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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 16/12/2024.

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Sport
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00:00Autant de mal que notre grand show pour ce moment, alors on va y aller tout de suite, on y va, on va attaquer avec ce premier thème donc avec le Hand et l'équipe de France féminine, les Bleus 4ème de l'Euro S1, un échec, ça c'est la première question, le premier thème qu'on va se poser Julien justement, on va regarder déjà ce qui s'est passé en petite finale.
00:18Et oui, pas de médaille donc pour les Bleus de Sébastien Gardiou, la défaite 25-24 contre la Hongrie, pourtant les Bleus avaient bien commencé la partie, vous allez voir sur ces images avec notamment Paul Etafoppa bien servi par Estelene Zeminko.
00:31Estelene Zeminko qu'on verra ensuite dans cette séquence parce que les Bleus ont pas mal pêché, notamment en tir, il y a eu pas mal de pertes de balles dans ce match. Dans ce match un peu fou, Gur Lucas va donner l'avantage définitif à 24-25 à quelques secondes de la fin du match.
00:44Dernière procession pour les Bleus mais Laura Flip est sanctionnée d'un passage en force, bref fin de parcours assez triste pour nos Bleus qui devront passer par les qualifs pour le prochain Euro en 2026.
00:55Et donc cette question je la répète parce que c'est un petit peu ce qui va animer notre débat aujourd'hui, c'est un échec et c'est un échec alimenté bien sûr par les derniers résultats récents, la médaille d'argent aux Jeux Olympiques et aussi le titre mondial décroché en 2023.
01:09On va peut-être déjà poser la question à Pierre avant d'accueillir Mariama, qu'est-ce que toi tu penses de ce résultat, quatrième à l'Euro ?
01:17Moi j'ai pas envie d'être trop dur avec elle parce que même si elle roule un peu sur le remballe féminin depuis un petit moment, il y a eu des changements à l'intérieur de cette sélection, à commencer par le coach avec qui c'était la première vraie compétition.
01:32Même s'il est à l'intérieur, ça reste lui le nouveau numéro un donc forcément il y a un temps d'adaptation, elles ne se sont pas faits éliminer, ça n'a pas été catastrophique non plus, ça s'est joué à quelques détails.
01:42Maintenant tout remettre en question et considérer que c'est un échec, moi je trouve que c'est dur.
01:46Il peut y avoir un peu de regrets, c'est évident.
01:49Maintenant il y a quand même pas mal de choses sur lesquelles s'appuyer pour les prochaines compétitions et encore du boulot.
01:56Heureusement qu'il y a encore du travail avec cette équipe de France, ça prouve qu'il y a encore une marge de progression et qu'il y a encore des choses à aller chercher.
02:02Tu parlais du coach Sébastien Gardiou, le sélectionneur qui lui était l'ancien adjoint de Olivier Krompels et qui a bien dit qu'il allait continuer, qu'il allait être dans la continuité notamment.
02:12Thomas, ton avis ?
02:14Oui, ça reste quand même un échec sportif.
02:16Quand on parle du handball français, que ce soit pour les hommes ou les femmes, j'ai un niveau d'exigence et un curseur d'exigence qui va être assez haut.
02:23Pierre a posé le contexte, nouveau cycle avec un nouvel entraîneur, mais les filles n'ont pas beaucoup changé.
02:29Il y a quand même une dynamique collective qui devait être entretenue.
02:32Il y a cette malédiction de l'euro où ça fait deux médailles en chocolat consécutives.
02:38J'ai quand même envie de mettre l'accent sur l'échec sportif parce qu'on a une compétition qui se passe super bien sans être challengée.
02:46Parce que l'euro féminin, il y a les quatre équipes et ça se joue en demi-finale.
02:50Et là, il y a ce faux pas contre le Danemark où on est très imprécise.
02:56On marque 22 buts en demi-finale.
02:59La gardienne danoise a fait un match stratosphérique.
03:02Elle fait 15-16 arrêts, je ne sais plus exactement.
03:04Elle a été extraordinaire, la gardienne danoise.
03:07C'est 50% en tout d'arrêts.
03:10C'est énorme.
03:12On a eu des tirs sur les ailes où c'est les tirs les plus simples.
03:15On a eu un déchet terrible.
03:17Pour moi, ça reste quand même des échecs.
03:19Si on demande aux filles aujourd'hui si pour elles c'est un échec, je pense que la majorité va quand même dire oui.
03:23Parce qu'une médaille, ça reste une médaille.
03:25Surtout dans un euro.
03:27Ça aurait été bien aussi que Guardiou commence sa nouvelle aventure avec une médaille.
03:31Ça aurait impulsé quelque chose de positif.
03:33Il n'y a rien de dramatique.
03:36Mais c'est quand même dommage pour moi de ne pas avoir ramené quelque chose de championnat d'Europe.
03:42Moi, je pense qu'il y a quand même un mini-échec.
03:44Après, c'est évidemment qu'on ne va pas être sévère.
03:46Quand tu es en médaille d'argent à la Coupe du Monde, tu te devais au moins d'atteindre la finale.
03:59Après, c'est le Danemark en face.
04:01C'est un gros morceau.
04:03Cette équipe a changé.
04:05Tu as changé de coach.
04:07Je ne sais pas si c'est le discours, mais de toute façon, il y a forcément une méthode qui change.
04:10Du coup, ça peut déstabiliser ou ça peut prendre du temps à se mettre en place.
04:15Mais c'est un mini-échec pour moi.
04:18Après, c'est vrai que sur les dernières compétitions, l'équipe de France nous a toujours habitué à avoir des standards très élevés.
04:23C'est pour ça qu'on est sévère.
04:25C'était la septième demi-finale consécutive dans un grand tournoi pour l'équipe de France de Handes.
04:30Là, elle termine quatrième comme à l'Euro 2022 où elle avait eu la fameuse médaille en chocolat.
04:35Les JO, on s'en rappelle tous, ont une défaite en finale.
04:38Elles sont championnes du monde en titre.
04:40Le mondial 2021, c'était l'argent.
04:42Bref, c'est vrai que les standards sont toujours très élevés pour cette équipe de France.
04:45Et peut-être qu'on est un peu trop exigeants avec elle.
04:49Et Julien, ce qui est intéressant dans ce que tu montres, c'est que quatrième à l'Euro 2022
04:53et derrière, la médaille d'or sur le mondial et la médaille d'argent sur les Jeux.
04:57Donc, ça a impulsé aussi quelque chose.
04:59Parce que parfois, il ne faut pas en passer par là.
05:01Bien sûr, mais ça fait partie du cycle d'une équipe.
05:05Dans le papier du jour, ils expliquent bien qu'en fait, il y a une question d'orgueil aussi à l'intérieur de cette sélection
05:10qui fait que quand elles sont au pied du mur, tout de suite, elles arrivent à se sublimer et à avoir des résultats.
05:14Donc, ça prouve aussi la gestion peut-être des émotions et humaines à l'intérieur d'un groupe.
05:18Des fois, tu te laisses un petit peu aller.
05:20Là, c'est un changement. Peut-être le temps de prendre le rythme.
05:22Mais ce n'est pas allé assez vite, évidemment, qu'on est exigeants avec elle.
05:24Et c'est normal.
05:25Mais voilà, je n'ai pas eu l'impression d'avoir un sentiment de supériorité.
05:32Je n'ai pas ressenti un laissé-aller.
05:34Tu sens quand tu vois la réaction des Hongroises tout de suite qu'elles sont conscientes d'avoir fait un exploit aussi.
05:41Il faut prendre ça aussi en considération.
05:42Moi, j'ai quand même un regret sur cette demi-finale.
05:44Je pense quand même qu'on doit faire mieux contre le Danemark.
05:47On voulait tous cette finale contre la Norvège.
05:50Donc, ce n'est pas être sévère que de dire que sportivement, ça reste quand même…
05:53Un point de vue.
05:54Voilà, exactement.
05:55Mais après, tu as parlé du mot d'exigence.
05:57Il faut savoir où tu places le curseur.
05:59Eh bien, nous, on est un pays d'excellence au handball.
06:01Donc, on doit avoir le curseur très, très haut.
06:03On est totalement conscient.
06:04En moufame, en plus.
06:05Ce n'est pas ça.
06:06J'ai commencé là-dessus.
06:07Quand les hommes ne font pas finale, on est là, on est choqués.
06:10Eh bien, voilà.
06:11Pour moi, aller avec les filles, ça va être la même pour moi.
06:14Moi, j'aurais même une petite question à Mariama.
06:17Puisque j'ai quitté Mariama sur le match de demi-finale.
06:20Elle ne s'attendait pas à la victoire des Françaises.
06:23Elle s'était dit, allez, il va y avoir une prolongation.
06:26C'est ce qu'on va faire, Eric.
06:28On va attendre quelques secondes.
06:30Parce qu'elle n'est pas encore totalement avec nous.
06:32Mais elle va arriver.
06:33Et c'est vrai que nous, on l'aperçoit.
06:34Elle est en train de…
06:35Il y a quelques petits soucis.
06:37Alors, attends.
06:38Elle est là.
06:39Déjà, je lui dis bonjour.
06:40Et juste après, tant qu'il y a quelques questions.
06:41C'est important de dire bonjour.
06:42Allez, salut Mariama.
06:43Il y a ma signataire qui est à notre porte.
06:45Salut Mariama.
06:46On est ravis de t'accueillir.
06:47Tu sais quoi ?
06:48Je fais la passe décisive tout de suite à Eric
06:49qui a une super question, visiblement, pour toi.
06:51On s'est quitté sur la demi-finale.
06:53Et justement, je me pose la question de savoir si…
06:55Alors, elle ne s'attendait pas à ce qu'il y ait une qualification pour la finale
06:59parce que c'était difficile et éventuellement une victoire en finale
07:02parce que là, c'était encore plus difficile.
07:04Mais est-ce qu'elle s'attendait à ce que les Bleus fassent quand même
07:07cette troisième place dans le parcours quand même ?
07:12Je pense que quand on regarde l'adversaire, la Hongrie,
07:15elles pouvaient s'attendre quand même à aller décrocher cette place.
07:18Après, un peu aussi sans vouloir, sur la physionomie du match,
07:22elles avaient quand même encore les clés en main jusqu'au bout.
07:24Ça s'est fait vraiment à la dernière seconde.
07:26Battre l'Hongrie, même si là, c'est une compétition un petit peu à la maison,
07:29dans un contexte particulier, avec vraiment le public derrière eux,
07:32c'était faisable et ce n'était pas forcément visé la lune.
07:36Mariama, bonjour.
07:37Bonjour déjà et merci d'être avec nous.
07:39Moi, je vais te lire une déclaration d'après-match de Grace Zahadi
07:42et te demander ce que tu en penses.
07:44Ce qu'elle a déclaré après le match.
07:46« Je suis déçue et en colère contre nous.
07:48J'ai l'impression qu'on répète les mêmes erreurs
07:50et ça me fait un peu chier de devoir l'admettre
07:52parce qu'on y a mis beaucoup de cœur.
07:54Avoir ce feeling qu'on a encore sous le pied, ça m'embête vraiment. »
07:58Elle parle de quoi exactement ?
08:00Pourquoi elle est en colère contre elle-même finalement ?
08:03Julien, on a mis trois petits points et toi, tu dis le mot.
08:05Oui, oui, oui.
08:06Ok.
08:07Pas de problème.
08:09Non, mais la raison, il ne faut pas plancher.
08:12Non, mais ce qu'elle dit, c'est que forcément,
08:14quand on regarde les sept premiers matchs
08:16où il y avait vraiment une progression nette dans le jeu d'attaque,
08:19dans leur manière…
08:20Enfin, moi, je n'ai pas taré l'éloge par rapport à elle juste avant,
08:23avant cette demi-finale.
08:25Elles peuvent s'en vouloir et elles retombent un peu dans leur travers,
08:27surtout au niveau du tir,
08:28où elles ont fait briller une gardienne qui était déjà en forme,
08:31Sémerey du côté de Landry,
08:33qui était à 40 % depuis le début de la compétition.
08:36Donc oui, elles peuvent s'en vouloir parce que…
08:38C'est compliqué.
08:39Quand on passe complètement à travers,
08:40on peut dire que c'était un jour sans
08:43et qu'on n'avait pas de solution,
08:44que l'adversaire était trop fort.
08:45Mais là aujourd'hui, ce n'était pas forcément le cas.
08:48Pour cette classe de trois,
08:49ce n'était pas forcément le cas.
08:50Donc oui, elles peuvent s'en vouloir
08:51parce qu'elles avaient passé un cap techniquement
08:54dans la fluidité d'attaque, dans leur patience.
08:56Et là, elles ont perdu leur moyen.
08:59Oui, bonjour.
09:00Moi, je voulais juste une question sur le nouveau coach,
09:03avoir ton éclairage un peu plus tactique et technique.
09:06Quel bilan tu tires de sa première compétition ?
09:10Moi, j'ai trouvé que l'opposition en demi face au coach danois,
09:13j'ai trouvé que le Danois avait pris beaucoup plus de risques
09:15pour aller chercher cette qualification en finale.
09:17Voilà, avoir un peu ton résumé
09:19de sa première compétition avec ces filles.
09:24Mon résumé par rapport au coach,
09:25moi, je trouve que déjà, il a posé de bonnes bases
09:27et on voit quand même qu'il y a une bonne atmosphère de travail
09:29parce qu'on voit même dans l'organisation des temps morts,
09:31comme je le soulignais même avant.
09:33Après, c'est vrai qu'il n'a pas pris énormément de risques
09:35dans les moments clés.
09:36Habituellement, on tente des coups dans un changement de défense.
09:39Lui, il avait sa stratégie d'attaqué de défense
09:42et il est resté dans sa stratégie pour le match.
09:44Il est resté fidèle à ça du début à la fin.
09:46Après, est-ce qu'il y a un défaut de croire en sa stratégie
09:49et de tout tenter dans ce sens jusqu'au bout ?
09:53Aujourd'hui, moi, j'aurais aimé voir un petit peu plus
09:56de prise de risque et ça, c'est vrai.
10:00Mariama, moi, j'ai trouvé sur cette compétition,
10:02notamment face au Danemark et face à l'Hongrie,
10:04que sur la base arrière, on avait pas mal de soucis au tir.
10:07On a un problème de taille.
10:09Il manque des joueuses qui ont un peu ton profil, finalement.
10:12Reviens, Mariama.
10:13C'est un problème de quoi ?
10:15Il y a un 39 ans en retour.
10:17Elle est en pleine forme, en plus.
10:18C'est un problème lié à la formation française ?
10:22Non, ce n'est pas forcément la formation française.
10:24Après, il faut voir quels sont les profils qui sont disponibles.
10:28Aujourd'hui, on a quand même une sireuse de Loire en Alcanor
10:31qui n'a pas été en réussite forcément sur cette compétition.
10:33C'est vrai qu'il y avait peut-être quelqu'un pour assouplir
10:36dans le même type de profil.
10:38Mais après, il faut faire comme toutes les autres nations.
10:40Ce n'est pas dans toutes les nations où il y a des grandes
10:42qui peuvent tirer de plus loin.
10:44Il faut faire avec ses forces et ses faiblesses pour le coup.
10:47Elles ont montré, en plus, depuis le début de cette compétition
10:49qu'elles pouvaient faire sans ces fameux tirs de très loin.
10:55Pour moi, ce n'est pas forcément une excuse.
10:57Mais c'est vrai que ça manque un peu la variété de profil.
10:59Dernière question, Mariama.
11:01Estelle Nzeminko a dit aussi en fin de compétition
11:04qu'elle ne savait pas finalement si elle allait continuer
11:06avec l'équipe de France.
11:07Si elle allait faire une pause ou pas.
11:09Que t'en penses-toi ?
11:11Je pense que c'est la déception qui parle.
11:14Parce que forcément, elle est un petit peu passée
11:16au travers de sa fin de compétition.
11:18Même dans les tirs, dans les situations un petit peu faciles
11:20pour elle habituellement.
11:22Après, c'est trop plein.
11:23Elle sort d'une Olympiade.
11:25Il faut le rappeler.
11:26Elle a été assez dense, avec aussi une formation de club
11:29qui est dense quand on joue avec des champions.
11:31L'objectif est de tout gagner, autant le championnat,
11:33les troupes, que d'être des champions.
11:35Des fois, il y a un trop plein.
11:37Elle attend une respiration, je pense.
11:39Et en janvier, si elle a encore ce même discours,
11:42peut-être que ce sera du concret.
11:44Mais là, pour l'instant, je pense que c'est à chaud.
11:46Eric a la dernière question.
11:48Mariama, sur la question de caractère,
11:50tu parlais du coach.
11:52T'attendais un peu plus de caractère.
11:54On attendait un peu plus de caractère aussi des filles.
11:57Peut-être sur le travail défensif,
11:59sur la prise de risque dans le jeu.
12:01Est-ce que finalement, l'aspect mental
12:03n'a pas été le plus gros problème de cette équipe
12:06sur ce qu'elle a proposé, en fait,
12:08sur la fin de compétition ?
12:10Parce que sur le début, ça marchait bien,
12:12il y avait une mode dynamique.
12:14Mais derrière, sur la difficulté de l'adversité,
12:16est-ce qu'elles n'ont pas manqué un peu de caractère ?
12:19Je pense que certaines choses ont manqué de caractère.
12:21Mais quand on regarde les performances,
12:23Laura Gloser a manqué du caractère sur la deuxième mi-temps.
12:25Elle nous a fait espérer une potentielle victoire des Bleus.
12:28On a des choses comme Paulette Afropa
12:30qui sont des bijoux dans cette équipe de France
12:32et qui montrent tout le temps du caractère.
12:34Je pense que peut-être qu'il manque un leader,
12:36un vrai leader combat au sein de cette équipe
12:38parce qu'il y a des troubles de caractère ponctuellement.
12:41Au dernier, on n'a retrouvé personne
12:43qui soit capable de fédérer tout le monde
12:45et de montrer l'exemple
12:47et d'impulser l'agressivité
12:49à un moment dont elle avait besoin.
12:51Merci beaucoup, Maria Massignaté,
12:53d'avoir été avec nous.
12:54Tu sais, tu es la bienvenue.
12:55Tu reviens quand tu veux, bien sûr,
12:56pour débriefer tout ça.
12:57Tu nous apportes...
12:58En visio, la prochaine fois.
13:00OK, eh bien, vas-y.
13:01La place à côté de moi est réservée.
13:02Elle sera là juste pour toi.
13:03A bientôt.
13:04Elle vient plutôt que si on gagne.
13:06La pression.
13:07On se calme.
13:08Est-ce qu'on fout qu'on gagne tout le temps ?
13:09Je ne pense pas, non.
13:10Au moins une médaille, alors.
13:11Allez, au moins une médaille.
13:12J'adore ton répondant.
13:13A très bientôt, Maria.
13:14Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
13:17On n'a pas donné le vainqueur de l'euro, Julien.
13:19C'est qui ?
13:20C'est la Norvège, déjà championne olympique
13:22l'été dernier à Paris.
13:23Elles ont réalisé le doublé norvégienne.
13:25Victoire en finale, donc,
13:27contre le Danemark, 31 à 23.
13:31C'est le dixième titre européen pour la Norvège.
13:34Nation dominante, ultra-dominante.
13:37Au handball féminin, notamment.
13:39C'était le dernier match de leur sélectionneur, l'Islandais.
13:41Torir Hergerson, sept titres européens,
13:44deux titres olympiques,
13:46trois mondiaux pour l'entraîneur,
13:48le sélectionneur islandais de la Norvège,
13:50qui s'est retiré.
13:51Gros écart, quand même, sur la finale.
13:53Il n'y a pas eu match.
13:54Il y a eu domination énorme.
13:55C'est impressionnant.

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