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  • il y a 4 jours
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Bonsoir à tous, jeudi 17 avril, Elisabeth Lévy est avec nous.
00:04Bonsoir chère Elisabeth.
00:06Gilles William Goldnadel.
00:08Bonsoir chère Pascal.
00:09Geoffroy Lejeune et Joseph Massescaron sont avec nous
00:12pour parler de ce qui s'est passé à l'université de Lyon 2.
00:15Le climat universitaire semble délétère.
00:17Après, vous vous en souvenez qu'un professeur a vu son cours interrompu par des étudiants il y a deux semaines.
00:22La présidente de l'université l'accable, figurez-vous, plutôt que de le défendre.
00:28Et c'est ça qui est absolument sidérant.
00:31Cette présidente déplore des propos complotistes et délétères de l'enseignant.
00:39Donc, ça nous a fait réagir parce qu'on avait écouté M. Balanche.
00:43Elle s'appelle Isabelle von Buizel-Zankloven.
00:49Qu'elle me pardonne si j'ai mal dit son nom.
00:54Buizel-Zankloven.
00:55qui, elle affirme, ne pas avoir été étonnée par cette interruption,
00:58tombe sur ce collègue-ci au vu de ses positionnements sur Gaza
01:02et du contexte actuel exclusif au sujet du conflit israélo-arabe et israélo-palestinien.
01:09M. Laurent Wauquet, d'ailleurs, a fait un tweet il y a quelques minutes.
01:13Les instances de l'université Lyon 2 affirment que c'est à M. Balanche de trouver sa place dans ce climat délétère.
01:18La présidente de l'université s'est d'une nouvelle fois devant l'extrême-gauche.
01:21C'est pour cela que nous sollicitons dans les meilleurs délais une mission d'inspection indépendante
01:25sur les dérives préoccupantes et liant lieu au sein de l'université Lyon 2.
01:30Je vous assure qu'on marche sur la tête pour reprendre un des titres de l'émission de Cyril Hanounair.
01:37Voyons le sujet de Sarah Warni.
01:38Après deux semaines de silence, la présidente de l'université Lyon 2 a réagi.
01:46Elle rappelle son soutien institutionnel à l'enseignant menacé et condamne l'attaque.
01:50Mais elle prend également ses distances et reproche à Fabrice Balanche ses interventions médiatiques.
01:55Je suis en colère car il y a eu des usages de termes qui ont quand même été très durs.
01:59Premier blocage islamiste de France, il fallait l'inventer.
02:02Un abandon qui surprend Fabrice Balanche selon son avocat.
02:05Elle n'a semble-t-il pas pris la mesure de la gravité, de la bascule qui s'est produite dans un amphithéâtre de son université.
02:12On ne parle pas là d'une manifestation, on parle là de l'irruption de dizaines d'élèves ou d'élèves où on ne le sait pas d'ailleurs,
02:19cagoulés, qu'ils arrivent dans un amphithéâtre pour faire taire un professeur d'université.
02:23C'est absolument gravissime, c'est absolument inédit.
02:26Et cette déclaration, elle vient légitimer quelque part la violence dont il a pu être la victime.
02:31Et c'est inacceptable en l'état.
02:32Le 1er avril dernier, le maître de conférence est victime d'une intimidation.
02:37Sur ces images, une vingtaine de militants masqués affiliés au groupe radical Lyon 2 Autonome
02:41font irruption dans son amphithéâtre et le force à quitter les lieux sous les insultes.
02:46Depuis cette scène, l'enseignant a pu reprendre le chemin de l'université et assure à nouveau ses cours.
02:51Mais la polémique ne semble pas redescendre.
02:54De son côté, la présidente de l'université assure que la place au sein de Lyon 2 du maître de conférence
02:59sera discutée au cours du prochain conseil d'administration.
03:02En plus, j'en reviens pas, ce sont des propos totalement ignominieux.
03:10Elle aboie avec la meute.
03:12C'est-à-dire que là, parce qu'il a eu le malheur de dire que c'était une intervention islamiste.
03:17Pardon, j'ai un problème de vocabulaire.
03:19Si ça, c'était pas islamiste et avec les cris sur Palestine-Vancra, etc.
03:23Et non mais le pire, le pire de tout, c'est quand elle justifie l'intervention par ses propos sur Gaza.
03:32Si je comprends bien, comme il n'a pas été bienveillant avec le Hamas,
03:36alors effectivement, ça pouvait justifier tout.
03:39C'est d'une gravité exceptionnelle.
03:41J'ose espérer que le ministre ou la ministre...
03:44Personne ne dira rien.
03:46Si t'es ministre, demain matin, t'es à Lyon 2.
03:49tant qu'on est dans un tel climat aujourd'hui,
03:54vous vous rendez compte ?
03:55Cet homme qui a été agressé, agressé dans son cours...
03:59Votre étonnement !
04:00La présidente donne raison, mais ceux qui l'ont agressé doivent se tenir les côtes.
04:06Mais bien sûr !
04:06Et rien, personne ne dira rien.
04:10Je trouve que ça va même au-delà.
04:13Le Premier ministre pourrait dire quelque chose sur quelque chose d'aussi important.
04:18C'est essentiel.
04:19Ah non, moi j'en reviens.
04:20Personne, tout le monde se tait.
04:20Pardon, mais William, j'ai un désaccord avec une seule chose.
04:24Votre étonnement.
04:26Quand vous dites que ça m'étonne, ça ne m'étonne absolument pas.
04:29Quand j'ai vu cette déclaration, je me suis dit
04:31bah oui, c'est conforme à ce qu'on sait du climat de cette université.
04:35Elle, elle a trop, elle a l'acheté, elle est au pouvoir.
04:38Tout le monde se tait.
04:39Et les gens, ça s'est passé à Grenoble.
04:41Rappelez-vous !
04:42Rappelez-vous à Grenoble !
04:43Rappelez-vous à Sciences Po Grenoble !
04:45À Sciences Po Grenoble !
04:46Enfin bon...
04:47Elle aurait pu.
04:48Oui, elle aurait dû même.
04:50Non, non, mais dans la hiérarchie de l'horreur,
04:53elle aurait pu lâchement se taire.
04:56Elle n'en est pas là, elle la câble.
04:58Mais parce que...
04:59Pardon !
04:59Elle donne des gages.
05:00Mais d'abord, Elisabeth a raison, elle donne des gages
05:03et elle sait que c'est un sentiment d'impunité.
05:05Elle sait qu'il ne lui arrivera rien.
05:08Eh bien, écoutez, la fraîcheur d'esprit me conduit à vous dire que cette dame-là va avoir des problèmes.
05:16Oui.
05:17Elle va avoir des problèmes avec l'université, avec la hiérarchie, vous voulez dire ?
05:20Avec la hiérarchie.
05:22Elle va avoir des problèmes au moins avec certains membres du gouvernement français.
05:27Je suis certain que certains membres du gouvernement français...
05:30Écoutez...
05:31M. Retailleau, c'est ça ?
05:32Notamment M. Retailleau.
05:34Mais même le Premier ministre.
05:35Pardon ?
05:36Sans doute aussi.
05:37Je vous dis que c'est tellement ignominieux.
05:39J'ai l'habitude, on a tous l'habitude ici.
05:42Mais dans mes pires cauchemars, je ne pensais pas qu'une présidente d'université...
05:48Vous êtes bien naïf.
05:49Non, non, non, non, non.
05:50J'ai tout à la mémoire courte.
05:51Vous êtes bien naïf, franchement, parce qu'il ne se passera rien.
05:54Rappelez-vous le CNRS, rappelez-vous l'ISPLAMOVOKI, rappelez-vous tout, c'est tout le temps comme ça.
05:59Je vous parle de ces déclarations officielles.
06:05Elle aurait pu, encore une fois, ne rien dire dans la lâcheté.
06:09Elle va très loin et elle va trop loin.
06:11Souvenez-vous de ce que je vous dis.
06:13C'est aussi à lui de trouver sa place.
06:15C'est un homme de presse, mais c'est un enseignement parmi 660.
06:18La polémique redescend, mais l'affaire n'est pas terminée.
06:21Nous allons en discuter au cours du prochain conseil d'administration.
06:23Il y a un prof, un enseignant qui se fait agresser dans son cours,
06:29qui va peut-être se faire virer aussi de la fac.
06:31Vous imaginez l'autorisation qui est donnée à tous les étudiants pro-palestiniens de France,
06:35mais ils vont tous se donner le mot.
06:37Ça va être comme pour les prisons.
06:38Mais bien sûr, mais quel...
06:40Je suis d'accord avec Gilles William.
06:43Je pense que l'affaire n'est pas terminée.
06:44C'est-à-dire, je pense que si on continue de dire combien, en effet,
06:52c'est ce qui a été souligné par Geoffroy,
06:54si on laisse faire ainsi n'importe qui pourra interrompre,
06:57sera en droit légitime d'interrompre un cours,
07:00je pense que même le Premier ministre peut réagir.
07:03Parce que François Bayrou a quand même, par rapport à la chose enseignée,
07:07un rapport par rapport à la chose enseignée.
07:07Même lui peut réagir.
07:09Donc elle dit, l'affaire va continuer.
07:11Moi, je pense que l'affaire va et doit continuer.
07:14Mais dans l'espace médiatique, la difficulté,
07:16c'est que si c'était, par exemple, un prof d'université
07:19qui avait soutenu des militants d'extrême droite
07:24entrant dans un cours pour mettre un professeur en danger.
07:28Mais ce prof d'université, il ferait la une de tous les journaux demain.
07:31Ce directeur d'université, il ferait la une de tous les journaux demain.
07:34Toute la presse ne parlerait que de ça.
07:36La difficulté, c'est que la personne n'en parle.
07:39Sauf nous qui en parlons pour ouvrir ce sujet.
07:42Oui, mais pour ouvrir, ça suffit.
07:44Et le monde va accabler le propos.
07:46Je suis désolé.
07:47Ne vous considérez pas comme rien.
07:50Pardon.
07:50On a peut-être un rôle quand même social un peu.
07:54Je vous dis.
07:55Eh bien, on verra.
07:56Dans la folie américaine.
07:56On verra.
07:57Vous êtes là lundi ?
07:58Oui, je serai là lundi.
07:59Je vous dis que dans la folie américaine,
08:01quand la présidente Harvard était gênée,
08:05elle a quand même sauté parce qu'il y avait des folies antisémites à Harvard,
08:10je vous dis qu'elle aura à répondre de ce qu'elle vient de dire.
08:14La suite au prochain épisode, si j'ose dire.
08:17Madame Rousseau qui a répondu à Safran,
08:19si vous étiez à ces dernières heures sur l'antenne de CNews,
08:21vous avez écouté régulièrement Olivier Andriès,
08:24qui est donc ce DG de Safran qui a dit
08:26« Nous, on n'ira plus dans une ville où les écologistes sont majoritaires,
08:31en tout cas où ils sont associés à la majorité municipale. »
08:33Il y a un communiqué aujourd'hui des écologistes
08:35qui répondent au directeur de Safran.
08:37« Ce n'est pourtant pas un crime de lèse-majesté pour des élus. »
08:40Alors évidemment, tout ça a été écrit en écriture inclusive.
08:44« Inclusive, ce n'est pourtant pas un crime de lèse-majesté pour des élus locaux
08:48que d'interroger la nature des entreprises qui s'implantent sur le territoire. »
08:52C'est parce qu'il a dit, il leur a relancé des tomates, je le rappelle.
08:56« Installer une industrie, c'est penser l'avenir d'un territoire sur plusieurs décennies. »
08:58Pourquoi pas si c'était que ça ?
09:00Le chantage à l'emploi ne fait pas une politique industrielle.
09:03Ce n'est pas exactement ce que dit M. Andriès.
09:05Et le 28 avril prochain, les élus écologistes Rennais organisent un débat public
09:09sur l'avenir industriel du territoire en présence de Charles Fourrier,
09:12député écologiste d'André Loire, qui réalise depuis deux ans un tour de front de l'industrie verte.
09:16M. Andriès y est le bienvenu pour aller au-delà de ces préjugés et des petites phrases.
09:21Ce n'était pas des petites phrases, c'était devant une commission d'enquête.
09:24Alors écoutez Mme Rousseau.
09:26C'est toujours intéressant d'écouter Mme Rousseau parce que le monde,
09:30si Mme Rousseau avait le pouvoir,
09:32Dieu ne plaise, les écolos ont fait moins de 5% aux dernières élections européennes.
09:36Mais ce serait intéressant quand même d'imaginer le monde selon Mme Rousseau.
09:40Ils ont raison sur le fait que c'est du greenwashing.
09:44Ils ont raison aussi sur le fait que l'aviation, ce n'est pas l'industrie d'avenir.
09:47Et que voilà, je n'ai pas tellement de doutes là-dessus.
09:50Après, que l'armement serve aussi de stratégie industrielle, c'est un sujet.
09:55Et pour moi, c'est un très gros sujet d'ailleurs dans les mois qui arrivent.
09:58La question, c'est 500 emplois pour quoi faire ?
10:00Et de quelle pérennité ces emplois sont-ils le nom ?
10:05En fait, si c'est pour détruire la planète, on a 500 emplois qui derrière vont probablement durer un temps très court
10:12et qui n'auront pas de débouchés industriels intéressants.
10:16Aujourd'hui, on a un regard très fort, un regard très critique à mettre sur les stratégies industrielles.
10:23Toute industrie, au nom de l'emploi, n'est pas bonne pour s'implanter.
10:26Aujourd'hui, dans les stratégies industrielles, ce n'est pas l'aviation et les industries d'armement qui doivent être prioritaires.
10:35On est au bord de la catastrophe écologique, mais d'une catastrophe d'une ampleur inouïe.
10:39Et là, on est en train de produire, produire, travailler, travailler, construire des avions, des avions, non ?
10:44Vous vous rendez compte que cette femme a enseigné l'économie réellement ?
10:49Je suis terrifié.
10:50La bouillie idéologique qu'elle a dans la tête, il n'y a pas d'autre chose, il y a une bouillie idéologique.
10:57Elle nous sort quelque chose qui ressemble à l'emploi durable.
11:00Voilà, maintenant les écologistes viennent nous dire l'emploi durable.
11:03C'est un emploi qui est vert et qui va durer avec une pérennité d'armes.
11:08Et bien payé.
11:09Et bien payé, bien sûr.
11:10Mais quand vous entendez son argumentation, vous restez sans voix.
11:15Le vice-président de l'Université de Lyon.
11:17On avait l'Université de Lyon, et là, c'est vice-président de l'Université de Lyon.
11:22C'est dire le niveau de l'Université de Lyon.
11:24Les étonnements de Williams.
11:26Parfois.
11:27Pas toujours, espérons-le.
11:28Il y a une chose qui serait un peu cruelle, mais que j'aimerais bien qu'on fasse là en l'espèce,
11:32c'est de voir à l'écrit ce qu'elle a dit à l'oral.
11:34Parce qu'à l'oral, vous avez l'impression qu'elle fait des phrases.
11:36En fait, ça ne veut rien dire.
11:37Ce qu'elle dit ne veut rien dire.
11:38C'est-à-dire quand elle commence à parler de l'emploi qui s'implante.
11:40En fait, ce sont des phrases qui ne sont pas en français.
11:42Moi, c'est ça qui m'a frappé.
11:43On comprend ce qu'elle veut dire, mais elle ne parle pas français.
11:47Ce qui prouve qu'il y a un homme politique qui faisait pareil, c'était Michel Noir.
11:49Mais c'est exactement ça.
11:51Et en fait, ça prouve qu'elle ne sait pas du tout ce qu'elle veut dire.
11:53Il est heureux d'être venu dans ce débat, Michel Noir.
11:54Il ne demandait rien.
11:56Il y avait 40 ans qu'il a été maire de Lyon.
11:58Il ne demandait rien.
11:59Tout d'un coup, il a altéré dans ce débat, alors qu'il était tranquille chez lui.
12:02C'était un non à ouf.
12:04Non pas ouflier, mais il nous écoute peut-être.
12:06Quand vous êtes journaliste politique,
12:09qui vous arrive en effet de faire des entretiens avec des politiques,
12:13il y a une musique et puis vous reprenez...
12:15On redouble les sujets.
12:16On cherche ce qu'il a dit après qu'il a parlé.
12:20Ce que je trouve intéressant avec Mme Rousseau,
12:24et elle refuse régulièrement, c'est le débat à deux.
12:28Ce qui sera intéressant, par exemple...
12:30Elle déteste. Moi, j'ai déjà fait avec elle.
12:31Elle déteste.
12:31Voilà. C'est-à-dire que moi, je suis prêt à échanger avec Mme Rousseau.
12:37Et en face, vous mettez Charlotte Dornelas, Eugénie Bastier,
12:41qui ont des points de vue très différents.
12:43Et ça, ça serait formidable.
12:45Mais elle ne viendra jamais, parce qu'elle est suffisamment intelligente,
12:48Mme Rousseau, pour comprendre qu'elle serait en difficulté.
12:50Non, et puis c'est même pas ça.
12:51Elle n'aime pas ça.
12:52Moi, j'ai débattu avec elle au MEDEF sur le féminisme.
12:55Je peux vous dire, elle est partie.
12:56Elle n'était pas contente que je l'ai contredite.
12:58C'est un peu ce que je disais, en fait.
13:01Donc, elle ne débat pas, ça, que je vous remercie.
13:04Mais donc, elle ne préfère...
13:06Elle ne se met pas en danger, d'ailleurs.
13:07Mais dans cette affaire de Rennes, ce qui est intéressant,
13:09c'est de faire trancher les électeurs.
13:11J'espère que quelqu'un leur rappellera aux prochaines élections.
13:13Oui, mais on vous l'a dit, c'est très difficile.
13:16À Rennes, Jean-Luc Mélenchon a fait 33 ou 36 % au premier tour
13:20de la présidentielle 2022.
13:24Donc, c'est des villes qui ont basculé...
13:25Ils ne veulent pas s'affront, alors.
13:26Alors là, on va voir comment ils vont se reconstruire.
13:31Pour non, il y a un clientélisme électoral.
13:33Mais parce que...
13:35Ils ne peuvent gagner qu'en étant unis.
13:38Et ils ne peuvent gagner qu'en étant avec la France insoumise.
13:41Donc, c'est des maires PS.
13:42Johanna Roland, madame Apérez, c'est des maires PS.
13:45Mais ils ont besoin d'aller fier.
13:46Autrement, ils se sont battus.
13:47Non, mais quand...
13:48Même si la droite s'unit face à la gauche s'unit...
13:51La droite s'unit nul pas.
13:53La droite...
13:53Il y a eu un changement démographique.
13:55Non, mais quand Geoffroy dit qu'il n'y a pas de phrase construite,
14:01ça montre qu'il a raison.
14:02Mais elle n'a pas un raisonnement.
14:05Il n'y a pas de cohérence intellectuelle.
14:07C'est le charme de la déconstruction.
14:10Je ne vais pas avec vous, mais bon, je...
14:12Vous voulez modérer ?
14:13Oui, modérons, apportons.
14:14Parce que personne n'est là pour la défense de soi.
14:18Elle assène quelques images.
14:20L'aviation, c'est terminé.
14:22L'armement, c'est méchant.
14:24Mais il n'y a pas du tout une construction intellectuelle.
14:26Alors, Vanélie Pécresse a répondu.
14:28La région Île-de-France accueillera tous les emplois que sa France souhaitera créer
14:31pour ses habitants avec reconnaissance et engagement.
14:34Simplifier la vie.
14:35Cher Olivier Andriès a dit, madame Toraval,
14:38nous sommes prêts à vous accueillir à Romand avec plaisir.
14:40Vous rejoindrez ainsi des entreprises qui ont investi un milliard d'euros en dix ans
14:43et créé plus de 2000 emplois.
14:46Et bien voilà.
14:47En fait, c'est moi, c'est ça que je voulais dire quand je parlais de ces phrases.
14:50C'est qu'il n'y a pas de contre-proposition dans cette partie-là de l'échec politique.
14:53C'est que vous pouvez détester autant que vous voulez l'armement ou les avions.
14:58Mais les gens ont quand même besoin, jusqu'à preuve du contraire, d'un travail.
15:00La société a besoin que la France travaille.
15:02Et je sais qu'ils sont pour une autre société, pour un autre modèle économique,
15:06mais qui n'existent pas pour l'instant.
15:07Elle représente moins de 5%.
15:08C'est salp qu'il faut dire aux élections européennes.
15:12Madame Tondelier, qui s'est retrouvée au cœur du dispositif,
15:16de manière habile d'ailleurs, mais représentée, elle avait fait combien ?
15:19Oui, mais dans l'union de la gauche, vu que la gauche est unie à chaque élection,
15:21dès qu'il y a eu la possibilité que quelqu'un, que Lucie Castel devienne Premier ministre,
15:25elle fait partie du gouvernement.
15:26Mais Lucie Castel est encore invitée sur des plateaux de télévision.
15:29Elle a inventé, c'est extraordinaire, le rôle de candidat imaginaire, de Premier ministre imaginaire.
15:39C'est quand même extraordinaire, c'est jamais arrivé sous la 5.
15:41Je pense que c'est un rôle de candidat imaginaire.
15:45Je suis d'accord avec vous, mais imaginez qu'un jour la gauche gagne les élections
15:47et une majorité pour gouverner le pays, ce qui est arrivé en 2017, ce qui est arrivé en 2012,
15:52ça arrive de temps en temps dans l'histoire de France, c'est pas ce que je préfère,
15:54mais voilà, elle serait au gouvernement.
15:57Dans l'union de la gauche, elle serait au gouvernement.
15:58Et son projet de société, pardon, mais là, il y a le côté économique,
16:02elle a commencé la semaine en nous expliquant qu'elle était un peu gênée
16:04parce que les étrangers n'avaient pas accès à l'euthanasie.
16:06Enfin, on est quand même sur quelque chose d'assez radical.
16:08Mais c'est une pure posture qui recèle une imposture,
16:12mais vous avez des gens dans l'électorat, peut-être 5%.
16:15Le positionnement suffit, c'est une attitude, c'est une posture morale, ça suffit.
16:20On va parler de M. Retailleau.
16:22M. Retailleau contre M. Wauquiez, 65% pour Bruno Retailleau.
16:26Parmi les personnalités suivantes, qui souhaitez-vous voir
16:28élus, président du parti, et c'est Bruno Retailleau pour le moment
16:31qui mène le combat.
16:34Laurent Wauquiez est assez loin, 35%.
16:36Je crois qu'à partir de ce soir, minuit, on ne pourra plus adhérer.
16:42Puisque c'est la dernière fois, les dernières heures.
16:45On va marquer une pause, je voulais...
16:47Vous savez que sur les sondages comme ça, dans toutes les élections internes,
16:50ils sont démentis parce qu'on ne connaît pas le corps électoral,
16:52les 100 000 personnes qui vont voter.
16:54Là, on sonde des Français, on sonde des sympathisants de droite.
16:56Et les gens qui votent, c'est l'histoire de Copé Fillon.
16:58C'est des sympathisants de droite, quand même, qui sont...
17:00Oui, mais les sympathisants de droite ne sont pas les mêmes que les militants,
17:03les républicains.
17:03Copé Fillon, c'était 65%.
17:04Avant la pause, je voulais qu'on ait une pensée, c'est le jeudi saint.
17:09Donc, il y a une phrase...
17:11On va voir d'abord le tableau de la scène.
17:12Je l'ai montré ce matin et on peut le voir.
17:14C'est ce tableau célébrissime, bien évidemment,
17:17de Léonard de Vinci, qui avait été caricaturé, d'ailleurs,
17:20lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
17:23C'est le dernier repas du Christ.
17:25Et puis, il y a cette phrase que chacun peut méditer.
17:27Pendant qu'ils étaient à table et qu'ils mangeaient,
17:29Jésus dit, je vous le dis en vérité,
17:31l'un de vous, l'un de ceux qui mange avec moi, me trahira.
17:35Ils étaient 13, c'est pour ça que c'est évidemment une tradition.
17:40Il est très rare qu'on déjeune ou qu'on dîne 13 à table,
17:43puisque ce jour-là, Jésus, il est 12 apôtres.
17:47Mais il y a la trahison.
17:48Est-ce que vous avez déjà été trahis les uns les autres ?
17:50Est-ce que vous avez eu ce sentiment ?
17:52Est-ce que vous avez déjà été trahis ?
17:53Parce que pour être trahi, il faut forcément avoir une proximité,
17:57il faut être ami, même très ami.
17:59On peut être trahi par un amour,
18:00on ne peut pas être...
18:02La trahison réclame quand même un certain niveau d'intimité.
18:07Moi, au point de Jésus, honnêtement, ça ne m'est jamais arrivé.
18:09Lui, il a expérimenté vraiment la trahison.
18:13Là, on ne peut plus rien dire après, il a fermé le débat.
18:18Vous avez été trahi dans votre vie.
18:20J'avoue que non, je n'ai pas fréquenté de Judas.
18:24Et j'ai une opinion assez optimiste sur l'être humain en général.
18:29Je trouve que l'être humain en général est dans la gratitude.
18:32Si vous faites du bien aux gens, je peux vous dire que l'opinion que j'ai,
18:36c'est que les gens vous font du bien aussi.
18:39Est-ce que vous avez trahi ?
18:41Non, je n'ai pas trahi.
18:42Non, je n'ai pas trahi.
18:43Je n'ai même jamais trahi ma parole.
18:46Jamais.
18:46Jamais.
18:47C'est bien, voilà.
18:47Oui, mais j'y tiens beaucoup.
18:48Mais je suis très esclave aussi de l'engagement des autres.
18:53C'est-à-dire qu'il y avait une vieille formule dans le temps,
18:55s'il vous a manqué, comme on disait...
18:57Ah oui, là, oui.
18:59Très belle formule.
19:00Oui, il m'a manqué.
19:01Il m'a manqué.
19:01Vous avez trahi ?
19:04Moi, j'ai trahi...
19:06Ah, c'est...
19:08J'interpelle votre conscience.
19:10C'est accablant.
19:11Accablant.
19:12Sans doute.
19:13Sans doute.
19:14Sans doute.
19:15Moi, je pense que j'ai déçu des gens,
19:16mais je n'ai pas fait...
19:17C'est un noir.
19:18La trahison, il y a une volonté de nuire quand même.
19:20Oui, je suis d'accord.
19:22C'est Yago, quoi.
19:23La trahison, c'est quand même un peu haut dans l'échelle.
19:25Ce n'est pas juste...
19:26Oui.
19:27Oui.
19:27Le go.
19:28Yago, c'est...
19:29Mais le problème, c'est que vous avez parfois le sentiment de ne pas trahir
19:34et que d'autres, justement, qui subissent...
19:36Ça, c'est l'amour.
19:37...ont le sentiment que vous trahissez.
19:39Ça, c'est la définition de l'amour.
19:40C'est un peu...
19:41Oui.
19:42Un peu difficile.
19:43Là, c'est des situations un peu difficiles.
19:45Et maintenant, on vous doit combien pour cette séance collective ?
19:48Non, c'était bien.
19:50Mais moi, je trouve que c'est des questions...
19:51C'est des questions...
19:52C'est intéressant.
19:53Oui, tout le monde se les prend.
19:54Franchement, c'est une question passionnante.
19:55Bon, il est 20h26.
19:56On revient et on parle...
19:58Alors, en politique, il y a quand même là...
20:00Oui.
20:01Oui.
20:01La trahison, oui.
20:02La trahison, elle est...
20:03Oui.
20:04Il n'y a pas de meurtre en politique.
20:06Mais il y a des très trahisons.
20:09Par exemple, on parle des LR.
20:10Édouard Balladur a trahi Jacques Chirac.
20:13Il a trahi.
20:14Ah bah oui.
20:15Là, c'est...
20:15Ah oui, et même...
20:17Oui.
20:17Là, c'est...
20:18Chirac et Giscard.
20:19C'est manifeste.
20:20Oui.
20:20Vous voulez dire qu'il y a une surreprésentation des traîtres ?
20:22Giscard et Giscard, oui.
20:23C'est encore autre chose.
20:25Giscard était en opposition de Giscard.
20:27Il choisit d'être en opposition.
20:28C'est encore autre chose.
20:30Non, mais c'est un métier qui impose des choix.
20:32C'est vrai que quand il y a des amitiés qui sont longues et que vous choisissez pour quelqu'un d'autre, vous vous sentez peut-être...
20:38C'est un métier spécial.
20:40C'est un métier spécial, oui.
20:43Bon, la pause et nous revenons dans une seconde.
20:46Bruno Retailleau contre Laurent Wauquiez.
20:53On peut revoir d'ailleurs le sondage.
20:56Vous avez d'ailleurs un sentiment, une intuition.
20:58C'est deux candidats de qualité pour les Républicains.
21:01Et ça, c'est plutôt une bonne chose.
21:02C'est deux candidats qui font que la concurrence est vive.
21:04Et quand la concurrence est vive, le niveau s'élève.
21:07Et c'est intéressant.
21:07Parfois, il y a eu des candidats à droite où le niveau n'était pas...
21:13Il y a eu des débats qui étaient de mauvais niveau.
21:15Voilà, il n'était pas aussi...
21:16Là, c'est vraiment deux candidats intéressants.
21:19Donc, je ne sais pas si vous avez une intuition.
21:20Je ne vous montre pas un pronostic, bien sûr.
21:22Mais pour qui ça peut pencher ?
21:24Moi, j'en ai une.
21:25Franchement, c'est que...
21:26En fait, j'ai commencé à faire du journalisme politique avec l'affaire Copé-Fillon.
21:30Et Copé-Fillon, le récit...
21:31Enfin, il y avait des similitudes assez intéressantes.
21:34Fillon ne faisait pas vraiment campagne parce qu'il sortait de Matignon
21:36et qu'il ne voulait pas trop s'exposer.
21:38Il pensait que c'était gagné.
21:39Là, Bruno Retailleau, c'est pour d'autres raisons.
21:41Lui, il est à Beauvau parce qu'il a un métier.
21:42Enfin, il est ministre de l'Intérieur.
21:44Il est happé par son boulot.
21:45Et Wauquiez, lui, a le temps de faire la tournée des militants.
21:47Et c'est un peu des campagnes similaires.
21:49Copé avait été voir toutes les fédérations de France.
21:51Et personne, à l'époque, ne voyait que le 65-35 des sondages
21:54n'était pas forcément ce qui allait se passer dans les urnes.
21:56Et après, il y a eu ce que vous savez.
21:58Donc, moi, je pense que c'est plus serré que ça.
22:00Et par ailleurs, c'est un peu deux droites qui s'affrontent éternellement.
22:04C'est une droite plus conservatrice et une droite plus populaire.
22:07Moi, j'ai l'impression que ces deux candidats se ressemblent quand même beaucoup.
22:10Idéologiquement, il y a parfois eu des droites où les candidats étaient plus dissemblables.
22:16Là, j'ai l'impression que sur le plan du programme, il y a beaucoup de points communs.
22:20Par exemple, si vous prenez l'économie, ce n'est pas du tout la même chose, par exemple.
22:23Il est libéral, Bruno Retailleau.
22:25Bruno Retailleau, il est pour une réforme drastique de l'État depuis des années.
22:29En fait, Fillon-Sarkozy, ce n'était pas la même chose.
22:31Là, c'est vraiment la même chose.
22:33Wauquiez est plus dans la ligne Sarkozy, le travail et l'assistanat.
22:37Il est plus libéral, sans doute, Bruno Retailleau.
22:39Voilà.
22:40C'est ténu, je vous l'accorde.
22:42C'est des nuances.
22:4350 nuances de droite.
22:44Il y a une publication Facebook sur l'OQTF, après la polémique la semaine dernière de Saint-Pierre-et-Miquelon.
22:52C'est assez rigolo, d'ailleurs, puisque Saint-Pierre-et-Miquelon a détourné l'acronyme OQTF et a fait plusieurs photos, plusieurs affiches de ce type.
23:03On quitte tout facilement OQTF, on part en quête de tranquillité familiale OQTF, ouvriers qualifiés pour travailler dans le froid OQTF.
23:12Alors, Laurent Wauquiez, quand même, il signe, il persiste et il signe, mais il n'a pas tout à fait tort, parce qu'autant l'espace médiatique a condamné quasiment à 100% sa sortie.
23:23Mais si vous allez dans la rue, vous demandez aux uns et aux autres, les gens, ils disent que c'est une bonne idée.
23:26Bien sûr.
23:26C'est une bonne idée.
23:27Alors, écoutez ce que dit Laurent Wauquiez ce matin chez nos amis de BFM.
23:31Est-ce que c'est une proposition neuve ? Oui.
23:35Est-ce qu'elle peut secouer du débat ? J'en suis conscient.
23:38Mais ma conviction, c'est que si on ne fait pas des nouvelles propositions, si on ne change pas la donne, on va continuer avec ce qu'on a connu,
23:44c'est-à-dire le meurtre de Lola, le meurtre de Philippines, les attentats de Mulhouse.
23:49Et donc, non seulement c'est une proposition sérieuse, mais surtout faisable.
23:54Elle ne nécessite même pas de changer la loi ou la Constitution.
23:56Il suffit de prendre la décision de mettre en place un centre de rétention pour les OQTF dangereux à Saint-Pierre-et-Miquelon.
24:03Et je crois que c'est la première fois que Bruno Retailleau répond, de manière assez habile d'ailleurs, pas tant sur le fond, mais en tant que pirouette.
24:11Écoutez Bruno Retailleau.
24:12Ma famille politique vient du gaullisme et j'y suis très attaché.
24:17Eh bien, c'est le premier territoire français à s'être rallié à la France libre du général de Gaulle.
24:24Voilà, donc bravo, Yves, Saint-Pierre-et-Miquelon.
24:27Bon, c'est une manière de répondre sans répondre.
24:30Il avait fait aussi, enfin, une des personnes qui étaient dans son équipe l'avait fait aussi de manière humoristique en disant,
24:35C'est le moment, oui, c'est le moment pour l'éducation de Saint-Pierre-et-Miquelon d'adhérer, oui.
24:39Bon, alors évidemment, il y a une réponse à ce qu'il vient de dire.
24:42Il a dit vice Saint-Pierre-et-Miquelon et M. Wauquiez a répondu
24:45Et que vive la France débarrassée des criminels et des délinquants au QTF ?
24:49La France n'en serait pas débarrassée s'ils étaient à Saint-Pierre-et-Miquelon ?
24:52Oui, mais ils sont hors Schengen, ça fait une petite différence.
24:54Mais par ailleurs...
24:55Oui, mais bon, au-delà de Saint-Pierre-et-Miquelon, si la France était débarrassée des criminels et des délinquants ?
25:00En revanche, il pourrait mettre un point d'exclamation, vous parliez, la ponctuation n'existe plus, docteur.
25:07Moi, j'en mets, on est...
25:08Oui, mais là, on peut revoir le...
25:11D'ailleurs, tu parles maintenant, c'est des points d'exclamation, donc c'est normal d'en écrire.
25:14Et alors, il y a un truc aussi, moi, qui m'aiment, c'est des gens qui mettent plusieurs, qui mettent douze points d'interrogation.
25:19Non, on met un, mais là, on pourrait mettre un point d'exclamation, qu'est-ce que vous en pensez ?
25:23Il a mis un point, quand même, d'exclamation.
25:25Oui, mais là, il a ponctué sa phrase, il a décidé de ne pas mettre de point d'exclamation.
25:29Ah oui, d'accord.
25:29Il n'est pas nécessaire.
25:30Oui, mais là, il est que vive la France, je pense qu'il est que vive.
25:33C'est une discussion entre grame et rien, et vraiment, c'est de très bon niveau, merci.
25:38Comment ? Il est normalien.
25:39Non, mais moi, j'aime...
25:40Non, mais moi, c'est quelque chose qui m'intrigue toujours avec Laurent Wauquiez,
25:44qui est, je trouve, quelqu'un de très intelligent, lui, plutôt la droite, il est dans le couloir quinoise, je trouve...
25:50Je vous confirme qu'il est de droite.
25:51...intéressant.
25:51Non, mais il n'est pas...
25:52Ce n'est pas Valérie Pécresse, idéologiquement.
25:54Voilà, il est plus à droite.
25:56Donc, et il y a, je sais, quelqu'un de très intelligent, de très contre moi, quand on discute avec lui...
26:01C'est comme Michel Noir, il y a des balles perdues.
26:04Dans notre émission, il y a des balles perdues.
26:06Tout d'a coup, il faut rester présent, parce que tu ne sais pas ce qui va arriver.
26:09Non, l'opinion, il a une telle...
26:10Tu vois, c'est comme dans les tontons-flagueurs.
26:13Pourquoi il a une telle image dans l'opinion ?
26:15Je veux dire, les gens le...
26:16Vraiment, je suis...
26:17Elle est modifiée.
26:19Je trouve qu'elle est meilleure, Laurent Wauquiez, je veux dire, pourquoi ?
26:21C'est qu'il parle plus.
26:22Et comme il parle plus, il est quand même pas mal quand il parle.
26:25Ah bah, moi, je trouve que...
26:26Voilà.
26:27Mais son souci, c'est qu'il n'a pas parlé pendant des mois.
26:30Des années même.
26:31Et des années.
26:32Les journalistes ne l'aiment pas, quand même, beaucoup.
26:34Oui, les journalistes, ils n'aiment pas beaucoup les gens de droite.
26:36Oui, c'est vrai que...
26:37C'est pas, je veux dire, de Nicolas Sarkozy à Charles de Gaulle.
26:41Je veux dire, c'est pas...
26:43Où avais-je la tête ?
26:45Voilà, c'est quelque chose...
26:47J'ai pas remarqué une très grande sympathie médiatique pour M. Retailleau, non plus.
26:51Voilà, les journalistes, ils ont aimé François Mitterrand, beaucoup.
26:54Ils n'ont pas forcément rapporté toute sa vérité.
26:57Mais à part ça, ils tombent pas en...
26:59Si, ils ont bien aimé Jacques Chirac quand il n'a pas débattu avec Jean-Marie Le Pen.
27:02Là, ils étaient contents.
27:03Voilà.
27:04On a terminé sur le sujet.
27:07Retailleau, Wauquiez.
27:08Et on peut peut-être évoquer le demandeur d'asile.
27:10Ça, c'est intéressant.
27:11La France est le pays de l'Union européenne
27:13ayant reçu le plus de demandes d'asile en février 2025.
27:18En février.
27:19Il y a 13 000 demandes.
27:20Alors, avant, c'était l'Allemagne.
27:21Pourquoi ?
27:22Parce qu'on est sans doute très attractifs.
27:23Regardez le sujet d'Adrien Spiteri.
27:25Légalement, grâce à un visa
27:29ou de manière illégale,
27:31parfois à bord d'embarcations de fortune comme celle-ci,
27:34des migrants tentent de rejoindre le vieux continent pour s'y installer.
27:38Mais une fois sur le sol de l'Union européenne,
27:41quel est le pays le plus attractif ?
27:43Pour la première fois depuis au moins 5 ans,
27:45c'est la France qui a reçu le plus de demandes d'asile sur un mois.
27:4913 065 en février devant l'Espagne et l'Allemagne.
27:52Très loin, devant la Belgique et ses 3060 candidatures.
27:57Mais alors, comment l'expliquer ?
27:59D'abord, par le durcissement de la politique migratoire outre-Rhin.
28:03A la suite d'une série d'attentats,
28:05l'Allemagne a renforcé ses contrôles aux frontières,
28:08limité les aides financières accordées aux immigrés.
28:11Résultat, moins 50% de demandes d'asile
28:14entre le mois de juillet 2024 et mars 2025.
28:17Autre raison, les exceptions françaises d'après une récente étude de la Fondapol.
28:23Nous sommes le pays européen qui accordons les prestations sociales les plus élevées
28:28aux demandeurs d'asile ne pouvant être placés en centre d'hébergement.
28:33426 euros par mois contre 367 en Allemagne et 365 en Autriche.
28:39Enfin, sur le sol français, les étrangers en situation irrégulière
28:44peuvent également bénéficier de soins médicaux et hospitaliers sans frais
28:48grâce à l'aide médicale d'Etat.
28:51Je crois que tout est dit.
28:52Donc le seul truc, on est les premiers, c'est sur les demandes d'asile.
28:56Non mais je veux dire, tout est dit.
28:58Moins 50% en Allemagne quand même de demandes d'asile.
29:00Non mais il y a un mois de juillet, quand tu prends des décisions, moins 50%.
29:04Donc tu peux peser sur le réel quand même.
29:07Évidemment.
29:08C'est pour ça que je retiens, moins 50% demandes d'asile en Allemagne
29:11entre le mois de juillet 2024 et le mars 2025.
29:14En fait, tout est possible quand même d'agir.
29:16Regardez l'Italie, moins 60% d'immigration en un an.
29:19C'est ce que je dis, c'est ce que j'allais dire.
29:21Il y a un marché, les passeurs et même ceux qui veulent venir,
29:25ils se renseignent, ils savent que la France est un pays très attractif,
29:32y compris sur le plan des prestations.
29:34Et ils savent que Mme Mélanie est moins accueillante que ses brédécesseurs.
29:39Ils savent que l'Allemagne, même l'Allemagne qui est relativement conservatrice,
29:46a mis quand même un coup d'arrêt.
29:49Qu'est-ce qu'il reste ?
29:50Qu'est-ce qu'il reste ?
29:52Et ils savent aussi qu'on n'a pas une très grande faculté ensuite pour expulser.
29:58Moi je serai un demandeur d'asile.
29:59Oui parce que tous les demandeurs d'asile, à priori, sont sur le sol français.
30:02Là quand il y en a 13 000 multipliés par 12, ça fait 150 000.
30:05Les 150 000 sont sur le sol de France, nous sommes d'accord.
30:08Bon, certains vont être, combien vont être peut-être ?
30:1140, 30-40.
30:13Pas sûr, pas sûr que ce soit si élevé que ça.
30:16Mais en tout cas, ceux qui sont déboutés, ils deviennent au QTF par définition,
30:19ils restent sur le sol.
30:20Donc en fait, c'est 150 000 personnes en plus qui se demandent comme ça.
30:23Ils le savent, et ces gens-là le savent mieux que vous.
30:25Bien sûr.
30:25Mieux que nous.
30:27Voilà, c'est normal.
30:29C'est normal qu'il faut le dire parce que les gens demandent des demandes d'asile.
30:32On peut imaginer que ces gens sont déjà à l'extérieur de France.
30:34Ils sont là.
30:36Les demandeurs d'asile, ils sont là.
30:37Je ne le serve que le gouvernement.
30:38Bien sûr, on le demande depuis, il y a beaucoup de gens qui demandent depuis très longtemps
30:41qu'on fasse ces fameux spots, qu'on ne fait pas.
30:44Et évidemment, ça a l'effet que vous dites.
30:47Ça a été inventé pour les gens persécutés dans leur pays.
30:49Oui.
30:50C'est ça qu'ils parlent.
30:51On est dévoyés, totalement dévoyés.
30:53Bien sûr.
30:54Mais on ne fait même plus attention.
30:55Les prises en sens de l'asile.
30:57Il a perdu son sens.
30:59J'observe que ce gouvernement qui se veut économe, en pleine faillite,
31:04est toujours le plus généreux au moment où nous parlons.
31:08Il est toujours aussi généreux.
31:10Ce qu'on fait, les Danois, est simple.
31:11Les prisons.
31:12Est-ce que vous voulez dire un mot sur les prisons ?
31:14Et savoir qui ?
31:15Alors, c'est très intéressant.
31:16Qui ?
31:17On pensait que c'était l'extrême-gauche, visiblement, qui avait attaqué les prisons.
31:20Ce n'est pas la piste qui est privilégiée.
31:23Écoutez M. Retailleau, qui était ce matin chez nos camarades d'RTL.
31:28Ceux qui s'attaquent aux prisons seront retrouvés, jugés et punis, a dit Emmanuel Macron hier.
31:33Ce matin, est-ce que vous savez qui ils sont ?
31:36Pour l'instant, non.
31:37C'est le parquet national antiterroriste qui a été suivi.
31:41Il va disposer d'un certain nombre de moyens, mais nous allons l'élucider, évidemment.
31:45On a de fins limiées.
31:47Je l'avais dit, moi, pour Amra.
31:48Vous savez, lorsque Amra était en cavale pendant neuf mois,
31:51je vais indiquer que ça prendrait le temps que ça prendrait, mais qu'au bout du compte, on l'aurait.
31:57Donc ces gens-là, où qu'ils se trouvent, nous les retrouverons, nous les aurons.
32:00Beaucoup ne comprennent pas pourquoi le PNAT, le parquet national antiterroriste, s'est saisi.
32:05En fait, le terrorisme renvoie au mot « terreur ».
32:08On pense, nous, et on l'associe souvent, le terrorisme islamiste.
32:11C'est vrai, il y a aussi un terrorisme, par exemple, de l'ultra-droite.
32:14Mais là, il s'agit aussi de manœuvres d'intimidation en bande.
32:18Et c'est une qualification qui permet au PNAT de se saisir de telle ou de telle affaire.
32:22Et c'est important parce qu'il a des pouvoirs qui sont très étendus et qui nous permettront, une fois de plus,
32:28de retrouver ce que j'appelle vraisemblablement, même si on n'a pas de certitude, des narco-racas.
32:34Bon, c'est vrai qu'il n'y a pas de piste aujourd'hui.
32:39C'est vrai qu'en même temps, Bruno Retailleau, je ne veux pas dire qu'il a intérêt à dire que c'est des narcotrafiquants.
32:44Non, mais il peut, ça justifie son travail.
32:53C'est-à-dire que comme on combat les narcotrafiquants, ils répondent.
32:56C'est ça que je veux dire.
32:57Donc cette piste, elle peut être privilégiée lorsqu'on est ministre de l'Intérieur.
33:02Mais en même temps, c'est peut-être...
33:03Oui, enfin, il a vocation aussi à lutter contre l'ultra-gauche.
33:07Oui, bien sûr.
33:08Il serait tout aussi populaire en arrêtant des gens d'ultra-gauche.
33:11Non, je pense qu'il est sincère.
33:13Oui, mais...
33:13Les tweets, les messages qu'on a vus, ça ressemble plus effectivement à des narcotrafiquants,
33:19vu l'orthographe et vu...
33:21Bon, donc c'est ou narcotrafiquants, ou extrême-gauche, ou troisième piste, inconnue.
33:26C'est quoi ?
33:27Par définition, elle est inconnue.
33:29Donc si c'est ni narcotrafiquant, ni extrême-gauche, c'est une autre piste.
33:34Les enquêteurs...
33:35Mais Gérald Darmanin était quand même affirmatif sur le lien avec le narcotrafique.
33:40Non, j'ai trouvé très affirmatif.
33:41Voilà en tout cas ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
33:45Si Olivier Christen a pris la parole, il est procureur national antiterroriste.
33:48Il n'y a pas eu d'arrestation au moment où nous parlons.
33:53Et encore une fois, il n'y a pas de ciblage spécifique de profil.
33:58Notre objectif est d'être le plus ouvert possible sur toutes les pistes qui peuvent être envisagées pour ce type d'acte.
34:05Alors nous nous sommes saisis parce que le terrorisme relève plusieurs qualifications possibles,
34:10dont celle que l'on appelle le terrorisme par intimidation,
34:14qui n'est pas défini précisément dans la loi,
34:17mais qui, selon les auteurs, correspond à une action d'une exceptionnelle gravité
34:21qui a pour finalité de faire pression sur la population ou sur les pouvoirs publics
34:28pour qu'ils ne fassent ou ne fassent pas quelque chose.
34:32Donc on peut considérer, au vu des faits tels qu'ils apparaissent aujourd'hui,
34:36que c'est une qualification qui pourrait être retenue.
34:41Enfin, ils ont utilisé Telegram, ils ne se sont pas allés de main mordes.
34:46Je trouve que ça traîne un peu pour trouver qui c'est.
34:49Oui, je vous le dis franchement.
34:50Non mais ce qui est intéressant, c'est la coordination.
34:56Oui, ça.
34:57Pour ça, donc ça nécessite une équipe.
34:59Parce que la coordination, elle fait sens.
35:02Puisqu'on n'imagine pas, jusqu'à présent, il n'y avait pas de narcotrafiquants
35:05qui étaient capables de s'organiser ensemble.
35:09Il n'y a pas de comité central des narcotrafiquants.
35:12Donc moi, ce qui me frappe dans ces attaques, c'est qu'elles sont coordonnées.
35:17Bien sûr.
35:17Ça frappe tout le monde.
35:18Et quand des personnes sont arrêtées, vous voyez un nombre impressionnant de complices.
35:24Impressionnant.
35:24Moi, j'ai été frappé.
35:25La dernière fois, c'est pratiquement plus d'une trentaine de personnes.
35:29Donc ça veut dire que si c'est plus d'une trentaine de personnes,
35:30vous pouvez multiplier ça par 3, 4.
35:33Bon, un mot peut-être sur Rima Hassan qui a été entendu aujourd'hui.
35:37On va écouter ce qu'a dit Célia Barotte.
35:41Le parquet de Paris nous a confirmé que Rima Hassan a bien été entendu ce mercredi
35:46par la brigade de répression de la délinquance aux personnes.
35:48En audition libre dans le cadre de deux enquêtes préliminaires.
35:52Il nous a également indiqué que les investigations se poursuivent.
35:56A noter que depuis plusieurs mois, Rima Hassan est visée par plusieurs plaintes,
36:00dont certaines ont été déposées par des personnalités politiques.
36:03Alors sollicité par notre rédaction, l'avocat de Rima Hassan nous a transmis un communiqué
36:07dans lequel il explique que, je cite,
36:09Rima Hassan fait l'objet en raison de ses positions d'un déferlement de haine sur les réseaux sociaux
36:14qui se nourrit également des interdictions de conférences dont elle fait l'objet
36:18ou par les convocations policières qu'elle reçoit.
36:21Maître Bringart dénonce un acharnement judiciaire,
36:24des convocations par la police de manière répétée
36:26et un manque de soutien pour sa cliente qu'il décrit d'ailleurs
36:30comme faisant preuve parfois de fougue assumée
36:32dans certains de ses propos qui, je cite,
36:34« ne sauraient refléter l'entièreté de sa pensée ».
36:37Enfin, le conseil de Rima Hassan a souligné
36:39qu'elle s'était montrée particulièrement coopérante,
36:42qu'elle conserve confiance en la justice,
36:44se réserve le droit de se présenter ou non
36:47à toute nouvelle convocation éventuelle
36:49et que des rapporteurs spéciaux de l'ONU ont été saisis.
36:52C'est formidable comme défense de dire
36:54« les mots dépensés m'ont pensé, je ne le pense pas vraiment ».
36:57Oui, ça trahit, si j'ose dire, quand même pas une très grande assurance.
37:01Si vous en êtes déjà à dire qu'elle ne sait pas exactement ce qu'elle dit,
37:05je trouve que c'est déjà une posture un tout petit peu particulière.
37:07Il peut s'agir, avocat sans frontières,
37:10à déposer déjà depuis des lustres,
37:12et je me suis plaint d'ailleurs auprès du parquet que ça n'avançait pas,
37:15une plainte pour apologie du terrorisme,
37:17et ça c'était près proche du 7 octobre 2023,
37:20vous voyez que la justice ne se dégêne pas,
37:23une plainte aussi très importante,
37:26et ça peut être celle-là,
37:27pour intelligence avec une organisation classée terroriste,
37:32dans l'espèce le Hamas,
37:33je n'exclus pas que ça soit ça.
37:36Et c'est documenté,
37:37avec des gens qu'elle rencontre et qui sont du Hamas.
37:41Bras de fer à l'étranger entre Trump et les universités,
37:44l'administration du président américain a menacé mercredi
37:46d'interdire à l'université américaine de Harvard
37:48d'accueillir des étudiants étrangers,
37:51je vous propose de voir le sujet passionnant d'ailleurs de Anaïs Bauché.
37:56C'est un bras de fer féroce qui oppose Donald Trump
37:59aux grandes universités américaines,
38:01notamment avec Harvard.
38:03Accusé de laisser prospérer l'antisémitisme depuis le printemps 2024,
38:07l'administration Trump a exigé que l'université se soumette
38:10à plusieurs contrôles fédéraux.
38:11Mais Harvard a opposé un refus catégorique,
38:14une décision saluée par les étudiants de la prestigieuse université.
38:17Je trouve ça très courageux et je supporte à 100%.
38:20Je trouve que c'est très admirable qu'Harvard se positionne contre,
38:24alors que beaucoup d'autres universités ne le font pas.
38:26Face à cette prise de position,
38:28la réaction présidentielle est immédiate.
38:30Les subventions fédérales à hauteur de 2 milliards de dollars
38:32sont immédiatement gelées,
38:34avec une menace d'interdire l'accueil des étudiants étrangers
38:36et d'enlever à l'université ses avantages fiscaux.
38:39Face à ces menaces, les professeurs sont inquiets.
38:42Je suis sceptique, je doute que cette idée de préserver
38:45notre vitalité intellectuelle perdure.
38:47Et c'est une université, c'est presque sa seule raison d'être.
38:51Alors j'espère, j'espère me tromper,
38:53mais je suis un peu inquiet quant à la capacité des chercheurs à enseigner,
38:56à développer la recherche, à contribuer à un monde meilleur.
39:00Oui, c'est à ça que servent des institutions comme celle-ci,
39:03pas à faire de l'argent.
39:03Le gouvernement a déjà coupé pour les mêmes motifs
39:07400 millions de dollars de subventions à l'université de Columbia,
39:10qui à l'inverse d'Harvard, a engagé des réformes drastiques
39:13pour tenter de récupérer ses fonds.
39:15Plusieurs étudiants résidant légalement aux Etats-Unis
39:17et ayant manifesté lors de mobilisations pro-palestiniennes
39:20ont récemment été arrêtés aux Etats-Unis.
39:22C'est le cas de Mohsen Madawi, étudiant à l'université de Columbia
39:25et arrêté lundi par des agents de l'immigration.
39:28Est-ce qu'on peut dire que moi je me sens prise entre deux feux en réalité ?
39:33C'est-à-dire que je n'ai pas envie que face au wokisme
39:35et aux chasses aux sorcières qu'il a organisées,
39:38il y a des tonnes d'enseignants qui ont dû partir de leur université,
39:42qui ont été traînés dans la boue parce qu'ils ne se conformaient pas
39:45évidemment à la doxa, décolonialisme, tout ce que vous voulez.
39:48Mais je n'aimerais pas et je n'aime pas que l'on fasse la même chose à l'envers.
39:53Je n'ai pas envie d'être prise...
39:55Non mais si vous regardez un peu dans le détail,
39:57il ne fait pas que des choses tout à fait légitimes.
40:01Je suis désolé William, je suis d'accord,
40:03j'ai été très contente que la patronne d'Arbard ait été virée d'ailleurs sous Biden,
40:07si je ne m'abuse.
40:09Sous Biden, c'est le Sénat qui l'a...
40:13D'accord, mais elle a été renvoyée, j'ai été très contente.
40:17Je ne voudrais pas en fait qu'on ait le droit au contre-walking.
40:20D'abord, d'abord, un, et vous vous souvenez ici...
40:24Je ne suis pas Trumpiste, vous pouvez me dire gentil.
40:27On a même eu un affrontement tous les deux parce que je trouvais que Trump exagérait beaucoup
40:32par rapport à Zelensky.
40:33Je ne suis pas Trumpiste.
40:34Et j'aurais préféré que ça soit quelqu'un d'autre, un autre,
40:36et je suis gêné par les excès du Trumpisme
40:40qui vont permettre à la gauche de se refaire une santé.
40:44Cela étant précisément en ce qui concerne l'université.
40:49C'est purement légal.
40:51Monsieur, il se trouve que les Républicains veulent que cesse à l'intérieur des universités
40:56l'antisémitisme.
40:58Et d'autre part, ils veulent que les décisions de la Cour suprême,
41:01fût-elle conservatrice, soient respectées en matière de lutte contre la discrimination positive.
41:08C'est-à-dire qu'on cesse de choisir tel étudiant,
41:11qui n'a peut-être pas tous les mérites, en raison de sa race.
41:15C'est ça l'intervention, là, de Trump par rapport à Harvard.
41:20Columbia a compris, Harvard n'a pas compris, pardon,
41:23mais là, je n'ai pas d'état d'âme sur cette histoire-là.
41:26C'est bien pour vous.
41:26Voilà.
41:28Vous entendez l'enseignante qui a été interrogée.
41:30Je crois qu'il y a un certain nombre quand même d'enseignantes dans ces facultés
41:35qui ne comprennent pas, qui ne comprennent rien.
41:38Quand elle dit que ça met à mal la recherche, moi, je suis désolé,
41:41l'antisémitisme, ce n'est pas un sujet de recherche.
41:44Mais la patronne de Lyon 2 ne comprend pas non plus.
41:48On trouve des universitaires qui ne comprennent pas grand-chose.
41:50Voilà, le parallèle de chacun, ceux qui étaient au début de notre émission,
41:54l'ont fait, évidemment.
41:56On va parler dans une seconde de Patrick Sébastien,
41:58parce que, bon, c'est jeudi,
42:00et c'est à la veille d'un long week-end particulier, certes,
42:04et c'est assez incroyable le succès qu'il a, Patrick Sébastien,
42:08avec des chansons de corps de garde, comme on disait jadis.
42:13Mais un dernier mot sur les fonctionnaires,
42:15puisqu'une question revient souvent dans le débat public,
42:17y a-t-il trop de fonctionnaires en France ?
42:19Selon un sondage chez SSA pour CNews, les gens disent oui,
42:22mais c'est marrant parce qu'il y a des gens qui disent à la fois oui,
42:25et puis en même temps, ils sont les premiers à dire,
42:26à la poste, on m'a retiré mon postier,
42:30on m'a retiré tel service public,
42:31on m'a retiré ce service public.
42:32Mais ils ont raison.
42:33Je peux dire juste un mot, là.
42:34Oui, mais c'est 55.
42:35Un mot.
42:36Juste un mot.
42:38Je suis...
42:39Enfin, cette question, y a-t-il trop de fonctionnaires ?
42:43Moi, ce qui me frappe, c'est que l'esprit fonctionnaire,
42:46c'est-à-dire l'esprit administratif,
42:48vous le constatez aujourd'hui dans le privé aussi.
42:52Et qu'il faudrait...
42:52Ah oui, je suis désolé, je suis bien placé pour le propos...
42:55Pardon ?
42:55Je suis 100% de correctement.
42:56Mais vraiment, et ça, on ne le dit jamais.
42:59Mais c'est quoi l'esprit fonctionnaire ?
43:00C'est quoi ? Donnez-moi un exemple.
43:02C'est très simple, c'est-à-dire que...
43:03Faire 16 heures, partir en la même maladie.
43:04Lorsque vous arrivez,
43:05vous arrivez avec...
43:07Généralement, sur votre fauteuil,
43:09au dossier, n'est-ce pas ?
43:11C'est ce qu'on apprend tout de suite.
43:12Il y a deux vestes.
43:14Une que vous laissez au dos du fauteuil
43:18pour qu'à chaque fois, on pense que vous êtes dans le bureau
43:20ou que vous n'êtes pas loin du bureau.
43:22Vous ne connaissez pas ça ?
43:23Eh bien voilà, je vous l'apprends.
43:24Non, mais moi, je suis d'accord avec Joseph.
43:26C'est une question de sens du travail.
43:29William, n'oubliez pas de laisser votre veste après.
43:32Il faut avoir deux vestes.
43:34Il faut avoir les moyens d'avoir deux vestes.
43:36C'est la première fois que j'entends...
43:38J'ai un attaché à l'administration centrale
43:41qui m'a appris ça il y a 40 ans.
43:43Donc c'était dans l'administration.
43:45Mais ensuite, après, je l'ai vu dans le privé.
43:47Je l'ai vu dans le privé, bien évidemment.
43:49On laisse sa veste.
43:50Mais c'est quoi l'esprit fonctionnaire ?
43:52Selon vous, c'est de ne pas travailler, c'est ça ?
43:55C'est ça pour vous ce qui qualifie l'esprit fonctionnaire
43:57ou c'est un poids administratif ou un poids des procédures ?
44:00C'est deux points.
44:01Le refus des responsabilités et le refus de prendre une décision.
44:05Et l'absentéisme aussi.
44:06Et vous trouvez que dans le privé, c'est ça ?
44:08Tous les groupes ne doivent pas se ressembler.
44:11Parce que moi, je suis dans un groupe où les décisions sont prises.
44:14Non, mais attendez.
44:14Tous les groupes ne se ressemblent pas, justement.
44:16C'est ce qui fait la différence.
44:17Mais moi, je vous assure que dans le privé...
44:19Je sais bien, j'en ai vu.
44:20Et je veux dire, la première chose qu'on demande à un patron,
44:23peut-être, c'est de prendre sa décision.
44:25De prendre une décision.
44:26Il n'y a rien de pire qu'un patron qui ne prend pas de décision.
44:30Et le pire, quand il est de l'autre côté...
44:31Il y a tellement de patrons en France qui ne prennent pas leur décision.
44:33Le pire, parfois, il vaut mieux prendre une mauvaise décision
44:35que de ne pas prendre de décision du tout.
44:39Par exemple, là, je vais dire à monsieur...
44:40Je vais prendre la décision de dire à monsieur Gauthier Lorette de venir.
44:44Voilà.
44:44Ça, c'est une décision forte.
44:46Oui.
44:47Alors qu'elle est peut-être pas bonne.
44:49Non, mais dans le privé, a priori, les gens prennent des décisions.
44:54Non, non, non.
44:55L'esprit courtelinaise qui a envahi la France totalement.
44:58Et l'absentéisme aussi, tu le dis.
45:00L'absentéisme, bien sûr.
45:01L'absentéisme.
45:01Vous connaissez l'expression, si ça continue, je me mets en arrêt maladie.
45:04Bien voilà.
45:04Bien sûr.
45:05C'est quelque chose qui existe autant dans le privé que dans le public.
45:07C'est le rapport au travail qui est devenu tellement dénaturé.
45:10Aujourd'hui, les salariés ne sont plus jamais intéressés, par exemple,
45:12pour au résultat de leur entreprise.
45:13Donc, ils deviennent des fonctionnaires dans leur tête, mentalement.
45:15Un de vos amis, vous écoute.
45:17On va croire qu'il faut changer de logiciel.
45:18Non, un de vos amis, vous écoute, il lit les deux vestes.
45:21Non, une reste sur le fauteuil.
45:22C'est une trouvaille d'Albert Cohen dans Belle du Seigneur.
45:25Ça prouverait au moins que l'attaché à l'administration centrale avait des lettres.
45:29Il était fonctionnaire, lui.
45:30Albert Cohen.
45:30Albert Cohen était fonctionnaire.
45:32Enfin bon, il a produit...
45:34Vous aimez Belle du Seigneur ?
45:36Non.
45:37Il y a 200 pages de trop, non ?
45:39C'est un livre sur l'idolisme.
45:41Moi, j'aime Mange Clou.
45:42C'est dur pour un homme d'aimer Belle du Seigneur.
45:45C'est merveilleux.
45:46Pourquoi ?
45:48Parce que...
45:50Non, je...
45:51Non, je...
45:51M'entraînez pas là-dessus.
45:53Non.
45:54M'entraînez pas là-dessus.
45:54Vous en avez trop dit.
45:55M'entraînez pas là-dessus.
45:57On fait des...
45:58Il se sent une âme de psychanalyse.
46:00Je crois qu'il veut que tu payes ta séance.
46:04Joseph, tout le monde a compris.
46:08Patrick Sébastien, juste un mot.
46:10Vous allez bien ?
46:11Très bien, vous-même.
46:11Je vous félicite pour la qualité de vos audiences.
46:14Je vous remercie.
46:15Vous étiez première chaîne info.
46:16Bon, c'est vrai en même temps que vous êtes tracté par une émission puissante.
46:20Qui vous permet d'avoir une belle rampe de lancement grâce à M. Golnadel.
46:26C'est pas faux, j'en ai approuvé.
46:27Voilà, grâce à quelques...
46:29Je raconte donc aux téléspectateurs comment ça se passe.
46:32Quand il y a une belle audience,
46:33quand il y a une belle audience,
46:35Pascal arrive et me dit merci qui ?
46:36Quand il y a une audience moins bonne,
46:38qu'est-ce qui s'est passé à mi-hier ?
46:40Voilà exactement comment ça se passe.
46:42Voilà exactement comment ça se passe.
46:43C'est pas marrant tous les jours.
46:45C'est une trahison ça ?
46:47Tout coucoué m'y fait dire.
46:50Tout coucoué.
46:51Ça ressemble.
46:51Bon, Patrick Sébastien,
46:52je vais pas vous agrainer les titres.
46:56Parce qu'ils sont...
46:57Il y a l'art comme quoi.
46:58Oui, alors il y a quand même 28 millions de vues cumulées.
47:01C'est ça qui est intéressant.
47:01Il a créé des chansons invraisemblables,
47:05mais il y a du second degré dans ce qu'il a fait.
47:06C'est-à-dire qu'il s'amuse à se caricaturer au fond.
47:08C'est ça la vérité.
47:10C'est ce qu'il dit d'ailleurs, c'est du second degré.
47:12Simplement, le titre des chansons est assez...
47:16Je vais regarder sur mon téléphone.
47:17Je ne suis pas sûr que pour un jeudi sain,
47:19ce soit exactement des chansons qui s'imposent.
47:23Mais je vous propose quand même d'écouter Patrick Sébastien
47:25qui a parlé de ce succès.
47:26Il était interrogé.
47:27Vous étiez dans le studio d'ailleurs avec Cyril Hanouna.
47:31Il est partout.
47:31Vous voyez, moi, mes chansons,
47:34le petit bonhomme, les sardines,
47:36il n'y a pas un gros mot dedans.
47:38Mais c'est mon copain Girard,
47:40parce que c'est mon pote,
47:41il m'a caricaturé, on se met un doigt dans le cul.
47:43Et à un moment, je suis avec mes chansons,
47:44j'ai dit, mais pourquoi je ne le ferais pas moi ?
47:45Donc, je vais devenir ma caricature.
47:47Non, mais la chanson, c'est moi le premier surpris.
47:49Nous, on a fait ça entre potes, chez moi, à la maison.
47:53Et je crois qu'on en est à 28 millions de vues cumulées.
47:5728 millions.
47:58Bon, voilà, on voulait terminer sur un sourire.
48:01Alors, Gauthier, ça va être à vue.
48:02Je pense que toutes les cloches du monde,
48:05dans les églises,
48:06toutes les églises se sont arrêtées il y a quelques minutes.
48:08Oui, puis jusqu'à samedi.
48:10Exactement, puisque c'est le jeudi saint.
48:13Demain, c'est le vendredi saint.
48:14C'est la passion du Christ.
48:16Ce soir, c'est le dernier repas de Jésus
48:18et c'est l'institution de la messe.
48:19C'est la fête des prêtres.
48:20Parce que c'est aujourd'hui que leur métier prend sens.
48:22C'est eux qui perpétuent la scène.
48:26Et demain, toute la nuit, Jésus est au Mont des Oliviers.
48:30et il galère.
48:31Enfin, c'est très compliqué pour lui.
48:33Il sait qu'il va mourir.
48:33C'est épouvantable, etc.
48:35Et demain, c'est la passion.
48:38Et samedi, la résurrection.
48:40Il y a la veillée pascale qui est toujours un moment aussi particulier.
48:43Qui est magnifique avec les lumières qui se rallument au fur et à mesure.
48:45Exactement.
48:46Ça, c'est...
48:47Par la mort, il a vaincu la mort.
48:50C'est pas par l'amour.
48:51Par la mort, il a vaincu la mort.
48:53C'est la phrase la plus profonde qui soit.
48:54Monsieur Gauthier-Lebrette.
48:58Je vais revenir sur Rima Hassan.
49:01Rima Hassan a été entendue mercredi par les enquêteurs
49:04pour deux affaires différentes
49:06dont nous n'avons pas le détail.
49:08Mais évidemment, on peut imaginer
49:10les affaires pour lesquelles elle les poursuit.
49:12Puisque c'est notoriété publique,
49:13apologie du terrorisme, menace de mort contre
49:15François-Xavier Bellamy.
49:17Donc on va parler de ces actualités-là.
49:19Et puis les autres petites phrases.
49:21Antoine Léaumant a émis l'idée de supprimer
49:24les jours fériés chrétiens.
49:27Voilà.
49:27Pas exactement.
49:29Si, il a émis l'idée.
49:30J'ai entendu le passage.
49:32Il est mêlisé.
49:34Il y a d'autres jours qu'on pourrait...
49:36Oui, de fêtes religieuses.
49:37Donc les jours fériés en France de fêtes religieuses,
49:41ce sont des fêtes religieuses catholiques chrétiennes.
49:43Nous sommes d'accord.
49:43Nous sommes d'accord.
49:48Vous avez déjà été...
49:48Il vous a bien arrivé votre clou.
49:51Là, on va vous dire...
49:52Il y a une journée...
49:53Eh oui, bah oui.
49:55Il faut être des vivants.
49:56Si vous voulez que je vous dise.
49:57Oh voilà.
49:58Mais c'est normal.
49:59La confiance.
50:00C'est la vie.
50:01C'est la vie.
50:01C'est la vie.
50:02Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
50:04Philippe était à la vision.
50:06Greg Possidal était là.
50:08Benjamin Hannaud était de retour vraiment en régie.
50:12Il n'y a pas de match ce soir.
50:12Il ne manquerait plus qu'il ne soit pas là.
50:14Il n'y a pas de match ce soir.
50:16Hier, il était déjà en régie.
50:17Oui, parce que généralement, on fait la publicité dans ces cas-là.
50:20Lucas Consalvez était là.
50:23Félix Pérolas.
50:24Demain soir, ce sera vous.
50:26Après, Elliot Devin.
50:27Ah non, demain soir, il y a...
50:28Alors si, moi de 22h à 23h, puisque nous avons une messe de 20h à 22h.
50:34Eh bien, donc...
50:35Donc je serai de 22h à 23h30.
50:37Donc l'heure des pros sera avancée demain.
50:39À 19h demain.
50:40Entre 19h et 20h.
50:41Absolument.
50:42Et Philippe Devilliers n'est pas là demain.
50:43Absolument.
50:44Donc c'est important de le dire pour nos téléspectateurs.
50:46On le salue, Philippe, d'ailleurs, s'il nous écoute.
50:49Et on vous dit une bonne soirée et une belle soirée de jeudis.
50:54À demain.
50:55Sous-titrage Société Radio-Canada