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Le ministre des Armées Sébastien Lecornu revient sur le décès de Jean-Marie Le Pen : «Il faut poursuivre le combat politique avec les vivants, mais faut respecter les morts. C'est une affaire de dignité.»

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Transcription
00:00Le combat politique, c'est pour les vivants.
00:02Et donc, il faut poursuivre le combat politique avec les vivants,
00:04mais il faut respecter les morts.
00:05C'est une affaire de dignité, je crois.
00:07C'est quelque chose de même civilisationnel.
00:09Et Bruno Retailleau a raison de le dire.
00:11Évidemment, Jean-Marie Le Pen a été,
00:12vous ne l'avez peut-être pas connu personnellement,
00:14un adversaire politique.
00:16Non, j'étais jeune en 2002.
00:18C'est un adversaire politique.
00:19Mais une fois de plus, je pense que dans le champ civilisationnel,
00:21en tout cas dans le rapport personnel que j'entretiens
00:24et avec les morts et à la mort,
00:26il y a une forme de respect qu'il faut avoir.
00:29Les scènes de l'IS, je crois,
00:31disent quelque chose d'assez dégradant
00:32sur le rapport que les vivants doivent entretenir avec les morts.
00:35Mais une fois de plus, on a ses opinions politiques
00:38et le combat politique continue avec les vivants.
00:40Ça me semble simple et de bon sens.

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