La journaliste Françoise Laborde revient sur la prise de parole de Bruno Retailleau contre le narcotrafic ce lundi au Havre : «On peut lui faire crédit d’une certaine sincérité dans ses convictions».
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00:00On peut lui faire crédit d'une certaine sincérité.
00:02Complètement, ça c'est évident.
00:04Il me semble avoir déjà entendu qu'il fallait en effet avoir un parquet national dédié pour employer un anglicisme,
00:11en tout cas consacré à la lutte contre le narco-traffic,
00:15qu'il fallait peut-être avoir un statut particulier pour les repentis,
00:18comme il existe dans certains pays, ce qui permet en effet de démanteler plus facilement les groupes,
00:24et puis en effet avoir des quartiers de prison en particulier.
00:29Oui, il l'a aussi évoqué.
00:31Je voudrais aussi rappeler que le narco-trafiquant, les chiffres, les derniers chiffres, c'était quoi ?
00:35Entre 3 et 6 milliards.
00:37Oui, 3,5 milliards, domaine financier.
00:39Oui, donc on...
00:40Notez qu'il a parlé de drogue dure en plus aujourd'hui dans le propos.
00:42C'est-à-dire qu'il exclut même le cannabis, quoi, si on veut.
00:45Peut-être, peut-être pas.
00:47Et en tout cas, rappelez qu'au Havre, je crois que c'est bien au Havre,
00:50un docker avait été retrouvé mort,
00:52parce qu'on sait qu'en effet l'essentiel du trafic passe par les grands ports français,
00:56et que les dockers, comme beaucoup, on les incite à fermer les yeux
01:00ou à aider à l'arrivée de certains containers,
01:03et quand ils ne sont pas assez coopératifs, on les tue.
01:05Donc c'était ça aussi l'histoire du docker du Havre.