Retrouvez "Champions !" du sport au business avec Frédéric Brindelle et Thomas Binet, tous les samedis à 20h sur Sud Radio.
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le magazine des champions, Frédéric Brindel, Thomas Binet.
00:07Bonsoir, c'est Champion du sport au business chaque samedi soir donc sur Sud Radio,
00:12une émission spéciale cette semaine, car la championne que nous recevons s'intéresse professionnellement
00:17justement à ce qui nous rassemble autour de cette émission, la reconversion des sportifs.
00:23Pauline Ekambi, légendaire internationale de basket, la deuxième plus capée de toute l'histoire de l'équipe de France,
00:29devenue chef d'entreprise et une femme engagée qui compte.
00:35Avant d'utiliser ses mains et de devenir aujourd'hui l'une des meilleures basketeuses françaises,
00:41puisqu'elle est vice-championne d'Europe, trois fois championne de France,
00:45je vous demande de l'accueillir sans plus tarder parce qu'en plus elle est très jolie, Pauline Ekambi !
00:51Généralement la féminité dans le sport, et non pas le sport féminin qui aujourd'hui avance vers le dégenré.
00:57Donc si on voulait avoir les mêmes droits que nos homologues masculins,
01:01il fallait qu'on soit plus féminine, si on voulait être plus médiatisé,
01:04satisfaire certainement le fantasme de 90% des hommes qui géraient, qui gouvernaient le sport.
01:13Encore des applaudissements s'il vous plaît pour Pauline Ekambi, l'idène très visante.
01:17Merci, merci beaucoup Pauline.
01:19Ma promesse est un héritage aux auditions en fora.
01:23La résilience, c'est surtout de faire de mon histoire personnelle un combat,
01:31un message pour donner l'espoir aux victimes qu'on peut s'en sortir,
01:36et puis aussi sensibiliser la société sur ce fléau.
01:40Une légende du basket des années 80-90,
01:44Une légende du basket des années 80-90,
01:47Pauline Ekambi à la tête depuis 10 ans de ce portail comity.
01:51Bonsoir et bonne année du coup Pauline.
01:54Bonsoir ?
01:55Bah oui, et oui on est en 2025, on est en 2025.
01:59Salutons Thomas Binet qui nous éclaire sur l'entrepreneuriat et la reconversion professionnelle.
02:05Il sera alors votre coéquipier pendant cette émission,
02:08parce qu'habituellement il coach, mais là vous êtes déjà bien installé.
02:12Et plus que l'habituel coach, donc également vous êtes devenu pour de nombreux sportifs,
02:18cher Thomas, un guide.
02:21Alors bonne année à vous également encore, même si on se l'est déjà souhaité la semaine dernière.
02:25Absolument, bonsoir Frédéric, bonne année à vous, bonsoir Pauline,
02:28bonne année à vous et bonsoir à tous ceux et à toutes celles qui nous écoutent.
02:31Pauline Ekambi, en 1993, votre génération ouvre la voie du haut niveau
02:36au sport collectif féminin français avec les souverains Fijalkovski, Moussard.
02:41Vous devenez vice-championne d'Europe de basket, vous êtes alors la grande sœur
02:45et ce rôle d'accompagnement de conseil ne va jamais vous lâcher.
02:49Après avoir endossé le rôle de consultante à la télévision,
02:52brillé à HEC, épinglé une légion d'honneur,
02:55vous êtes devenu chef d'entreprise de Sportel Committee,
02:58une société qui accompagne les sportifs dans leur double projet, sport et professionnel.
03:03On dirait donc notre émission finalement, ce que vous faites.
03:06Logique que vous en soyez l'invité référence.
03:12C'est le premier rendez-vous de l'émission, le relais à une série de questions,
03:15chère Pauline, sur le chemin qui vous conduit du sport jusqu'à votre activité professionnelle
03:20qui vous occupe un temps monstre, on est d'accord,
03:23aujourd'hui c'est chef d'entreprise, chef d'entreprise.
03:26Chef d'entreprise, engagements sociaux, vie personnelle,
03:32j'ai une vie bien remplie mais j'arrive quand même à me dégager du temps.
03:36Quand même, quand même, dit-elle.
03:38Ma vie, c'est pas le travail, je travaille pour vivre, pour bien vivre.
03:41Une question d'organisation également.
03:43Exactement.
03:44Oui mais ça c'est l'esprit Pauline et Camby, déjà sur le terrain on avait cet esprit,
03:48moi je m'en souviens.
03:49Bon, le basket vous a amené aux Etats-Unis, dans les grands clubs français aussi,
03:52comme le stade français, à l'époque encore peu de professionnels,
03:56et ce sont des expériences finalement qui ont constitué votre fond de jeu aujourd'hui,
04:02tout cela.
04:03Oui, tout à fait, peu de professionnels si on a commencé.
04:06C'était semi-professionnel à l'époque.
04:08C'était notre époque, les femmes en tout cas.
04:10Je ne sais pas si vous avez vu le dernier documentaire sur les Demoiselles de Clermont
04:14qu'a réalisé l'équipe avec Nicolas Deverieux récemment.
04:17Elles étaient professionnelles non salariées déjà, c'était déjà structuré,
04:21c'était un sport où on investit très féminin, considéré comme sport féminin,
04:25et ensuite ça a été structuré avec la première promotion INSEP
04:28à laquelle j'ai participé en 1976 à l'INSEP,
04:32et là avec des entraînements tous les jours, sports et études,
04:36plus intégration dans un club professionnel très tôt où on a été rémunéré,
04:42et donc ça a été les premières bases du professionnalisme féminin.
04:47Mais là encore c'est très intéressant parce que vous êtes au début de quelque chose
04:50et ça va vous poursuivre.
04:52Pauline, certes les basketteuses françaises sont vice-championnes olympiques,
04:55mais vous demeurez donc une référence pour cette génération.
04:58Vous êtes la deuxième plus sélectionnée de l'histoire,
05:00254 fois vous avez porté le maillot de l'équipe de France,
05:03alors 25 ans après votre fin de carrière,
05:06est-ce que cette médaille à Paris aura un peu été la vôtre ?
05:09C'est celle du sport français, c'est celle du basket français,
05:14c'est celle de ces actrices et acteurs sur le terrain,
05:18donc des sportifs aussi, c'est celle des partenaires aussi,
05:23parce que pour arriver à toutes ces performances,
05:26il y a toujours des personnes de l'ombre aussi qui œuvrent,
05:30c'est celle des entraîneurs, des bénévoles, c'est celle de...
05:34Oui donc vous êtes dedans finalement,
05:36parce que vous avez toujours été un guide, disons-le.
05:39Moi je ne me suis jamais considérée comme guide,
05:42je pense que naturellement, le leadership naturel,
05:47ça me vient de mon éducation franco-cameroonaise
05:50où les aînés ont un rôle, on l'oublie souvent.
05:55Très important ça.
05:57Moi j'étais la seconde, il y avait trois frères et la seule fille,
06:00donc c'était moi le...
06:02En plus c'était matriarcal du côté de la culture du Cameroun,
06:08du côté de mon père,
06:10et donc j'avais déjà ce rôle de mature, protectrice,
06:15c'est même leader plutôt.
06:18Leader, leader.
06:21On vient de l'entendre dans la petite présentation
06:24que nous a préparée notre réalisatrice Marie Faille,
06:27vous venez de sortir un livre événement,
06:29Ma promesse en héritage,
06:31dans lequel vous racontez vos souffrances d'adolescentes,
06:33victimes d'inceste et de violence,
06:35donc c'est la résilience qui vous a propulsé au rang de championne.
06:38Ça tient aussi lorsque vous vous lancez dans le business,
06:41cette envie de dire je ne suis pas battu ?
06:44En fait ce n'est pas que le sport,
06:48les acquis dans le sport, les expériences,
06:51parce que c'est un métier,
06:53et puis les compétences qu'on développe,
06:55la force du collectif aussi,
06:57c'est aussi nos épreuves de vie qui façonnent notre personnalité,
07:03qui sont même révélateurs de ce que l'on est,
07:08et dans le sport aussi,
07:10on dit que c'est par l'échec,
07:12l'échec est un enseignement,
07:14je ne dis pas qu'il faille s'auto-flageller,
07:17je n'aime pas trop,
07:19mais pourtant c'est ce qui façonne ce que l'on est aujourd'hui,
07:23et donc la résilience c'est aussi une des compétences clés
07:26dans le monde du sport,
07:28qu'on développe dans le sport,
07:30mais aussi à travers ces épreuves.
07:32Pauline et Camby, place à votre parcours professionnel,
07:35et cette rencontre tant attendue
07:37avec notre expert entrepreneurial Thomas Binet.
07:43Oui, Pauline et Camby,
07:45vous avez l'habitude de pitcher,
07:47comme on dit vulgairement dans nos domaines,
07:49de présenter votre projet,
07:51vous avez fait plein de roadshows,
07:53comme on dit aussi dans notre jargon professionnel,
07:55alors ce que je vais vous proposer,
07:57vous avez disposé d'une minute pour que nos auditrices et auditeurs
07:59comprennent justement cette reconversion,
08:01ce nouveau challenge que vous avez engagé
08:03il y a quand même quelques années,
08:05c'est-à-dire votre cursus professionnel.
08:08Que faites-vous Pauline, vous avez une minute pour nous l'expliquer.
08:12Je suis co-fondatrice de Sport High Community,
08:14qui est une entreprise de l'ESS,
08:16agréée ESUS,
08:18qui vise à connecter les talents sportifs
08:20de haut niveau, professionnels, semi-professionnels,
08:22avec les entreprises, pour les accompagner
08:24vers une reconversion efficiente.
08:26La deuxième partie de notre mission consiste
08:28à accompagner les entreprises, à les recruter,
08:30et les intégrer dans leur environnement économique.
08:32Dix ans d'existence, c'est ça à peu près, je le disais.
08:34Voilà, une dizaine d'années,
08:36et la résilience aussi,
08:38parce qu'il faut être résilient.
08:40Là, je faisais plein de quins d'oeil dans la présentation
08:42et dans les questions, parce que tout s'y retrouve.
08:44Allez, on n'a pas eu besoin d'une minute,
08:46on avance, c'est parti pour la feuille de match.
08:50Ouvrons la feuille de match.
08:52Ça, ça me rappelle des souvenirs.
08:54Ouvrons la feuille de match,
08:56avec Thomas Binet, Pauline Ekambi
08:58dirigent la société Sport High Community,
09:00avec désormais...
09:02Community, bah oui, je vais...
09:04Community, yes, yes.
09:06I'm gonna try, I'm gonna try.
09:08Jeu de mots, Sport High,
09:10c'est le sport, le portail, il y a du sport.
09:12Et Community, la communauté.
09:14Ah ouais, je pensais tail, moi.
09:16Enfin, oui, mais là, il n'y avait pas de lien.
09:18C'est très recherché. Pas mal.
09:20C'est concept, c'est concept.
09:22Bon, vous nous le précisez,
09:24Thomas Binet, vous vous intéressez
09:26au marché économique sur lequel
09:28Pauline s'est imposée, donc.
09:30Alors, c'est toujours difficile de définir
09:32une activité sur un marché précis,
09:34parce que quelquefois, il y a une transversalité
09:36de marché. Bon, il n'en retire pas moins
09:38que, quand même, dans notre démarche du moment,
09:40l'idée, c'est de se dire, quand même,
09:42qu'on est sur le marché du travail,
09:44le marché de la reconversion.
09:46Alors, moi, j'ai voulu quand même regarder quelques chiffres,
09:48parce que, même si vous avez 10 ans d'existence,
09:50que vous connaissez probablement,
09:52j'allais dire, de façon très performante,
09:54pour reprendre des termes aussi sportifs,
09:56votre domaine, je vais quand même rappeler
09:58à nos auditeurs ce qu'ils nous attendent en 2025.
10:00Alors, je ne vais pas partir dans ma page d'horoscope,
10:02moi, je prends des éléments...
10:04Vous êtes très branché horoscope, hein ?
10:06Oui, on a vu ça.
10:08Il paraît que c'est l'année des taureaux,
10:10on va gagner de l'argent, ça c'est...
10:12Et vous êtes...
10:14Ah, j'ai regardé,
10:16les taureaux...
10:18Vous êtes sagitaires, vous, Thomas.
10:20Oui, c'est pour ça.
10:22Alors, comme ce n'est pas une émission d'horoscope,
10:24ça nous aura échappé, continuez.
10:26Il ne retire pas moins qu'on va regarder en 2025
10:28ce qu'il va se passer. Bon, alors maintenant,
10:30c'est pas aussi positif. C'est-à-dire qu'il y aura
10:32quand même quelques éléments. Il y a une baisse de 9%
10:34prévue des offres d'emploi.
10:36Pour autant, les entreprises sont quand même
10:38préoccupées par leurs difficultés de recrutement.
10:40C'est-à-dire que 84%, quand même,
10:4284%, j'insiste sur ce chiffre,
10:44se disent préoccupées par la pénurie de talent.
10:46Chiffre en hausse de 6%.
10:48Donc, c'est énorme, c'est énorme.
10:50Les profits de management intermédiaire
10:52et cas de supérieur sont recherchés.
10:54Et on revient de plus en plus à une situation
10:56avant Covid. Alors, en soi, c'est pas alarmant,
10:58parce qu'on revient à quelque chose qu'on a connu.
11:00On avait pris de mauvaises habitudes, quelque part,
11:02de toute cette période-là. Donc, les difficultés relevées
11:04sont plurielles. Je vous les donne. Allez, rapidement.
11:06Attente salariale trop élevée, candidat
11:08trop sollicité, manque de candidature.
11:10C'est le trio, malheureusement, gagnant sur le sujet.
11:1251%, et ça, ça va intéresser
11:14notre invité, des cadres
11:16qui envisagent de changer d'emploi dans les 12 prochains mois.
11:18Donc, c'est un vivier. Bah, voilà, c'est ça
11:20qu'il faut voir. Parce que, forcément, le business
11:22de notre invité, c'est sur la transformation,
11:24le changement. Donc, si on change pas de société
11:26parce qu'on a peur, parce qu'il y a des problèmes économiques
11:28dehors, et qu'entre guillemets, on ne se
11:30bouclerise dans la société, et bien, on sort pas.
11:32Et vous, vous avez moins de business.
11:34Pauline et Camby, ça va être dur en 2025.
11:36Tendu. Dur, peut-être pas. Tendu.
11:38Enfin, bon, après,
11:40c'est aussi, on est en train de changer.
11:42Enfin, nous, on aime bien
11:44redéfinir les règles du jeu. Il faut innover.
11:46Il faut s'adapter, aussi,
11:48dans les process de recrutement,
11:50différenciant quand on parle
11:52d'inclusion,
11:54de diversité.
11:56Il faut adapter
11:58ces process de recrutement
12:00en étant différenciant,
12:02parce que nous, on l'a vu avec
12:04les sportifs, et on rencontre encore
12:06des entreprises qui sont toujours sur le même modèle
12:08et sur le CV. Il y a un moment,
12:10le CV, c'est pas ce qu'il fait
12:12la personne. Donc, il y a plein
12:14de choses que nous,
12:16par rapport à notre communauté,
12:18les talents que nous
12:20accompagnons,
12:22dans notre mission vis-à-vis des entreprises,
12:24on les conseille pour
12:26adapter ces process à ses profils,
12:30savoir comment les intégrer,
12:32comment les manager.
12:34Vous avez déjà anticipé le truc.
12:36Vous l'avez entendu, c'est le son du buzzer.
12:38J'ai combien de temps par réponse ?
12:40Ça vous rappelle quelque chose, le buzzer ?
12:42C'est quoi, 10 secondes par réponse ?
12:44Le buzzer, chez vous, c'est à 24 secondes ?
12:46Là, c'est 24, mais moi, à mon époque, c'était 30.
12:50Ça marque la mi-temps de champion
12:52du sport au business. Dans un instant,
12:54nous évoquerons avec Pauline Ekambi et Thomas Binet
12:56la reconversion des sportifs,
12:58le sujet qui nous guide, qui guide notre invité.
13:00Et bien sûr, notre émission,
13:02notre invité, légende du basket français,
13:04Pauline Ekambi, à tout de suite.
13:06Sud Radio,
13:08le magazine des champions,
13:10Frédéric Brindel, Thomas Binet.
13:12C'est donc champion du sport au business
13:14sur Sud Radio, une émission spéciale
13:16pour ce deuxième rendez-vous de la nouvelle année.
13:18Notre invité, Pauline Ekambi,
13:20triple championne de France, vice-championne d'Europe
13:22et deuxième joueuse la plus sélectionnée
13:24de l'histoire de l'équipe de France de basket,
13:26dirige en effet depuis 10 ans
13:28Sportel Community, une entreprise
13:30qui, comme nous, Thomas Binet,
13:32s'intéresse à la reconversion
13:34des sportifs.
13:38Alors, recontextualisons,
13:40chère Pauline Ekambi,
13:42l'idée de Sportel Community,
13:44c'est de développer
13:46l'accompagnement du double parcours,
13:48du sportif et du haut niveau.
13:50Il y a un besoin ?
13:52Je dirais qu'on accompagne
13:54les sportifs vers leur employabilité.
13:56Qu'ils soient dans un projet
13:58entrepreneurial,
14:00en tout cas on les accompagne
14:02de manière personnalisée.
14:04Alors, comment ça se passe ?
14:06Ils viennent vous voir,
14:08les contacts avec vous sont plus faciles,
14:10vous êtes une légende du sport, mais comment ça se passe ?
14:12En fait, quand les sportifs
14:14viennent nous voir, selon leurs besoins,
14:16il y en a qui veulent,
14:18qui ont besoin,
14:20qui viennent d'arrêter
14:22leur carrière et qui ne savent pas trop
14:24vers où s'orienter,
14:26quoi faire de cette carrière,
14:28comment je la transforme en réussite
14:30dans la poursuite du projet professionnel.
14:32Très sincèrement, je tiens à vous dire
14:34que je n'appelle pas ça une reconversion,
14:36ni une transition professionnelle.
14:38Pour nous, pour moi,
14:40le sport c'est déjà un métier
14:42et c'est la poursuite
14:44d'une carrière professionnelle.
14:46D'où la notion, j'en parlais,
14:48de double projet.
14:50Double projet, c'est sport-études,
14:52et ce terme-là, c'est pas
14:54double carrière, c'est pas un double projet,
14:56en tout cas, de ma connaissance,
14:58c'est un sport-études,
15:00on mène son projet sportif et les études
15:02en parallèle. Mais après,
15:04il y a des sportifs de sport amateur de haut niveau
15:06qui eux doivent travailler
15:08en plus. Donc là, c'est carrément
15:10et qui font plus de 35 heures,
15:12parce qu'ils ne sont pas rémunérés
15:14pour leur métier
15:16sportif.
15:18Et c'est là que vous intervenez, Pauline et Camby,
15:20avec Sportel Community.
15:22On intervient selon leurs besoins, c'est-à-dire que
15:24certains ont besoin
15:26qu'on les accompagne, qu'on les coach
15:28sur comment valoriser ses compétences
15:30transférables et ce parcours sur leur CV,
15:32préparer un entretien d'embauche,
15:34préparer
15:36et rédiger
15:38une lettre de motivation.
15:40On leur ouvre
15:42après la mise en relation avec des entreprises
15:44avec lesquelles on peut
15:46déjà avoir, bien sûr,
15:48liés,
15:50contractualisés.
15:52Poser une première pierre
15:54sur l'édifice.
15:56Il y en a qui vont chercher
15:58par exemple,
16:00on va identifier ce besoin,
16:02on a besoin plutôt d'un bilan de compétences.
16:04Donc là, nous on ne le fait pas,
16:06on s'entoure d'experts
16:08et on les oriente
16:10parce qu'on ne va pas inventer,
16:12on ne va pas travailler sur ces axes-là.
16:14Ce n'est pas notre métier.
16:16On a un écosystème qui fait
16:18qu'on les met en relation.
16:22Ça a donné quelques idées à notre coach
16:24Thomas Binet. Justement, c'est l'heure du coach.
16:28C'est jolie cette petite musique
16:30pour vous accompagner.
16:32La question du modèle économique
16:34de Sportel Community,
16:36peut-être les enjeux marketing,
16:38parce que la boîte existe,
16:40mais elle peut faire un grand bond
16:42parce qu'il y a un besoin énorme.
16:44On l'a évoqué en première partie de l'émission,
16:46il y a un marché du recrutement
16:48qui va être un peu tendu,
16:50en reprenant les mots utilisés tout à l'heure
16:52sur le marché du travail cette année,
16:54l'année prochaine, parce que je me basais
16:56par rapport aux études faites en 2024.
16:58Mais dans le même temps,
17:00c'est menaces, c'est des opportunités
17:02et des opportunités pour vous.
17:04Parce que par définition,
17:06on sait tous, même si on ne se le dit pas souvent,
17:08et on va le dire ce soir,
17:10on ne remet en cause ses partenariats,
17:12ses habitudes, qu'à partir du moment
17:14où on est dans une situation de difficulté.
17:16Sinon, on est dans une zone de confort.
17:20Pourquoi changer quelque chose qui marche ?
17:22C'est ce que les gens se disent,
17:24alors que généralement, il ne faut pas attendre
17:26que ça ne marche plus pour le changer ou le faire évoluer.
17:28L'avantage de la situation,
17:30il faut le lire comme tel,
17:32mais du coup, je vais le lire en monde d'opportunités.
17:34Et c'est ce qui vous attend sur cette année.
17:36Alors, ça veut dire qu'effectivement,
17:38et vous l'avez évoqué dans votre présentation tout à l'heure,
17:40votre société est une entreprise
17:42d'abord de l'économie sociale et solidaire,
17:44parce que vous avez utilisé l'acronyme
17:46que je développe pour nos auditeurs, ESS.
17:48Ça veut dire que vous êtes une entreprise
17:50qui a et transporte des valeurs également.
17:52Ça, c'est très important.
17:54Ils ne font pas du recrutement pour faire du recrutement.
17:56C'est du recrutement qui est accompagné
17:58par un certain nombre de valeurs fondamentales.
18:00Et donc, ça veut dire quoi ?
18:02Quand vous avez des valeurs fondamentales, Frédéric,
18:04vous attirez à vous des gens qui ont des fondamentaux de valeurs.
18:06C'est la même chose.
18:08Donc, ça veut dire que les entreprises,
18:10au même titre que les sportifs,
18:12ils vont se retrouver là-dedans.
18:14Pauline, l'idée des valeurs, évidemment.
18:16Vous acquiescez, j'ai vu, tout va bien.
18:18Quelques repères, quelques valeurs à donner, par exemple ?
18:20Il y en a beaucoup des valeurs.
18:22Les valeurs,
18:24le bien-être,
18:26l'humain au cœur
18:28de la performance.
18:32Le bien-être,
18:34l'épanouissement individuel
18:36et s'engager pour l'intérêt général.
18:38Alors, moi, ce que j'ai relevé, si vous m'y autorisez,
18:40intervenir à cet endroit-là,
18:42ce que vous dites d'ailleurs sur les outils...
18:44Non, pas là, Thomas.
18:46Pour les entreprises,
18:48parce que le modèle économique, c'était un peu votre question tout à l'heure,
18:50on va se poser la question, c'est le qui paye.
18:52Et qui paye, on le sait, Pauline, ce sont les entreprises.
18:54C'est les entreprises, bien sûr.
18:56Mais leur valeur aussi qu'ils peuvent traduire là-dessus,
18:58c'est d'abord un boost de performance.
19:00Vous le dites vous-même, j'irai prêver vos mots.
19:02Comme ça, il n'y aura pas de problème de copyright.
19:04C'est une marque employeure
19:06renforcée, c'est important.
19:08C'est du corporate, et ça, ça joue beaucoup.
19:10Et c'est un engagement social accru,
19:12on l'a commencé à le dire il y a un instant.
19:14Et pour les sportifs recrutés,
19:16il y a un leadership naturel, vous en êtes d'ailleurs
19:18la traduction vivante, et quelque part,
19:20c'est ce que vous attire aussi à vous.
19:22Résilience, évidemment, c'est un terme qu'on utilise souvent.
19:24L'esprit d'équipe, mentalité de gagnant.
19:26Voilà, on a les valeurs sportives
19:28qui sont mises en avant.
19:30Et votre ADN, c'est vision, innovation
19:32et inclusion.
19:34Comment ça s'est fait ce réseau avec les entreprises ?
19:36Très bien, parfaitement résumé, Thomas.
19:38Il est pas mal ce Thomas, effectivement.
19:40Il mérite...
19:42J'imagine, Pauline et Camby,
19:44ce réseau à construire
19:46avec les entreprises,
19:48ce n'est pas évident quand même.
19:50Et vous avez réussi.
19:52Alors, une des forces aussi
19:54du sportif, du haut niveau,
19:56c'est bien le réseau.
19:58On est constamment entouré d'entreprises,
20:00de partenaires, et puis même
20:02entre nous. Et le mien,
20:04je l'ai senti très tôt
20:06à l'INSEP. Il a commencé à l'INSEP.
20:08Dans ma classe, j'avais par exemple,
20:10j'étais dans la même promo
20:12qu'Henri Lecompte,
20:14Guy Forget, Tariq Benabiles...
20:16Ça fait beaucoup de tennis men, là.
20:18Oui, parce que c'était mes potes
20:20et je soignais toujours avec eux.
20:22On faisait, je peux le dire,
20:24on faisait des teufs.
20:26Oui, ça on sait aussi.
20:28Non, mais en fait,
20:30il y en avait d'autres dans le sport féminin,
20:32enfin bon, bref. Déjà,
20:34parmi ces sportifs qui sont devenus,
20:36pour beaucoup, des chefs d'entreprise,
20:38d'autres cadres dans des entreprises,
20:40et puis les partenaires
20:42dont on était entouré,
20:44je pense que
20:46j'avais déjà le sens du réseau.
20:48Certes, et j'étais très curieuse,
20:50parce que c'est vrai qu'on a
20:52tendance à laisser,
20:54les sportifs ont tendance
20:56à ce que les gens viennent vers eux.
20:58C'est ça l'idée aussi, ils sont accompagnés,
21:00voire même assistés.
21:02Il faut s'intéresser aussi,
21:04pour sortir un peu aussi de cette autarcie
21:06dans laquelle ils s'enferment,
21:08aussi dans l'entre-soi, parce qu'aussi,
21:10à un moment donné, il faut s'ouvrir le champ des possibles
21:12et discuter, s'intéresser aussi
21:14à telle marque,
21:16aux partenaires.
21:18Thomas Binet, en préparant cette émission,
21:20vous m'avez dit que ça ressemblerait même à un LinkedIn
21:22du sport, c'est ça ?
21:24Oui, parce que les choses, quand on les a pensées,
21:26il faut les qualifier, c'est bien d'avoir quelque chose
21:28qui permette d'accrocher l'esprit des gens.
21:30Donc quand on dit LinkedIn, c'est maintenant une plateforme
21:32qui est bien connue de tous,
21:34et qui est vraiment référente dans le domaine du recrutement
21:36et du réseau social, c'est-à-dire de l'entraide,
21:38de l'accompagnement, du conseil, etc.
21:40Donc un LinkedIn des sportifs,
21:42je pense que c'est effectivement quelque chose
21:44qu'on peut rapporter, on peut le qualifier comme tel.
21:46Oui, parce que pour ne pas rester que virtuel,
21:48et effectivement pour elle,
21:50on a aussi créé
21:52un événement qui permet
21:54de justement rassembler
21:56ses talents avec les entreprises
21:58et les professionnels
22:00de la formation aussi.
22:02Et puis vous avez raison, parce que très sincèrement
22:04aujourd'hui, il faut revenir aussi dans un phénomène
22:06dit de vraie vie. On l'a oublié avec les années Covid,
22:08très clairement, le virtuel avait pris le pas sur
22:10beaucoup de choses, et vous venez
22:12de lire pour vous-même, mais d'autres ont fait
22:14le même constat que le vôtre, c'est-à-dire que c'est bien d'avoir
22:16du digital, mais ça ne suffit pas.
22:18Il faut remettre les gens en face.
22:20Alors, on a besoin d'un petit renfort,
22:22le voici, c'est parti, jingle !
22:28Eh oui, renfort pour nos sportifs habituels.
22:30Alors, quelques petites questions
22:32qui feront foi comme
22:34conseil pour lancer cette année
22:36Pauline et Camby. Déjà,
22:38on est bien d'accord pour les sportifs
22:40et leur double projet,
22:42ça dépend des sports pratiqués.
22:44Quand on est dans le basket, dans le football, dans le
22:46tennis, ça va. Quand on est escrime, taekwondo,
22:48c'est plus difficile. Disons que ça va,
22:50ce n'est pas les mêmes problématiques, mais il est certain
22:52que nos sportifs de haut niveau
22:54devraient être rémunérés
22:56pour leurs pratiques,
22:58qu'elles soient issues de sports
23:00amateurs de haut niveau ou pas, ils y consacrent quand même
23:02du temps.
23:04Comme je dis, c'est un métier,
23:06il ne faut plus le considérer
23:08comme on avait l'habitude avant en France,
23:10comme un loisir.
23:12Peut-être parce que moi je viens d'un sport américain,
23:14c'est un métier,
23:18ils doivent être rémunérés
23:20pour cela. Et ensuite,
23:22poursuivre leur carrière professionnelle,
23:24c'est pour ça que ces termes, moi je les trouve
23:26très vieillots, reconversion, double projet,
23:28ce n'est même pas marketable
23:30pour moi dans mon esprit.
23:32C'est un prolongement.
23:34D'ailleurs, Tony Parker le dit aussi,
23:36c'est le basket, mais nous on a déjà
23:38cet esprit entrepreneurial
23:40dans ce sport.
23:42On a toujours l'esprit
23:44de business, images,
23:46voilà.
23:48Et Pauline, dernière question, le sportif est-il
23:50formaté pour les exigences de la vie professionnelle ?
23:52C'est quoi formater ?
23:54Est-ce qu'il est prêt ? On parlait tout à l'heure
23:56d'accompagnement,
23:58de sur-assistanat finalement
24:00quand il se retrouve dans l'entreprise.
24:02C'est vrai qu'il faut savoir
24:04qu'on intègre les pôles France,
24:06les pôles de centres de formation très tôt, dès l'adolescence
24:08et c'est à partir de là
24:10qu'il faut les ouvrir. Parce qu'un sportif
24:12peut être un centre de profit très tôt
24:14et on ne leur donne pas les clés pour gérer
24:16leur business. Donc il faut leur apprendre
24:18le métier de sportif de haut niveau
24:20mais le métier c'est la gestion de patrimoine,
24:22la gestion financière, l'image, etc.
24:24Et aussi
24:26ne pas les faire
24:28vivre en autarcie,
24:30par obsession de la performance.
24:32Voilà, ça y est,
24:34c'est le petit bip final.
24:36Quel bonheur !
24:38Merci Pauline et Camby
24:40d'avoir été notre deuxième invitée de l'année.
24:42Invité spécial
24:44parce que
24:46vous êtes aujourd'hui à la tête
24:48de Sportel Community et d'une certaine
24:50manière le beau challenge
24:52que vous vous êtes fixé, c'est un peu aussi
24:54celui qu'à notre niveau en radio
24:56avec Thomas Binet, nous nous sommes fixés
24:58c'est-à-dire d'accompagner ce projet professionnel
25:00des sportifs.
25:02Merci à Marie Faille qui était
25:04à la réalisation. Merci Pauline et Camby.
25:06Merci, merci beaucoup.
25:08On ne se quitte pas parce que vous nous envoyez
25:10vos petits coachés en invité.
25:12Carrément.
25:14Tout de suite on retrouve
25:16Anthony Martin-Smith.