Éric Lombard, ministre de l'Économie, entame des consultations budgétaires avec les partis politiques, cherchant un compromis sans céder aux exigences du Rassemblement national. L'objectif : 50 milliards d'économies et un déficit de 5,5% sans augmenter les impôts des classes moyennes.
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00:00Dans le dialogue que nous avons, et puis dans les déclarations des ministres, je voudrais saluer le travail, je le dis sous l'œil de mes collègues,
00:07et la volonté du gouvernement de travailler sur à la fois le conforté du champ économique, le développement économique, la croissance,
00:15qui est quand même singulièrement en difficulté, pas qu'en France d'ailleurs, au niveau européen.
00:19Donc ça c'est un élément très important, parce que derrière les activités économiques, c'est de la richesse qui se crée, c'est des emplois qui sont créés,
00:26c'est des salaires qui sont versés, donc il ne faut pas se départir de cette volonté-là.
00:30Mais deuxième élément, et c'est un sujet, je le dis sous l'œil de Jean-Paul Matéi, que nous portons depuis longtemps,
00:35c'est la volonté que j'entends exprimée de façon très explicite d'avoir des ajustements qui permettent de procéder à la question de la justice fiscale et de la justice sociale.
00:45On a besoin dans ce pays que nos concitoyens comprennent ce à quoi ils contribuent, ce pourquoi certains contribuent plus que d'autres,
00:52et en particulier dans des périodes difficiles comme celles qui sont.
00:55La volonté ce n'est pas de faire du matraquage fiscal, vous l'avez entendu d'ailleurs sur des ondes ce matin,
01:00mais la volonté quand même c'est de faire en sorte que là où il y a de la sur-optimisation, là où il y a des effets d'aubaine,
01:06on puisse réajuster les dispositifs, et c'est bien ce qu'on entend faire sur ces questions-là.