Le nouveau Premier ministre François Bayrou, sous le feu des critiques pour avoir privilégié le conseil municipal de Pau en pleine crise mahoraise, continue ce mercredi 18 décembre ses consultations pour former un gouvernement, qu'il espère constituer d'ici la fin de la semaine. Invité de la matinale de BFMTV-RMC, le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau a expliqué "ne pas savoir s'il resterait" au gouvernement mais souhaite y rester "s'il a les moyens" de faire sa politique.
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00:00Quand le député socialiste, M.Vallot, lui dit
00:02« Où êtes-vous sur les retraites ? »
00:04Il a raison de poser des questions.
00:05Mais je pense qu'aujourd'hui,
00:08j'en ai parlé déjà avec François Bayrou, le personnel,
00:10bien sûr qu'il envisage sur les retraites d'avancer,
00:13sur certaines propositions.
00:15Moi, je ne suis pas pour le retrait,
00:16l'abrogation de la loi, ni pour sa suspension.
00:19Je suis pour, effectivement,
00:20on peut avoir des discussions sur l'amélioration de la loi,
00:23ou faire en sorte que les choses qui n'allaient pas dedans,
00:25pour les quartières longues, la pénibilité, puissent être reprises.
00:27Oui, je crois qu'on peut avancer sur ce genre de sujet.
00:30Quant à un retrait, si il y a un retrait,
00:32qui est une condition sine qua non,
00:33bien entendu, ça n'est pas envisageable.
00:35La gauche dit « suspension ».
00:36Mais suspension non plus.
00:37Suspension, ça coûte 5 milliards cette année,
00:3910 milliards l'année prochaine et 15 milliards ensuite.
00:41La suspension n'est pas possible aujourd'hui, voilà.