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00:00La France bouge, que sont-ils devenus ?
00:04Benjamin, Benoît Paget est venu je crois il y a quelques mois, c'est début 2024, pour nous présenter Bibot.
00:10Oui, Bibot qui sont des machines qui sont installées dans les supermarchés pour que les clients puissent rapporter et déposer des bouteilles de plastique vides.
00:18Alors ce n'est pas une machine comme les autres, elle est dotée d'intelligence artificielle qui va reconnaître le type de plastique, sa marque, sa taille, son poids et plein d'autres choses.
00:27Et ces bouteilles elles sont ensuite broyées en paillettes qui sont envoyées dans un centre de recyclage le plus proche et transformées en nouvelles bouteilles en plastique et pourquoi pas des boutiques plus tard.
00:40Et donc le client lui récupère quelques centimes par bouteille déposée sous forme de bon d'achat.
00:45Donc tout le monde est gagnant et en plus de ça c'est pratique parce que ça se passe à l'intérieur même des supermarchés.
00:50Bonsoir Benoît Paget.
00:51Bonsoir.
00:52Fondateur de Bibot, vous étiez venu dans l'émission en mars dernier.
00:57Qu'avez-vous changé dans votre entreprise depuis votre passage ?
01:00Je rappelle que ce sont des machines installées à l'intérieur des supermarchés, je crois même que vous avez démarré dans les centres Leclerc.
01:06Absolument, je crois que la première a été installée à Saint-Etienne de Rouvray, donc à côté de Rouen.
01:12Et c'était en 2021, donc il y a maintenant 4 ans.
01:17Et ce qui est nouveau, c'est qu'il y a 4 ans on a mis la première et là en décembre dernier on a mis la millième.
01:23Millième ? Bravo, c'est canon ça !
01:26Oui, on est très content parce que ça veut dire que c'est un nouveau type de service qui correspond vraiment à ce que les clients attendent.
01:34Je pense que dans ce qu'on a fait, quelque chose qui fonctionne bien, qui plaît, qui redistribue le pouvoir d'achat.
01:39C'est facile, on nous dit sans varier qu'il faut recycler, faire attention à la bouteille, mais vous c'est à portée de main, on fait nos courses, on va aller déposer nos bouteilles, donc c'est ça aussi qui donne envie.
01:52Alors c'est facile, c'est ludique, quand on voit les enfants s'en servir, ils pourraient passer des heures devant et recycler des milliers de bouteilles.
01:59Donc effectivement, ça coche pas mal de cases et on est hyper content de considérer qu'au-delà des 1000 machines, on a aussi dépassé le cap des 300 millions de bouteilles.
02:09Alors 300 millions de bouteilles, c'est un très gros chiffre, mais en fait, c'est un petit pourcentage de la route qui reste à faire.
02:14Donc voilà, on essaie de tracer notre route pour essayer de continuer à apporter notre pierre à cet édifice, pour faire que la bouteille redevienne une bouteille dans une logique hyper circulaire et hyper optimisée.
02:27Ça fait du bien d'entendre ça, merci Benoît Pagé, fondateur de DebiBot, ça aussi, tout ce qui est recyclage, Michel-Édouard Leclerc, vous avez été précurseur là-dedans, vous en parlez tellement d'années.
02:37J'ai l'impression qu'on s'est déjà rencontrés, non ?
02:40Absolument, on s'est rencontrés lors de concours internes à Leclerc.
02:45On s'est rencontrés parce qu'effectivement, je crois que Leclerc est notre premier client aujourd'hui.
02:49Donc évidemment, c'est là où on a le plus de machines.
02:53Dans la région toulousaine, vous en avez pas mal, je pense, justement.
02:56Il y en a à Toulouse ?
02:58Non, c'est pas là où on en a le plus. En fait, là où on en a le plus, c'est là où on est né, et on est né en Normandie.
03:03Et là où on en a le plus, c'est en région parisienne, ce qu'il y a de Normande, ce qu'il y a de France, effectivement.
03:07Oui, ce sont des coopératives régionales.
03:09Exactement.
03:10Donc voilà, tout ça, ça fait du bien. Là aussi, vous accompagnez en prenant les machines BeBot de Michel-Édouard Leclerc, quand les indépendants prennent ces machines.
03:18Là aussi, l'enseigne accompagne les entrepreneurs, accompagne les start-up, qui accompagne notre société.
03:25Mais ça, c'est une richesse, si vous permettez de le dire, c'est très pubeux, mais les commerçants indépendants, qui restent entreprises, familiales,
03:36même si ce n'est pas la famille, c'est le directeur, on a des systèmes d'aide mutuelle pour que nos salariés puissent reprendre les magasins,
03:43ils gardent cette logique entrepreneuriale, donc ils s'entourent d'un écosystème d'entrepreneurs.
03:52Je ne sais pas, ce mot est un peu barbare, mais on aime l'entreprise des autres aussi.
03:57C'est pour ça que tout à l'heure, je prends des tons un peu combattants pour aller chercher des prix, la négociation commerciale,
04:05mais ce n'est qu'un moment de la vie inter-entreprise.
04:08Moi, j'ai beaucoup d'estime, y compris quand je ne suis pas d'accord sur les prix vendus par tel ou tel entrepreneur,
04:16parce que c'est toujours le commerçant qui a l'air de s'en être mis dans les poches quand il y a de l'inflation.
04:21Moi, j'ai de l'estime pour celui qui crée, qui prend des risques.
04:27Vous avez de l'estime pour l'entrepreneur et l'entrepreneuriat, c'est facile pour vous d'entreprendre en France aujourd'hui ?
04:31J'anime une école de commerce qui s'appelle Néoma, et c'est plein de jeunes aujourd'hui qui sont tentés beaucoup par créer des entreprises,
04:41qui ont des projets, il faut qu'ils rencontrent des parrains, des marraines, des sponsors, un petit peu comme ça se passe dans votre émission.
04:51Je suis très content si mes collègues de Leclerc peuvent aider à ça.
04:56Vous participez activement au rayonnement de la France ?
05:00Il y a une sorte d'utilité sociale, bien sûr c'est l'intérêt qui guide le monde, mais l'intérêt il n'est pas que financier, il est aussi intellectuel, il est affectif,
05:09on a une bonne image de nous-mêmes, on a de l'ego quand même, quand on a grandi avec d'autres.
05:18Le succès solitaire, ça ne marche pas, le succès ne doit pas entraîner uniquement l'expression d'un rapport de pouvoir comme on le voit aujourd'hui dans la politique américaine,
05:32j'espère qu'en Europe, on n'aura pas cette tentation de la République des entreprises sur-égoïste et sur-bodybuildé, là pour le coup, il va falloir fermer les salles de sport.
05:45En tout cas, Michel-Edouard Leclerc, vous participez au rayonnement de la France, vous participez à cet essor de l'entrepreneuriat, c'est aussi pour ça que vous étiez parmi nous ce soir dans La France Bouge.
05:56J'ai mon voisin qui a créé FIFA, le plus grand jeu de foot, je suis très admiratif et je suis très content que vous me le fassiez rencontrer, il a joué le rôle de coach.
06:04Vous pouvez poursuivre la conversation évidemment, après l'émission.
06:09On va poursuivre, dans les écoles d'ailleurs, on va transmettre.
06:11Merci Michel-Edouard Leclerc, merci d'être revenu ce soir dans La France Bouge, bonne chance José Riarté, vous nous donnerez des nouvelles.
06:17Co-fondateur PDG de Stradotte, Philippe Souze, vous revenez évidemment quand vous voulez, directeur général de La Tête dans les Nuages, et Benjamin Lévesque, on se retrouve lundi pour une prochaine France Bouge.
06:29Sur Tinder ?
06:31Non, ça je vous laisse entre vous, je ne veux rien savoir.
06:33Dévolons pas tout Michel.
06:35Dans un instant, c'est le journal de 22h.

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