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Éric Lombard, ministre de l'Économie, entame des consultations budgétaires avec les partis politiques, cherchant un compromis sans céder aux exigences du Rassemblement national. L'objectif : 50 milliards d'économies et un déficit de 5,5% sans augmenter les impôts des classes moyennes.

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00:00— Quelle est la situation ? Je vais être très court. La première, c'est que nous n'avons pas de budget projet de loi de finances initiales, pas de projet de loi de finances de la Sécurité sociale,
00:08qui est la conséquence directe à date de la motion de censure. Et nous avons besoin d'un budget, parce que le projet de loi spéciale, on découvre tous les jours les limites
00:17d'un projet de loi spéciale qui contraint très durement les dépenses et qui n'oublie... Oubre toute capacité à faire autre chose que la reconduction des dépenses de 2024.
00:25Or, la politique, c'est de la dynamique. La politique, c'est aussi des projets qu'on essaie de porter, des inflexions qu'on essaie d'apporter à un budget ou à des budgets.
00:34Et pour le coup, on a des éléments de blocage qui sont très importants. Alors certes, les services faits permettent – et heureusement – de payer les fonctionnaires,
00:41de continuer à programmer un certain nombre de dépenses. Mais vous voyez bien que sur les questions de transition écologique, sur les questions de développement
00:49des territoires, sur les questions économiques d'un point de vue général, de relance de l'activité, on a évidemment des éléments qui sont bloquants.
00:55Donc on a besoin d'un budget. Ce qui me permet de dire quand même et de faire un appel à la responsabilité collective. La responsabilité, c'est pas qu'on mette
01:02sous le boisseau ses convictions. Mais la responsabilité, c'est que devant les Français, devant les entreprises, devant les collectivités, il y a besoin d'un budget.
01:10Je suis très heureux d'avoir eu... On est très heureux avec les collègues d'avoir eu ce dialogue avec les ministres chargés d'eux. Pourquoi ? Parce qu'on voit bien la capacité
01:18qu'il y a à reprendre le fil budgétaire là où il s'était arrêté au Sénat. C'est la volonté du gouvernement et du Premier ministre, pour ne pas perdre trop de temps.
01:27Parce que si on arrivait à un budget voté en avril ou en mai, autant dire qu'on perd une moitié d'année budgétaire. Et que donc, pour le coup, pour tout le monde,
01:34c'est un élément d'instabilité qui est trop fort. Donc premier élément, on va pouvoir reprendre le texte à partir de la mouture sénatoriale.
01:40Et puis il reviendra à l'Assemblée nationale en essayant d'apporter un certain nombre d'amodations.

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