ce sont,
10:52je vous l'ai posé il y a 5 ans, mais ça reste très valable,
10:55ce sont des raisons économiques qui entraînent cette situation,
10:58des raisons politiques, c'est-à-dire les politiques
11:00qui combattent la voiture, qui imposent la voiture électrique.
11:03– Madame Hidalgo, qui veut supprimer même les voitures à Paris.
11:07Mais je vais répondre à vos questions par une voie détournée,
11:10si vous permettez.
11:11Ce que j'ai observé, si vous voulez, c'est que l'Europe a décidé
11:14qu'il n'y aurait plus de voitures thermiques à partir de 2035, de mémoire.
11:17Vous vous souvenez de ça.
11:19En fait, ils n'étaient pas prêts.
11:21Je veux dire, les PDG de Renault, de Stellantis,
11:24ils ont tous dit, on n'est pas prêts.
11:26Mais ils ont maintenu la pression, vous devez vendre
11:29pour chaque voiture thermique, vous devez vendre,
11:31alors je ne me souviens plus quelle est la proportion pour 5 voitures,
11:33je crois que c'est une voiture électrique de vendue.
11:35Mais en fait, ils n'étaient pas prêts.
11:37Du coup, les industriels chinois, eux, qui étaient prêts,
11:40et depuis longtemps, arrivent en force, avec des prix,
11:43évidemment c'est nettement moins cher,
11:46et ils sont en train de prendre pied, notamment en Allemagne.
11:50J'ai un de mes lecteurs qui travaille en Allemagne,
11:53enfin qui était dans une exposition en Allemagne,
11:57un truc industriel, automobile, etc.
12:00Il m'expliquait que les gens de Siemens, par exemple,
12:03sont absolument paniqués, parce qu'il y a un bouleversement total,
12:09alors je ne veux pas dire que c'est le bouleversement total du 19ème siècle,
12:12c'est-à-dire que le cheval remplacé par le moteur thermique,
12:16mais il y a cette idée-là.
12:18Sauf qu'on n'est pas prêts, du tout, et du coup,
12:21les chinois, eux, sont prêts et vont nous envoyer toute leur voiture.
12:24Et on aura beau les taxer 20%, 30%,
12:27je pense notamment à BID, qui est un constructeur chinois
12:30qui a une expérience absolument phénoménale,
12:32de même nature que Tesla, attention,
12:35et ils ont sorti une voiture, c'est sur ma revue de presse,
12:38qui avait, les journalistes l'ont testée, automobile,
12:41les journalistes l'ont testée, 1300 km d'autonomie.
12:44C'est le dernier modèle, pas encore vendu en France.
12:461300 km d'autonomie.
12:48Donc vous voyez qu'ils ne sont pas prêts.
12:50Ils essaient de vous vendre une voiture qui a 300 km d'autonomie,
12:53c'est grotesque, vous êtes en panique totale.
12:56– Les automobilistes ne sont pas prêts non plus,
12:58ils ne veulent pas de la voiture électrique.
13:00– Non, ils ne veulent pas, enfin, certains, oui.
13:02– De moins en moins.
13:03– Ceux qui ont une maison individuelle, qui font des trajets,
13:06emploi, maison, course, machin,
13:08qui peuvent installer chez eux, dans leur garage, un chargeur,
13:14effectivement, bon, ça, ça vaut le coup, bien entendu.
13:17Mais dans la majorité des cas, ça ne fonctionne pas, du tout.
13:20Et du coup, on a un résultat, c'est en train d'accélérer,
13:25littéralement, les licenciements.
13:27J'ai vu, juste avant d'arriver, j'ai un lecteur qui m'a écrit,
13:30il m'a dit, M. Joannoy, vous aimez les anges,
13:34mais la boulangerie Ange vient de fermer,
13:37elle est en liquidation judiciaire dans ma région.
13:40J'apprécie les boulangeries Ange, qui sont des grandes boulangeries,
13:45industrielles, mais qui sont très très bien,
13:49parce que les gens ne peuvent plus même s'acheter des gâteaux.
13:52Et je vais vous dire un truc, c'est sur la rue de presse de cette semaine,
13:55j'ai un lecteur qui m'a envoyé une photo, je ne sais pas si on pourra la montrer ou pas,
14:01au champ, qui met en vente 4 bouts de pain pour 33 centimes.
14:06Donc, ils se sont adaptés au pouvoir d'achat des Français,
14:10qui n'ont plus de pouvoir d'achat, justement, c'est pour ça qu'ils vendent,
14:13au lieu de, vous savez, dans le plastique, vous avez un pain de campagne entier,
14:19ils vous vendent juste 3 tranches, 3 tranches.
14:23C'est significatif, si vous voulez, de l'appauvrissement global de la France.
14:27Et cette mondialisation, on est en train de la payer très très cher,
14:32et cette folie furieuse qui se trouve à Bruxelles,
14:35c'est plus le rasoir à 3 lames, c'est le rasoir à 8 lames.
14:42C'est en train de détruire le pays, véritablement.
14:45– Alors, quand on parle du secteur industriel automobile,
14:47les téléspectateurs peuvent se dire, finalement, c'est circonscrit à ce secteur-là.
14:51– Mais pas du tout.
14:52– Mais on s'aperçoit, par exemple, j'ai regardé le secteur technologique,
14:55la tech, qui était autrefois un moteur de croissance,
14:57connaît aussi des licenciements massifs,
14:59on pense tous, par exemple, à Ubisoft, qui est, je crois,
15:02à sa troisième vague de licenciements,
15:04donc là, même aussi, le secteur technologique en prend pour son grade,
15:08c'est tout à fait l'expression.
15:09– Attends, mais je vous donne un autre, regardez,
15:11voilà, donc ça, ça fait partie des 15 pages.
15:14Alors, Oscab, Oscab France, voilà, c'est un fabricant de cuisine,
15:18ils vendent des cuisines, voilà.
15:21L'équitation judiciaire, avec 134 personnes, les meubles gautiers,
15:25je ne sais pas si je pense que j'en ai parlé avec Olivier Pichon
15:29dans la dernière revue de presse, c'est le meilleur exemple,
15:32ils ont multiplié le prix de l'électricité par 3 ou par 4,
15:38résultat des courses, les meubles gautiers,
15:40mais c'est valable pour toutes ces entreprises,
15:44du coup, ils arrivaient, ils avaient la tête hors de l'eau,
15:48multiplié le prix de l'électricité par 4, boum, terminé,
15:51ils sont en faillite, Macron est un criminel,
15:56pardon, je me suis énervé, ce sont des criminels,
15:59à Bruxelles, ce sont des criminels,
16:01et les Allemands sont en train de nous entuber, littéralement,
16:05en modifiant totalement notre stratégie énergétique,
16:09ils ont toujours été jaloux, effectivement,
16:11de notre indépendance énergétique,
16:13parce que les industriels français pouvaient fabriquer des produits
16:18qui étaient vraiment intéressants et pas chers,
16:20alors que les Allemands, eux, comme ils se sont débarrassés du nucléaire,
16:23évidemment, ils payaient trois fois le prix,
16:26donc il fallait rééquilibrer,
16:28et c'est un travail absolument remarquable des services allemands
16:32pour nous imposer, pour la destruction de notre propre système,
16:36enfin, organisation énergétique.
16:39– Je vais vous mettre en colère encore,
16:42vous regardez toujours attentivement le secteur de la banque,
16:45par rapport à notre précédent entretien sur ce thème,
16:48c'est en 2019, je le rappelle, on a l'impression
16:50qu'il y a de restructuration en restructuration,
16:52il n'y a plus, au moment où nous parlons de mouvements massifs,
16:54de suppression d'emplois dans le secteur.
16:56– Ils les ont tous virés, ils les ont tous virés,
16:59il y a eu quasiment 800 000, je ne sais plus combien,
17:01800 000 licenciements depuis 2008,
17:04cela dit, non, dans ma liste, vous avez Deutsche Bank,
17:08Deutsche Bank, parce qu'elle est en faillite,
17:10mais ils ne peuvent pas, elle est systémique,
17:12donc ils ne peuvent pas la laisser exposer,
17:14c'est comme Crédit Suisse,
17:163500 licenciements, 3500 banquiers jetés à la rue,
17:19Santander a jeté à la rue, je crois, de mémoire 1500 banquiers,
17:23c'est récent, c'est juste dans les 60 derniers jours,
17:28il y a d'autres banques, enfin, je veux dire…
17:32– C'est le système bancaire français,
17:34on voit qu'il y a des niveaux élevés de solvabilité, de liquidité,
17:37on peut donc nous affirmer que tout cela peut limiter
17:40les risques systémiques, comme vous disiez, à court terme,
17:43si on ne tient pas compte de l'évolution des conditions de marché.
17:45– Non mais attention, j'ai un grand article de ce lundi,
17:51c'est-à-dire qu'en fait, il y a un bazar qui a été mis en place
17:54par le G20 pour contrôler les banques
17:56après l'explosion de Wall Street de 2008,
17:58et je rappelle que tout ceci, tous ces licenciements-là,
18:02les 15 pages, ces milliers, ces dizaines,
18:04qu'est-ce que je dis, centaines de milliers de personnes,
18:07combien de gens vont se suicider parce qu'ils n'ont plus de boulot,
18:10parce qu'ils ne peuvent pas rembourser, etc.
18:13– Bref, la Société Générale va bien, je vous remercie.
18:17– La Société Générale est en train de vendre tout,
18:19sa grand-mère, sa grande-tante, les petites cuillères en argent,
18:22ils sont en train de tout vendre.
18:25La preuve, il y a la loi Jovanovic, vous la connaissez,
18:29une banque ne peut pas tromper ses propres traders.
18:32Donc le prix de l'action, il est dans les 22 ou 23 euros,
18:36on est très très loin de ce que c'était en 2007.
18:40Donc la Société Générale, ils sont morts.
18:42La BNP, c'est nettement beaucoup beaucoup mieux,
18:46on va dire que ce n'est pas sable.
18:48Mais la Société Générale, ils sont en panique totale.
18:51Et puis n'oubliez pas, les Américains le contrôlent,
18:54à la suite de l'affaire Kerviel, je vous signale que c'est
18:56les Américaines qui ont sauvé Société Générale.
18:58Donc ils ont des billes, mais maintenant ils veulent les récupérer.
19:00Les actionnaires veulent récupérer les billes, normal.
19:02– En 2024, le secteur audiovisuel.
19:05Alors là, je suis d'accord avec vous, il est un peu à la peine,
19:08tout au moins quand il est mainstream.
19:10TF1 a lancé une restructuration, France Télévisions,
19:12bien que soutenue par notre argentante, je le dis bien tant,
19:15de revoir ses projets pour optimiser son budget.
19:17Il y a bon, alors il y a quoi ?
19:19Il y a la concurrence des plateformes de streaming,
19:21il y a aussi la concurrence de la presse alternative,
19:24– Mais ils ne donnent pas d'infos, vous prenez le journal de TF1,
19:28vous prenez le journal de France 2, ils disent exactement la même chose.
19:31C'est grotesque, ils sont grotesques,
19:33ils ne se rendent même plus compte qu'ils sont ridicules.
19:36Je vous ai préparé une liste de médias, parce que je pense que ça va…
19:39– Oui, oui, je suis bonheur.
19:41– Alors tiens, les échos, à force de ne pas trop informer, vous voyez,
19:44parce que les échos ne découvrent les licenciements que maintenant.
19:48Je veux dire, TVL, nous on en a parlé déjà,
19:52et encore dans la rue de presse on en parle depuis des années,
19:55mais on a fait une grande émission en novembre 2019
19:57pour avertir de ce qui va se passer.
19:59Les échos viennent de le découvrir, mieux vaut tard que jamais.
20:02On les félicite avec cette carte.
20:04Mais regardez bien, les échos, à force de ne pas trop informer,
20:08ils sont en perte, quasiment moins de 10% en diffusion, etc.
20:12Et donc les licenciements vont être annoncés par le groupe.
20:15Voilà, associatés de presse, donc la grande agence de presse,
20:19300 journalistes vont être licenciés.
20:23Tiens, alors ça c'est très intéressant.
20:26Téléperformance, je ne sais pas si vous connaissez,
20:28c'est une très très grosse boîte de fonds de marketing.
20:32Et encore, on les félicite, parce que Téléperformance,
20:35ils sont en France, alors que tous les autres,
20:37ils ont délocalisé au Maroc ou en Tunisie, je le rappelle.
20:41Et bien Téléperformance, du fait de ne plus avoir
20:43toutes les campagnes de marketing, etc.,
20:46c'est 600 personnes de licenciés sur 1872.
20:51Je ne sais pas si vous réalisez, c'est colossal.
20:54Regardez, nos amis suisses, ils sont riches les Suisses.
21:01La RTS, la radio-télévision suisse, licencie,
21:06jette à la rue 55 journalistes.
21:08Le Parisien, nos collègues du Parisien, vous savez,
21:11à force de désinformer et de demander à voter pour Macron,
21:15les ventes ont continué à s'effondrer,
21:17moins dix Paris, moins dix par an.
21:19– Je vous arrête Pierre, je vous arrête là,
21:21parce que, est-ce que ce sont des raisons économiques
21:23ou des raisons politiques ?
21:24C'est toujours la même question.
21:25– Ah non mais là c'est économique.
21:26– Le Parisien les écoute, c'est Bernard Arnault.
21:28On sait que le Parisien est, disons, consensuel.
21:31J'arrive même plus à croire ce que je dis.
21:35Est-ce qu'il ne paie pas le coût de cette politique-là,
21:38de cette, comment dire, idéologie qu'il diffuse ?
21:41– Mais bien sûr.
21:42– Et que plus personne ne veut entendre.
21:43Mais alors, dans ce cas-là, c'est pas politique,
21:44c'est politique et pas économique.
21:45– Non mais attendez, attendez.
21:46Si les lecteurs n'achètent plus le Parisien,
21:52c'est qu'il y a une raison,
21:53c'est qu'ils ne trouvent plus les informations pertinentes.
21:56C'est aussi simple que ça.
21:57Donc, moins dix pour cent.
21:59Ils perdent moins dix pour cent en circulation.
22:01– C'est la concurrence des plateformes, c'est-à-dire ?
22:03– Les abonnements…
22:04Attendez, les abonnements en ligne stagnent,
22:06c'est eux qui le disent.
22:07La publicité numérique piétine.
22:10Donc ça, c'est…
22:12on salue le nouveau site des gens de l'Informer,
22:17qui est pas mal d'ailleurs.
22:19Donc, licenciement inévitable à d'au moins 50 journalistes aux Parisiens.
22:25Et je salue Henri, notre ami Henri Vernet,
22:28qui était mon jeune stagiaire au Quai de Dinant de Paris.
22:31Vous voyez ?
22:32Donc, ils ont fait carrière, mais il y a un vrai problème.
22:35Le fait qu'ils n'informent pas fait qu'ils ne vendent plus.
22:39Voilà.
22:40Ils n'osent pas prendre position.
22:42Parce qu'ils sont tenus par des intérêts politiques,
22:44par des milliardaires, techniquement.
22:46Ensuite, tiens, CNN.
22:49Après la victoire de Trump,
22:51ils vont licencier 100 journalistes de plus,
22:53sachant qu'il y a deux mois, ils en ont déjà viré 100.
22:55CNN.
22:57Y compris les présentateurs stars.
23:00Vous savez combien ils sont payés,
23:01les présentateurs Anderson et compagnie ?
23:0320 millions de dollars.
23:0520 millions par personne, par an.
23:08Voilà.
23:10On est peu de choses.
23:12Et pourtant, nos vidéos sont parfois plus vues
23:16que CNN dans le monde entier et sur toutes les plateformes.
23:19Donc, vous voyez bien qu'il y a un problème.
23:22C'est-à-dire que les grands médias sont devenus des médias idéologues
23:26qui ont perdu le contact avec les gens normaux, tout simplement.
23:33Moi, j'ai toujours vu nos lecteurs, nos spectateurs dans tous les salons.
23:38Et c'est grâce à eux, si vous voulez,
23:39que j'ai toute cette liste de licenciements régionales.
23:42Parce que, pour qu'ils parlent des licenciements sur BFM, etc.,
23:46il faut que Michelin ferme 3 usines et qu'il y ait 3 000 licenciements.
23:50Mais Auchan et Michelin,
23:52ils ont fait exprès de balancer leurs licenciements le mardi matin,
23:56de manière à ce que ce soit partout,
23:59sur toutes les chaînes d'infos.
24:01Et le soir.
24:02C'est un règlement de compte politique.
24:04Parce que, d'habitude, comme vous le savez,
24:06ils le font le vendredi à 18h.
24:08Pour passer sous le radar et surtout au 15 août ou au 23 décembre.
24:14– Quel est le regard que vous portez sur les grandes familles qui tiennent ça ?
24:17La famille Mulliez pour Auchan et notamment Boulanger et Leroy Merlin ?
24:23Ou la famille Michelin ?
24:25On avait l'impression, par exemple,
24:26qu'on avait fait Michelin d'une famille très sociale, très attachée à son personnel.
24:31Et là ?
24:32– C'est-à-dire que ce ne sont plus les mêmes générations.
24:35C'est aussi simple que ça.
24:36Ceux qui ont 30 ans aujourd'hui, qui sont au pouvoir,
24:39ou même 40 ans, ils sont nés en 1980, grosso modo.
24:42Donc, ils n'ont plus du tout cette politique paternaliste.
24:47C'est ce qui avait fait le succès de Michelin, ne l'oubliez jamais.
24:50Donc, maintenant, ils vont privilégier, bien entendu, les actionnaires.
24:57Et puis, à force d'avoir trop d'actionnaires, vous perdez le contrôle.
25:01C'est pour ça que la maison Hermès garde le contrôle.
25:03– Vous allez finir par me dire que, pour certains,
25:05les vies ont moins de valeurs que les profits.
25:08– Oui, c'est très net.
25:10Vous savez, la famille Mulliez m'a censuré.
25:14Elle avait annulé toutes mes dédicaces dans l'écultura.
25:17Vous voyez à quel point la soumission politique à Macron était évidente.
25:22– Ah oui, mais vous donnez des mauvaises nouvelles.
25:25– Ah bon ? D'accord.
25:27Donc, il faut que je donne, il faut que j'explique
25:30que Mme Michu a remporté le gros lot bingo
25:33de la maison de retraite de l'EHPAD local.
25:36C'est ça qu'ils veulent.
25:37C'est du foutage de gueule.
25:38Ce sont des politiques.
25:39Et aujourd'hui, ils sont en train de perdre le pouvoir.
25:42Et les médias alternatifs ont pris le pouvoir.
25:44C'est la preuve.
25:45Trump a gagné grâce aux médias alternatifs.
25:47Mme Marine Le Pen a commis une grossière erreur
25:54en ne tenant pas compte des médias alternatifs qui ont pris le pouvoir.
25:58Vous savez, tout ce qui se passe aux États-Unis
26:00nous arrive, grosso modo, 5 ans ou 10 ans plus tard.
26:03Eh bien, vous allez voir, TVL va devenir de plus en plus important.
26:07C'est pour ça qu'il faut soutenir TVL, bien entendu.
26:12Ça va de soi.
26:13C'est vraiment l'indépendance.
26:15Vous savez, moi, j'avais un patron, Philippe Tesson.
26:17Il était extrêmement riche grâce au quotidien du médecin.
26:20Mais c'était un journaliste.
26:22Et donc, le quotidien a toujours fonctionné, a toujours eu du succès
26:25tant qu'il pilotait la maison.
26:27À partir du moment où il a laissé ça à des politiques,
26:30ça a périclité.
26:31C'est aussi simple que ça.
26:32– Comme vous avez indiqué qu'il fallait soutenir TVL,
26:35et c'est vraiment la période pour le faire,
26:37je vais donc être désagréable avec vous maintenant.
26:39Les créations nettes d'emplois prenant en compte les embauches,
26:42moins la suppression d'emplois, moins la suppression d'emplois,
26:45restent importants, de l'ordre de 150 000 postes au premier semestre 2024.
26:50Voilà.
26:51Emmanuel Macron vous dira que tout va bien.
26:53– Non, je pense que les chiffres sont bidonnés, déjà.
26:55Et puis en plus, vous savez, je ne sais pas quelle liste vous avez regardée,
26:58mais vous savez que les dom-toms ne sont pas inclus dedans.
27:03Vous avez différents…
27:05En fait, en tant que journaliste, je me souviens que
27:08quand on donnait la liste des licenciements il y a 30 ans,
27:11toute la France était dedans, y compris les dom-toms.
27:14La Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre-et-Miquelon,
27:16enfin, je veux dire, c'était la liste de chômage du pays entier.
27:19Et puis, à partir du moment, je crois que c'est les socialistes
27:23qui ont mis en place, pour trembler justement,
27:26pour ne pas déprimer les gens,
27:28ils ont commencé à séparer les dom-toms, etc.
27:32Et puis alors, les chômeurs longueurés, le machin, enfin bon, bref.
27:35Tout ça pour abaisser le truc.
27:37Mais il y a une chose qu'ils ne peuvent pas bidonner, je vous dis,
27:39c'est les liquidations judiciaires et les licenciements.
27:42Ça, ils ne peuvent pas le bidonner.
27:44Et ça, c'est 15 pages de licenciements.
27:46Voilà. C'est impossible.
27:48Tiens, je vous regarde bien.
27:50Il y a quelque chose de très…
27:52La musique. La musique, c'est important pour les jeunes, etc.
27:55Et puis maintenant, tout est en stream, regardez.
27:57Vous avez Universal Music,
27:59c'est pas en France, mais c'est partout dans le monde.
28:02400 personnes, voilà.
28:04Le Los Angeles Times, par exemple, 115 journalistes à la rue.
28:07TV Channel, alors c'est une grosse chaîne de télé,
28:09l'équivalent de CNews en Angleterre.
28:12200 licenciements, 200 journalistes jetés à la rue.
28:15CBS, 800 journalistes.
28:17800 journalistes et présentateurs.
28:19Le Wall Street Journal, qui aurait imaginé
28:21que le Wall Street Journal…
28:23Parce qu'ils ne vendent plus.
28:24Parce que les gens n'ont plus les moyens de se payer un abonnement.
28:27Wall Street Journal, donc,
28:29ils ont jeté à la rue 20 journalistes.
28:32Et je peux vous dire qu'ils sont très très bien payés.
28:34Et c'est pas le premier licenciement.
28:35Il y en a déjà eu l'année dernière.
28:37Voilà.
28:38Donc vous avez Factuel France, par exemple.
28:41Alors c'était un nouveau média, vous vous en souvenez,
28:43lancé tambour et trompette par Christine Kelly,
28:48qui est sur CNews, en 2022.
28:51Eh bien, il n'y a eu que 1 000 abonnés.
28:54Alors qu'elle avait estimé, grâce à son succès sur CNews,
28:58à 10 000.
28:59Elle avait besoin de 10 000.
29:00C'est mort.
29:01Vous voyez, les gens ne la suivent pas.
29:03En anglais, on dit
29:04put your money where your mouth is.
29:07Mettez votre argent là où se trouvent vos paroles.
29:10En grosso modo, c'est la traduction.
29:12Voilà.
29:13Donc c'est ce que je dis à nos spectateurs pour TVL.
29:17Voilà.
29:18Et puis vous m'offrez un cocktail, un Rossini.
29:21– Bravo.
29:22– BBC.
29:23BBC.
29:24BBC.
29:25BBC.
29:26BBC.
29:27Sans salariés à la rue.
29:28Ce n'est pas le premier licenciement.
29:30BBC.
29:31Ça veut dire que France 2, TF1 vont refaire des licenciements prochainement.
29:35Regardez.
29:36Streaming.
29:37Atlantic Records.
29:38180 personnes.
29:39Warner Music.
29:40150.
29:41Voilà.
29:42Donc vous voyez, c'est énorme.
29:44IA.
29:45Gros éditeur de logiciels.
29:47670 programmeurs.
29:49Sony PlayStation.
29:51900 ingénieurs.
29:52Parce que les gens ne peuvent plus souffrir à Noël.
29:55Les PlayStation et Xbox et compagnie Microsoft avaient…
30:00Tiens.
30:01On a une petite…
30:05I24.
30:06I24.
30:07La chaîne TV israélienne basée à Paris, de M. Patrick Drahi,
30:11a jeté à la rue 20 journalistes.
30:13Vous voyez, même eux.
30:14– C'est tout l'empire.
30:15– C'est tout l'empire Drahi qui est en train de s'écrouler.
30:18Voilà.
30:19Donc si vous êtes chez SFR, n'hésitez pas à boycotter.
30:22Partez.
30:23Allez chez Bouygues, chez Orange.
30:25Mais ne restez pas chez SFR.
30:27– Voilà.
30:28C'était le cadeau.
30:29C'était le cadeau.
30:30Merci.
30:31Si Patrick Drahi nous écoute, on l'embrasse.
30:33Merci beaucoup Pierre Jovalier.
30:34– Il est en Suisse, ne vous inquiétez pas pour lui.
30:36Il a essayé de griger le fisc suisse, je vous rappelle.
30:38Le fisc suisse lui réclame de mémoire 6 milliards.
30:426 milliards, pas millions.
30:436 milliards.
30:44C'est intruyant de première.
30:46– C'est votre responsabilité.
30:48– C'est ma responsabilité.
30:49Je l'assume.
30:50Totalement.
30:51D'ailleurs, la presse suisse me suit là-dessus.
30:54C'est elle qui l'a sorti en partie.
30:56– C'est sûr, c'est sûr.
30:57Merci beaucoup Pierre Jovalier.
30:58– Merci à vous.
30:59Merci parce que vous avez le courage d'aborder ce sujet
31:03qui est un sujet extrêmement difficile.
31:05Vous ne vous rendez pas compte à quel point…
31:07Vous savez, quand je fais cette liste de licenciements,
31:10quelque part, si vous voulez, c'est le stress,
31:12c'est le désarroi de tous ces gens partout dans le monde
31:16qui rentrent chez eux.
31:18Vous savez, c'est la chanson d'Eddie Mitchell.
31:20Il rentre le soir, il n'ose pas dire à sa femme
31:22qu'il a été mis à la porte,
31:25qu'il est mis au chômage.
31:27Et tous ces gens n'achèteront pas de bouteilles de vin.
31:30Ils ne feront pas de cadeaux.
31:32C'est l'appauvrissement global qui continue, qui continue, qui continue.
31:36Et c'est comme ça depuis 2008.
31:38Et je rends responsable les banques américaines
31:41de cette immense escroquerie
31:43parce que tout ceci est le résultat de cette escroquerie
31:46quand Wall Street a exposé en 2008.
31:48– C'est parfaitement clair.
31:50Merci Pierre.
31:51– Merci à vous.
31:52Un dernier mot quand même.
31:53Je suis désolé.
31:55Vous savez, en voyant toute cette liste de licenciements,
31:58ces centaines de milliers de personnes,
32:00je repense à Macron qui leur a dit
32:05juste traverser la rue puis vous trouverez du travail.
32:08A mon avis, ce n'est pas une rue qu'il faut traverser.
32:11Ce n'est même pas un boulevard, c'est carrément une autoroute.
32:14Parce que c'est vraiment le plus grand foutage de gueule,
32:19pardonnez-moi cette expression,
32:21de cette phrase qui s'adresse avec le plus grand mépris à la France.
32:26Certains diront en bas, mais du moins celles qui travaillent tout le temps,
32:31qui se lèvent le matin.
32:33– C'est sûr que celui qui travaille chez Michelin depuis 30 ans
32:36ne va pas traverser la rue à Cholet.
32:38Parce qu'à Cholet, en traversant la rue, il n'y aura rien.
32:40– Il y aura Michelin en face aussi.
32:41C'est ça le problème.
32:43Donc dédicace au président Macron.
32:45Il faut traverser la rue, paraît-il, pour trouver du boulot.
32:48Là, ce n'est pas gagné.
32:50– C'est à prendre à cette ère quelques fois.
32:51Merci beaucoup à nouveau Pierre.
32:52– Merci à vous.
32:53– Sous-titrage ST' 501

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