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Le co-fondateur du Front national, mort ce mardi 7 janvier à 96 ans, a assuré une longévité certaine à l’extrême droite ces 50 dernières années. Sa stratégie bien rodée de dérapages a cependant toujours été une entrave à la conquête du pouvoir avant que Marine Le Pen ne prenne la tête du mouvement.

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Transcription
00:00Pas une réaction de tristesse, parce que, quelles que soient les relations conflictuelles que j'ai pu entretenir avec Jean-Marie Le Pen sur des questions d'idées,
00:11j'avais apprécié l'intelligence de l'homme, son prophétisme aussi, qu'on ne peut pas discuter.
00:24Il fait partie de l'histoire, c'est un des derniers grands hommes politiques taillés dans le verbe, taillés dans l'art oratoire, taillés dans la polémique, taillés dans l'histoire.
00:36Plus aucun de nos hommes politiques d'aujourd'hui n'a été trempé dans la tempête de l'histoire.
00:42Mitterrand l'a été, Georges Marchais l'avait été, Duclos l'avait été, et Jean-Marie Le Pen le fut.
00:50Voilà, c'est fini, c'est tout un pan de l'histoire qui s'en va.
00:55Mais ce qui restera de Jean-Marie Le Pen, au-delà des polémiques, bien sûr, qui vont demeurer, parce que c'est sa marque de fabrique en quelque sorte, c'est son prophétisme politique et sa puissance verbale.

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