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La France observe ce lundi 23 décembre un deuil national fixé par le président Emmanuel Macron en solidarité avec Mayotte, frappé il y a 9 jours par le cyclone Chido qui a dévasté l'archipel, fait au moins 35 morts et blessé près de 2.500 personnes, selon un bilan toujours provisoire.

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Transcription
00:00Oui bien sûr, un moment d'autant plus fort ici parce que Mamoudzou a été particulièrement touchée par ce cyclone.
00:06Je vais aller voir Faouzia. Bonjour Faouzia, vous avez assisté à cette minute de silence.
00:09Pouvez-vous nous dire, on parlait d'un moment très fort, qu'est-ce que vous avez ressenti au moment de cette minute de silence ?
00:14Oui, bonjour à tout le monde. Je me sentais très très très mal, parce que la maison, toutes les maisons se détruisent.
00:27C'est pas facile. Et puis, pas d'eau, pas d'électricité, pas de réseau. Vraiment, c'est très très mal. Je suis très très mal.
00:36Il y a eu cet hommage pour les personnes qui ont perdu la vie. Qu'est-ce que vous attendez maintenant, aujourd'hui, des services de la préfecture, de l'État, notamment par rapport à l'eau ?
00:44J'attends l'aide. J'attends beaucoup beaucoup d'aide de la préfecture, de l'État, du conseil départemental, de tous les élus.
00:53On attend la population, tout. On attend l'aide.
00:57Vous, l'aide est insuffisante. Ça fait dix jours que le cyclone est passé. Il n'y a pas encore assez d'aide sur l'île de Mayotte ?
01:01Oui, on n'a pas encore assez. On n'a pas encore assez, parce que dans tous les villages, il y a de mauvaise odeur.
01:08Il y a beaucoup de déchets. Il y a beaucoup de... Pas du tout. On n'a pas... Comment on dit ?
01:17On n'est pas bien à la maison avec les enfants, avec tous les visagers à la maison. On n'est pas bien.
01:24Beaucoup d'habitants, Faouza, me confiaient qu'ils n'avaient pas d'eau, qu'ils étaient obligés de récupérer l'eau des rivières, de la faire bouillir.
01:29Comment est-ce que vous en sortez, vous, avec l'eau ?
01:31On l'utilise, mais on n'est pas sûr avec la santé. Oui, on l'utilise avec les enfants, mais on a toujours des doutes avec la maladie.
01:42Merci beaucoup pour votre témoignage, Faouza. Voilà, vous le voyez ici, il y a une minute de silence.
01:46Il y a un moment très fort, il y a de la commémoration, mais vous l'aurez compris avec le témoignage de Faouza, la priorité,
01:50aujourd'hui, avant la commémoration, avant l'hommage, c'est de trouver de l'eau, c'est de trouver de la nourriture,
01:55c'est de réparer les maisons. Bref, quelque chose d'immédiat pour que les Mahorais puissent retrouver des conditions décentes de vie.

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