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00:00On ne bouge pas.
00:0216h18 on marche sur la tête. Cyril Hanouna.
00:0616h18 on marche sur la tête et on va parler de Nicolas Sarkozy tout de suite
00:10puisque c'est tombé aujourd'hui.
00:12Et voilà Gauthier Lebré, est-ce que vous pouvez résumer pour nos auditeurs d'Europe 1 16h32 ce qui se passe ?
00:18Alors c'est une affaire que Nicolas Sarkozy conteste sur deux volets.
00:24Premier volet...
00:25Alors déjà on va rappeler l'affaire.
00:26En fait tout part d'écoute entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog.
00:33Et dans une conversation avec son ancien avocat Thierry Herzog
00:37qui évidemment ne l'était plus en raison de cette affaire
00:39puisqu'ils étaient jugés tous les deux, ils ne pouvaient pas évidemment défendre Nicolas Sarkozy.
00:43Nicolas Sarkozy demande une faveur à faire au juge, au magistrat Aziber
00:50en échange d'informations sur l'affaire Bettencourt qui le concernait à l'époque.
00:55Je rappelle d'ailleurs qu'il n'a rien eu pour l'affaire Bettencourt, il n'a pas été condamné du tout au contraire.
00:59Et en fait le premier volet c'est qu'on n'écoute pas un client et son avocat.
01:03Donc s'il n'y a pas d'écoute entre Nicolas Sarkozy et son avocat, il n'y a pas d'affaire.
01:09Et ensuite sur le poste à Monaco qu'il donnerait à ce magistrat en échange d'informations sur l'affaire Bettencourt.
01:16Il le formule dans une conversation mais ensuite il n'a jamais parlé lui directement à ce magistrat
01:22et il n'y a aucune preuve justement qui prouve qu'il est allé demander un poste à Monaco pour ce magistrat.
01:29Donc en fait c'était une intention qu'il n'a pas réalisée.
01:33On a une conversation, on formule une intention mais on ne va pas au-delà.
01:37Donc c'est pour ça qu'il comptait cette affaire sur deux volets.
01:41Déjà et qu'il va aller devant la Cour européenne des droits de l'homme.
01:44Si on n'écoute pas un client et son avocat, il n'y a pas d'affaire du tout.
01:47Tout ça part d'une écoute, donc il n'y a pas d'affaire du tout si on n'écoute pas un client et son avocat.
01:50Ce qui peut paraître du bon sens.
01:52Maintenant il faut une décision du juge pour écouter un avocat et un client, ce qui n'existait pas à l'époque.
01:59Et donc la Cour européenne des droits de l'homme, quand vous discutez avec des experts en droit, des magistrats,
02:04il y a toutes les chances que la Cour européenne des droits de l'homme condamne la France pour cette écoute
02:09entre un ancien président de la République et son avocat.
02:11Et ensuite il n'est jamais allé au-delà de l'intention, le contraire n'a pas été prouvé
02:15et là on condamne une intention, l'envie de faire quelque chose qu'on ne fait pas.
02:19Donc c'est pourquoi cette condamnation à un an de bracelet électronique, un an de prison,
02:23une première pour un ancien président de la République, pose question.
02:26Exactement.
02:27Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:29Vous avez été très clair, 0 à 80, 20, 39, 21, pour moi c'est complètement incroyable.
02:34Incroyable cette affaire, franchement, c'est fou, je vous le dis, c'est complètement dingue.
02:39Il est convoqué dans moins d'un mois devant le JAP, le juge d'application de l'UPR,
02:46qui fixera les modalités de ce bracelet.
02:494 mois pour que ce soit effectif ou pas.
02:51Nicolas Sarkozy aura 70 ans en janvier prochain.
02:55Excusez-moi, vous êtes comment au niveau de l'intensité ?
02:59Mais donc, sans rentrer en état, il peut ne pas porter ce bracelet.
03:03Après, je trouve que sur écouter l'avocat, non, ça c'est pas possible.
03:08Je reviens à ce que dit Gauthier sur le premier volet.
03:11Sur le second volet, le droit, la justice juge l'intentionnalité.
03:16C'est-à-dire, en termes de droit pur, la justice juge l'intentionnalité,
03:19puisqu'il a eu l'intention, là le juge prononce la peine.
03:23S'il n'y a pas d'écoute, c'est illégal.
03:27Donc ça part d'un truc illégal.
03:29Non, non, malheureusement, la France ne protégeait pas assez les clients et leurs avocats.
03:36Désormais, il faut une décision du juge pour écouter un client et un avocat,
03:40ce qui n'existait pas à l'époque, ce qui est complètement fou.
03:43Le secret professionnel, la conversation secrète entre un avocat et un client
03:49pour établir une ligne de défense ou que sais-je, ça doit être sacré.
03:53Donc, je pense qu'il y a toutes les chances que la France soit condamnée par la Cour européenne.
03:57Ce qui pose problème, c'est qu'on connaît cette affaire
03:59et on voit aussi des décisions de justice sur des choses beaucoup plus graves,
04:02où la justice a la main qui cramble.
04:05Je suis complètement d'accord avec Olivier d'Artigolle.
04:11Un stage de citoyenneté quand on dit qu'il faut brûler un prof.
04:14Un stage de citoyenneté quand on veut brûler un prof, un proviseur en l'occurrence à Maurice Ravel,
04:19qui avait dit à une jeune élève, tu ne rentres pas dans mon lycée avec ton voile.
04:23Il a pris des dizaines de menaces de mort sur les réseaux sociaux.
04:26Celui qui a fait ça, un stage de citoyenneté et 600 euros d'amende est allé sur 10 mois.
04:33Nicolas Sarkozy, un bracelet électronique, un an de prison,
04:36pour avoir dit quelque chose à son avocat qu'il n'a pas fait ensuite,
04:39alors qu'il était écouté avec son avocat.
04:41Ce pays est fou, on marche sur la tête.
04:43Exactement, on marche, we walk on the herd.
04:47Célia est avec nous sur Europe 1, vous nous appelez pour ça, 0180 20 39 21.
04:52Moi, j'ai une pensée, en tout cas, j'apporte tout mon soutien.
04:55Je le dis ici à Nicolas Sarkozy.
04:58Quoi qu'il arrive, vous savez, je veux vous dire,
05:01moi, comme je l'ai toujours dit, je ne fais pas de politique.
05:05Moi, j'ai des amis à droite, j'ai des amis à gauche,
05:07j'avais même des amis à l'extrême gauche.
05:10Graciel Garrido était vraiment une amie, vraiment.
05:13Je l'adore et j'ai toujours un truc pour elle, je l'aime beaucoup.
05:16Je le lis et je l'aimerais toujours beaucoup.
05:19Elle a été victime de la même extrême gauche.
05:21Moi, mes amis, je les soutiens dans toutes les situations
05:27et Nicolas Sarkozy reste mon ami.
05:29Et je trouve que c'est, voilà, pour moi,
05:31je ne dis pas ça même parce que c'est mon ami,
05:33ça aurait été n'importe qui d'autre, ça aurait été Jean-Luc Mélenchon,
05:36je vous le jure que j'aurais dit exactement la même chose.
05:38Mais là, parce qu'en plus, au-delà d'être votre ami,
05:40il y a nature à le soutenir.
05:41C'est-à-dire que si on se fait deux volets,
05:43l'intention et avant cela, cette conversation écoutée,
05:45il n'y a pas d'écoute d'une conversation entre un client et son avocat,
05:48il n'y a pas d'affaire.
05:49Il n'y a pas de procès, il n'y a pas de première instance,
05:52d'appel de cassation aujourd'hui, il n'y a pas tout ça.
05:54Je vous jure, c'est vraiment, on marche sur la tête, c'est incroyable.
05:58Vraiment.
05:59Et cette chasse aux sorcières aussi des hommes politiques,
06:02c'est, regardez, Marine Le Pen,
06:04même Jean-Luc Mélenchon à un moment,
06:06voilà, c'est vrai qu'ils sont, je suis désolé,
06:09voilà, moi je comprends tout à fait,
06:13mais aujourd'hui, est-ce qu'il y a une impartialité totale ?
06:17C'est la question qu'on peut se poser, voilà,
06:19moi je fais confiance en la justice,
06:22et voilà, mais je me dis qu'il doit y avoir une impartialité,
06:25mais je ne sais pas pourquoi ils ont pris cette décision,
06:27ça me semble bizarre.
06:29Il a été jugé coupable de corruption et de trafic d'influence,
06:32mais évidemment, Gauthier, tu as raison,
06:33à partir du moment où on écoute un avocat
06:35et que tu n'as pas le droit d'écouter cet avocat...
06:37Une coute téléphonique secrète.
06:38Voilà, donc ça peut créer une jurisprudence catastrophique.
06:42L'écoute était légale, donc le problème,
06:44c'est ce pays qui ne sanctuarise pas
06:46une conversation entre un client et son avocat,
06:48alors ils ont ajouté la décision du juge.
06:50Tous les avocats de France devraient être dehors et manifester.
06:53À l'époque, ça allait choquer toute la profession.
06:54Un silence assourdissant.
06:55Parce qu'Eric Dupond-Moretti s'était retrouvé dedans, etc.
06:58On parlera d'Eric Dupond-Moretti aussi dans un instant.
07:01Ah oui, non.
07:02Et deuxième chose, on a souvent tendance dans cette émission
07:04et aussi dans Touche pas à mon poste,
07:06de parler justement de est-ce que la justice est idéologisée ?
07:09Est-ce qu'il y a le syndicat de la magistrature, par exemple,
07:12et l'extrême gauche, alors on nous dit
07:14mais non, mais pas du tout, il y a une impartialité,
07:16avec le mur des cons n'a pas existé, voilà.
07:18Il y a toute une série quand même d'événements
07:20qui, moi, je trouve sont problématiques.
07:22Le syndicat de la magistrature, c'est décision à cour de cassation.
07:24Mais sur du droit.
07:26Le problème, c'est qu'il y ait eu judiciarisation.
07:29Le problème, c'est à la mort.
07:30Pour soi, Olivier, la justice n'est pas du tout politisée.
07:33Ah non, non, il peut y avoir des décisions.
07:35Non, non, il y a une politisation d'une partie, des magistrats.
07:38Là, je ne dirais pas ça sur la cour de cassation,
07:40qui elle, dit le droit, à partir d'un premier jugement.
07:42Oui, mais pour cette affaire en particulier, dès le départ,
07:44s'il y a eu une affaire, c'est parce qu'on a voulu se faire Sarkozy.
07:47Je ne te parle pas par rapport à son nouveau procès
07:49qui va avoir lieu en janvier, par rapport au financement libyen.
07:52Il n'y a pas l'ombre d'un doute.
07:54Les relations entre Nicolas Sarkozy et les magistrats,
07:56c'était pas simple.
07:58Évidemment qu'il y a la volonté de se faire l'ancien président.
08:01C'est sûr.
08:03C'est sûr, vous pensez à ça ?
08:05Les relations étaient telles que, vous savez,
08:07à un moment donné, il y a des gens qui veulent se venger.
08:09C'est malheureusement la nature humaine.
08:11Il y a Célia qui est avec nous, du Languedoc.
08:13Célia, que pensez-vous de tout ça ?
08:15C'est un peu à l'image de la société d'aujourd'hui.
08:17Comme le disait si bien M. Dardigolle,
08:19et M. Aznavan, je le respecte beaucoup,
08:21mais avoir confiance à la justice au jour d'aujourd'hui, en 2025,
08:24malheureusement pour une majorité de Français,
08:26ce n'est plus possible.
08:27Comme vous le dites si bien, on s'attaque très facilement
08:29aux dons politiques ou tout ce qui est affaire financière.
08:31On a bien compris qu'on avait une dette colossale
08:33qu'il fallait taper sur qui on pouvait,
08:35que les gens non solvables, du coup, c'est moins intéressant.
08:37C'est vrai que c'est assez pénible de voir cette justice.
08:40Pour moi, elle n'est pas du tout impartiale, malheureusement.
08:42Dans certains cas, elle l'est.
08:44Mais là, on voit bien que...
08:46Mais comme l'a dit...
08:47On se croirait aux Etats-Unis, en fait.
08:48Aux Etats-Unis, vous voyez, c'est un peu différent de nous.
08:50Nous, on doit prouver notre culpabilité.
08:52Aux Etats-Unis, on doit prouver notre innocence.
08:54Vous êtes coupables directement.
08:56On a l'impression d'être un peu là-dedans, en fait.
08:58Sachant que, bon, je pensais qu'il y avait
09:00un secret professionnel entre un avocat et son client.
09:02Non, mais c'est ça.
09:03Ce qui est fou, c'est fou, ça, Célia, quand même.
09:05Parce que ça part quand même d'un truc qui est fou.
09:10On voit bien qu'en fait, c'est tous des enfants
09:12qui essayent de se dire qui a la plus grosse, quoi.
09:14Et qui vont devoir rester le plus longtemps
09:16pour se faire le plus d'oseille sur la gueule des Français.
09:18Sans conviction véridique pour le pays.
09:20Donc, c'est vraiment...
09:21Ça devient sincèrement très pénible.
09:22Parce que, sincèrement, ça sortirait mieux sans tous ces cons.
09:24Et ça nous coûterait beaucoup moins cher.
09:25Si je puis me permettre.
09:26Non, mais si on écoutait, Cyril Hanouna,
09:27vos conversations avec votre avocat, par exemple.
09:29Et qu'après, quelqu'un s'en servait, éventuellement,
09:31pour vous nuire.
09:32Parce qu'on peut tout dire à son avocat, en fait.
09:34C'est un espace de liberté, d'échange.
09:40Il y a un juge qui vous poursuit en raison d'une écoute privée.
09:42Et après, c'est versé au dossier.
09:44Et il y a quelqu'un qui balance tout le dossier à la presse.
09:46Toujours comme ça.
09:48Il n'y a aucun secret.
09:50Là, il n'y a aucun secret de l'instruction.
09:52Il y a toujours quelqu'un pour balancer quand vous êtes...
09:54Vous savez, il y a un truc qui m'a choqué.
09:56On parle parfois de lui.
09:57Alexis Collère, secrétaire général de l'Élysée.
09:59Même chose, il est dans une affaire en ce moment.
10:01Conflit d'intérêt.
10:03Il y a ces textos avec sa femme
10:05qui se sont retrouvés dans le complément d'enquête.
10:07Quelle horreur.
10:08Moi aussi, je trouve ça dégueulasse.
10:10Je trouve ça dégueulasse.
10:12Il a envoyé sa femme
10:14avec la compagnie familiale
10:16de bateau, et il lui demande comment ça se passe
10:18avec ses enfants, parce que lui, il est à Paris
10:20et qu'il bosse tout l'été comme il est secrétaire général.
10:22On peut dire une chose, c'est que quand on est à l'Élysée, on bosse comme un chien.
10:24Donc il bosse comme un fou, Alexis Collère.
10:26Et après, le prix à payer, c'est d'avoir des textos
10:28avec sa femme qui se retrouvent
10:30dans le complément d'enquête sur le service public
10:32à une heure de grande écoute. Moi, je trouve ça dégueulasse.
10:34Moi aussi, je suis d'accord avec vous.
10:36Oui, excusez-moi, je me permets juste
10:38par rapport au procès d'intention, puisqu'apparemment
10:40l'intentionnalité peut être jugée,
10:42mais il y a plein d'autres politiques qui ont bien l'intention
10:44de propager la haine
10:46et le communautarisme,
10:48et pourtant, eux, ils n'ont pas le droit à juger,
10:50bien qu'on ne soit plus sur des intentions,
10:52mais clairement sur des faits. Donc ce deux poids deux mesures
10:54de gauche-droite aussi, ça devient très pénible
10:56et votre discours de diabolisation, malheureusement,
10:58ça fonctionne de moins en moins, la preuve en est
11:00sur les résultats du RN.
11:02On continue à parler de Nicolas Sarkozy, c'est fou cette histoire.
11:04Nicolas Sarkozy, quand même, les mecs,
11:06franchement, Gauthier Lebré.
11:08Écoutez, moi, je trouve
11:10étonnant une condamnation
11:12sur les deux volets. Déjà, cette affaire n'aurait pas dû
11:14exister, parce qu'il n'aurait pas dû y avoir d'écoute
11:16entre Nicolas Sarkozy et son avocat,
11:18et ensuite, c'est quand même très particulier
11:20de condamner un an de prison, une intention.
11:22Vous êtes dans une conversation
11:24privée, vous ne savez pas que vous êtes écouté,
11:26vous êtes à votre avocat,
11:28vous formulez l'intention de...
11:30Il faut changer la loi, alors.
11:32Peut-être qu'il faut la changer.
11:34Si quelqu'un veut braquer une banque, s'il a l'intention de la braquer,
11:36mais qu'il ne la braque pas, il est condamné pour sa intention.
11:38Oui, alors...
11:40Je ne suis pas d'accord.
11:42Faut voir l'entrebraquage des condamnations, les mecs, mais arrêtez de dire des conneries.
11:44C'est l'intentionnalité.
11:46Mais les mecs, arrêtez de dire des bêtises, on entend des histoires
11:48où il y a des mecs qui n'ont pas eu l'intention
11:50de tuer, mais qui ont massacré
11:52un mec, et dit non, mais ce n'est pas tout à fait ça,
11:54il n'avait pas l'intention, ce n'était pas prévédité, etc.
11:56Arrêtez les mecs, arrêtez.
11:58On ne fait que ça, commenter ça tous les soirs.
12:00Des multirécidivistes dehors,
12:02qui font des viols, des meurs.
12:04Parfois, on a arrêté des mecs
12:06avec des couteaux,
12:08qui avaient l'intention d'eux,
12:10ils n'ont jamais été en prison.
12:12Ils n'ont jamais été en prison, vous le savez.
12:14Les mecs avaient l'intention de faire un attentat.
12:16J'aimerais voir les peines
12:18à bracelet électronique
12:20sur les intentions.
12:22Qu'on les sorte toutes.
12:24Sur les intentions, j'aimerais les voir.
12:26Il n'y en aura pas, je pense.
12:28Combien d'intentions
12:30j'ai l'intention d'eux, et tu ne le fais pas,
12:32et on vient te chercher, alors que tu étais dans
12:34une conversation privée avec ton avocat,
12:36et tu te prends un nom de bracelet électronique,
12:38qu'on nous les apporte. Effectivement, ça doit être très maigre.
12:40Bien sûr, ça doit être maigre.
12:42Ça doit être maigre comme de la dinde.
12:44Une tranche de dinde maigre.
12:46La France va être condamnée, et franchement,
12:48si la France est condamnée par la Cour Européenne des Droits de l'Homme,
12:50pour avoir écouté un ancien président,
12:52Nicolas Sarkozy, il a bien raison.
12:54Il a bien raison.
12:56Moi, je pense qu'il va gagner.
12:58Il a fait un très long tweet, Nicolas Sarkozy,
13:00pour dire qu'il n'accepterait pas l'injustice.
13:04Il serait intéressant de voir comment
13:06son ancien parti
13:08et le président Macron vont se comporter
13:10par rapport à cette annonce,
13:12par rapport à lui.
13:14Il faut voir la réaction politique.
13:16Est-ce qu'il sera encore un homme fréquentable ?
13:18Est-ce que les gens sont courageux
13:20aujourd'hui, politiquement ?
13:22Je pense qu'Emmanuel Macron ne lâchera pas Nicolas Sarkozy.
13:24C'est intéressant.
13:26Emmanuel Macron, je vais vous dire,
13:28il n'a pas lâché.
13:30Je vais vous dire un truc.
13:32Petite parenthèse.
13:34Vous savez que même sur Depardieu,
13:36on a dit oui, Emmanuel Macron,
13:38Hippothèque, Depardieu, etc.
13:40Emmanuel Macron n'a jamais vu Gérard Depardieu de sa vie.
13:42De sa vie.
13:44Vous ne croyez pas qu'il va lâcher Nicolas Sarkozy ?
13:46Je suis sûr que non.
13:48S'il a un bracelet électronique,
13:50il ne pourra plus venir pendant un an.
13:52Si le bracelet électronique est porté,
13:54il peut y avoir une remise.
13:56S'il ne peut pas être là parce qu'il a un bracelet électronique,
13:58évidemment. Mais vous verrez,
14:00dès qu'il n'y a pas de bracelet avant ou après,
14:02il l'invitera à toutes les cérémonies
14:04ou à la présence de l'ancien chef de l'État.
14:06On en parle dans un instant de tout ça.
14:0801.80.20.39.21.
14:10A tout de suite sur Europe 1. On vous attend.
14:12On va reparler de Nicolas Sarkozy
14:14parce qu'il y a beaucoup d'auditeurs
14:1601.80.20.39.21.
14:1801.80.20.39.21.
14:20Et on vous prend en ligne sur Europe 1.
14:22Bien entendu, il y a Benjamin
14:24qui est avec nous, qui voulait réagir
14:26sur la décision et la condamnation
14:28à un an sous bracelet de Nicolas Sarkozy.
14:30Il va faire appel auprès de la Cour Européenne.
14:32Et moi, je mets une petite pièce
14:34qu'il va gagner.
14:36Je mets un billet.
14:38Allez-y, une pièce plus un billet,
14:40ça va faire un petit peu d'argent.
14:42Généralement, quand on place son argent avec vous,
14:44à 30 ans, ça réussit plus tôt.
14:46J'étais en train de me dire, Fabien Lecoeuvre, vous payez.
14:48Et maintenant, c'est vous qui payez, Fabien Lecoeuvre.
14:50C'est le sens de la vie.
14:52C'est le merveilleux de la vie, d'ailleurs.
14:54Et un jour, vous me paierez.
14:56J'espère que c'est vrai.
14:58Eh oui, Gauthier Debray.
15:00Benjamin est avec nous sur Europe 1.
15:02Benjamin, 35 ans, du Centre.
15:04Bonjour.
15:06Bonjour.
15:08Vous allez bien ?
15:10Très bien, et vous ? Merci d'être là.
15:12Alors déjà, je voulais vous dire, je vous adore.
15:14Je vous suis depuis France 4.
15:16J'ai vu toutes vos émissions, même votre beat sur The Cover.
15:18Bon, ça arrive.
15:20J'ai eu très peur.
15:22Vous vous rappelez ?
15:24The Cover, c'était incroyable.
15:26Merci, Benjamin.
15:28Love ou la poule aussi, j'avais adoré.
15:30C'est vrai que Love ou la poule, ça marchait très bien.
15:32C'était bien, ça.
15:34Vous êtes un amour, Benjamin.
15:36La Grosse Rigolade aussi, j'aimerais bien revoir.
15:38La Grosse Rigolade, ça va revenir.
15:40C'était exceptionnel.
15:42La Grosse Rigolade va revenir.
15:44Super, je suis content.
15:46Vous savez quoi ? Je vous inviterai dans le public.
15:48Vous me laisserez vos coordonnées.
15:50Avec grand plaisir.
15:52J'en parlais tout à l'heure avec mon chef.
15:54Je parlais de votre émission.
15:56Je l'écoute tous les jours dans la voiture.
15:58Vous faites quoi commercial ?
16:00Alors, moi, je travaille.
16:02Je mets à disposition des machines
16:04avec du lessiviel
16:06pour nettoyer des pièces
16:09Magnifique. Vous êtes heureux ?
16:11Tout va bien ? Vous avez des enfants ? Vous êtes mariés ?
16:13Oui, deux enfants. On se marie cet été.
16:15Ah, magnifique.
16:17Je peux peut-être faire l'animation ?
16:19Avec grand plaisir.
16:21Franchement, je peux vous envoyer Benjamin Castaldi, sinon ?
16:23Ça parle de Benjamin, quand même.
16:25Je vais venir avec Benjamin Castaldi.
16:27On verra tous les deux.
16:29On va faire l'animation du mariage.
16:31Benjamin, vous voulez réagir à la condamnation ?
16:33Alors, moi, je me pose en fait une seule question.
16:35La question est la suivante.
16:37Est-ce que la justice est vraiment impartiale ?
16:39Moi, je vois Marine Le Pen.
16:41Je vois Nicolas Sarkozy.
16:43Et là, on parle des bassines à Sainte-Sauline.
16:45Moi, quand je vois le résultat de ce qui se passe
16:47avec les bassines à Sainte-Sauline, je me dis que c'est un peu
16:49craché au visage des policiers
16:51qui en ont pris plein la tête par les antifas.
16:53Et donc,
16:55quand on met tout bout à bout,
16:57être de droite, aujourd'hui,
16:59c'est mettre un pied à l'échafaud.
17:01C'est vrai
17:03qu'on en parlait tout à l'heure.
17:05C'est compliqué.
17:07Je vais vous dire la vérité, Benjamin.
17:09Moi, je pense aussi que
17:11C8, il y a énormément de gens qui disent oui.
17:13Ils sont plutôt à droite, etc.
17:15En plus, c'est ce qui n'est pas du tout le cas.
17:17Je vous le dis, on a plus de représentants
17:19vraiment avérés de gauche
17:21dans mon émission
17:23que de mecs avérés de droite.
17:25Le seul qui dit qu'il est de droite, c'est Jean-Michel Maire.
17:27C'est vrai, c'est le seul.
17:29Mais je pense que
17:31cette petite musique aussi
17:33a fait que
17:35la décision de C8 a été celle
17:37qu'on connaît sur C8.
17:39Après, je prends par exemple toutes les émissions
17:41si vous ressortez
17:43tous les rushs, etc.
17:45À une époque, même Gilles Berdez, on se posait la question
17:47s'il n'était pas centriste un peu de droite,
17:49quand il n'arrêtait pas de dire j'ai mal à ma faim,
17:51on se posait la question.
17:55Aujourd'hui, c'est vrai que
17:57quand on l'entend parler,
17:59c'est très difficile à supporter.
18:01Alors, Guignolet
18:03ou Guignolet, je ne sais pas comment on peut l'appeler,
18:05c'est encore plus insupportable.
18:07Après, c'est bien
18:09d'ailleurs, c'est dans
18:11votre émission et même Pascal Praud
18:13et Jean-Marc Morandini, j'ai envie de dire,
18:15où on a un peu tous les discours, que ce soit
18:17de droite ou de gauche, parce qu'il suffit de prendre
18:19Quotidien, eux, ils n'auront jamais
18:21des gens de droite.
18:25Et eux, ils vont continuer surtout.
18:27Mais eux, ils ont le droit.
18:29Ils ont le droit de tout faire.
18:31Ils ont le droit de porter des mains.
18:33Ils ont le droit de tout faire.
18:35Ils ont la carte.
18:37Ils n'ont pas la carte, ils ont tout le livret de famille.
18:41Et c'est vrai que Nicolas Sarkozy,
18:43moi, je trouve cette décision
18:45complètement folle.
18:47Moi, je m'engageais en politique,
18:49parce que je fais un peu de politique.
18:51Il y a Jean-Michel Apathy,
18:53Benjamin, sinon qui va nous dire.
18:55Oui, j'ai retrouvé le breguet gris.
18:57Si ils se souviennent de moi, j'avais même laissé passer à l'époque
18:59à Bordeaux.
19:01Je faisais partie de la FIC.
19:03Je faisais partie de la sécurité, justement,
19:05lors d'un meeting de Nicolas Sarkozy.
19:09Quand il y avait Alain Juppé, etc.
19:11Et je l'avais laissé passer,
19:13Jean-Michel Apathy, très invité à personne.
19:15Ah, c'est dans la vie aussi ?
19:17Je croyais que c'était que à l'antenne.
19:19Ah oui, très invité à personne.
19:21Moi, malheureusement,
19:23je l'ai déjà décroisé.
19:25Quel dommage.
19:27J'ai croisé lui, j'ai croisé Benjamin Duhamel,
19:29très invité à personne.
19:33Je n'ai jamais croisé Jean-Michel Apathy.
19:35Peut-être qu'un jour.
19:37Je peux vous le dire, ce que vous avez à l'image
19:39à la télé, c'est exactement la même chose dans le réel.
19:41C'est très intéressant de voir comment les gens
19:43se comportent dans la vraie vie.
19:45Quand ils sont sortis de l'écran.
19:47Dans un restaurant,
19:49dans les transports.
19:51Dans des jacuzzis,
19:53au cap d'oeil.
19:55Non mais c'est vrai,
19:57Fabien Lecoeur.
19:59Personne n'est plus souriant dans les transports.
20:01Quoi ?
20:03Il y a des personnalités
20:05qu'on peut croiser.
20:07J'en ai eu dans le cadre de différents
20:09postes que j'ai occupés, où j'ai croisé certaines personnalités
20:11qui sont très agréables, très gentilles,
20:13avec qui on peut vraiment rigoler.
20:15Et il y en a d'autres,
20:17ils nous regardent de haut.
20:19Il y a une arrogance telle
20:21que c'est insupportable.
20:23Il y en a vraiment qui se la racontent.
20:25Je vous le dis, c'est vrai.
20:27On ne va pas se mentir.
20:29Il y a des gens qui n'aiment pas les gens.
20:31Ils font croire qu'ils aiment les gens en studio, en émission, etc.
20:33Mais dès qu'ils sont sortis,
20:35le contact aux autres les indiffère totalement.
20:37Ils n'ont aucune empathie, aucune compassion,
20:39aucun intérêt pour l'autre.
20:41J'ai quelques noms.
20:43Donnez-les ça.
20:45Oh, Dartigot.
20:47C'est pareil en politique.
20:49On voit la sincérité d'un homme politique.
20:51Par exemple, j'ai beaucoup travaillé
20:53à côté de Marie-Georges Buffet.
20:55Mais je peux vous dire que Marie-Georges Buffet,
20:57elle avait un contact humain direct et super.
20:59C'était avant qu'elle n'ait pas le Ministère des Sports.
21:01Oui, quoi qu'on pense de son activité politique,
21:03mais elle aimait réellement les gens.
21:05Je connais des responsables politiques
21:07qui doivent beaucoup souffrir parce qu'ils n'aiment pas les gens.
21:09Ils doivent souffrir.
21:11Il n'arrête pas de nous parler de Marie-Georges Buffet.
21:13Tu dois travailler avec elle.
21:15Je vois que ce soit des macronistes
21:17ou même des personnes de l'ANFP,
21:19j'englobe un peu tout ça,
21:21qui pensent uniquement à leur siège de député plutôt qu'à la France.
21:23Et ça, on le voit tous les jours.
21:25Mais dans différentes circonscriptions encore aujourd'hui.
21:27Merci.
21:29Merci Benjamin d'avoir été avec nous sur Europe 1.
21:31Je vous embrasse fort.
21:33On se voit vite sur La Grosse Rigolade.
21:35Avec grand plaisir.
21:37Vous nous appelez concernant Nicolas Sarkozy ou autre.
21:39D'ailleurs, si vous voulez nous appeler pour autre chose,
21:41vous n'hésitez pas.
21:43Le standard est ouvert.
21:45On est bien. Il y a Gauthier Lebray.
21:47Il y a Olivier Dartigold. Il y a Géraldine Maillet.
21:49Il y a mon ami Fabien Lequeuvre
21:51qui va faire une dernière demi-heure d'émission.
21:53Je pense incroyable.
21:55Comment vous le sentez ?
21:57Très bon.
21:59Et on aura un cadeau dans un instant.
22:01Le plus beau Noël.
22:03J'adore. C'est un de mes jeux préférés.
22:05J'ai deux jeux préférés, ça et l'hippoglouton.
22:07A tout de suite sur Europe 1.
22:09Europe 1.
22:1116h18, on marche sur la tête.
22:13On marche sur la tête sur Europe 1.
22:1517h39, on est en direct.
22:17Il y a énormément d'auditeurs qui nous appellent
22:19au 01 80 20 39 21
22:21pour nous parler de Nicolas Sarkozy.
22:23On rappelle l'affaire et on rappelle le verdict
22:25pour les auditeurs qui nous rejoignent sur Europe 1.
22:27Gauthier Lebray.
22:29L'ancien président de la République a été condamné
22:31définitivement dans cette affaire
22:33qui est un peu...
22:35On parle de pacte de corruption
22:37parce qu'il a été écouté
22:39dans ses conversations
22:41avec son ancien avocat Thierry Herzog
22:43et dans cette conversation
22:45il dit à son avocat
22:47il faut qu'on demande des informations sur l'affaire Bettencourt
22:49au juge Aziber et en échange
22:51il faudra qu'il ait un poste à Monaco.
22:53Problème, on écoute
22:55un homme, un client
22:57un ancien président de la République qui plus est
22:59et son avocat. À l'époque il n'y avait même pas
23:01besoin de demander une décision au juge.
23:03Donc déjà ça pose un énorme problème.
23:05Nicolas Sarkozy va saisir
23:07la cour européenne des droits de l'homme
23:09et la France pourrait être condamnée. Il n'y a pas à écouter
23:11un client et son avocat.
23:13Le secret entre
23:15la conversation d'un client et un avocat doit être
23:17protégé et ensuite il est condamné
23:19à un an de prison ferme
23:21qui va se transformer en bracelet électronique
23:23pour une intention.
23:25Il a formulé une intention de trouver
23:27un poste à Monaco à ce juge
23:29et il n'a jamais rencontré ce juge, il ne lui a
23:31jamais parlé et il n'a jamais
23:33essayé de décrocher ce poste à Monaco.
23:35Donc vous êtes condamné pour une intention
23:37que vous n'avez jamais mise à exécution.
23:39Et pour cela il va porter un bracelet électronique
23:41pendant un an. Alors on verra
23:43s'il y a un aménagement. Olivier disait
23:45à l'instant que c'est possible.
23:47On verra. Il doit rencontrer dans
23:49même pas 30 jours
23:51le juge d'application des peines pour
23:53poser ce bracelet électronique et en définir les modalités.
23:55C'est incroyable. En tout cas
23:57appelez-nous 0180 20 39 21
23:59On a Thomas en ligne.
24:01Thomas de Seine-et-Marne. Bonjour Thomas.
24:03Très cher Cyril, comment vas-tu ?
24:05Thomas je suis heureux de vous avoir
24:07au téléphone. Merci d'être avec nous Thomas.
24:09Merci. On s'est croisés
24:11il y a deux semaines. Je ne sais pas si vous me remettez.
24:13J'étais à côté d'un certain Guillaume
24:15Janton sur le plateau. Bien sûr.
24:17Je m'en rappelle très bien. Mais bien sûr Thomas.
24:19Vous étiez incroyable. On a rigolé.
24:21Avec la sœur de Guillaume Janton.
24:23Est-ce que vous avez passé un bon
24:25moment avec nous sur le plateau de TPMP ?
24:27J'ai passé un excellent moment. Vous êtes toujours dans
24:29l'immobilier mon Thomas ? Toujours dans l'immobilier ?
24:31Toujours dans l'immobilier.
24:33J'ai un petit projet télé. On s'en reparlera.
24:35Avec plaisir. Vous m'en reparlerez.
24:37Thomas de Seine-et-Marne vous allez revenir nous voir.
24:39Vous allez refaire l'émission avec nous.
24:41Avec grand plaisir.
24:43Je m'excuse auprès de Fabien
24:45parce que je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Je lui ai fait la bise.
24:47Je croyais qu'on se connaissait.
24:49Tout le monde croit qu'il le connaît. On a tous croisé
24:51un Playmobil. Merci.
24:55Merci. Je ne m'en étais pas rendu
24:57compte. Merci.
24:59Dites-moi Thomas, vous voulez réagir sur
25:01ce qui s'est passé pour Nicolas Sarkozy ?
25:03Quelle ambiance
25:05dans ces émissions.
25:11C'est quoi pour vous
25:13ce qui s'est passé pour Nicolas Sarkozy ?
25:15Moi je suis
25:17assez catastrophé,
25:19choqué, scandacier.
25:21Je pourrais utiliser d'autres termes mais
25:23c'est vraiment un véritable acharnement
25:25vis-à-vis de Nicolas Sarkozy.
25:27D'ailleurs je fais souvent un parallèle entre
25:29Nicolas Sarkozy et vous-même Cyril.
25:31Merci. C'est un ami et je l'aime
25:33beaucoup.
25:35Pour moi, c'était le meilleur président
25:37de la République, de la Vème
25:39République. D'ailleurs je trouve que
25:41mon portefeuille ne s'est jamais aussi bien porté
25:43en 2008. Alors
25:45PTZ, Prêt-à-tôt zéro,
25:47en parlant d'immobilier, défiscalisation
25:49des orsup, etc. Et donc
25:51il y a vraiment un acharnement vis-à-vis de
25:53Nicolas Sarkozy. On veut
25:55l'empêcher de nuire
25:57par tous les moyens.
25:59Il y a un acharnement judiciaire.
26:01Alors pour rappel,
26:03dès le 6 janvier, il sera jugé dans une autre
26:05affaire majeure, celle des soupçons de financement
26:07en Libye. C'est incroyable.
26:09Donc en fait,
26:11on écoute la conversation
26:13entre un client et son
26:15avocat. On va
26:17le condamner sur base
26:19de cette fameuse interdictionnalité.
26:21Donc je ne sais pas,
26:23franchement, en France, on a beau
26:25rigoler, passer du bon temps
26:27dans vos émissions, mais franchement, on marche vraiment
26:29sur la tête. On se demande où on va.
26:31Il y a une justice à deux vitesses.
26:33Vous avez deux pauvres policiers qui,
26:35je pense qu'il y a quelques semaines,
26:37se sont fait tabasser,
26:39littéralement tabasser.
26:41Mais je suis sûr que les mecs vont être dehors
26:43très vite. Alors que Nicolas Sarkozy,
26:45ils sont dehors.
26:47Ils sont en contrôle judiciaire.
26:49Donc ils sont en ligne.
26:51Mais ça me rend fou.
26:53C'est n'importe quoi.
26:55C'est absolument incroyable.
26:57Ça me rend dingue.
26:59Il y a trois suspects qui ont été placés en détention provisoire
27:01dans l'affaire de l'agression des deux policiers.
27:03Trois suspects qui ont été placés
27:05en détention provisoire.
27:07Ah d'accord.
27:09Autant pour moi et Guillaume.
27:11Bon Thomas, merci d'avoir
27:13été avec nous. En tout cas, je vous fais un gros bisou.
27:15Avec grand plaisir. A très bientôt.
27:17On a Samuel en ligne.
27:19Samuel de Paris. Salut Samuel.
27:21Oui, bonjour.
27:23Ça va bien Samuel ?
27:25Ça va très bien.
27:27Je suis ravi d'être là. Je vous aime tous.
27:29Vous êtes exceptionnels. Merci.
27:31Merci pour tout.
27:33C'est moi qui vous remercie de nous appeler Samuel.
27:35C'est la vérité.
27:37C'est extraordinaire le bien que vous faites aux gens.
27:39Je pense qu'il y a beaucoup
27:41de personnes qui le minimisent.
27:43Samuel, je vais vous dire la vérité. Pour moi, c'est vous
27:45qui me faites du bien. Et c'est grâce à vous qu'on est là.
27:47Sachez-le. Parce que si vous étiez
27:49pas derrière nous et derrière moi et derrière les équipes,
27:51je peux vous dire que ça ferait longtemps
27:53qu'on aurait valsé, comme on dit.
27:55Et c'est vrai que
27:57c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est le public
27:59qui est avec nous. On ne va pas se mentir.
28:01Tout le monde essaie de nous mettre des bâtons dans les roues,
28:03Samuel. Tout le monde essaie.
28:05Mais qu'est-ce qui fait qu'on tient aujourd'hui ?
28:07Qu'est-ce qui fait qu'on est encore là et qu'on a
28:09encore un poids ? C'est le public.
28:11C'est le public et c'est vous. Donc le plus important, c'est vous.
28:13Croyez-moi, Samuel. Vous savez, Cyril, je vais vous dire
28:15quelque chose. Vous avez toujours dit ça.
28:17Toujours.
28:19Il n'y a pas beaucoup de monde qui le dit.
28:21Ça marche un peu dans ma voix.
28:23Samuel, je vais vous dire la vérité.
28:25Et je pense qu'ils sont tous témoins ici.
28:27Je vous le jure que moi, il n'y a qu'une chose
28:29qui compte. C'est vraiment le public.
28:31Vous ne me verrez jamais dans une soirée en train de
28:33cirer les pompes de tel ou tel dirigeant
28:35de chaîne ou de radio
28:37ou vraiment jamais de la vie.
28:39Vous ne me verrez jamais faire des déjeuners
28:41mine de rien avec des dirigeants.
28:43Ça m'arrive vraiment peut-être une fois tous les deux ans.
28:45Je préfère déjeuner avec
28:47mes potes d'enfance.
28:49Mais vraiment, et ce qui compte pour moi,
28:51la seule chose qui compte, c'est le public.
28:53Je vous le dis, c'est le public.
28:55Mais vraiment, je le pense vraiment.
28:57Et aujourd'hui, plus que jamais, parce que chaque jour
28:59je le sais, ce qui fait qu'aujourd'hui
29:01on est encore là et on a encore une place
29:03pour exprimer nos opinions
29:05et écouter
29:07les opinions des différents
29:09publics qui nous regardent ou en télévision
29:11ou en radio, qui nous écoutent en radio.
29:13Eh bien c'est grâce à vous.
29:15Parce que vous êtes très nombreux à
29:17nous écouter, à nous regarder
29:19et c'est ça qui fait qu'aujourd'hui, on peut encore
29:21exister. Parce que sinon, je peux vous dire
29:23ça ferait très longtemps
29:25qu'on ne serait plus là, croyez-moi.
29:27Et je vous jure, Samuel,
29:29il y en a beaucoup qui voudraient qu'on disparaisse.
29:31Je ne sais pas ce que vous en pensez, Géraldine.
29:33Oui, je suis d'accord. Et c'est pour ça que, justement,
29:35Samuel, je ne sais pas ce que vous en pensez.
29:37En fait, c'est pour ça que je n'étais pas tout à fait d'accord avec
29:39Thomas tout à l'heure. Thomas vous a comparé à Nicolas Sarkozy.
29:41Alors moi, je comprends très bien qu'on adhère à Nicolas Sarkozy
29:43et que ce soit même votre ami.
29:45Mais le problème, c'est que Nicolas Sarkozy,
29:47à un moment donné, les gens n'ont plus voté pour lui.
29:49Quand il est face à Hollande ou même à la primaire de la droite,
29:51les gens se sont un peu retournés.
29:53Tout le monde peut se tromper.
29:55Oui, mais en attendant, il n'a pas été réélu.
29:57Ça s'est passé à la chauve.
29:59Oui, mais il n'a pas été réélu. Voilà.
30:01Et ensuite, à la primaire de la droite, il a été balayé.
30:03Alors que vous, pour le moment, Cyril,
30:05le public continue
30:07à vous regarder en abondance.
30:09C'est quand même une différence
30:11majeure pour moi.
30:13Et le public est encore plus nombreux.
30:15Et je pense aussi que c'est grâce à tous ces gens
30:17qui essaient de nous éteindre
30:19qui fait que je connais... Les Français détestent ça.
30:21Les Français détestent ça.
30:23Et c'est pour ça, je pense aussi,
30:25qu'aujourd'hui, les gens sont encore plus nombreux
30:27à écouter mes émissions ou à les regarder.
30:29Plus nombreux qu'avant, parce que je pense aussi
30:31que ça les énerve.
30:33Quand j'avais commencé TPMP il y a 7 ans,
30:35je me souviens que quand on faisait
30:37un montant à 1,5, 1,6,
30:391,7, c'était la folie absolue.
30:41On n'avait jamais vu ça. On disait
30:43c'est un lundi énorme. Et aujourd'hui, parfois, on annonce des 2,5.
30:45C'est incroyable.
30:47Déjà, ça fait je ne sais pas combien de temps qu'on n'a pas fait
30:49moins d'un million, qu'on n'a pas fait moins de 2 millions.
30:51Et c'est vrai qu'aujourd'hui, même quand on voit 2 millions,
30:53on se dit que c'est normal. Mais c'est vrai que c'est tous les soirs.
30:55Mais vous ne vous rendez pas compte, quand j'ai commencé, ça n'existait pas.
30:57C'est fou. C'est fou.
30:59C'est vrai que c'est grâce à vous. C'est moi qui vous remercie Samuel.
31:01Merci beaucoup Samuel.
31:03Je peux juste réagir.
31:05Je vous remercie en tout cas.
31:07Je trouve que
31:09ça soulève des questions,
31:11ça soulève une question très très grave
31:13et très très importante.
31:15Cette décision de justice, si vous voulez.
31:17Puisque c'est l'état de droit.
31:19C'est
31:21la confidentialité
31:23entre un avocat et son client.
31:25Et ça, c'est grave.
31:27C'est des dérives
31:29qu'on va aller très loin.
31:31Ça laisse la porte ouverte à d'autres choses.
31:33Et en fait, c'est un petit peu comme la décision de l'ARCOM.
31:35Si je peux revenir là-dessus, j'ai une chance
31:37extraordinaire aujourd'hui. J'y étais aujourd'hui.
31:39Et je vous ai vu, j'ai pris une photo avec vous.
31:41C'est vrai Samuel. Je suis sûr que
31:43je me souviens de vous.
31:45Oui, j'ai pris une photo avec vous. Je vous ai même dit qu'il y a
31:47plus de 20 ans, vous étiez chez moi à Courcelles.
31:49Bien sûr. Je vois très bien qui vous êtes.
31:51Je vois très bien qui vous êtes. Merci en tout cas.
31:53Avec plaisir. J'ai la vidéo.
31:55On l'a gardée. Ça nous a fait rire parce que je vous ai
31:57donné ma veste. Vous étiez monté à l'appartement à Courcelles.
31:59Et c'est exceptionnel.
32:01Vous êtes toujours le même.
32:03Cette gentillesse qui
32:05réunit, comme vous avez dit à l'émission
32:07et c'est la vérité, c'est ça.
32:09Vous êtes quelqu'un de bien. L'équipe.
32:11Et peu importe. Je ne suis pas
32:13d'accord avec certaines
32:15personnes, etc. Peu importe.
32:17On est là pour vous écouter, pour passer
32:19un bon moment. Moi, j'ai pris ma journée de travail.
32:21Ça me fait plaisir. Et merci Samuel.
32:23Parce que c'est important.
32:25Sincèrement,
32:27je finis juste là-dessus.
32:29Je ne vais pas vous prendre tout ce temps.
32:31Merci déjà
32:33de m'avoir pris en ligne.
32:35Vraiment, je rentre
32:37chez moi, j'allume la télé
32:39juste pour cette émission.
32:41Pour vous regarder. Vraiment, c'est tout.
32:43Je l'éteins et je vais dormir parce que
32:45le lendemain, je dors très tôt.
32:47C'est ça ma vie.
32:49C'est vraiment, je vous le dis.
32:51J'ai vu tout à l'heure,
32:53je suis passé au
32:55rassemblement qui a été
32:57organisé par Radouane.
32:59Qui est exceptionnel. Et c'est vrai que j'ai vu
33:01tous les gens. Et moi, c'était juste pour
33:03aller serrer la main
33:05des personnes qui étaient venues.
33:07Parce qu'ils se sont déplacés. C'était juste par courtoisie
33:09pour eux. Parce que j'avais envie de les rencontrer.
33:11Je suis allé leur serrer la main
33:13et leur redire un petit mot. Et c'est vrai que ça m'a fait bien plaisir
33:15de vous croiser Samuel tout à l'heure.
33:17Moi aussi.
33:19Je suis allé sur le plateau une fois
33:21avec ma maman.
33:23Et j'adorerais vous voir un jour.
33:25Vraiment, ça serait extraordinaire.
33:27Avec plaisir, on va organiser ça un jour Samuel.
33:29Avec plaisir. Merci Samuel d'avoir été avec nous.
33:31Merci à vous Samuel. Je vous fais un gros bisou.
33:33Merci beaucoup.
33:35Ah, on a un autre auditeur.
33:37C'est Aloïs.
33:39C'est ça? Aloïs?
33:41Aloïs? Oui, bonjour.
33:43Bonjour Aloïs.
33:45Aloïs? Oui, c'est ça.
33:47Aloïs.
33:49C'est joli. Oui, j'adore. Il vient d'Auvergne.
33:51C'est la première fois que vous nous appelez.
33:53Oui, c'est la première fois.
33:55Merci Aloïs de nous appeler sur Europe 1.
33:57Vous nous écoutez depuis longtemps?
33:59Alors moi j'écoute très souvent les émissions de Pascal Pro.
34:01Ah oui, très bien.
34:03Et depuis quelques temps, et ce que vous disiez tout à l'heure
34:05est véritablement vrai, c'est que
34:07j'écoute aussi vos émissions parce qu'on parle vrai.
34:09Et ça c'est ça qui est intéressant.
34:11Merci Aloïs, ça me touche beaucoup.
34:13Et merci d'être un nouvel auditeur,
34:15ça marche sur la tête en tout cas.
34:17Aloïs voulait réagir sur Nicolas Sarkozy,
34:19et vous êtes un petit peu sur la même ligne que moi.
34:21Oui, c'est ça, totalement.
34:23Totalement, parce que je considère
34:25qu'il y a une forme d'acharnement.
34:27Un acharnement médiatique, politique,
34:29judiciaire, contre
34:31Nicolas Sarkozy.
34:33Alors, au nom de ses convictions,
34:35très certainement,
34:37et ce que je trouve dommage,
34:39c'est aussi que dans ce procès, on ne retient pas
34:41le caractère tout de même
34:43personnel de l'affaire. On vient écouter
34:45le téléphone d'un ancien Président de la République,
34:47qui est quand même
34:49un personnage encore très important
34:51dans le pays. Donc je considère que
34:53c'est totalement injuste.
34:55Et évidemment, je suis extrêmement
34:57peiné par cette décision
34:59de justice que je trouve totalement injuste.
35:01Non mais c'est...
35:03Vraiment, je vous dis, moi ça me fait de la peine pour la France.
35:05Vraiment, je vous jure. Et vous avez vu Nicolas Sarkozy
35:07qui l'a dit dans son tweet ? Il a dit
35:09je vais donc saisir la Cour Européenne.
35:11Et il a dit
35:13le seul truc, ça sera triste
35:15de condamner la France.
35:17C'est ce qui le rend triste,
35:19c'est de faire condamner son pays s'il gagne.
35:21Et cette phrase est extrêmement forte
35:23dans le tweet de Nicolas Sarkozy.
35:25Absolument, mais malheureusement,
35:27la France n'a pas su protéger
35:29le secret
35:31qui devrait être enviolé
35:33entre un client et son avocat.
35:35S'il n'y a pas cette écoute,
35:37il n'y a rien.
35:39Il n'a pas fait son dossier puisqu'il ne l'a pas fait.
35:41Donc, allez trouver ce poste
35:43pour ce juge à Monaco, il ne l'a pas fait.
35:45Donc, tout part d'une écoute.
35:47À l'époque, il ne faut pas
35:49demander au juge d'écouter
35:51un client et son avocat, ce qui paraît fou.
35:53Aujourd'hui, ça, ça a été changé.
35:55Mais voilà,
35:57il n'y a plus qu'une étape pour Nicolas Sarkozy,
35:59c'est la CEDH, Cour Européenne des Droits de l'Homme.
36:01Et la France a toutes les chances ou les risques,
36:03c'est selon d'être condamné.
36:05Merci Aloïs d'avoir été avec nous
36:07sur repas. Est-ce que vous avez quelque chose d'autre
36:09à nous dire peut-être ?
36:11Tout simplement que vous avez
36:13totalement raison de ce point de vue-là.
36:15On entend aussi
36:17et on voit dans les interventions de Nicolas Sarkozy
36:19qu'il a toujours l'intérêt de la France,
36:21l'intérêt général au cœur.
36:23Et que je reprendrai
36:25tout simplement les mots de soutien
36:27de Max Brisson,
36:29le sénateur
36:31qui s'est exprimé
36:33sur le média d'un de vos confrères
36:35qui lui a adressé
36:37tout son soutien.
36:39Il n'y a pas beaucoup de LR, il y a Laurent Wauquiez qui a pris la parole sur Twitter
36:41pour soutenir Nicolas Sarkozy, mais c'est vrai que globalement
36:43les LR pourraient sans doute
36:45monter plus au créneau pour soutenir l'ancien président.
36:47Je suis assez d'accord, comme d'habitude.
36:49Et ça me rend fou moi,
36:51ça c'est incroyable.
36:53La dernière fois que les LR ont été à l'Élysée, c'est Nicolas Sarkozy.
36:55Il y en a beaucoup qui se sont trouvé
36:57ministre grâce à lui.
36:59Merci Aloïs d'avoir été avec nous
37:01sur Europe 1 et merci d'être un nouvel auditeur
37:03dont on marche sur la tête, on vous attend demain.
37:05On sera là demain, vous inquiétez pas, 16h-18h.
37:07Merci à tous d'avoir été avec nous, merci
37:09D'Artigol, merci L'Occitane.
37:11Je vous passe l'appel par vos noms de famille, c'est comme à l'école.
37:13Merci, bien entendu, merci Gauthier.
37:15Je suis obligé.
37:17C'est le préféré, merci Gauthier.
37:19Allez tout de suite c'est Laurence Ferrari avec Punchline sur CNews Europe.
37:21Merci à tous.