• avant-hier
Retrouvez "Champions !" du sport au business avec Frédéric Brindelle et Thomas Binet, tous les samedis à 20h sur Sud Radio.

---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://
ow.ly/7FZy50G1rry


———————————————————————

▶️ Suivez le direct :
https://dai.ly/x8jqxru

Retrouvez nos podcasts et articles :
https://www.sudradio.fr/


———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook :
https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel

▪️ Instagram :
https://www.instagram.com/sudradioofficiel/

▪️ Twitter :
https://twitter.com/SudRadio

▪️ TikTok :
https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr


##LES_CHAMPIONS_BUSINESS-2025-01-25##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Sud Radio, le magazine des champions, Frédéric Brindel, Thomas Binet.
00:07Bonsoir, bienvenue dans Champion du sport au business.
00:11Votre rendez-vous du samedi soir sur Sud Radio.
00:13Une émission consacrée à un des acteurs du match légendaire de rugby,
00:17France-Nouvelle-Zélande, finale de la coupe du monde 2011 avec nous.
00:21Depuis sa retraite sportive, cette internationale du 15 de France transforme l'essai de l'entrepreneuriat.
00:27Julien Pierre.
00:28Et l'Eden Park, magnifique, enceinte.
00:31Ultime rencontre dans cette coupe du monde, dans ce mondial en terre néo-zélandaise.
00:36Et regardez l'entrée des deux équipes sur la pelouse, c'est magique.
00:39C'est la finale de la coupe du monde.
00:41Julien Pierre entre pour ses dix dernières minutes déjà.
00:46Et voilà c'est fini, 8 à 7, score final.
00:49La Nouvelle-Zélande, 24 ans après son premier titre et de nouveau champion du monde.
00:55De nouveau à l'Eden Park et de nouveau contre la France.
00:59Le stade de France et le théâtre d'une finale inédite.
01:021 des 6 ce soir entre les jaunes et bleus de Clermont et les 5 et or de Perpignan.
01:06La présentation ici faite au Clermont.
01:09On va découvrir cette équipe du Clermont-Auvergne avec la deuxième ligne, Julien Pierre et Thibaut Privat.
01:14Ça nous a permis de gagner énormément de matchs, de pouvoir gagner un titre, de jouer un grand nombre de finales, d'en perdre.
01:23On s'est éclaté aussi parce que ça a été un bon passage.
01:25Moi j'ai eu la chance de jouer avec des grands joueurs.
01:27Je pense que je n'ai jamais imaginé quand j'étais au stade de Londres, même à la Rochelle,
01:32jouer avec des joueurs comme Olivier Milloud, Julien Bonaire, Aurélien Rougerie.
01:37Et oui c'est lui, bonsoir Julien Pierre.
01:40Bonsoir.
01:41Bon les finales vous connaissez, top 14, coupe du monde, quelle carrière.
01:45Alors lui vous propose une finale à sa manière, notre expert entrepreneurial.
01:49Bonsoir Thomas Binet.
01:50Bonsoir Frédéric, bonsoir Julien, bonsoir toutes et à tous.
01:52Vous êtes impressionné Julien, ce n'est pas un petit gabarit.
01:55Non, je ne vois pas pourquoi vous dites ça.
01:57Julien Pierre, depuis 6 ans, vous avez quitté les terrains de rugby où vous collectionnez les performances.
02:04Après un grand chlème du tournoi Destination, un bouclier de Brenus du top 14,
02:09avec Clermont, une finale de coupe du monde avec la France, vous voici chef d'entreprise.
02:13En 2020, vous créez Fair Play for Planet, la preuve de votre attachement indéfectible à la cause écologique,
02:20plus généralement à la nature.
02:24C'est le premier rendez-vous de l'émission, le relais, une série de questions sur le chemin qui vous conduit du sport
02:29jusqu'à votre activité professionnelle, Julien Pierre.
02:322010, vous gagnez donc le tournoi Destination, un an plus tard.
02:37Vous échouez d'un point en finale de la coupe du monde face au All Black.
02:41Après ça, rien ne peut vous résister quand vous relevez un challenge.
02:46Je crois que tu rappelles beaucoup qu'on a perdu beaucoup de finales et perdu cette finale.
02:51C'était des exemples, mais il y en a eu de gagnés.
02:54Oui, mais ça reste des très bons souvenirs et ça reste des challenges aussi à relever.
03:01Je crois que l'âme de compétiteur reste, même après.
03:06Bon, Julien, vous avez laissé une trace indélébile à Clermont, Pau, Bourgouin, Larochelle.
03:11Aujourd'hui, l'entrepreneur que vous êtes, a-t-il ses fiefs ?
03:14Oui, oui, oui, toujours.
03:17On a la chance de travailler justement avec tous ces clubs-là.
03:22Preuve que je n'ai pas laissé un trop mauvais souvenir.
03:27Je le confirme, ils vous adoraient.
03:29Mais aujourd'hui, votre activité, on va y revenir, mais sur toute la France,
03:33vous profitez finalement aussi de cette aura parce que vous incarnez quelque chose.
03:38Oui, bien sûr, c'était une des stratégies, évidemment,
03:41de jouer sur l'engagement du sportif avant tout.
03:45Moi, avant de créer Fair Play en Planète,
03:49je suis aussi président d'une fondation pour la protection de l'environnement.
03:52Donc, c'était aussi jouer sur le sportif, le sportif engagé,
03:56pour porter ce message, pour porter Fair Play en Planète quelque part.
04:01Donc, évidemment, on joue là-dessus.
04:03Bon, Julien Pierre, vous êtes né au sable d'Olonne,
04:05où votre grand-père dirigeait le zoo.
04:08Il a créé un bioparc.
04:10Ça explique votre passion pour la nature, tout par de là.
04:13Oui, oui, tout par de là.
04:14Évidemment, moi, j'ai grandi dans cet univers-là de parc animalier,
04:18de parc animalier qui s'engageait dans la protection de l'environnement,
04:22qui part aussi.
04:24Et il y a eu un déclic, on va dire, en 2009,
04:26un peu à la vola-séance 2010-2011,
04:30où je pars à Sumatra avec mon oncle.
04:34Et à cette période, on va très, très loin en forêt.
04:38On se retrouve dans un village.
04:39Bonjour les serpents et tout ça.
04:41Ouais, non, on se retrouve très loin.
04:43Après quelques heures de 4x4 et de pyro,
04:47on se retrouve dans un village vraiment très profond en forêt.
04:50Et je vois des sacs plastiques par terre.
04:52Et je me dis, mais c'est pas possible, quoi.
04:54C'est pas possible qu'on arrive à mettre la planète dans cet atterrass.
04:57Au-delà du sac plastique, j'ai vu plein de choses qui m'ont choqué.
05:01Et à ce moment-là, je me décide de m'engager véritablement.
05:04Et c'est comme ça que part véritablement cet engagement.
05:07Bon, Julien, place à votre parcours entrepreneurial.
05:14Et Thomas Binet, notre expert entrepreneur, nous attend dans l'ambute.
05:19Absolument, Frédéric.
05:21Julien Pierre, vous allez disposer d'une minute
05:24pour nous résumer, surtout à nos éditrices et nos auditeurs,
05:27votre entreprise qui s'appelle Fair Play for the Planet.
05:31Cette minute, vous devez la consacrer à leur expliquer ce que vous avez fait,
05:35comment vous le voyez, et là où vous voulez en arriver.
05:38Est-ce que vous êtes prêts ?
05:39Je suis prêt.
05:40Bon, Anthony, notre réalisateur, va lancer le chrono.
05:43Et puis vous verrez, au bout d'une minute, si vous dépassez,
05:45vous avez un petit gong.
05:46C'est les règles du jeu.
05:47Et vous sortez, vous prenez 10 minutes.
05:49Allez, 2, 1, 0, c'est parti.
05:52Comme je disais, engagé depuis longtemps dans un professionnel environnement,
05:55j'ai fait un constat qu'il n'existait pas d'outil universel
05:58pour mesurer, identifier, mesurer et valoriser
06:02l'ensemble des actions éco-responsables pour les acteurs du monde du sport,
06:05que ce soit les clubs pros ou les clubs amateurs
06:07ou si bien les établissements sportifs.
06:10Il existait différentes chartes, différents labels,
06:12différentes normes internationales pour différents sports,
06:15différents niveaux, mais pas d'outil universel.
06:18Et après 2 ans de reconversion en tant que directeur de la formation impôts
06:22et aussi en charge de la RSE où j'ai pu tester pas mal de choses
06:25de ce qui était possible de faire ou pas faire dans une structure sportive,
06:28on s'est lancé dans l'aventure de Faire Pleure Planète
06:32qui est le premier label éco-responsable pour les acteurs du monde du sport.
06:35Et au-delà de la partie label et valorisation,
06:39c'est aussi d'amener un outil concret de mise en œuvre
06:44de cette démarche d'éco-responsabilité pour les acteurs du monde du sport,
06:49un référentiel essentiel.
06:53Un référentiel et gong, on est bien Thomas, vous validez.
06:56Vous pouvez rajouter essentiel je crois.
06:58Allez, ouvrons la feuille de match.
07:00Donc avec Thomas Binet, Julien Pierre dirige Faire Pleure Planète,
07:03for the planet ou for planet ?
07:05Faire Pleure Planète, FPFP.
07:07Pour toi ce sera plus facile FPFP.
07:09Yes, yes, it's so easy, thank you.
07:11Le premier label éco-responsable pour les clubs, les sites et les événements sportifs,
07:15ça nécessite déjà Thomas Binet de familiariser le monde du sport avec le concept.
07:19Oui, alors d'abord ce qu'il faut quand même préciser,
07:21c'est qu'on est ce qu'on appelle vulgairement dans notre jargon,
07:24dans le B2B, business to business, de professionnel à professionnel.
07:27Alors c'est sûr que pour par exemple l'auditeur lambda qui nous écoute,
07:31qui n'est pas dans une démarche naturelle de B2B,
07:34ce que vous avez expliqué, ça peut ne pas lui parler naturellement.
07:38Donc on est dans un domaine où il y a deux choses qu'il faut prendre en considération,
07:41le professionnel à professionnel et puis la RSE,
07:44puisque c'est bien de ça dont vous parlez, la responsabilité sociétale de l'entreprise.
07:48Tout le monde s'y met aujourd'hui, Thomas.
07:50Oui, alors on va être honnête, tout le monde s'y met, surtout les grandes entreprises quand même,
07:54il faut le dire, parce qu'elles ont les moyens,
07:56au-delà du fait qu'il y a des contraintes quelquefois qui les obligent à le faire.
07:59Et puis dans le RSE, ce qu'on appelle la RSE, il y a le sociétal.
08:03Alors qu'est-ce qui se cache derrière le terme de sociétal ?
08:05Il y a toutes les missions sociales de l'entreprise, ça c'est pas forcément votre sujet,
08:09et il y a la dimension environnementale, donc plus écologique, ça c'est votre sujet.
08:13Donc c'est bien de ça dont il faut parler.
08:14Julien Pierre, sur l'histoire des petites et des grandes entreprises,
08:17vos interlocuteurs du monde du sport, aujourd'hui ça réagit plus ou moins,
08:21suivant que ce soit une grosse structure ou pas ?
08:24Ça réagit plus ou moins, quand on s'est lancé en 2020,
08:29on a créé quelque chose qui n'existait pas.
08:32Ça n'existait pas, il y avait quelques acteurs du monde du sport qui étaient labellisés,
08:35mais c'était vraiment très peu.
08:37Donc les premiers qui réagissent, on va dire, c'est les petits, les grosses,
08:42mais c'est les convaincus, surtout, au départ.
08:45Bien sûr, c'est les convaincus.
08:47Et on a eu la chance, dans ces convaincus, d'avoir des clubs comme l'Olympique de l'année.
08:51Qui est un gros, du coup.
08:53Qui est un gros et qui donne de l'agréabilité aussi à la démarche de ce qu'on porte.
08:58Et aujourd'hui, on parle avec tous les acteurs, les gros, les petits,
09:02et c'est l'objectif, c'est de pouvoir créer un outil universel
09:05qu'on s'adresse à des petites structures mais aussi à des très grosses.
09:09Oui, c'est vrai ce qu'il dit.
09:11Il faudrait que l'Olympique lyonnais, c'est un bon exemple
09:14d'une grosse structure qui fait le chemin aussi pour les petits ou les intermédiaires.
09:18Parce qu'on parle des gros et des petits, mais il y a aussi ceux du milieu.
09:21De manière à ce qu'effectivement, ils entraînent aussi toute une dynamique dans ce domaine-là.
09:25Et puis réussir effectivement à engager une démarche éco-responsable la plupart.
09:31Alors ce n'est pas que des clubs, on est d'accord.
09:33Il y a aussi des lieux, il faut le préciser,
09:35parce qu'il y a tout un écosystème dans l'approche de notre invité.
09:38C'est effectivement d'intégrer pas que des acteurs,
09:41mais des lieux de spectacle, des lieux de sportifs, etc.
09:45Parce que l'éco-responsabilité, ça ne touche pas que les hommes, ça touche aussi les moyens.
09:49Donc ceux qui vont bien l'écouter, les collectivités locales,
09:52peut-être même si en ce moment, il y a des problèmes de budget.
09:55Il y a toujours eu des problèmes de budget, surtout quand on ne veut pas.
09:58Surtout en ce moment.
09:59Surtout quand on ne veut pas.
10:00Choisir c'est renoncer, ce n'est pas ce qu'on dit en général.
10:03Donc ça veut dire que tout dépend où on met les moyens, nos envies.
10:06Bon, ceci dit, une fois qu'on a dit ce que vous venez de dire Frédéric,
10:10on voit bien qu'il y a des choix arbitraires qui sont faits au niveau des budgets,
10:13et qu'il y a quand même des municipalités, pour parler que d'elles,
10:16qui font des choix dans le sens de notre invité, évidemment.
10:19Ils vont plus se développer.
10:21On a eu un invité, souvenez-vous, qui faisait de la vidéo pour les municipalités.
10:25Pierre Rolland.
10:26Exactement.
10:27Cycliste.
10:28Et voilà.
10:29Pierre Rolland, qu'est-ce qu'il nous disait dans cette émission ?
10:30Il nous disait qu'il vendait ça à des municipalités
10:33qui étaient plus dans une démarche de mobilité douce.
10:35Donc ils avaient du budget aussi, ça démontre.
10:37Autre interlocuteur de Faire paix for Planète, Julien Pierre.
10:41Peut-être des structures, je pense à des golfs, des sites en fait.
10:47Plus des notions de sites.
10:49Oui, on a parlé des clubs.
10:51Déjà, je suis né dans des clubs, donc forcément...
10:55Et puis ça prend la lumière, c'est clair.
10:57Ça prend la lumière, évidemment.
10:58Et de signer des impérialistes, des ASM, des sélections paloises,
11:03le Racing Club de Strasbourg.
11:06C'est des grosses marques, évidemment.
11:09Mais évidemment, nous on travaille aussi avec des événements sportifs,
11:13des organisateurs d'événements sportifs, des courses au large,
11:16des marathons, par exemple.
11:18Mais aussi des établissements sportifs.
11:21Piscine, patinoire.
11:22Oui, les piscines aussi.
11:23Golf.
11:25Hypodrome, aréna.
11:27Parce que déjà, quand un club est dans une aréna,
11:31qui s'engage dans une démarche,
11:33autant engager la structure dans laquelle il vit.
11:37Ça permet de pouvoir mener des actions en commune,
11:40de mener un plan d'action commun,
11:43justement sur cet engagement d'éco-responsabilité,
11:46de réduction des fluides, des consommations électricité-eau.
11:51Et ça, ça parle aux collectivités.
11:53Mais c'est aussi tous les lieux sportifs,
11:56pour pouvoir sensibiliser aussi les jeunes à cette éco-responsabilité.
12:00On vient de signer avec une collectivité,
12:02le Grand Paris Sud, pour ne pas la nommer,
12:05pour engager une dizaine de sites,
12:07justement dans cette démarche de labellisation.
12:10Il y a aussi, quelque part, un message
12:13pour sensibiliser tous les jeunes qui viennent faire du sport.
12:17En tout cas, c'est le buzzer.
12:21Le buzzer qui annonce, vous savez,
12:22la mi-temps de champion du sport au business.
12:24Dans un instant, Thomas Binet conseillera notre invité,
12:26Julien Pierre.
12:27Ou quand une légende du 15 de France de rugby
12:29dirige une entreprise révolutionnaire,
12:31qui commence finalement à être totalement intégrée
12:36dans la démarche des acteurs du monde du sport.
12:39Puisque c'est bien cela qui est l'objectif de Julien Pierre,
12:42convertir le monde du sport à la cause écologique.
12:46Nous l'accompagnons sur Sud Radio,
12:48avec notre expert Thomas Binet.
12:50On se retrouve dans quelques instants.
12:52Sud Radio, le magazine des champions.
12:55Frédéric Brindel, Thomas Binet.
12:58Ces champions du sport au business,
13:00chaque samedi sur Sud Radio.
13:02Notre invité, Julien Pierre,
13:03finaliste de la coupe du monde de rugby en 2011 avec la France.
13:06L'ancien joueur vedette du top 14,
13:08dirige désormais son entreprise,
13:11Fair Play for Planet,
13:12dont la vocation est de promouvoir et encourager
13:15les pratiques durables dans le domaine du sport.
13:18Notre expert entrepreneurial Thomas Binet,
13:21le challenge pour installer durablement le concept.
13:25C'est un peu ça l'idée.
13:29Thomas Binet, avec Julien Pierre,
13:31on va recontextualiser,
13:32mais vous nous rappelez le principe,
13:34c'est en fait un label.
13:37Absolument Frédéric, c'est un label,
13:39ça s'appelle Fair Play for Planet.
13:41C'est un label qui fait référence dans le monde du sport,
13:44il faut le dire aujourd'hui,
13:45avec des envies de RSE,
13:47responsabilité sociétale ou sociale des entreprises,
13:50autour de l'écologie.
13:52C'est le fait marquant,
13:53c'est l'angle qu'il a adopté.
13:55Maintenant, il faut qu'il laisse ses actes de développement.
13:58C'est bien de ça dont on va parler.
13:59C'est bien de ça.
14:00Juste avant, une précision, Julien Pierre,
14:02comment ça marche, comme dirait l'autre ?
14:04Comment ça marche ?
14:05Un référentiel qu'on a co-construit avec l'ADEME,
14:0818 thèmes, 350 critères.
14:10Tous les thèmes, tous les critères ne sont pas appliqués
14:12ou applicables suivant la taille de la structure,
14:14mais tous sont quantifiables ou mesurables.
14:16Le pourcentage d'alimentation bio local,
14:18le pourcentage de covoiturage, etc.
14:23C'est-à-dire que, par exemple,
14:24un club où les joueurs arrivent en façon covoiturage,
14:27c'est un encouragement et ils reçoivent le label.
14:31C'est un des critères pour accéder au label.
14:33Ou la mise en place d'une application de covoiturage pour l'exploitateur.
14:38Ou la mise en place de l'aide pour les collectivités, par exemple.
14:42J'imagine les bouteilles en plastique aussi.
14:44Les bouteilles en plastique, évidemment.
14:45On parle de gros investissements,
14:46mais aussi des petits gestes du quotidien
14:48qui vont être aussi récompensés quelque part.
14:50Un référentiel très opérationnel, très pragmatique.
14:53Qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on ne fait pas ?
14:55Le monde du sport n'est pas forcément formé, armé, structuré.
15:00Il n'y a pas forcément de ressources humaines
15:02pour porter ces sujets.
15:04Donc très opérationnel, qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on ne fait pas ?
15:06Une fois que la structure a rempli l'ensemble du référentiel,
15:09on analyse et on vient sur site.
15:11Pour nous, venir sur site est extrêmement important
15:14pour pouvoir vérifier ce qui a pu être déclaré.
15:16Et de ça découle l'attribution au nom du label
15:19avec une note minimum à avoir pour le premier niveau de label.
15:22Et si on parle business,
15:24puisque c'est le principe de cette émission, Julien Pierre,
15:26c'est-à-dire que votre client vous paye pour être conseillé,
15:33pour mettre en place un dispositif.
15:35C'est ça le...
15:37Il paye pour avoir accès au label,
15:39pour avoir accès à l'audit et au rapport de labellisation
15:43qui va amener des pistes de progrès et des recommandations.
15:46Et puis après différents services sur les deux ans de labellisation
15:49à travers des webinaires, de solutions, différents services.
15:52On a compris, je vous laisse avec le coach.
15:57Thomas Binet, Julien Pierre fait office de précurseur,
16:00c'est forcément une position instable,
16:02il faut construire tout de A à Z.
16:04Écoutez, ce que vous êtes en train de me dire
16:06tout en essayant de me le dire,
16:08c'est qu'il est pionnier.
16:10Quand on est pionnier, souvent sur un marché naissant,
16:12on est automatiquement leader.
16:14Ça ne veut pas dire qu'on le restera.
16:16Parce qu'évidemment, on va parler un peu de la concurrence.
16:18Elle n'est pas tellement franco-française.
16:20On se regarde tous les deux en en parlant.
16:22On sait très bien qu'elle est plutôt internationale.
16:24Et le problème de la France, remis à l'échelle mondiale,
16:26on n'est pas forcément les plus forts.
16:28On peut être les plus malins,
16:30ça c'est le petit village de Gaulois irréductible que nous sommes.
16:32On a des idées, ça c'est pour notre génération.
16:34Exactement, vous remontez aux années 70.
16:36Vous n'étiez pas né, Julien, on ne rigole pas.
16:38Qu'est-ce qu'on veut dire par rapport à ça ?
16:40Ça veut dire qu'être pionnier,
16:42c'est forcément, obligatoirement,
16:44avoir des idées différentes des autres.
16:46C'est-à-dire faire ce que j'ai souvent dit dans l'émission,
16:48le pas de côté, la stratégie différenciante,
16:50la disruption, des mots qu'on commence à entendre
16:52dans le Champion assez régulièrement,
16:54de manière à pouvoir permettre
16:56de proposer quelque chose
16:58qui attire ses signataires.
17:00Puisque c'est 80 entreprises
17:02qui l'accompagnent aujourd'hui, c'est pas neutre.
17:04On parle pas d'un petit truc, on parle pas d'un gadget.
17:06On est en train de parler de quelque chose
17:08qui n'est pas seulement vertueux,
17:10je tiens à le préciser pour que tout le monde l'entende bien,
17:12on parle également de quelque chose qui permet,
17:14il l'a dit tout à l'heure, et j'insiste sur cette notion,
17:16de faire faire des économies.
17:18Oui, c'est ça.
17:20Il fait faire des économies à ses clients.
17:22Dans notre jargon, il y a le fameux greenwashing,
17:24laver plus vert que vert,
17:26c'est-à-dire utiliser la cause
17:28de l'écologie pour dire
17:30tiens, on a des bonnes causes, etc, alors que derrière,
17:32on n'est pas bon. Bon, ça, c'est des outils
17:34publicitaires tout à fait discutables.
17:36Là, on n'est pas dans ce schéma-là.
17:38Donc il faut remettre l'église au centre du village.
17:40Julien Pierre, juste une parenthèse
17:42sur le premier thème
17:44soulevé par Thomas Binet,
17:46la concurrence internationale, vous la connaissez ?
17:48Oui, on a évidemment
17:50fait un benchmark sur tous les concurrents
17:52qui sont internationaux, il y a aussi des concurrents nationaux,
17:54mais en tant que compétiteur,
17:56on aime aussi la concurrence.
17:58Il faut regarder, il faut être différenciant.
18:00Quand on disait tout à l'heure
18:02justement de jouer sur
18:04l'aspect du sportif qui est engagé,
18:06on essaye de jouer
18:08là-dessus, c'est un de nos avantages,
18:10évidemment. Et là, c'est complètement la créativité
18:12qui fait la différence ?
18:14Ou pas seulement ? Oui, c'est la
18:16créativité, c'est aussi des partenaires
18:18qui nous accompagnent.
18:20On a le classement
18:22Fair Play on Planet qui sort dans l'équipe
18:24tous les ans.
18:26Les concurrents n'ont pas ce genre d'outils.
18:28L'équipe fait référence dans le monde du sport aujourd'hui.
18:30Donc, on essaye
18:32aussi d'aller chercher quelque part
18:34de la créativité et d'autres
18:36outils justement pour valoriser
18:38pas nous, mais nos clients.
18:40Ça, c'est le dada de Thomas,
18:42tout ce qui est marketing. Alors, ça passe par
18:44des idées comme celle-ci. D'autres, monsieur, s'il vous plaît.
18:46C'est déjà pas mal.
18:48Après, il faut savoir donner aussi de la résonance à tout ça.
18:50C'est très bien d'avoir un partenariat avec
18:52le journal de l'équipe qui fait référence
18:54dans le domaine du sport. Est-ce que ça suffit
18:56à votre bonheur ? J'en suis pas totalement convaincu.
18:58Pourquoi je dis ça ? Parce que c'est quand même
19:00aussi un journal qui est dans le domaine
19:02du sport, qui n'est pas forcément dans le
19:04domaine environnemental, qui n'est pas forcément
19:06dans le domaine du business. Et somme toute,
19:08vous l'avez dit tout à l'heure, dans cette
19:10première partie de l'émission, on parle des
19:12municipalités, des lieux également.
19:14C'est pas forcément des lecteurs et puis
19:16forcément une cible pour le journal de l'équipe. Donc, ça veut dire
19:18qu'il va falloir élargir.
19:20Donc, ça veut dire des médias
19:22spécialistes dans le domaine de l'environnement,
19:24c'est ça ?
19:26Oui, dans le domaine de l'environnement, mais pas
19:28que. C'est aussi dans le domaine de l'entrepreneuriat,
19:30du business, de l'économie.
19:32C'est pas incohérent
19:34d'entendre notre invité
19:36s'exprimer dans des émissions économiques
19:38pour dire tout le bienfait d'un label
19:40dans son domaine.
19:42Julien Pierre.
19:44Merci beaucoup.
19:46En effet, je pense que
19:48c'est important. On a aussi,
19:50je pense que, les premières années,
19:52j'avais aussi peut-être le complexe du rugbyman,
19:54de ne pas montrer
19:56véritablement notre ambition.
19:58Au rugby, il ne faut pas trop leur montrer l'ambition.
20:00Et surtout quand on est
20:02dans la mêlée, deuxième ligne.
20:04Souvent, on la reprend vite
20:06dans la tête.
20:08Et on a eu la chance
20:10de rentrer dans le programme
20:12Réseau Entreprendre de Paris.
20:14Et c'était un des points,
20:16en fait, les gars, vous avez un truc super,
20:18mais vous ne montrez pas l'ambition que vous avez derrière.
20:20Et je pense que voilà, depuis
20:22quelques temps, on veut être leader
20:24en France, mais plus loin.
20:26On a envie d'aller plus loin.
20:28On est en train de regarder un peu sur les pays limitrophes
20:30aussi en France, parce qu'un label
20:32qui rayonne au-delà de la France,
20:34c'est aussi important.
20:36Ça donne encore plus de crédibilité.
20:38Donc on a aussi cette ambition derrière qui est importante.
20:40Je ne réponds pas forcément à la question, mais
20:42on a aussi cette ambition
20:44de marquer quelque part
20:46et d'engager un maximum de structure.
20:48Sur les démarches, Thomas Binet,
20:50j'ai une idée en écoutant Julien Pierre,
20:52mais par exemple l'Union Européenne là-dessus, non ?
20:54Oui, alors on peut effectivement
20:56tout de suite attaquer l'Europe, mais je pense que
20:58si vous voulez, ce qui est
21:00difficile dans les niveaux
21:02d'entreprises un peu naissantes,
21:04même si ça fait quand même un petit bout de temps maintenant,
21:06il n'en retire pas moins qu'il faut y aller
21:08par étapes. Il faut y aller par étapes parce qu'il faut
21:10consolider. Pourquoi consolider ? Parce que
21:12allez, je vais vous faire sourire, il faut se druckeriser
21:14mon cher Frédéric. Il faut savoir durer.
21:16Il faut durer, mais c'est sincère.
21:18Ce que je suis en train de dire, c'est que quelquefois
21:20il y a des chefs d'entreprise qui veulent aller très très vite.
21:22Vitesse, précipitation, c'est pas assez libre.
21:24C'est ce que disait Julien Pierre, c'est l'esprit rugby,
21:26on est calme, on avance posément.
21:28Il faut être calme, il faut
21:30consolider chaque étape et s'assurer que l'étape
21:32suivante est naturellement celle qui suit.
21:34Donc ça veut dire qu'il faut prendre le temps de réfléchir.
21:36Alors il ne faut pas non plus faire du
21:38mauvais cholestérol en prenant trop de temps,
21:40mais il faut quand même
21:42y aller à pas compter.
21:44Sur la structure économique à proprement parler,
21:46alors Thomas vous allez donner votre avis, mais
21:48Julien Pierre, est-ce que vous allez embaucher
21:50par exemple ? Créer des structures ?
21:52Parce que vous aurez besoin de bras
21:54et de tête aussi.
21:56Alors,
21:58j'aime beaucoup cette vision. Moi je suis
22:00quelqu'un de patient et je pense que pour durer, il faut
22:02construire posément
22:04et être structuré dans l'approche.
22:06C'est ce qu'on essaie de faire, même si des fois
22:08on a envie d'aller plus vite, évidemment.
22:10Parce que quand on discute
22:12avec des partenaires et que ça fait un an, deux ans qu'on discute,
22:14C'est long, ça peut être long.
22:16C'est long, c'est usant, mais on se
22:18dit aussi qu'à partir du moment où ça peut
22:20déclencher, ça peut être aussi
22:22l'accélérateur
22:24qui ne convient.
22:26Et c'est normal que des gros acteurs
22:28prennent le temps d'eux.
22:30Parce qu'un des acteurs, je fais une petite
22:32parenthèse, on ne l'a pas évoqué,
22:34mais aujourd'hui il y a des marques qui sponsorisent
22:36ce sport, qui sont en train de nous dire
22:38nous on va continuer à sponsoriser ce sport, mais uniquement
22:40si ce sport est labellisé.
22:42Et ça, pour nous, c'est un
22:44vrai levier.
22:46C'est intéressant ce que vous dites.
22:48Label, norme. On est bien
22:50en France, accessoirement.
22:52Il faut le dire. Au même moment, aux Etats-Unis,
22:54on est en train d'essayer de casser les normes.
22:56Ça va falloir quand même regarder
22:58les années à venir. Est-ce que la vérité
23:00va être sur les normes telles que
23:02nous les voulons en France, et nous les mettons dans
23:04tous les domaines ? Ou est-ce qu'on va
23:06s'américaniser un peu là-dessus en levant
23:08des normes ? Aujourd'hui, il y a bataille
23:10sur le sujet, sans mauvais jeu de mots.
23:12Il faut quand même regarder les choses de près.
23:14Ah, alors, Julien
23:16Pierre, on va faire le point
23:18avec Thomas Binet, c'est l'heure de la
23:20photo finish. Il faut conclure.
23:22Je le rappelle, Julien Pierre,
23:24c'est quelqu'un d'autre,
23:26prouve que les sportifs
23:28réfléchissent aux enjeux de leur époque.
23:30Nous suivrons bien sûr l'évolution
23:32du label Fairplay-Forplanet.
23:34L'axe de développement,
23:36Thomas Binet, c'est quoi
23:38aujourd'hui ? Se faire connaître.
23:40C'est indispensable, l'étape à laquelle
23:42il en est. J'ai regardé ses réseaux
23:44sociaux pour finir sur une pointe là-dessus.
23:46LinkedIn, 12 382 abonnés.
23:48Instagram, 5 867
23:50followers qui le suivent. Bon, il y a du potentiel,
23:52mais il faut aller beaucoup plus loin,
23:54et j'ai tendance à vous dire, là c'est sur LinkedIn qu'il faut y aller.
23:56LinkedIn, c'est le B2B, c'est le professionnel
23:58et la professionnelle. C'était la
24:00recommandation de Thomas Binet
24:02à Julien Pierre, qui n'est pas chanteur,
24:04qui est une des légendes du rugby.
24:06Merci Julien Pierre d'avoir
24:08été notre invité. Merci à notre
24:10réalisateur Anthony Urvois,
24:12à Elvin Defazio
24:14qui s'occupe pour nous
24:16de votre relation avec
24:18le numérique de
24:20champion du sport au business.
24:22On se retrouve bien sûr la semaine prochaine.
24:24Et puis tout de suite, c'est Faut que ça change,
24:26présenté par Anthony Martin-Smith.

Recommandations