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François Bayrou est arrivé lundi à Mayotte à la tête d'une imposante délégation ministérielle avec la promesse d'un plan d'aide à la reconstruction de l'archipel nommé «Mayotte debout» après le passage dévastateur de l'ouragan Chido, qui précédera d'autres mesures à plus long terme. Face à cela, Charles Rodwell, député Ensemble pour la République des Yvelines, est «pour une suspension temporaire du droit du sol».

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Transcription
00:00Il y a tout un champ de mesures qu'on peut prendre.
00:01Déjà, accepter ou tolérer, comme le fait la gauche,
00:05que les Comoriens arrivent et ne rien faire,
00:07ça veut tout simplement dire qu'on laisse les Comoriens
00:10prendre un risque absolument délirant sur l'eau,
00:12sur des embarcations de fortune,
00:14prendre tous les risques sur la mer avec tous les dangers que ça présente.
00:17Moi, je condamne ce laisser-faire
00:20auquel nous appelle une bonne partie de la gauche française.
00:22Il y a tout un tas de mesures qu'on peut prendre.
00:24Gérald Darmanin lui-même, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur,
00:27il y a quelques mois,
00:28avait proposé une suspension temporaire du droit du sol sur Mayotte.
00:32Moi, je pense que c'est vraiment une piste intéressante qu'il faut explorer.
00:34Je ne pense pas qu'elle résolvera tout.
00:36Je suis pour une suspension temporaire, pourquoi ?
00:38Parce que...
00:39Le droit du sol, c'est-à-dire que les Comoriens qui arrivent en France
00:42et les Comoriennes qui arrivent en France, donc à Mayotte,
00:48ne pourraient plus bénéficier du droit du sol pour leur enfance.
00:52Alors, il y a deux choses qu'il faut regarder.
00:54Un, est-ce que c'est politiquement faisable ou constitutionnellement faisable aujourd'hui ?
00:58Et deux, quels seraient les effets concrets et réels ?
01:00Moi, je me méfie toujours des mesures qui sont le grand soir de la politique française,
01:04mais je pense que c'est une piste qu'il faut évidemment explorer.

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