Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité d'Apolline de Malherbe dans le Face à Face, sur BFMTV et RMC.
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00:00Si je reviens au gouvernement, si j'ai accepté la belle proposition que m'a formulée François Bayrou,
00:05c'est parce que je pense que ces combats sont toujours utiles et indispensables.
00:10La société française est davantage divisée et fracturée, oui, comme la plupart des sociétés occidentales,
00:15mais les valeurs de Charlie, ce qu'ils défendent, cette rédaction qui a été décimée,
00:20mais tous ceux qui aujourd'hui continuent son œuvre, pour eux,
00:24aujourd'hui nous n'allons pas commémorer seulement, même si c'est évidemment très important,
00:28des victimes des amis que nous avons perdus, avec aussi des moments graves.
00:34Moi, j'ai toujours dit que si seulement l'hypercachère avait été attaqué,
00:40s'il n'y avait eu que cet attentat antisémite,
00:42peut-être n'aurait-il pas eu autant de monde dans les rues le 11 janvier,
00:46lors des grandes manifestations républicaines.
00:48Mais Charlie a été, parce que c'était un attentat, ils le disent eux-mêmes, profondément politique.
00:53Vous voyez, on a attaqué la France pleinement pour ce qu'elle était.
00:56Charlie, des policiers, les français juifs,
00:59et quelques mois après, bien évidemment, il y a eu le Bataclan, c'est-à-dire un mode de vie.
01:03Eh bien, moi j'en appelle un esprit de résistance.
01:07Napoléon de Malerne, il ne faut pas avoir peur,
01:09mais il faut regarder aussi le danger dans les yeux.
01:12Et ce danger, c'est l'islamisme, ce sont les frères musulmans,
01:16et c'est tous ceux qui, d'une certaine manière, sont complices de cela.
01:19C'est pour ça que les mots de Patrick Cohen sont justes.
01:22Moi, je n'ai pas un mot à retirer sur les raisons de ce combat politique.
01:26Et peut-être certains considèrent-ils, parce qu'ils pensaient que j'étais déjà mort,
01:30sur le plan politique, que me voir revenir est insupportable pour eux.