L'industrie française fait face à une crise, avec des fermetures d'usines annoncées et des milliers d'emplois menacés. "C'est un aveu de réalisme" des pouvoirs publics, selon Matthieu Croissandeau.
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00:00Mathieu Croissandreau, il y a aussi une grosse inquiétude évidemment dans le secteur de l'industrie. On se souvient des mots du ministre Marc Ferragi, ministre de l'Industrie, vendredi à Cholet disant qu'il y allait y avoir de nouvelles fermetures d'usines, enfin c'était pas à Cholet, c'était sur France Inter d'ailleurs ce week-end, et que des milliers d'emplois seraient concernés. Est-ce un aveu de l'impuissance publique ?
00:19Oui, d'une certaine manière oui, c'est un aveu de réalisme parce que tout un nombre d'entreprises sont en grande difficulté pour envisager l'avenir, y compris celles qui auraient dû disparaître pendant la période du Covid, qui ont été aidées et qui aujourd'hui se retrouvent dans des difficultés.
00:33Mais au-delà de ce réalisme, c'est un aveu d'impuissance parce que qu'est-ce qu'on fait pour ça ? Il n'y a pas de cohérence dans la politique budgétaire qui est menée, on sait bien qu'on veut ratiboiser les charges par exemple, les baisses de charges sur les salaires.
00:46On veut augmenter la fiscalité des entreprises, donc on est dans une forme d'impasse et d'aveu d'impuissance de la part des pouvoirs publics.