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00:00Punchline sur CNews et Europe 1.
00:0218h-19h, Thierry Cabane.
00:12Merci de nous accueillir sur Europe 1 et sur CNews et votre Punchline.
00:16Nous sommes ensemble jusqu'à 19h, toujours à mes côtés pour commenter l'actualité.
00:19Sawina Majummer, Michel Thaube, Julie Girard, Jacques Morel, Amine Elbahi et Elodie Huchard
00:26qui nous a rejoints.
00:27Et pourquoi Elodie Huchard nous a rejoints ?
00:28Parce qu'on va parler de politique.
00:31Merci.
00:32Il y en a un qui suit.
00:33Il y en a un qui suit, ça fait plaisir.
00:34Et ce soir à 20h, que se passe-t-il ?
00:35Les voeux du Président de la République.
00:37Les voeux du Président de la République à 20h à suivre en direct sur CNews et sur
00:41Europe 1.
00:42Alors, on va essayer de savoir quel peut être, avec vous Elodie, le contenu ou le
00:48sens en vertu des informations qui sont les vôtres, mais surtout, on vous a posé la
00:52question à vous, Français, qui nous écoutez sur Europe 1 et qui nous regardez sur CNews,
00:57qu'attendez-vous de ces voeux du Président de la République cru 2024 ?
01:03Écoutez-vous.
01:04Ce qu'on attend surtout, c'est un peu plus de stabilité.
01:08Et puis là, je pense que pour Mayotte, il y a énormément de problèmes également.
01:13J'attends rien du tout.
01:14De toute façon, j'attends rien du tout des politiques de manière générale.
01:17J'ai l'impression qu'ils prennent leur poste et puis ils laissent tout un petit peu aller
01:23à volo.
01:25J'ai pas l'impression qu'ils soient vraiment focalisés sur ce qu'ils ont à faire en fait.
01:28C'est vrai qu'il y a pas mal de problèmes en France, mais bien évidemment, c'est-à-dire
01:34que c'est toujours ceux qui dirigent, c'est eux qui peuvent faire quelque chose en fait
01:41pour améliorer, surtout pour écouter le peuple en fait.
01:46J'attends rien de cet individu, c'est tout ça à ce point, oui.
01:51Je n'écouterai pas.
01:52Je crois que les politiques, on en a un petit passé et on ne croit plus au Père Noël.
01:57Voilà, voilà et voilà vos attentes, ça le mérite d'être clair.
02:03On va commenter et je vous attends là-dessus, mes amis.
02:07Mais qu'est-ce qu'on sait sur le contenu de cette intervention ?
02:12Parce que c'est toujours les dernières informations, Elodie Huichard.
02:15Je n'ai pas le texte, si c'est votre question.
02:17J'essayais, j'essayais, j'essayais.
02:20J'essayais, j'essayais, mais je sais que vous avez des informations.
02:23Ce sont donc les huitièmes voeux du président de la République et que le président veut
02:27adopter, nous dit-on, un rôle un petit peu particulier, c'est-à-dire prendre un petit
02:31peu de hauteur et revenir finalement à une certaine logique de notre Constitution, c'est-à-dire
02:36que le président préside et que le Premier ministre gère plutôt le quotidien du pays.
02:41Le problème aujourd'hui d'Emmanuel Macron, c'est qu'il sort d'une année où il y a eu
02:45évidemment des réussites.
02:46On l'a quitté en disant, et on en parlait à midi, Thierry, il nous disait que ce serait
02:50un millésime, l'année 2024, la réouverture de Notre-Dame, les Jeux olympiques.
02:54Effectivement, cela a bien eu lieu, mais il y a eu aussi d'autres choses qui ont eu lieu,
02:58comme la dissolution qui est son pari raté, enfin pas pour lui, mais en tout cas sans
03:03doute y compris pour son propre camp.
03:04Il y a aussi des attentes des Français, notamment concernant le pouvoir d'achat, concernant
03:09la sécurité, des attentes qui n'ont pas forcément été entendues ou en tout cas
03:12qui n'ont pas trouvé de réponse.
03:14L'avantage pour le président, ce soir, de prendre un peu de hauteur, c'est qu'il sait
03:17très bien qu'il n'a pas de majorité à l'Assemblée, il sait très bien que les moyens et surtout
03:22les caisses de l'État sont vides, donc faire des promesses très concrètes, en fait, ça
03:25ne pourra pas marcher.
03:26Donc c'est aussi cette volonté de prendre un petit peu de hauteur, de faire forcément
03:30le bilan.
03:31Ce sera intéressant de voir comment il juge le bilan politique surtout et institutionnel.
03:34Qu'est-ce qu'il dira notamment de la dissolution ? Est-ce qu'il en parlera ou pas ? Est-ce
03:38qu'il continuera de dire que finalement les Français et les commentateurs n'ont pas
03:41bien compris ce qu'il avait voulu dire ?
03:43On rappelle que la volonté de la dissolution, c'est de trouver un gouvernement qui ne soit
03:45pas renversé au moment du budget.
03:47Il y a eu dissolution, il y a eu un gouvernement renversé au moment du budget, donc le pari
03:50était assez raté.
03:52Et puis, effectivement, c'est la volonté d'avoir un président qui reprend un petit
03:56peu de recul pour peut-être prendre un petit peu moins les coups aussi.
03:59Et demain, on regardera le chiffre d'audience.
04:02C'est important.
04:03C'est aux alentours de 10 millions, me semble-t-il.
04:05Oui, après, on a aussi les Français qui, à cette heure-là, sont à table, mettent
04:08la télé.
04:09C'est pas parce que la télé s'est arrêtée qu'elle est arrivée, mais c'est une petite
04:11variante.
04:12Vous avez raison.
04:13Allez, on parlera d'un sondage juste après, de la Côte de Popularité, d'Emmanuel Macron.
04:21Votre retour et les uns les autres sur l'état d'esprit des Français.
04:25Je commence avec vous, Michel Taubat.
04:27Moi, je vais remettre en regard les informations très importantes d'Élodie Duchard, avec
04:34les commentaires de nos concitoyens qui sont quand même très cash, très durs.
04:38Il n'y a pas de surprise.
04:39Je pense, effectivement, que les Français qui adorent la politique, on est un peuple
04:47très politique.
04:48On est également un État, c'est un peu ce qu'a voulu dire, j'imagine, Amine Elbaïd
04:53en comparant avec un autre pays tout à l'heure, c'est qu'on est dans un État qui est très
04:57assisté, où on vit beaucoup aux dépens de la puissance publique.
05:01C'est pour ça, d'ailleurs, que les prélèvements obligatoires sont aussi importants.
05:04Et en même temps, les Français, de plus en plus, vivent sans la politique.
05:08Ils se sont fait de plus en plus une raison parce qu'il y a eu tellement d'échecs, tellement
05:12de déceptions, tellement de promesses non tenues de la part d'Emmanuel Macron, mais
05:17également de ses prédécesseurs.
05:19Quasiment tous les chefs d'État ont commis des promesses qui n'ont jamais été réalisées,
05:25que d'année en année, effectivement, ils sont de moins en moins attentifs à la parole
05:29publique.
05:30Et c'est pour ça que je pense que les audiences télé sont très intéressantes, parce que
05:34je pense que de plus en plus de Français ne prêteront même pas l'oreille à ce que
05:38dira le chef de l'État, qui, il faut le dire, au 31 décembre 2024, est beaucoup plus affaibli
05:44qu'il ne l'était au 31 décembre 2023.
05:47On va vous donner la réalité et dire finalement que sa parole, sans vraiment de conséquences,
05:53va compter ce soir.
05:54Pour dénoncer, je pense que je suis d'accord avec vous sur le fait que les Français aiment
05:58la politique.
05:59Je pense qu'ils aiment un peu moins les politiciens.
06:01C'est vrai.
06:02Si je puis me permettre.
06:04Ils ont malheureusement parfois de bonnes raisons de le penser.
06:06Julie Girard.
06:07Je pense que la déception est d'autant plus grande vis-à-vis d'Emmanuel Macron qu'il
06:12a été, en tout cas, il a voulu être au début le président de la Start-up Nation,
06:18du retour de l'attractivité du pays.
06:19Il a vraiment incarné également une jeunesse.
06:23Il a vraiment incarné une jeunesse et un dynamisme, une proactivité.
06:26Il a fait 3 000 milliards de dettes, donc la chute a été d'autant plus violente que
06:31les promesses étaient importantes, les promesses de renouveau.
06:34Donc, moi, je comprends que les Français aujourd'hui soient dans une certaine défiance
06:38vis-à-vis du pouvoir, puisqu'en plus de cela, on a une instabilité gouvernementale
06:43qui est très forte.
06:44Et puis, le spectacle donné à l'Assemblée, je parle sur le gouverne d'Hélodie Richard,
06:48le spectacle donné à l'Assemblée par nos députés prête quand même à sourire.
06:53C'est d'une tristesse absolue.
06:55Jacques Morel.
06:56Vous dites à sourire, moi, je dirais à pleurer.
06:59Oui, mais quand je dis ça, vous comprenez bien mon petit côté taquin.
07:02Franchement, si vous voulez, comment voulez-vous avoir de l'espoir dans ce pays quand on voit
07:07que nos représentants, c'est nous qui les avons élus, sont incapables de se parler.
07:14Ça devient, si vous voulez, notamment à l'Assemblée nationale, un spectacle d'aboyeur.
07:19Et ces gens-là, même quand on les sort de l'Assemblée nationale, il y a une chaîne
07:23concurrente à vous qui les a rassemblés pour faire des réunions le soir, ils reproduisent
07:29exactement le schéma.
07:30Oui, parce qu'on est au spectacle, Jacques Morel.
07:32On est au spectacle, vous savez, on est à l'heure des réseaux sociaux.
07:36En fait, il y a un spectacle à l'Assemblée nationale et puis on le retrouvait immédiatement
07:39sur Télé-Réseau.
07:40Oui, mais ce spectacle, il en sort quoi ? Il en sort que…
07:45Ah, mais la politique n'en sort pas grandit, je suis d'accord.
07:47Le ministre, le premier ministre est obligé de déposer au bout de trois mois, le deuxième
07:53premier ministre va sûrement avoir des difficultés pour être plus performant, mais je pense
07:59que ce spectacle des parlementaires, les gens n'attendent pas ce spectacle.
08:03S'ils veulent aller au spectacle, il y a de très bons spectacles à Paris et dans
08:05les grandes villes.
08:06Celui de l'Assemblée nationale et de nos écrans de télévision, c'est lamentable.
08:11Pas de respect, les gens se coupent la parole.
08:14Le journaliste qui les avait rassemblés, il a passé son temps à faire la police,
08:18c'est-à-dire à leur dire on va vous couper votre micro, laisser parler votre voisin,
08:23vous avez dépassé votre temps de parole, il n'y a aucune discipline.
08:27Qu'est-ce qu'on peut attendre, si vous voulez, de ces brouhaha et de ces non-réflexions ?
08:32Les gens ne travaillent pas, en fait.
08:33Et vous n'évoquez pas le code vestimentaire qu'on a accessoirement oublié.
08:37Accessoirement.
08:38En plus.
08:39Amine Elbaïy.
08:40Il y a des spectacles pour les enfants à l'école quand on leur demande d'être discipliné
08:44avec leur professeur.
08:45Quel modèle ils ont devant eux ?
08:47Vous avez raison, vous avez raison Jacques Morel.
08:49Amine Elbaïy.
08:50Les Français ont compris, on l'a vu tout à l'heure à travers les interviews dans
08:55ce reportage, ils ont compris qu'ils votaient pour des élus qui n'ont plus le pouvoir.
08:59Ils ont compris que l'Agence Régionale de Santé, ils ont compris que la Haute Autorité
09:03pour la Santé, ils ont compris que les hauts fonctionnaires avaient plus de poids que les
09:08politiques.
09:09Ils ont compris que l'administration tournait malgré des remaniements à répétition, malgré
09:14des motions de censure, malgré une dissolution de l'Assemblée Nationale.
09:18Ils ont compris que le politique n'avait pas nécessairement l'envie d'agir.
09:23Que va dire ce soir Emmanuel Macron aux Français ?
09:26Très sincèrement, moi je me mets à la place des retraités qui écouteront le présent
09:30de la République, qui ont le sentiment d'avoir donné 40 ans, 43 années de travail pour
09:37rien.
09:38Et les agriculteurs.
09:39Les agriculteurs.
09:40Mais prenez l'exemple des retraités qui gagnent l'équivalent de 2 000 euros par mois pour
09:44avoir travaillé pendant 40 années au service de notre pays et qui voient tous les jours,
09:49chaque année, défiler des clandestins à qui on offre de manière inconditionnelle
09:54à la fois l'hébergement d'urgence mais aussi la SPA, c'est l'allocation de solidarité
09:58pour personnes âgées, qu'on appelle vulgairement le minimum vieillesse, qui représente sans
10:02aucune contrepartie également 1 000 euros par mois.
10:06Vous voyez cette injustice sociale ? Comment voulez-vous, face à ces injustices politiques,
10:11fiscales et sociales, redonner de la confiance aux Français ? Comment voulez-vous redonner
10:15de la confiance aux Français face à l'état d'insécurité, face à l'immigration incontrôlée
10:19lorsque vous voyez que les dépenses de sécurité sociale avec l'AME couvrent une palette de
10:25soins beaucoup plus large qu'un certain nombre de retraités qui n'ont même pas suffisamment
10:29de moyens pour payer à la fin de l'année leur mutuelle, qui d'ailleurs va augmenter
10:32en 2025 ?
10:33Donc très sincèrement, je me mets à la place des Français et je les comprends.
10:37On n'a rien à attendre de ces allocutions présidentielles.
10:41Rien.
10:43Avant de vous donner la parole, Sabrina Medjamer, la Côte du Popularité, vous l'évoquiez,
10:47on a un sondage IFOP pour le journal du dimanche que David Poujol va vous afficher.
10:52Regardez la Côte du Popularité d'Emmanuel Macron, en décembre 2023, total des mécontents
10:5968 et en décembre 2024, total des mécontents, on est passé à 76.
11:08Oui, en fait, on rejoint une Côte du Popularité pour Emmanuel Macron qui était celle à
11:12peu près qui arrivait au moment des gilets jaunes, qui était évidemment considérée
11:17comme l'une des pires crises pour le président de la République.
11:20En fait, ce n'est pas étonnant ces résultats parce qu'on se demandait si les Français
11:24s'intéressaient ou pas à la politique.
11:26En réalité, les Français suivent la politique.
11:28Oui, c'est ce que disait Michel.
11:29Oui, dans l'un des sondages du JDD récemment, les Français citent comme première erreur
11:34de François Bayrou le fait qu'il soit allé au conseil municipal de Pau au lieu de rester
11:38à Paris pour la cellule de crise.
11:39C'est un signe que les Français, quand même, ont une connaissance assez pointue des faits
11:43politiques et pour les Français, Emmanuel Macron est jugé responsable et comptable
11:47du bilan.
11:48Alors, le président ne peut pas tout tout seul, évidemment, mais à la fois d'un bilan
11:51qui, selon eux, n'est pas assez satisfaisant sur leurs conditions de vie et Emmanuel Macron
11:56est surtout jugé responsable de la dissolution de cette volonté d'abord de redonner la parole
12:01aux Français pour ensuite faire des combines entre les deux tours pour que la parole, on
12:04la redonne aux Français, mais pas trop quand même.
12:06Et ça, c'est quelque chose qui, effectivement, ne passe pas.
12:09Après, il faut effectivement remarquer que les présidents de la République, au fur et
12:12à mesure de leur mandat avançant, ils faisaient de plus en plus de mécontents.
12:16Effectivement, c'est le premier président, en plus, qui enchaîne depuis quelques temps,
12:19qui enchaîne deux mandats.
12:20Donc, il y a sans doute une partie où on se lasse, sans doute, du président de la
12:23République.
12:24On l'accuse de tous les torts.
12:25Mais en tout cas, en ce qui concerne l'année 2024, la dissolution pour les Français a
12:28été assez mal comprise et il voit bien aujourd'hui que si un certain nombre de choses n'avancent
12:33pas dans leur quotidien, c'est aussi parce qu'à force de dissolution, de nouveaux gouvernements,
12:37de budgets pavotés, eh bien, ce sont aussi autant de choses qui n'avancent pas pour les
12:40Français.
12:41Ça, Willem-Edjemmer, juste avant le flash de 18h30.
12:43Alors, il y a un plébiscite très fort chez les Français qui est lié au pouvoir d'achat
12:49et les mandats d'Emmanuel Macron étaient largement étriés par une violence politique
12:54liée à ce sentiment de dépossession à la fois économique et à la fois identitaire,
13:01c'est-à-dire que les violences, les premières violences politiques qui ont émaillé le
13:04mandat d'Emmanuel Macron étaient celles des gilets jaunes et ensuite, nous avons eu
13:09celles des agriculteurs.
13:10Pourquoi ? Parce que, et là, le président de la République n'en est pas le comptable,
13:14c'est que la France, la classe dirigeante française, a abandonné littéralement son
13:18outil productif et a fait place à une société de consommateurs et d'unités interchangeables.
13:25Tout à l'heure, vous parliez d'état thérapeutique et du manque de croissance.
13:28La mine rappelait les chiffres de la dette publique à plus de 3 300 milliards.
13:32C'est une perfusion, une volonté de perfuser le peuple français sur la base de ses dépenses
13:38publiques en omettant le travail de production et donc la création de richesses et donc
13:43la croissance et donc l'augmentation du pouvoir d'achat.
13:46Donc, tout ça, malheureusement, a été complètement escamoté par la classe dirigeante depuis
13:4940 ans.
13:50Emmanuel Macron n'en est pas le seul comptable.
13:52Ce que je pense, à mon avis, à travers ces plébiscites, ce que cela démontre, c'est
13:57la distanciation du peuple vis-à-vis de l'incarnation de la fonction présidentielle, vis-à-vis
14:02de la distanciation qu'il acte vis-à-vis du peuple à travers des phrases, des attitudes,
14:08des comportements qui ont eu l'air ou en tout cas qui ont été perçus comme arrogants,
14:12comme méprisants.
14:13Et cela a joué, je pense, dans l'affect que lui ressentent les Français vis-à-vis
14:18d'Emmanuel Macron.
14:19Et le coup de grâce a été cette espèce d'absolution des pouvoirs en décidant de
14:24dissoudre l'Assemblée nationale et en faisant mine de convoquer à la responsabilité des
14:28citoyens.
14:29Et puis, ensuite, on a eu le droit au barrage, le fameux front républicain initié par Gabriel
14:35Attal, ou en tout cas, acté, malitérialisé par Gabriel Attal.
14:38Donc, tout ça, je pense, s'imprime dans les consciences collectives des Français,
14:43à la fois cette distanciation vis-à-vis du peuple et de la crise sociale et économique
14:49qui est la nôtre, et à la fois cette incarnation-là, cette posture de la fonction qu'il a de président
14:57de la République, complètement à rebours des espérances des Français.
15:02Et malheureusement, pas simplement des Français, ça se voit même également sur le plan international.
15:08On parle de crise économique, on peut parler également de crise diplomatique.
15:11On sait ce qui s'est passé au Mali, au Burkina Faso, au Tchad récemment.
15:16Donc, il y a une faiblesse de la fonction présidentielle qui n'est pas simplement circonscrite
15:20dans le périmètre national, mais également à l'international.
15:23Et ça, malheureusement, aujourd'hui, nous ne voyons personne qui puisse incarner un
15:29renouveau français, même le rayonnement français qui était celui de l'avant-prise
15:35de la fonction présidentielle par Emmanuel Macron.
15:37Et d'où la réaction des Français quant à vos ententes des voeux d'Emmanuel Macron,
15:43ce soir à 20h.