Dans une brève intervention après le verdict dans le procès des viols de Mazan, l'ex-épouse de Dominique Pelicot, 72 ans, devenue une véritable icône féministe depuis sa décision de refuser le huis clos à l'ouverture de ce procès historique, le 2 septembre, à Avignon (sud-est de la France), a dit aussi penser "aux victimes non reconnues" de violences sexuelles. Elle a assuré avoir "confiance à présent" dans "un avenir dans lequel chacun, femme et homme, puisse vivre en harmonie". Ecoutez.
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00:00C'est avec une profonde émotion que je m'exprime aujourd'hui devant vous.
00:05Ce procès a été une épreuve très difficile et à cet instant je pense en premier lieu à mes trois enfants,
00:12David, Caroline et Florian.
00:15Je pense également à mes petits-enfants parce qu'ils sont l'avenir
00:20et c'est aussi pour eux que j'ai mené ce combat, ainsi qu'à mes belles-filles, Aurore et Céline.
00:28Je pense enfin aux victimes non reconnues dont les histoires demeurent souvent dans l'ombre.
00:34Je veux que vous sachiez que nous partageons le même combat.
00:38Je souhaite exprimer ma gratitude la plus profonde à toutes les personnes qui m'ont soutenue tout au long de cette épreuve.
00:47Vos témoignages m'ont bouleversée et j'y ai puisé la force de revenir chaque jour pour affronter ces longues journées d'audience.
00:57J'ai voulu, en ouvrant les portes de ce procès le 2 septembre dernier,
01:02que la société puisse se saisir des débats qui s'y sont tenus.
01:07Je n'ai jamais regretté cette décision.
01:11J'ai confiance à présent en notre capacité à saisir collectivement un avenir
01:18dans lequel chacun, femmes et hommes, puisse vivre en harmonie, dans le respect et la compréhension mutuelle.