• il y a 3 mois
Apprendre les bons réflexes au volant, c’était l’idée des créateurs de Centaure qui fête ses 40 ans ! Le centre Auto Réflexe basé au bord de l’autoroute à l’Isle d’Abeau est un passage obligé pour toutes les entreprises soucieuses de diminuer leurs risques d’accidents routiers. Ouvert aussi aux particulier, il est devenu un leader de la formation à la conduite sécurisée sur site protégé. On en parle avec sa directrice Cathy Simon.

Mais aussi :

> Le pôle de compétitivité Minalogic à Grenoble qui est un acteur essentiel pour accompagner les développements en matière de transformation numérique : exemple avec un projet d’intelligence artificielle au service de la chirurgie robotisée. Philippe Wieczoreck - Directeur Innovation du pôle de compétitivité Minalogic – et Arnaud Clère - Directeur général de MAIA Medical Technologies – sont nos invités.> Dans notre rubrique Innovation, visite aux 2 Alpes sur un chantier XXL, pour la nouvelle télécabine du futur Jandri 3S !> Les grandes tendances du logement avec François Codet - Président du directoire de la CERA

> Dans notre rubrique Innovation, visite aux 2 Alpes sur un chantier XXL, pour la nouvelle télécabine du futur Jandri 3S !

> Les grandes tendances du logement avec François Codet - Président du directoire de la CERA

> Et la question de l’internaute sur le NZBA - Net Zero Banking Alliance
Alpes Décideurs vous donne la possibilité de poser vos questions à notre expert … écrivez-nous à alpesdécideurs@telegrenoble.net

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Transcription
00:00Nord-Isère Économie et Présence, partenaires des entreprises de votre territoire.
00:09Acteurs et partenaires de l'économie régionale,
00:12la Caisse d'Épargne Rhône-Alpes vous présente Alpes Décideurs.
00:30Bonjour à tous, bonjour et bienvenue dans Alpes Décideurs,
00:43le mensuel économique de Télé Grenoble,
00:45le rendez-vous des chefs d'entreprise, des partenaires d'affaires
00:48ou tout simplement des curieux du monde économique.
00:50Vous le savez, chaque mois nous mettons en lumière
00:52les entreprises qui font le dynamisme des Alpes.
00:55A mes côtés, pour nous accompagner, bien sûr, mon complice François Codé.
00:58Bonjour.
00:59Je rappelle que vous présidez le directoire de la Caisse d'Épargne Rhône-Alpes.
01:02Ensemble, on va parler ?
01:03On va parler de deux sujets, le logement d'abord
01:05et puis on répondra à la question de l'internaute
01:08sur la NZBA, Net Zéro Banking Alliance.
01:11Teasing pour tout à l'heure.
01:13On est impatients.
01:14Dans notre rubrique innovation, visite aux deux Alpes
01:16sur un chantier XXL pour la nouvelle télécabine du futur Gendry 3S.
01:21Le pôle de compétitivité minalogique à Grenoble est un acteur essentiel
01:25pour accompagner les développements en matière de transformation numérique.
01:28Exemple très concret dans cette émission
01:30avec un projet d'intelligence artificielle au service de la chirurgie robotisée.
01:35Enfin, focus sur les centres Centaure,
01:37leader de la formation à la conduite sécurisée
01:40avec ses infrastructures dédiées.
01:42En Isère, le centre est basé à l'Île d'Abo, au bord de l'autoroute A43.
01:46C'est là d'ailleurs que le concept a vu le jour il y a 40 ans tout juste
01:50avant de s'étendre partout en France.
01:52Centaure, un partenaire essentiel des entreprises
01:55soucieuses d'abaisser les sinistres de leur flotte automobile.
02:05Le logement pilier incontournable de l'économie, de la construction
02:09à l'aménagement, passant par l'assurance, par la fiscalité
02:12et de plus en plus souvent les questions de réhabilitation.
02:15C'est un budget considérable pour les ménages français
02:20qui consacrent près d'un quart de leurs dépenses, François.
02:23Exactement, même dans les derniers chiffres de l'INSEE,
02:26c'est 26,7% du budget qui est consacré au logement.
02:30Donc c'est à la fois le loyer, le remboursement éventuel d'un prêt
02:33puis les dépenses de chauffage, d'électricité, etc.
02:36C'est le premier budget des familles françaises.
02:39Le deuxième étant l'alimentation, mais le deuxième loin derrière,
02:42à 13,5%. C'est d'ailleurs un basculement assez fort
02:45parce que dans les années 70, c'était à peu près le contraire.
02:48Donc c'est aujourd'hui le sujet clé.
02:51Juste pour citer quelques chiffres parce qu'on passe au refaire,
02:54en France, il y a 30 millions de ménages.
02:57Donc ménage, c'est vraiment une unité de logement.
03:00Donc ça peut être un ménage, ça peut être une personne seule,
03:02ça peut être une famille, ça peut être...
03:04Et il y a 38 millions de logements. Donc a priori, tout va bien.
03:07Il y a 84%, c'est les résidences principales,
03:107,5% des résidences secondaires, mais on a aussi 8% de logements
03:14qui sont des logements vacants.
03:16Et c'est un des sujets en France, c'est qu'il y a 3 millions de logements
03:19vacants, c'est-à-dire qui sont vides.
03:21Donc en fait, le nombre de logements y suffit.
03:23Le problème, c'est qu'il n'est pas forcément au bon endroit
03:25et sous le bon format.
03:27Donc se dire, on va mettre les gens mal logés dans les logements vacants,
03:30ce n'est pas du tout la réalité pratique.
03:34Pour situer aussi un peu les choses, 53% des Français aujourd'hui
03:37sont propriétaires.
03:39C'est un taux qui est inférieur à la moyenne européenne,
03:42mais par exemple, très supérieur au taux suisse
03:45qui sont nos voisins. Donc il y a aussi des variations.
03:48Et 23% des propriétaires sont propriétaires de résidence principale
03:51et de résidence secondaire.
03:53Spécificité française, donc un taux de propriétaire
03:56qui est un peu plus faible que l'Union européenne.
03:58Et par contre, une autre spécificité française, un taux de logement social
04:01qui est le plus fort de l'Union européenne.
04:04Alors évidemment, les gens qui sont dans les logements sociaux
04:06ne sont pas propriétaires puisque c'est les organismes de logements sociaux.
04:09Mais il y a un parc de logements sociaux en France,
04:11contrairement à ce qu'on entend dire, alors qui est certainement insuffisant,
04:14mais qui est beaucoup plus important que dans les autres pays.
04:16– Le rêve de devenir propriétaire, il demeure quand même ?
04:19– Alors, il demeure quand même.
04:21Il y a des choses un petit peu contre-intuitives.
04:23Donc il y a 57% des Français qui disent que leur rêve,
04:26c'est de devenir propriétaire ou qui le sont et qui sont très contents de l'être.
04:30Ce qui est intéressant, c'est qu'on pourrait penser
04:33que les modèles de consommation, d'évolution changent un peu
04:36et que les plus jeunes, ce n'est pas vraiment leur modèle.
04:38Bon, 81% des jeunes de 18 à 34 ans rêvent d'être propriétaires.
04:43– 8 sur 10.
04:44– Plus que la population générale.
04:46Donc ce n'est pas du tout ce qu'on pourrait croire de prime abord.
04:50Évidemment, il y a des freins.
04:52Les freins pour devenir propriétaire.
04:54Premier frein, c'est le prix de l'immobilier qui a considérablement monté.
04:57Ça n'aura échappé à personne.
04:59Alors pour des raisons, quelquefois un peu de spéculation de marché,
05:02mais aussi pour des raisons plus matérielles,
05:05coût de la main d'œuvre, coût des matériaux, normes environnementales,
05:09raréfaction du foncier, etc. qui font monter.
05:12Ce qui fait aussi renoncer ou hésiter, c'est le coût d'entretien.
05:15Parce qu'une fois qu'on a acquis un bien, il faut l'entretenir.
05:18Et puis le coût du crédit.
05:21Alors là, je vais mettre un commentaire, c'est ce que répondent les gens.
05:24Donc c'est assez vrai.
05:26On a vu grosso modo les taux passer de, on va dire 1 à 1,20
05:31il y a quelques années, aux entours d'un peu moins de 4 maintenant.
05:35Et donc ça, ça a bloqué beaucoup de choses.
05:37Des taux longs, l'immobilier c'est des taux longs à 4%,
05:41historiquement c'est assez normal.
05:43Et je pense qu'on a un certain nombre autour de la table,
05:45avoir connu des époques où avoir fait des emprunts immobiliers
05:48où on aurait rêvé d'avoir un 4%.
05:50Par contre quand on passe de 1 à 4, ça fait un petit choc.
05:54Et puis il y a aussi un autre problème français,
05:58c'est une production de logements neufs qui a chuté considérablement.
06:01Alors encore plus en 2023,
06:03compte tenu de la hausse des taux, des incertitudes économiques.
06:06Il faut avoir en tête qu'acquérir un logement,
06:08c'est aussi une marque de confiance dans l'avenir,
06:10c'est un engagement long.
06:11Et quand vous avez des incertitudes sur le contexte économique,
06:14sur votre emploi, vous n'avez pas trop envie d'acquérir des logements,
06:17et donc du coup les promoteurs construisent moins.
06:19Il y a toute une chaîne qui est assez,
06:21ce n'est pas un cercle vertueux, en l'occurrence c'est plutôt un cercle vicieux.
06:24Donc ça c'est un des sujets.
06:26Et on construit le besoin de logements estimés à environ 450 000
06:30grosso modo par an en France.
06:31On en a construit à peu près 250 000 l'année dernière.
06:34Et ça fait quelques années qu'on prend du retard.
06:37Il y a quelques modalités d'acquisition de logements un peu nouvelles
06:41qui apparaissent néanmoins.
06:42La LOA, donc Location et Cooption d'Achat,
06:45en fait c'est ce qu'on appelle quelquefois trivialement
06:48le credit buy ou presque.
06:49Donc vous êtes locataire de votre logement,
06:51puis à l'issue d'un certain nombre d'années,
06:53vous pouvez l'acquérir pour un prix inférieur, préférentiel.
06:56Donc ça c'est une solution potentiellement d'avenir.
06:59Il y a quelque chose d'assez nouveau qui est le buy real solidaire.
07:03Donc en fait il y a des organismes fonciers solidaires
07:05qui sont propriétaires du foncier, du terrain.
07:08Et vous, vous achetez que entre guillemets les murs,
07:10ce qui permet d'acquérir pour beaucoup moins cher
07:13et en payant un petit loyer pour le terrain.
07:15Mais ça fait que le global loyer du terrain
07:17plus remboursement des prêts du mur est plus faible
07:20et ça permet aussi d'accéder à la propriété sur plus longue durée.
07:24En particulier dans les zones où le foncier est tendu ?
07:27Alors les organismes de buy real solidaire
07:29en fait n'ont été mis en place que dans des zones tendues.
07:31Si le foncier ne vaut rien, la question ne se pose pas.
07:35Par contre il y a des cœurs de villes qui sont vraiment très tendues
07:39ou dans notre région toute la zone frontalière,
07:45Suisse, Annecy, etc.
07:47Puis dans les villes, des quartiers chers.
07:51Le BRS.
07:52Le BRS, exactement.
07:53Buy real solidaire.
07:54On en parle beaucoup, c'est assez nouveau.
07:57Je lis mes notes pour ne pas me tromper.
07:592023, il y en a 850 en France.
08:01Donc c'est en devenir.
08:04Il faut aussi que ça rentre dans les...
08:06Par contre, il y a 11 000 projets de construction lancés.
08:08C'est quelque chose qui est en train d'accélérer.
08:11Et puis on voit apparaître des nouvelles formes d'habitat,
08:13des nouvelles façons d'habiter.
08:14Exactement.
08:15Donc on parle beaucoup d'habitat partagé au sens large.
08:19Donc là, il y a deux grandes tendances qui apparaissent.
08:22C'est le co-living.
08:24Le co-living, c'est ce que certains ont fait quand ils étaient étudiants.
08:28On a une colocation.
08:29Sauf que là, la différence quelquefois,
08:31c'est que chacun a un espace privé.
08:34Et puis il y a des parties communes dans l'appartement, dans le logement.
08:39Et puis il y a aussi la cohabitation intergénérationnelle
08:43qui progresse pas mal et qui a d'autres intérêts sociaux.
08:46Donc l'idée générale, c'est de se dire, dans le même logement,
08:49il y a une personne âgée et un jeune.
08:52Le schéma un peu classique, c'est des personnes âgées
08:54qui ne veulent légitimement pas quitter leur logement
08:57parce qu'elles y sont bien.
08:58Le logement est un peu grand parce qu'il n'y a plus d'enfants à la maison.
09:00On peut loger un étudiant ou un jeune.
09:03Et puis ça fait un peu d'accompagnement social.
09:05Donc ça crée pas mal de liens.
09:06C'est une très bonne solution,
09:08notamment dans les zones urbaines,
09:09pour les étudiants ou les très jeunes professionnels
09:11qui n'ont pas forcément les moyens.
09:13Et puis ça permet aussi à des personnes plus âgées de rester chez elles
09:15avec une présence, ce qui est aussi pas mal.
09:18Ça progresse.
09:19Mais enfin, sur l'intergénérationnelle,
09:21on estime qu'il y a à peu près aujourd'hui 3 000 binômes.
09:24Alors on est passé de 2 000 à 3 000 en une année.
09:27Ça progresse encore.
09:28C'est certainement des solutions aussi d'avenir
09:30parce que ça permet aussi d'occuper les surfaces.
09:33Et puis voilà.
09:36Mais ce qui est plus préoccupant peut-être aussi,
09:39c'est les tendances des Français.
09:42C'est-à-dire que tout le monde est conscient
09:44qu'il y a un problème de logement,
09:45qu'il y a un problème écologique,
09:46qu'il faut faire attention.
09:47Et quand on demande aux Français,
09:48c'est quoi le logement dont vous rêvez ?
09:50C'est une grande maison individuelle
09:52avec un grand terrain en périphérique.
09:54Sans voisins.
09:55En fait, rentrement en voiture, etc.
09:57Ce que je comprends, je ne vais pas le reprocher.
09:59On peut rêver.
10:00Mais d'un point de vue purement écologique,
10:03c'est sûr que vivre à 20 km de son logement
10:05sur un grand terrain dans une maison,
10:07il y a aussi des évolutions à intégrer.
10:10Il y a parmi les évolutions quand on est propriétaire
10:12aussi l'enjeu de la transition énergétique,
10:14la transition liée au logement.
10:15Comment est-ce que les Français réagissent sur ce point ?
10:17Les Français, d'abord, ne sont pas très conscients,
10:20en fait, en règle générale,
10:21et là aussi je le prends un peu pour moi,
10:23de l'état de leurs biens.
10:25Il y a en France près de 5 millions de logements
10:28qui sont classés en passeport thermique.
10:31Quand on demande aux Français le DPE,
10:35la cotation, vous savez, A et G, de leurs biens,
10:39il y en a 50% qui disent qu'ils ne savent pas.
10:41Et c'est assez normal.
10:42Les gens qui ont acquis leurs biens il y a 5 ans, 10 ans,
10:45il n'y avait pas de DPE, puis ils habitent dedans, voilà.
10:48Donc quand on leur demande d'estimer, par contre,
10:50de dire votre avis, votre bien, il est comment ?
10:53Donc il y a 5% des Français qui disent
10:55moi j'ai une passeport thermique, F ou G.
10:58Quand l'ADEME fait les tests, c'est plutôt 15%,
11:00donc c'est trois fois plus.
11:01Donc les gens sous-estiment la passeport thermique
11:04dans laquelle ils vivent quelquefois.
11:06Et à l'inverse, 63% des Français disent
11:08on est A, B ou C, ce qui est très bon.
11:11En réalité c'est 30%.
11:12Donc il y a aussi cette méconnaissance,
11:14cette mécompréhension, mais qui est, voilà.
11:16Donc il y a un gros travail à faire de sensibilisation,
11:18parce qu'une fois qu'on est conscient qu'on vit
11:20dans une passoire ou semi-passoire,
11:22peut-être qu'on fait des travaux d'isolation, etc.
11:26Donc voilà, c'est un des gros sujets qu'il y a devant nous.
11:30Alors, en tant que, là je reprends une cascade de banquiers,
11:33c'est aussi des gros investissements,
11:34des financements à faire, parce que c'est rentable
11:37dans la durée, mais il y a un investissement à faire,
11:39donc il y a des grands sujets.
11:41Les cibles que doivent porter, à mon avis,
11:43puis on va voir qui sera le ministre en charge du logement,
11:46je ne sais pas quand, les grands sujets,
11:49c'est d'avoir quand même un toit décent pour tous,
11:52c'est le sujet de transition écologique,
11:53et puis c'est le sujet d'adaptation au territoire.
11:55Puis je finis par ça, c'est quand même un sujet sociétal,
11:59quand on parle d'égalité des chances, par exemple,
12:01l'accès au logement, on voit encore des étudiants
12:05qui renoncent à des formations parce qu'ils ne peuvent pas
12:07se loger près de l'école qu'ils ont obtenue.
12:09Donc là, c'est aussi des sujets sociaux,
12:11au-delà d'être environnementaux.
12:12Merci, merci François.
12:14Le logement, en moyenne 27% des dépenses d'aménage en France,
12:17c'est ce que vous nous disiez.
12:18Cela représente 22% du produit intérieur brut,
12:21c'est-à-dire plus de 500 milliards d'euros.
12:29Depuis sa création en 2005, le pôle de compétitivité
12:32minalogique à Grenoble a accompagné les projets numériques.
12:36Près d'un millier ont ainsi été labellisés
12:39dans des secteurs d'activité très variés.
12:41Nouveau succès pour Minalogic, la sélection de 8 startups
12:44qui bénéficieront de programmes de financement
12:46dans le domaine de l'intelligence artificielle,
12:49la microélectronique, la photonique.
12:51On va parler de ces sujets avec Philippe Vizorek.
12:53Bonjour.
12:54Bonjour Christophe.
12:55Merci d'être avec nous.
12:56Vous êtes directeur de l'innovation
12:57au pôle de compétitivité minalogique.
12:59On va aborder ces questions avec vous,
13:01avec une illustration très concrète.
13:03Merci Arnaud Clerc d'être avec nous.
13:06Merci à vous.
13:07Vous êtes directeur général de Maya Medical Technologies,
13:11une startup qui est née il y a un an à Grenoble.
13:13Vous nous expliquerez votre domaine d'activité.
13:15On va, Philippe, commencer par rappeler le rôle de Minalogic,
13:19ce pôle de compétitivité spécialement dédié
13:22à la transformation numérique.
13:24Vous l'avez dit, les pôles de compétitivité
13:26vont avoir 20 ans l'an prochain.
13:29Les pôles ont été créés par le pouvoir politique de l'époque
13:33sur un constat que la recherche publique
13:37ne touchait pas l'industrie et les entreprises.
13:40A été créé à cette époque-là un guichet de financement,
13:43des aides d'Etat, d'Etat et région d'ailleurs,
13:46pour aider les entreprises qui arrivaient à collaborer
13:49avec un labo de recherche publique.
13:51On est passé, puisqu'on commence à être un peu plus mature
13:54au bout de 20 ans, on est passé par des projets
13:57de rupture technologique.
13:59Parfois, on a été beaucoup dans la beauté du geste
14:02et on ne voyait pas forcément les retombées purement économiques.
14:05Aujourd'hui, on parlait de l'usine à projets.
14:08A l'époque, on faisait du projet pour faire du projet.
14:11Aujourd'hui, 20 ans après, on est passé dans l'usine à produits
14:14et on fait des produits avec des retombées économiques
14:17en création d'emplois, en génération de chiffres d'affaires, etc.
14:20Le rôle de Minalogic là-dedans, c'est d'être un activateur,
14:23un facilitateur qui a trois missions essentielles,
14:26notamment la mise en relation.
14:28Complètement. J'aime bien le terme de catalyseur,
14:31même s'il peut paraître réducteur. En fait, sans catalyseur,
14:34la réaction ne se produit pas. C'est le cas de Minalogic.
14:37Effectivement, nos trois grands métiers, ça va être
14:40l'aide à la recherche de financement
14:43pour qu'une entreprise innovante se développe.
14:46Ça peut être du recherche de financement public,
14:49mais également privé avec de la dette bancaire,
14:52mais également des levées de fonds. Et puis, il ne faut pas oublier
14:55ce qui est nouveau au fil du temps, ce qui s'est créé au fil du temps
14:59Le développement de business, tout simplement.
15:02On a quelques événements phares, notamment les Minalogic Business Meetings
15:05où on amène énormément de grands comptes, une centaine de grands comptes
15:08internationaux dans la région à la rencontre de l'écosystème
15:11pour créer des affaires.
15:14Et puis également une présence internationale sur des gros salons.
15:17Et enfin, notre dernier métier, vous l'avez mentionné au travers de la mise en relation,
15:20c'est le fait d'animer un certain nombre de communautés.
15:23On a beaucoup de mots compliqués à Minalogic, et je m'en excuse,
15:26on cherche aussi à les vulgariser. Vous avez entendu parler
15:29d'intelligence artificielle, de quantique, de photonique,
15:32donc de microélectronique. On se fera un plaisir de venir
15:35expliquer ces choses-là si vous le souhaitez.
15:38On en parle régulièrement. On parle aussi beaucoup d'innovation.
15:41L'innovation, c'est un grand terme générique. En gros,
15:44vous accueillez des porteurs de projets, vous précisez avec eux le projet,
15:47vous les aidez à les financer, à trouver des partenaires d'affaires,
15:50à gagner finalement en visibilité
15:53et en accélérant leur début.
15:56Exactement. Je réfute totalement le terme innovation,
15:59même si mon titre, je suis directeur innovation. Pourquoi ?
16:02Parce que l'innovation, c'est souvent un peu idéalisé.
16:05Tout le monde se dit non, non, moi, j'innove pas, etc.
16:08Alors que je pense qu'il n'y a pas une entreprise, alors je force peut-être un peu le trait,
16:11mais je pense qu'il n'y a pas une entreprise qui n'innove pas.
16:14C'est un peu comme Monsieur Jourdain.
16:17Si je ne devais passer qu'un message aujourd'hui, c'est venez voir des pôles
16:20comme Minalogic.
16:23On vous orientera vers des guichets de financement.
16:26Il y en a énormément. Contrairement à il y a 20 ans où on avait un seul guichet de financement
16:29et on savait financer que des projets autour de 4 millions.
16:32Aujourd'hui, on sait financer des projets à quelques centaines de cages
16:35jusqu'à plusieurs dizaines de millions d'euros.
16:38Et puis surtout, ce que les entreprises trouvent, c'est une orientation
16:41dans cette jungle d'adapter la projet.
16:44Il faut dire que Minalogic, c'est un écosystème comme on a l'habitude de le dire.
16:47Je crois que c'est 450 adhérents.
16:50Des entreprises, évidemment, du numérique et l'essentiel, quasiment 400.
16:53Et puis, il y a des laboratoires de recherche. Il y a bien sûr des institutionnels.
16:56Il y a des partenaires économiques, des laboratoires.
16:59Des innovations dans tous les secteurs.
17:02C'est important. L'ADN, j'allais dire, c'est le numérique.
17:05Mais après, ça irrigue tous les secteurs.
17:08En fait, il ne vous a pas échappé que le numérique diffuse dans tous les secteurs marchés.
17:11Effectivement, dans la nomenclature des pôles nationaux et régionaux,
17:14il y a des pôles plutôt technologiques, comme Minalogic.
17:17On a les technologies du numérique.
17:20Il y a des pôles marchés. Et justement, l'intérêt d'avoir ces deux acteurs-là,
17:23c'est justement de croiser des marchés et des technologies.
17:26Et c'est en partie la raison d'être de nos événements.
17:29Et puis, au-delà de ça, c'est croiser effectivement des industriels
17:32avec des chercheurs pour générer des produits innovants
17:35qui ne sont pas forcément... Enfin, l'innovation, c'est pour ça que je réfute un peu le terme.
17:38Innovation, on entend souvent en rupture technologique.
17:41Donc, le truc très compliqué que personne ne comprend et qui va révolutionner le monde.
17:44Il y a des innovations d'usage. On se rappelle l'iPhone.
17:47L'iPhone, au départ, il y a de la tech dedans.
17:50Mais Steve Jobs, il a amené beaucoup d'usages.
17:53Et puis, il y a parfois des disruptions également en modèle d'affaires,
17:56en business model, en façon d'accéder aux marchés.
17:59Et donc, toutes ces choses-là, on va les travailler chez Minalogic.
18:02Bon, et Minalogic, je le disais, vient d'annoncer que 8 de ses projets,
18:05des projets qui l'accompagnent, ont été retenus dans le cadre
18:08de grands programmes d'innovation et vont, à ce titre, bénéficier de financements importants.
18:11C'était un petit peu l'enjeu.
18:148 projets sélectionnés sur 9 présentés, ce qui est quand même pas mal.
18:17C'est un peu exceptionnel quand même. Il faut bien le reconnaître.
18:20On peut le dire. Non, non, mais il faut le souligner.
18:23Ce n'est pas de la faute de Steve Jobs. Vous l'avez mentionné,
18:26à date, on doit avoir 969 projets exactement.
18:29Donc, on ne va pas tarder de passer le millième. J'aurais bien aimé que Arnaud soit le millième.
18:32La petite cerise sur le gâteau, mais ce n'est pas le cas.
18:35On a un taux de succès de l'ordre de 50 % sur 2.
18:38Alors après, ça va dépendre des guichets. Parfois, on a un peu plus.
18:41Parfois, on a un peu moins, mais en moyenne, on a 50 %.
18:44C'est assez exceptionnel. Ça représente 2,8 milliards d'investissements R&D
18:47dans la région sur les 20 dernières années, dont 1,2 milliard d'aides publiques.
18:50C'est juste colossal.
18:53Et ça accélère effectivement l'économie de notre région.
18:56Pourquoi on a ces taux de succès ?
18:59Je pense qu'en 20 ans,
19:02on se remet en permanence en question.
19:05Nous, ce qu'on amène, c'est un processus d'accompagnement
19:08pour faire émerger cette innovation, pour faire que les projets
19:11séduisent les financeurs publics ou privés.
19:14Et on se remet en permanence en question sur ces choses-là.
19:17Il y a ça. Il y a forcément un peu notre niveau d'expertise
19:20et puis connaissance des financements publics.
19:23Et puis également, le fait de détecter, ça, c'est un vrai enjeu.
19:26Aujourd'hui, il y a beaucoup de projets qui ne trouvent pas de financement
19:29et donc le message, c'est venez nous voir.
19:32Si vous avez une idée, un projet, venez nous voir. On trouvera les acteurs.
19:35On trouvera les bonnes sources de financement.
19:38Parmi ces projets sélectionnés, 4 en intelligence artificielle,
19:412 projets en microélectronique et 2 en photonique.
19:44On ne reviendra pas sur la photonique aujourd'hui.
19:47On va s'intéresser à l'intelligence artificielle parce que parmi ces projets
19:50sélectionnés, il y a le vôtre, Arnaud Clair.
19:53Vous dirigez la société Maya Technologies.
19:56Ça a un an, je le disais. Vous réfléchissez sur quoi ?
19:59Dans Maya, il y a plusieurs choses. Il y a de l'IA.
20:02Donc de l'intelligence artificielle.
20:05Tout à fait, de l'intelligence artificielle. Il y a aussi des algorithmes
20:08parce que l'IA, on a envie de contrôler systématiquement les résultats de l'IA.
20:15Il y a beaucoup de craintes qui tournent autour de l'IA.
20:18Je suis ravi que vous me donniez cette opportunité d'expliquer
20:21qu'est-ce qu'on peut faire avec de l'IA et comment on peut contrôler cette IA.
20:24C'est vrai que l'intelligence artificielle, ça fait toujours peur.
20:27On se dit, mon Dieu, l'homme ne va plus servir à rien.
20:30L'ordinateur va tout faire à notre place. Ce n'est pas tout à fait ça.
20:33On va le voir précisément avec le projet qui a été retenu, qui s'appelle Amédéia.
20:37C'est un système de planification de chirurgie robotisée. Expliquez-moi.
20:43Oui, peut-être déjà expliquer ce que c'est que la chirurgie robotisée.
20:47Les gens n'ont pas forcément idée de la complexité de ce que c'est
20:51qu'une intervention chirurgicale pour le chirurgien.
20:54Du coup, aujourd'hui que la robotique a fait énormément de progrès,
20:58on parle d'ailleurs plus de cobots que de robots,
21:02c'est-à-dire des robots qui peuvent travailler avec des humains dans leur entourage.
21:08Ces progrès de la robotique, ça va permettre à un chirurgien d'avoir un bras magique à côté de lui
21:17qui va lui permettre de sécuriser son intervention en mettant les implants
21:23que le chirurgien veut mettre exactement là où il veut les mettre.
21:26Ça nous donne l'occasion. Alors on peut commenter les images qu'il y a ici.
21:29On travaille sur une colonne vertébrale, j'ai l'impression.
21:32Tout à fait. Et ici, on a un chirurgien qui va vouloir placer,
21:36de la manière la moins invasive possible pour le patient,
21:42des vis pour fusionner des vertèbres qui occasionnent des douleurs, par exemple.
21:47Je remercie au passage Essential Robotics qui est une société grenobloise
21:51qui a nettement dépassé le cap de la start-up
21:55et qui propose une plateforme de chirurgie robotisée ouverte.
22:01Et dans le sillage d'Essential Robotics, il y a plein de projets très innovants
22:06qui peuvent être créés et donc nous, on s'inscrit dans ce sillage-là.
22:11On avait reçu ici Stéphane Lavallée, qui pilote l'accélérateur Aventure
22:16et qui nous disait d'ailleurs que Grenoble était une des capitales mondiales
22:20en matière de chirurgie robotisée, ce qu'il faut répéter
22:23parce qu'on l'ignore un peu trop souvent.
22:25Tout à fait. Au moins capitale mondiale de l'innovation.
22:28En fait, il y a un écosystème qui produit énormément d'innovations
22:31et ces innovations vont à la conquête des plus grands marchés mondiaux
22:35comme les marchés américains.
22:36Alors revenons précisément sur ce projet d'innovation qui a été sélectionné, Amédéia.
22:42En quoi ça va consister précisément ?
22:46En utilisant les données des scanners faits sur les patients, c'est ça ?
22:51Voilà, c'est ça. Dans la vidéo qu'on vient de voir,
22:54on voit que le chirurgien fait un travail préparatoire pour sa chirurgie.
22:59Il va préparer en fait l'endroit exact par rapport aux os du patient
23:04où il veut poser le matériel, d'accord ?
23:07Et donc ça utilise en fait des images qui sont des images en trois dimensions
23:14de l'intérieur du patient.
23:16Et ces images en trois dimensions,
23:19elles donnent énormément d'informations aux chirurgiens
23:22et l'IA peut aider le chirurgien à analyser,
23:26à prémâcher un petit peu toutes les informations qu'on peut trouver dans ces images.
23:31Donc vous allez vous entrer dans un algorithme des données recueillies sur les scanners.
23:36Voilà, l'idée c'est que pour bénéficier d'une chirurgie robotisée
23:42qui va sécuriser le chirurgien et qui va garantir aux patients le meilleur résultat possible,
23:48on va utiliser de l'intelligence artificielle pour travailler,
23:52comme on le voit sur l'illustration, sur ces images en trois dimensions du corps.
23:56Et en fait l'intelligence artificielle, ce qu'elle peut faire en fait,
23:59c'est reconnaître chacun des os qui sont présents dans ces images-là.
24:05Et donc Maya est là pour ça,
24:07est là pour fournir avec l'intelligence artificielle l'analyse de ces images
24:13pour identifier exactement tous les os.
24:16Et on voit que ces os, ils ont des formes qui sont quand même très complexes.
24:20Et donc par rapport à cette complexité,
24:23notre spécificité vraiment à Maya, on a déposé deux brevets là-dessus,
24:27c'est qu'on va contrôler systématiquement tous les résultats de l'IA avec de la géométrie.
24:32On va vraiment faire de la géométrie, on va sortir le compas, la règle, etc.
24:36Et on va vérifier que là où l'IA a vu un os,
24:40on est bien effectivement pour notre patient spécifique,
24:44on est bien sur la frontière de son os.
24:46Et du coup ça nous permet d'identifier pour le chirurgien les petits endroits,
24:51comme ici avec ces aiguilles rouges,
24:54c'est des axes de visée pour placer des vis,
24:57pour ensuite par exemple corriger une scoliose.
25:00Alors évidemment on imagine bien l'enjeu,
25:03parce qu'il y a des centaines de milliers d'opérations de la colonne vertébrale en France chaque année,
25:07que évidemment chaque patient est unique.
25:10Donc l'objectif c'est quoi ?
25:12C'est de permettre aux chirurgiens de gagner à la fois en confort et en temps ?
25:16Alors des centaines de milliers d'opérations, ça va être à un niveau plus global.
25:20En France il y a 4000 chirurgiens orthopédiques.
25:23Ici on s'intéresse à la chirurgie de la colonne vertébrale,
25:26parce que c'est une priorité pour nous, parce qu'à chaque fois il y a un enjeu vital.
25:30Donc sécuriser le chirurgien sur le fait que la vis qui va poser
25:34ne va pas être en contact avec la moelle épinière,
25:37pour nous c'est capital.
25:39Au-delà de ça, on s'intéresse,
25:42et notre technologie nous permet d'aider les fabricants de dispositifs médicaux
25:46pour toutes les chirurgies orthopédiques.
25:48Donc là il y a 4000 chirurgiens orthopédiques en France
25:52qui vont faire, suivant les chirurgiens,
25:55entre 10 et 20 opérations par semaine.
25:58Mais au-delà de ça, notre ambition c'est vraiment
26:01d'adresser les besoins de toute la chirurgie orthopédique
26:04et pour tous les marchés.
26:06Parce que ces innovations, c'est vraiment des innovations de niveau mondial.
26:09Bon, et puis l'optimisation des blocs,
26:11on sait bien qu'un bloc opératoire c'est très sollicité,
26:15c'est aussi du temps, donc de l'argent,
26:17et donc il faut réussir à optimiser tout ça,
26:19et c'est ce que permettrait cette innovation.
26:21Oui, et bien d'autant plus, c'est ce que vous disiez au début,
26:24est-ce que l'IA va remplacer l'humain ?
26:26Notre vision c'est qu'on veut mettre à la disposition du chirurgien
26:30les meilleurs outils pour qu'il soit le plus efficace dans son travail.
26:34S'il est efficace, ça veut dire qu'à la fin d'une journée,
26:37au lieu d'avoir aidé 8 personnes en faisant 8 chirurgies,
26:42peut-être il va pouvoir en faire 10.
26:44Bon, alors évidemment tout ça a été évoqué, traité, testé
26:49en partenariat avec le CHU de Grenoble.
26:52Et c'est là que c'est vraiment intéressant d'avoir justement
26:55cet écosystème, ces pôles de compétitivité,
26:58parce que c'est ça qui permet de rapprocher
27:01des innovateurs, des industriels, des futurs utilisateurs.
27:06Et donc là, en l'occurrence, effectivement,
27:08on va collaborer avec le CHU
27:10et avec les chirurgiens experts du CHU
27:13pour vérifier que toute cette technologie
27:15effectivement amène de la sécurité.
27:17Dans vos meilleurs rêves, du coup,
27:19on équipera les blocs avec votre application
27:22d'ici combien de temps ?
27:24Alors, dans le dispositif médical,
27:26il y a beaucoup de réglementations,
27:27il y a beaucoup de choses à vérifier
27:29avant de commencer à l'utiliser.
27:30Oui, heureusement !
27:31Là, l'horizon du projet, c'est 2 ans.
27:33Dans 2 ans, en fait, ce qu'on pense,
27:35c'est qu'on aura vérifié vraiment la performance
27:38et la sécurité de la technologie.
27:40Je voulais juste revenir sur ce qu'a dit Arnaud
27:42par rapport au fait de pouvoir collaborer
27:44dans un écosystème porteur.
27:45Donc, effectivement, on a la chance d'être à Grenoble
27:47et sur un écosystème qui est très, très porteur,
27:49notamment sur la chirurgie ACT Portinator.
27:52Mais c'est la beauté de ces...
27:53Et dans une région qui encourage ces innovations.
27:55Exactement.
27:56Et c'est la beauté de ces projets-là
27:57parce qu'aujourd'hui,
27:59au-delà du financement d'une start-up,
28:01ce que permet la puissance du financement public,
28:03c'est surtout la rencontre avec d'autres acteurs
28:05qui ne seraient peut-être pas venus à un CHU
28:07si ces activités-là n'étaient pas aidées et soutenues,
28:09en l'occurrence par la région Auvergne-en-Alpes,
28:11qu'on remercie au passage.
28:13Je pense que peut-être tout simplement
28:15la collaboration n'aurait simplement pas lieu.
28:17Et c'est la vraie beauté des pôles de compétitivité.
28:20Encore une fois, on reste à notre place.
28:21On n'est qu'un catalyseur de ça.
28:23Parce que c'est eux qui travaillent, quelque part.
28:25Mais c'est effectivement...
28:26On ne l'aurait pas sinon.
28:28Et c'est un dispositif qui est très franco-français
28:31et assez unique.
28:33Parmi les huit projets qui ont été sélectionnés,
28:36il y a d'autres projets, je le disais,
28:38notamment en matière de microélectronique
28:40ou de photonique.
28:42Un autre exemple, si on doit prendre une autre startup
28:44qui fait partie des huit.
28:46C'est très, très difficile.
28:47Je vais vous en donner deux.
28:49Je suis désolé, Christophe.
28:50Il faudra faire deux fois plus vite.
28:52Très rapidement, j'aime beaucoup la société
28:55qui s'appelle 4.71.
28:57C'est une société auvergnate.
28:59Je ne suis pas expert, je ne suis pas comptable,
29:00mais 4.71, c'est un compte dans le compte de résultats.
29:03Peut-être qu'ils vous parlent.
29:05Je ne sais pas.
29:07Mais en fait, cette société, elle se dit
29:09que toutes les entreprises vont être assujetties
29:11à faire un bilan carbone et à publier leur bilan carbone.
29:13Donc, il y a deux méthodes.
29:14Soit vous faites venir un expert qui va auditer un instant T
29:17et vous sortir quelque chose.
29:19Mais c'est coûteux, c'est long, c'est précis,
29:21mais c'est à mesure qu'il y a un instant T.
29:23Et cette société se dit qu'au travers de la compta,
29:26ils doivent pouvoir sortir un bilan carbone
29:28qui est aussi précis et qui, lui, est longitudinal.
29:30Donc, j'aime énormément.
29:32Pareil, même type de financement dans un domaine différent.
29:35Et puis la dernière entreprise, elle, que je vais citer,
29:37qui est Grenobloise, c'est l'entreprise Cognidis,
29:40qui s'intéresse à l'optimisation des transports,
29:43des modes de transport doux qui sont poussés
29:46par nos politiques régionales, locales, etc.
29:49Donc, rien de nouveau sous le soleil quand c'est dit comme ça,
29:52sauf qu'en fait, ils vont mesurer l'impact
29:54des décisions politiques sur la santé,
29:56sur notre santé collective en termes d'émissions, etc.
29:59Et là encore, un usage de l'IA qui est plutôt intéressant,
30:02plutôt décalé et donc aussi un joli pari.
30:04– Des start-up à suivre de près et que l'on fera évidemment
30:08dans cette émission, dans nos rubriques Innovation.
30:10Philippe Vizorek, merci beaucoup.
30:11Arnaud Clerc, merci d'avoir été avec nous.
30:13Merci pour vos témoignages.
30:14– Merci.
30:15– Merci.
30:16– Plus rapide, plus confortable, mieux intégrée,
30:23plus vertueuse dans nos stations d'altitude,
30:25les remontées mécaniques poursuivent leur mue.
30:28Exemple aux deux Alpes, où le mythique Gendry Express
30:31a disparu pour faire place à un nouvel équipement.
30:34Sans doute l'un des plus gros projets de remontées mécaniques
30:36en montagne ces dernières années.
30:38Reportage.
30:39– Dernière remontée pour le Gendry Express.
30:42Après 39 ans de service, le DMC des deux Alpes prend sa retraite.
30:46Alors de nombreux visiteurs et habitants sont venus dimanche
30:49lui dire au revoir.
30:51Cette famille canadienne profite une dernière fois
30:53des paysages de la station à travers les vitres.
30:56Pour d'autres, c'est l'appel ultime à monter à bord
30:59de ces cabines mythiques.
31:01– On va dire, on l'a fait.
31:03– Vous connaissiez avant, vous l'utilisiez ?
31:04– Non.
31:06– C'est une première et une grande dernière.
31:09Les participants espèrent emporter la cabine mise en jeu
31:12par Aéon pour l'occasion.
31:14La colonne vertébrale de la station des deux Alpes
31:16laissera place au Gendry 3S.
31:18Un modèle plus moderne et spacieux.
31:2032 places pour emporter jusqu'à 3000 passagers par heure.
31:24Une vitesse accélérée qui demande des ajustements,
31:27explique le directeur des deux Alpes.
31:29– Quand la cabine arrive à 8 mètres secondes à l'entrée de la gare,
31:31si on ne fait pas bien les choses,
31:33évidemment tout le monde tombe et c'est dangereux.
31:35Donc tout le mécanisme, c'est de sortir la cabine des câbles porteurs,
31:40de la faire passer dans la gare,
31:42de la ralentir doucement,
31:44d'arriver à une vitesse stabilisée pour que les portes s'ouvrent,
31:47de faire tout l'embarquement et après de la relancer.
31:49– Géré par Poma, le chantier est l'un des plus ambitieux en Europe.
31:52L'occasion pour les visiteurs d'en apprendre plus sur la technique,
31:56mais aussi sur les conditions de travail des 450 ouvriers.
32:00– Avant, on faisait juste une remontée mécanique
32:02pour transporter des gens.
32:03Aujourd'hui, on veut apporter à nos clients beaucoup plus que ça.
32:06On a un lieu pour que les enfants jouent,
32:07en attendant que les parents achètent les forfaits.
32:09Donc au-delà de tout ce qui est extraordinaire dans l'appareil technique,
32:12dont on a déjà beaucoup parlé,
32:13il y a aussi cette notion d'accueil, de service,
32:15avant tout pour nos clients, mais aussi pour nos équipes.
32:18– L'équipe de SATA Group a tenu à rendre hommage
32:20au Gendry Express pour sa longévité et à remercier ses clients.
32:24– Parce qu'on a su vous faire monter rapidement au glacier,
32:27mais on a su aussi vous occasionner des belles files d'attente.
32:30Donc vous avez été patients et vous avez toujours été là.
32:32– Il fallait 40 minutes pour relier les trois gares.
32:35Ce sera désormais 17 minutes avec le Gendry 3S.
32:39– C'est le Concorde pour nous, c'est le Rafale,
32:41vous l'appelez comme vous voulez.
32:42On passe de 17 pylônes à 7 pylônes,
32:44donc on rend beaucoup de choses à la nature
32:46et ça fait partie de la logique du groupe.
32:50Essayer de toujours travailler sur notre impact environnemental.
32:53On n'est pas là pour la détruire cette montagne,
32:55on est là pour la protéger.
32:56– Ce projet à 135 millions d'euros
32:58est le plus gros investissement d'Aéon.
33:00Une fierté pour le groupe.
33:02– Cette machine telle qu'elle a été conçue,
33:04aussi bien techniquement qu'en termes de modernité
33:06et d'accessibilité et d'expérience client, c'est unique.
33:09– Les portes se ferment pour cette cabine du Gendry Express,
33:12emportant avec elle les souvenirs de nombreux passagers.
33:17– Voilà le Gendry 3S,
33:19exemple de ces innovations en montagne en matière de déplacement.
33:22Le chantier aura duré plus d'un an et demi
33:24et mobiliser simultanément jusqu'à 150 personnes.
33:27– Vous le savez Alpe Décideur,
33:34on vous donne la possibilité de poser vos questions à notre expert.
33:36Écrivez-nous alpedecideur.net.
33:40Aujourd'hui une question un peu technique de Niels
33:43qui veut savoir ce qu'est le Net Zero Banking Alliance.
33:46– Oui, en jargon la NZBA, Net Zero Banking Alliance,
33:51c'est une alliance qui a été lancée en 2021 par l'ONU
33:55pour inciter les banques à financer la transition énergétique
34:01et puis à pouvoir atteindre les objectifs à 2050.
34:05Donc ça consiste pour les banques qui adhèrent volontairement à cette alliance
34:10à prendre des engagements de décarbonation de ce qu'on finance,
34:15c'est-à-dire en gros arrêter de financer ou ne plus financer du tout certaines énergies,
34:20fossiles, hyper polluantes, le gaz de schiste par exemple,
34:24et puis favoriser la transition.
34:27Alors on a parlé, ça peut être du logement,
34:29ça peut être les énergies renouvelables, etc.
34:32Donc c'est ces engagements-là et une publication tous les ans
34:36du bilan carbone des financements portés par les banques.
34:40Justement l'impact que nous on peut avoir en tant que banquier sur l'environnement,
34:45c'est mieux si on se déplace en voiture électrique qu'en diesel,
34:48mais honnêtement ce n'est pas ça.
34:49L'enjeu majeur, c'est les financements qu'on fait,
34:51qu'est-ce qu'on finance et qu'est-ce qu'on favorise sur l'économie.
34:53Donc il y a 160 banques aujourd'hui dans 40 pays qui ont adhéré.
34:57Je le disais tout à l'heure, beaucoup des banques européennes,
35:00la plupart des grandes banques européennes
35:02et tous les grands groupes bancaires français, en toute transparence,
35:05et puis des banques du monde entier.
35:07Ces banques-là, ces 160, c'est les grandes banques,
35:09elles représentent 38% des actifs.
35:11En fait c'est 38% du poids du step bancaire mondial.
35:16Et donc les objectifs, c'est alignement des effets de serre 2030 puis 2050,
35:22travailler sur des scénarios écologiques faits par des organismes reconnus
35:28et pas des gens folkloriques qui vont nous expliquer
35:30qu'on peut continuer comme ça et qu'il n'y a rien de grave.
35:33Et puis se fixer des objectifs et les publier.
35:35C'est surtout ça qui est très important.
35:37Il faut le dire, il faut le faire et il faut le démontrer.
35:40NZBA.
35:42NZBA, Net Zero Banking Alliance,
35:44zéro pour l'objectif zéro degrés à partir de 2050.
35:48Merci François, merci Sivaud.
35:50Si vous voulez interroger notre expert, écrivez-nous alpedecideur à telegrenoble.net.
36:00Apprendre les bons réflexes au volant, c'était l'idée des créateurs de Centaur
36:04qui fêtent ses 40 ans le centre Autoreflex,
36:07basé au bord de l'autoroute à l'île d'Abo.
36:10C'est un passage obligé pour toutes les entreprises soucieuses
36:13de diminuer leur risque d'accident routier,
36:15ouvert aussi aux particuliers.
36:17Il est devenu un leader de la formation à la conduite sécurisée sur site protégé.
36:21On en parle avec sa directrice générale, Cathy Simon.
36:23Bonjour.
36:24Bonjour.
36:25Merci d'être avec nous.
36:26Un concept simple, mais ici, en Isère, il y a 40 ans.
36:30Oui, en 1984, sur une aire de repos,
36:33avec comme partenaire deux gros actionnaires
36:35qui nous ont permis de développer et démocratiser la sécurité routière
36:39auprès des entreprises et des particuliers.
36:41L'objectif était assez simple, simuler les risques routiers
36:44pour mieux s'y préparer et mieux les éviter.
36:47C'est complètement ça.
36:48On apprend à déplacer un véhicule lorsque l'on est dans le monde de l'auto-école
36:53et c'est d'ailleurs leur métier de nous apprendre à déplacer le véhicule.
36:56Mais on n'est pas prémunis contre l'accident de la route,
36:58la perte d'adhérence, un freinage d'urgence, un évitement d'obstacles.
37:02C'est compliqué à générer sur une route ouverte.
37:04Donc le créateur de l'époque a pensé à un site fermé,
37:07des plateaux d'exercice et retracer une géographie que l'on connaît aujourd'hui.
37:11Alors ces plateaux d'exercice précisément, on en voit quelques images ici,
37:14on verra un reportage dans un instant.
37:16C'est des vraies pistes d'entraînement ?
37:18On est sur un laboratoire du risque avec des vraies infrastructures routières
37:22qui sont dédiées, avec de vraies voitures.
37:24Donc c'est un simulateur grandeur réelle.
37:26On est sur 4 hectares avec 4 plateaux d'exercice différents
37:29qui retracent une géographie de la route Auvergne-Rhône-Alpes.
37:33Alors l'objectif est de proposer aux stagiaires
37:35d'acquérir la maîtrise de leur véhicule dans des conditions compliquées,
37:38notamment sur des routes mouillées ou en cas d'éclatement d'un pneu par exemple.
37:42Je vous propose une petite immersion avec ce reportage.
37:47Allez, on tourne, on tourne, on tourne.
37:49Aïe, aïe, aïe, aïe.
37:50Un petit peu tard également, un peu la même erreur que Mathieu.
37:53Voilà, c'est pas grave, il n'y a pas de soucis.
37:55Sur la 43, au niveau de la sortie de l'île d'Abou, la piste glisse.
37:59Heureusement, ceci n'est pas une vraie route,
38:01mais bien celle du centre de stage de conduite Centaure.
38:04Depuis l'oreillette, Stéphane guide les automobilistes
38:07pour les préparer à la conduite sous fortes intempéries,
38:10en leur donnant quelques conseils pour mieux appréhender la route.
38:13Alors c'est toujours de prendre en compte les fameux facteurs importants,
38:17primordiaux sur la toune de route,
38:19donc de prendre en compte l'état de la chaussée,
38:21bien sûr de connaître ses pneumatiques,
38:24donc l'état, l'usure, la pression qu'on doit vérifier tous les mois
38:28et bien sûr d'avoir forcément, et le plus essentiel de tous,
38:31une vitesse adaptée.
38:33Et comme on aime à dire souvent, vitesse adaptée, sécurité.
38:36Les stages durent une journée et se déroulent sur 4 plateaux
38:39avec des particularités différentes.
38:41Un virage, une montée, une descente, une simulation d'éclatement de pneus.
38:45Les enrobés sont recouverts d'une résine spécifique
38:48permettant d'obtenir un coefficient d'adhérence extrêmement bas.
38:52Moi je pensais que c'était un peu mouillé,
38:54on allait faire un petit dérapage,
38:57il faut vraiment faire gaffe parce que le risque il est présent.
39:00Et non, c'est des vraies installations qui sont très surprenantes.
39:05Une deuxième partie du stage aborde l'éco-conduite.
39:08Les chiffres de consommation du matin sont analysés
39:11pour ensuite être améliorés l'après-midi.
39:13C'est important pour plusieurs raisons,
39:15déjà le côté écologique bien sûr,
39:17et c'est un petit peu dans l'air du temps,
39:19mais également le côté économique
39:21qui va forcément avec la consommation de carburant.
39:24Je conseille aux différentes entreprises
39:26qui vont peut-être nous voir aujourd'hui
39:29de faire cette sensibilisation
39:31parce qu'elle apporte vraiment quelque chose en plus
39:34sur la sécurité routière.
39:36Si la majorité des clients sont des entreprises,
39:38Centaure ouvre aussi ses portes aux particuliers
39:41voulant bénéficier d'une formation.
39:45Alors on va revenir sur ces stagiaires,
39:47mais ce centre qui est installé à Lille d'Abou
39:49et qui est le premier de la série,
39:51parce qu'il y en a aujourd'hui une dizaine en France ?
39:53On a essayé de mailler le territoire français,
39:55donc on en trouve du sud au nord et de l'est à l'ouest.
39:58Au total, ça fait une centaine de collaborateurs ?
40:00Un peu plus, 120 collaborateurs mixés entre des formateurs
40:05qui sont sur nos plateaux d'exercice
40:07et puis ensuite un staff administratif et commercial.
40:10Pour ce qui vous concerne à Lille d'Abou,
40:12quelques chiffres clés ?
40:144537 stagiaires à l'année.
40:17Sur l'année 2023,
40:19on va être un petit peu plus fort cette année,
40:22mais c'est à peu près ça, un cerf-volant
40:24de 4000 à 5000 stagiaires à l'année.
40:26Ce 90% du chiffre d'affaires
40:30est fait par le monde de l'entreprise,
40:32pour les chefs d'entreprise qui ont à cœur
40:35de sensibiliser leurs collaborateurs.
40:38Et puis le reste est fait par les particuliers
40:41qui ont envie de se sensibiliser
40:43ou pour qui se sont vus offrir un stage cadeau.
40:46Oui, alors on va revenir à la réflexion,
40:48on peut offrir un stage d'une journée
40:50dans le centre Centor.
40:51Donc 4500 stagiaires pour une dizaine de collaborateurs,
40:54un chiffre d'affaires d'à peu près 2 millions d'euros.
40:56Un peu moins, mais on les frise.
40:59En 2025, ce sera ça !
41:01Des centres autonomes, donc,
41:04et vous le disiez, des clients qui sont
41:06essentiellement des clients d'entreprise.
41:08Oui, des entreprises, collectivités, institutions
41:11de la région Auvergne-Rhône-Alpes
41:13qui nous confient leurs collaborateurs
41:15pour d'une part s'assurer de la sécurité
41:18de leurs collaborateurs,
41:20et puis pour certains aussi baisser la sinistralité
41:23quand celle-ci se trouve un petit peu trop haute.
41:25Donc ils peuvent être alertés par leur assureur,
41:27mais pas qu'eux, c'est aussi une responsabilité
41:29du chef d'entreprise de s'assurer de la santé,
41:32de la sécurité des collaborateurs.
41:34Vous allez vous-même d'ailleurs régulièrement
41:36dans les entreprises faire des audits de sinistralité.
41:39Oui, j'allais dire, j'ai cette chance
41:41de me voir ouvrir les portes des entreprises
41:44et de travailler avec des chefs d'entreprise
41:46qui sont soucieux de la sécurité
41:48de leurs collaborateurs et qui m'ouvrent leurs portes,
41:50mais aussi leurs statistiques, leurs chiffres,
41:53leur façon de procéder, leurs règlements intérieurs.
41:55Et nous travaillons ensemble pour le bien-être
41:57des collaborateurs et puis aussi pour satisfaire
41:59à la réglementation aujourd'hui
42:01qui pèse lourd sur le chef d'entreprise.
42:03Alors il faut dire évidemment que la sinistralité
42:05quand on a une flotte de véhicules importante,
42:07ça peut effectivement coûter cher.
42:09Alors évidemment, il y a le bien-être des collaborateurs
42:11qui passe avant tout, mais c'est aussi
42:13une économie potentielle.
42:14C'est une charge qui est énorme dans une autre entreprise
42:16et au-delà de ça, nous préférons intervenir
42:18à titre préventif qu'à titre curatif.
42:20Parce que dès lors qu'il y a un incident grave
42:22ou un accident grave dans une entreprise,
42:24c'est très difficile ensuite d'amorcer
42:26une sensibilisation au risque routier.
42:29Donc voilà, la prévention prévaut à la guérison.
42:33Alors on a vu ces derniers temps
42:35beaucoup monter en puissance des nouvelles mobilités,
42:37je pense notamment aux véhicules électriques,
42:39c'est pas tout à fait le même réflexe de conduite,
42:41même des trottinettes, pourquoi pas,
42:43on peut aussi aller se tester dans votre centre.
42:46Alors on essaye de répondre à la géographie de la route.
42:49Depuis 1984, la géographie a changé
42:51et puis à l'environnement qui nous entoure.
42:53Donc le véhicule a énormément évolué
42:55et ceci dit, heureusement, sinon ce serait dramatique.
42:58Donc on passe aujourd'hui à des véhicules hybrides
43:00ou alors des véhicules électriques, mais pas que.
43:02Il y a aussi ce que nous appelons les nouvelles mobilités,
43:05vélos électriques, trottinettes, overboard.
43:09Et comment faire pour se partager la route,
43:12pour respecter ensemble la réglementation
43:14et le code de la route,
43:16parce que personne n'est exempt d'un code de la route,
43:19et de faire que ça se passe bien
43:21sur nos routes de tous les jours.
43:23Alors dans votre centre, on apprend à conduire,
43:25on apprend les bons réflexes,
43:27on apprend aussi les bases de l'entretien d'un véhicule.
43:30C'est primordial.
43:32Les bases d'un entretien d'un véhicule,
43:34le tour de sécurité d'un véhicule, c'est essentiel.
43:36La pression des pneumatiques, ça paraît essentiel,
43:38et même si aujourd'hui nos véhicules sont plutôt bien dotés
43:41et si on a la sensation que tout va bien,
43:43c'est bien de temps en temps de prendre un manomètre
43:45et de faire la pression,
43:47parce que finalement le pneumatique,
43:49c'est ce qu'il y a tout de suite en contact avec la chaussée.
43:52Il y a un minimum à savoir,
43:54et on l'apprend du coup dans ce centre Centaure de l'Île-d'Abo.
43:56On a parlé de l'Île-d'Abo, il y a aussi un site Avorep.
43:59Il y a un site Avorep qui a été créé en 1995
44:02et qui permettait au monde de l'auto-école
44:05de valider l'étape numéro 4 du permis de conduire
44:07qui était dans cette étape de vivre une situation d'urgence,
44:10une perte d'adhérence, un éclatement de pneumatique.
44:13Et on avait ouvert le site de Minotaur
44:15pour démocratiser cette partie-là de prévention.
44:18Minotaur, donc Avorep.
44:20Juste un mot précisément sur les stagiaires particuliers
44:24à qui on peut par exemple offrir un stage
44:27ou tout simplement y aller de son propre chef.
44:29Oui, alors n'importe qui peut venir à Centaure,
44:32nous sommes ouverts, il suffit juste de nous appeler
44:34et de réserver.
44:35Et on s'aperçoit que les personnes qui viennent
44:37dans le cadre de la formation professionnelle
44:39ont à cœur, à Noël, lors d'un anniversaire,
44:41d'offrir finalement un bon cadeau.
44:43En se disant, moi je conduis depuis 10 ans, 20 ans,
44:46je pensais tout savoir.
44:47L'accident de la route, bien entendu,
44:49tout le monde le sait, ça n'arrive qu'aux autres.
44:51Comment faire pour offrir un cadeau utile et agréable ?
44:53Et bien c'est chez nous.
44:54Oui, cadeau original, effectivement.
44:57Et puis l'enjeu, encore une fois, pour les entreprises,
44:59les flottes de véhicules dans les entreprises
45:01sont de plus en plus importantes.
45:02Les entreprises qui proposent des véhicules
45:04à leurs collaborateurs sont aussi importantes
45:06et on voit bien l'enjeu.
45:07Oui, c'est un sujet un tout petit peu économique,
45:10mais beaucoup plus sociétal, de responsabilité,
45:12alors réglementaire bien sûr, mais aussi humaine avant tout,
45:16des dirigeants.
45:17Ça ne m'étonne pas qu'il y ait du succès
45:20auprès des entreprises.
45:22Et puis si on peut sensibiliser,
45:24je crois qu'il ne faut pas hésiter,
45:26donc c'est une belle mission.
45:27Merci.
45:28Ça tourne bien, la RSE, c'est la passion de Cathy Simon.
45:30Oui, alors c'est une passion depuis très longtemps.
45:33Alors, il y a des mots aujourd'hui qui sont galvaudés,
45:35mais moi, je crois quand même en la bienveillance,
45:37je crois quand même à l'attention à l'autre
45:40et vous avez raison de dire que c'est avant tout,
45:42sans tort, une aventure humaine.
45:44Je pense qu'on est tous piqués par la passion,
45:47qui peut être quelquefois débordante,
45:49mais sans être dogmatique,
45:50en se disant que l'accident de la route,
45:52finalement, ça n'arrive pas qu'aux autres
45:54et on aurait presque une mission, voyez-vous,
45:57d'intérêt général et c'est comme ça, en tout cas,
45:59c'est ce qui combine notre métier tous les jours.
46:01Voilà, pour ce centre sans tort à l'île d'Abo,
46:03Minotaur à Voreb,
46:05qu'on vous souhaitait vous faire découvrir.
46:07Cathy Simon, merci beaucoup.
46:08Merci à vous.
46:09Merci François Codé.
46:10Merci.
46:11On se retrouve bien sûr le mois prochain.
46:12Merci à tous de votre fidélité.
46:13Vous pouvez voir et revoir Alpes Décideurs
46:15sur Internet, telegrenoble.net.
46:17À très vite.
46:30C'était Alpes Décideurs,
46:32avec la Caisse d'épargne Rhône-Alpes,
46:34une banque commerciale, régionale et coopérative.

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