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00:00Pour agir à Mayotte, il faut un accord du Président de la République et un accord interministériel du Premier Ministre.
00:08C'est pourquoi la démarche d'un Premier Ministre est absolument indispensable.
00:14Mayotte c'est d'abord un problème diplomatique avec les Comores, d'où découle l'immigration.
00:18Mais justement, comment elle pèse cette immigration clandestine sur le destin de Mayotte, sur les services publics notamment, Jean-Jacques Brault ?
00:26Eh bien, il faut savoir que nos auditeurs sachent bien que plus de 52 ou 53% de la population totale, qu'on ne connaît pas d'ailleurs,
00:36mais par échantillon on voit à peu près, est clandestine.
00:41Et donc la souveraineté française, convoulue les Mahorais par quatre référendums successifs, est battue en brèche par une submersion migratoire.
00:53Évidemment c'est mal élevé de dire ces choses, mais c'est la réalité absolue.
00:57Et le ministre de l'Intérieur a parfaitement raison de mettre en exergue l'altération de l'efficacité des services publics par leur submersion.
01:08Hamamudzou, première maternité d'Europe, 9000 naissantes de petits-enfants par an.
01:15Au moins les deux tiers sont des petits-enfants qui sont nés de mamans comoriennes qui ont fui l'absence de système de santé aux Comores.
01:24Et elles, elles peuvent rester un tout petit peu plus qu'une journée ou deux, mais les mamans Mahoraises, puisqu'elles ont un logement quelque part à Mayotte,
01:33ne restent pas une journée autant que les autres mamans. Donc ça c'est une discrimination.
01:42Une discrimination au détriment des Français finalement, des Mahorais Français.
01:46Encore une fois, je ne suis pas pour dire qu'il faut supprimer les droits à la santé ou à l'école des uns ou des autres, c'est pas du tout cela.
01:54Mais s'il n'y a pas régulation équitable du mouvement migratoire, il ne peut pas y avoir respect de la parole donnée à nos compatriotes Mahorais, de les intégrer dans l'ensemble français.
02:09Évidemment l'échec a été de décréter la départementalisation après un vote en 2011 et de ne pas prévoir les étapes nécessaires pour accompagner les élus Mahorais dans cette démarche.
02:22C'est ça qu'on peut éminemment regretter. Après la départementalisation, j'ai la tristesse de dire que les gouvernements n'ont pas mis les moyens pour accompagner la départementalisation de l'archipel,
02:36qui est de plus en plus vulnérable aujourd'hui.