• il y a 10 heures

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00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros, ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:07Quel spectacle et quelle tristesse que ce psychodrame sur la réforme des retraites, orchestré par un parti politique,
00:14le Parti Socialiste, qui a fait moins de 2% à la dernière élection présidentielle,
00:19et son chef, Olivier Faure, qui doit son siège à Jean-Luc Mélenchon, qu'il trahit aujourd'hui,
00:24mais qu'il rejoindra, soyez-en certains, pour faire barrage au fascisme.
00:29Pauvre pays qui craque de partout, influencé par des hurluberlus qui ont deux obsessions,
00:34comment travailler moins et comment faire payer un peu plus les riches.
00:38Et à la barre de ce Titanic, un nouveau capitaine qui veut bien couler le navire,
00:42à condition qu'il embarque sur un canot de sauvetage.
00:45Bayrou, puisque tel est son nom, prête à marchander une place sinon au paradis, du moins à Matignon.
00:51Hier, François Bayrou a eu cette expression qui résume sa vie politique.
00:56« Je n'invente rien, il est peut-être probable, il est peut-être probable, a-t-il dit en substance,
01:02que la réforme change, sans changer, tout en changeant. »
01:06Nous en sommes là, ce matin, à guetter si le PS censurera ou non un François Bayrou
01:11qui expédie les affaires courantes, mais au fond ne poursuit qu'un objectif.
01:15Comment faire pour rester le plus longtemps possible avenue de Varennes ?
01:21Il est 9h01 et je vais vous faire écouter, dans une seconde,
01:24cette phrase formidable « il est peut-être probable ».
01:27Chana Lusso.
01:289h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
01:42Bonjour Pascal, bonjour à tous.
01:43Les derniers détails de l'accord entre Israël et le Hamas sont en cours de finalisation,
01:48c'est ce que révèle un communiqué du bureau de Benjamin Netanyahou publié dans la nuit.
01:53Le Premier ministre israélien a appelé Joe Biden et Donald Trump pour les remercier de leur aide.
01:58Si l'accord est validé en l'état, 33 otages israéliens seront libérés à partir de dimanche prochain.
02:04En France, on saura aujourd'hui si le gouvernement Bayrou est censuré ou non.
02:09La motion de censure déposée par les Insoumis, les communistes et les écologistes
02:13sera examinée à partir de 15h à l'Assemblée nationale.
02:17Elle a été déposée dans la foulée du discours de politique générale du Premier ministre mardi dernier.
02:22Et puis la cérémonie religieuse en hommage à Jean-Marie Le Pen sera organisée aujourd'hui.
02:27Elle aura lieu à 11h au sein de l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce à Paris.
02:31C'était une volonté de Marine Le Pen et ses sœurs.
02:34Et contrairement aux obsèques de samedi dernier qui se sont tenues dans la plus stricte intimité,
02:38cette messe sera ouverte au public.
02:40Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
02:43Merci Chana, je salue Ludovine Delarochère qui est présidente du syndicat de la famille.
02:47Je vous ai demandé de venir ce matin parce que c'est peut-être l'information la plus importante
02:50qu'on ne développe pas assez la baisse de la natalité en France.
02:53C'est le chiffre le plus bas depuis 1945.
02:55Vous connaissez également Sabrina Madjeber, notre excellent Thamy Gérard Carrérou
03:00qui est là et qui nous parlera de Donald Trump.
03:03Olivier Dartigal que je salue bien sûr.
03:06Florian Bachelier qui fut en son temps député, qui est aujourd'hui avocat, ancien député.
03:13Vous nous parlerez de Rennes, cette ville qui connaît des soucis de sécurité.
03:16Et puis l'ami Vincent Hervouet qui évidemment parlera dans une seconde
03:20de cet accord entre Israël et le Hamas.
03:25Mais c'est formidable, les mots traduisent parfois.
03:29Evidemment c'est une sorte de lapsus quand on parle.
03:31Il est peut-être probable, écoutez, je n'invente rien,
03:34ce qu'a dit François Bayrou sur cette réforme de la retraite qu'il souhaite changer.
03:40Ce qu'il dit à la fin de la phrase, on cherche ce qu'il a dit après qu'il a parlé.
03:45Mais écoutez ça, c'était au Sénaillère, c'est quelques secondes et je trouve que ça dit tout.
03:50Il est peut-être probable qu'il se produise une situation
03:55dans laquelle des marges de progression, de mouvements, de changements, d'adaptations
04:01auront été identifiés sans qu'il y ait un accord général.
04:05Si c'est le cas, nous proposerons un texte qui reprendra ces adaptations et ces progrès
04:13et nous le soumettrons à l'Assemblée.
04:15Il n'y a rien de plus simple, de plus clair et de plus franc.
04:21Non mais je veux dire, c'est un gag en fait.
04:24Alors ce n'était pas au Sénat, vous avez compris, c'était à l'Assemblée.
04:26Mais non mais c'est un gag, parce que tout y est, il est peut-être probable.
04:30Alors j'applaudis, bravo ! Je ne sais pas ce que vous avez compris.
04:34Alors tu comprends en fait que c'est un bonnetot.
04:37Bonnetot, il y a une caisse en carton, il y a un Premier ministre qui dit
04:40tu la vois, tu la vois, ma réforme, tu la vois, ma réforme, tu ne la vois plus.
04:42C'est la situation actuelle.
04:44Il dit la situation parlementaire.
04:48Non mais c'est un truc de bonnetot vraiment, tu la vois, tu la vois.
04:51Il est peut-être probable, alors ça j'adore.
04:53Il est peut-être probable, ça on ne l'avait pas fait, je trouve ça formidable.
04:57Il est peut-être probable.
04:58Mais on comprend pourquoi il s'entend si bien avec Emmanuel Macron depuis des années.
05:02C'est le « et » en même temps macronien qu'on retrouve chez Bayrou
05:05et ils convergent complètement à cet égard-là.
05:08Il est peut-être probable.
05:10On en parlera évidemment tout à l'heure, mais l'actualité dramatique, disons-le,
05:14après 15 mois de guerre entre Israël et le Ramas,
05:16un nouvel accord de trêve et de libération des otages a été conclu hier.
05:19Vincent Herouet, j'ai appris hier, on s'est quittés hier soir, ensemble.
05:25En fait, Israël n'a pas donné son accord, on ne l'a pas dit aussi clairement hier soir et ce matin.
05:32J'entends qu'Israël n'a pas donné son accord, précisément cet accord qui est en place.
05:38C'est vrai ou c'est faux ?
05:39Tout n'est pas tout à fait scellé.
05:40Il est peut-être probable qu'il y ait une trêve.
05:45On pourrait commencer toutes nos phrases comme ça, mais là, c'est un sujet sérieux.
05:49Non, mais sans ironie aucune, c'est bien pour ça qu'il y a une grande différence entre une trêve et une paix.
05:55La trêve, elle est toujours amère et la paix, c'est l'avenir qui se dégage.
05:59Là, l'avenir reste complètement brumeux, bouché, personne ne sait ce qui va se passer à Gaza.
06:04Et cette trêve qui a été négociée, dont les détails sont très complexes, par étapes,
06:11et tout peut capoter, évidemment, sur chacun de ces détails qu'on peut lister à l'infini.
06:18Ce n'est pas simple, ce n'est pas clair, ce n'est pas franc.
06:21Donc, Israël n'a pas donné son accord ?
06:23Pardon ?
06:24Israël n'a pas donné ?
06:25Il paraît qu'il y a encore quelques détails qui restent.
06:27D'accord, et ça, on ne le savait pas hier soir ?
06:29Non, mais l'accord de principe, mais le diable est dans les détails comme à chaque fois dans ce genre d'affaires.
06:36Et là, particulièrement, parce qu'il n'y a pas de perspective politique d'une part,
06:40et parce que, par ailleurs, extraire les otages des tombes où ils sont enfermés,
06:51enterrés vivants, depuis 15 mois, va s'avérer difficile,
06:55et que la reprise en main, le contrôle sécuritaire de la zone, ça va être très compliqué.
06:59Ça va être vraiment très compliqué.
07:01Bon, le tweet d'Emmanuel Macron, on peut le décrypter ensemble.
07:04« Après 15 mois de calvaire injustifiable, soulagement immense pour les Gazaouis,
07:08espoir pour les otages et leur famille.
07:10Ce soir, mes pensées vont à Offer et Oade, qui sont des otages français.
07:15L'accord doit être respecté, les otages libérés,
07:18les Gazaouis secourus, une solution politique doit advenir. »
07:23Que pensez-vous de ce...
07:25C'est-à-dire que la formulation au début était évidemment extrêmement choquante
07:32aux yeux des Israéliens, des familles d'otages.
07:37Mais bon, quelle importance.
07:39C'est important, c'est le président de la République qui parle.
07:41Oui, c'est important, il parle au français.
07:43C'est la position française historique.
07:46Non, pas tout à fait.
07:47Après 15 mois de calvaire injustifiable...
07:49Non, il y a une forme de calvaire injustifiable, c'est celui des Gazaouis
07:51ou c'est celui des familles des otages ?
07:53Dans l'expression qui en est faite, c'est pas vraiment un renvoi dos à dos.
07:58Le calvaire injustifiable, ça...
08:01On a l'impression que le calvaire injustifié...
08:04Soulagement pour les Gazaouis.
08:05Évidemment, il y a de quoi profondément heurter.
08:08Il y a eu effectivement un calvaire pour les Gazaouis et pour les otages.
08:11Oui, mais il y a d'abord eu l'attaque...
08:14Mais c'est le mot injustifiable.
08:16En fait, c'est le mot injustifiable.
08:18Ce que certains peuvent comprendre,
08:20c'est que la réponse d'Israël par rapport au 7 octobre...
08:23Est injustifiable.
08:24Voilà, c'est ce que certains...
08:25C'est pour ça que je pose la question.
08:27Florian Florant.
08:28C'est la combinaison qui est gênante,
08:30c'est-à-dire l'emploi du terme injustifiable
08:33après l'inversion Gazaoui et on ne cite même pas Israël.
08:38On peut faire de l'antique, même de la casuistique pendant des heures.
08:42Oui, mais c'est important.
08:43La réalité profonde, c'est qu'au moment de prononcer
08:46on n'y est pour rien dans cet accord,
08:48on n'a eu aucune influence dans ce qui s'est passé.
08:53Alors qu'il y a des otages français, je vous le rappelle quand même.
08:56Donc, le président émet des considérations d'ordre général,
09:01une sorte de vœu pieux, on doit, etc.
09:04Et ils réussissent à les liser, à le formuler de telle manière
09:07que ça heurte tous ceux qui lisent ce communiqué.
09:10C'est quand même, pardon, mais ce n'est pas brillant.
09:13Ce n'est pas vraiment une bévue.
09:15Les dessous de cet accord, vous dites que la France n'y est pour rien.
09:18Hier soir, vous disiez que c'est la grande victoire de Donald Trump.
09:21Pourquoi ?
09:22Parce qu'il est intronisé lundi et dimanche,
09:26il devrait y avoir libération de trois otages.
09:29Je pense que les Israélo-Américains seront dans la liste.
09:33Je pense que son hémisphère au Proche-Orient, à Doha,
09:37on s'en sera assuré que ce seront les premiers à sortir.
09:42Et donc, il arrive, il n'est pas encore au pouvoir,
09:45il a fait ce qu'il avait promis, l'arrêt de toute guerre,
09:48en tout cas celle-là, il a déjà obtenu des résultats
09:51avant même de reprendre son bureau ovale.
09:54Mais pourquoi le point lui est donné et pas à l'administration Biden
09:59qui s'est aussi déployée sur la dernière période,
10:01avec bien sûr les Qataris, notamment ?
10:05Parce qu'il n'y avait aucun bénéfice pour Benjamin Netanyahou
10:08à rentrer dans ce deal trop tôt.
10:12En fait, ce qui est sur la table, c'est à peu près ce qui avait été dealé
10:16au mois de mai dernier.
10:17Effectivement, ça n'a pas beaucoup changé,
10:19mais l'émotion politique reste la même.
10:21Et là, d'abord, Benjamin Netanyahou a les mains libres
10:26par rapport à son opposition d'ultra,
10:29qui menace de quitter le gouvernement et de renverser sa coalition.
10:33Aujourd'hui, il est beaucoup plus à l'aise, il ne sera pas renversé.
10:36Par ailleurs, il obtient sans aucun doute de la part de Donald Trump
10:40un lot en contrepartie qu'on ne connaît pas.
10:44Et ça, c'est la véritable énigme de l'accord qui vient d'être conclu.
10:49Qu'est-ce que les Américains ont donné aux Israéliens
10:52en échange de cet accord qui tombe à point nommé,
10:55donc à la veille de l'internalisation de Donald Trump
10:58et qui fait de lui un candidat tout à fait possible
11:02à un prix Nobel de la paix ?
11:05Donald Trump ?
11:07Je rappelle l'accord,
11:09libération de 33 otages israéliens en échange d'un millier de prisonniers palestiniens,
11:14augmentation de l'aide humanitaire,
11:1633 otages israéliens devraient être libérés en commençant par les femmes et les enfants,
11:19il y aura une deuxième phase avec libération des derniers otages
11:23et retrait complet israélien de Gaza,
11:25il y aura reconstruction de Gaza et restitution des corps des otages tués
11:29durant leur captivité, c'est l'accord tel qu'il a été scellé.
11:33La question que je vous ai posée hier soir, je la repose,
11:37qu'est-ce qui fait que le Hamas a d'une certaine manière écouté Donald Trump
11:42alors qu'il n'écoutait pas forcément l'administration américaine ?
11:46Quel est le rapport de force qui s'est mis en place entre Trump et le Hamas,
11:50ou Trump et les émissaires du Hamas,
11:53pour que le Hamas entende ?
11:56Mais ce n'est pas le Hamas qui a entendu,
11:59dans ce conflit entre Israël et les islamistes,
12:02ce sont les soutiens de part et d'autre des deux belligérants...
12:08J'entends, j'entends, mais vous comprenez ma question,
12:11qu'est-ce que fait peser, voilà,
12:14c'est pour ça que j'ai dit émissaires, oui.
12:16la menace sous-jacente qu'il y avait dans la mise en garde de Trump disant que...
12:20Et c'est quoi la menace ? Mais c'est quoi l'enfer ? C'est ça,
12:23qu'est-ce qu'il leur promettait ?
12:25C'est un petit pays dans lequel se trouve, je le sens comme américain,
12:28c'est-à-dire le quartier général américain pour le Moyen-Orient,
12:31ce petit pays, cet émirat qatari,
12:34qui s'est débrouillé pour se retrouver au centre à peu près géométrique
12:40de toutes les influences.
12:42Ce sont à la fois des amis des turcs qui agissent en Syrie,
12:45ce sont les amis des iraniens qui sont très mal en ce moment, etc.
12:48Mais ça ce sont les qataris, ils ont une position d'équilibre,
12:51et ils en jouent, ils servent de médiateurs.
12:53Aujourd'hui, ils ont bien compris que le rapport de France avec l'Occident avait changé,
12:56que le monde avait basculé depuis le 5 novembre,
12:59et que donc, il fallait en tenir compte.
13:02Les égyptiens en tiennent compte, les saoudiens en tiennent compte,
13:05tout le monde en tient compte.
13:06Et chacun comprend que se heurter aujourd'hui à la puissance américaine,
13:10c'est pas une bonne idée, qu'il faut faire des concessions.
13:12Alors, je vous propose d'écouter M. Barrault,
13:14qui est le ministre des Affaires étrangères,
13:15qui a été ce matin chez nos amis de RTL,
13:19et je vous propose de l'écouter sur les otages, ce qu'il a dit.
13:22Les otages.
13:24Depuis de trop nombreux mois, nous n'avons pas de nouvelles.
13:27C'est-à-dire depuis le 7 octobre ?
13:29Depuis le 7 octobre quasiment,
13:31sauf les témoignages de ceux qui sont revenus de l'enfer de Gaza.
13:35Nous espérons vivement qu'ils puissent nous revenir en vie et en bonne santé.
13:39On n'a pas de certitude sur le fait qu'ils soient en vie ?
13:41Nous n'avons pas de certitude, nous n'avons pas de nouvelles.
13:43Nous sommes en contact étroit avec leur famille,
13:45famille que j'ai rencontrée moi-même,
13:47et je le redis, je pense à cette heure,
13:49à cette heure, à leur conjointe, à leurs enfants,
13:52dont certains peinent tant à se reconstruire
13:55après avoir été eux-mêmes otages à Gaza,
13:58pris par le sentiment parfois de culpabilité,
14:01d'avoir été eux-mêmes libérés,
14:03alors que leur papa est encore détenu otage.
14:05Au fer et au had, je le rappelle, otage français.
14:08Vincent Herouette ?
14:09Non, mais le ministre fait de la psychologie.
14:11D'ailleurs, ce qu'il dit n'est pas faux sur la culpabilité,
14:14mais on s'en fout éperdument.
14:16C'est le chef de la diplomatie française.
14:18Le problème que l'on a, c'est qu'on a des otages en Azerbaïdjan,
14:21en Russie, en Algérie.
14:23Je vous rappelle Boalem Sansal.
14:25Et on en avait en Israël.
14:27Il a parlé d'ailleurs de Boalem Sansal.
14:29C'est absolument incapable d'obtenir
14:31que les médecins nous relâchent nos compatriotes.
14:34J'aurais préféré être américain que français
14:37si aujourd'hui j'étais entre les mains de couper de route.
14:40Je vous propose d'écouter...
14:42On n'a pas dit ça il y a dix ans.
14:44Oui, bien sûr.
14:47Je vous propose d'écouter Jean-Noël Barrault
14:49sur Boalem Sansal, puisqu'il a pris la parole également
14:51sur cet écrivain
14:55qui est toujours retenu en Algérie.
14:57Est-ce qu'on peut écouter Jean-Noël Barrault
14:59sur Boalem Sansal ?
15:01C'était ce matin.
15:03Est-ce que nous l'avons ou pas ?
15:05Allons-y.
15:07Ce qui s'est passé le 9 janvier
15:09n'est pas acceptable.
15:11C'est inadmissible.
15:12Le renvoi par l'Algérie d'un influenceur
15:14qui s'était livré à des appels au meurtre
15:16sur les réseaux sociaux
15:18alors que nous l'avions ciblé
15:20par un arrêté d'expulsion.
15:22Bruno Rodrigue l'a renvoyé le jeudi matin.
15:24L'Algérie lui a dit
15:26tu retournes en France le jeudi soir.
15:28Alors même qu'il était doté
15:30d'un passeport biométrique
15:32et qu'il n'y avait aucune raison
15:34pour l'Algérie de ne pas le reprendre.
15:36Cela s'ajoute à d'autres épisodes
15:38que nous avons regrettés.
15:40Je pense en particulier
15:42à la détention de notre compatriote
15:44Boilem Sansal.
15:46Mon rôle, c'est de régler les problèmes.
15:48J'ai d'ailleurs signalé
15:50que j'étais prêt à aller à Alger
15:52pour échanger avec les autorités
15:54algériennes et traiter de tous les sujets
15:56et pas seulement ceux qui ont fait l'actualité.
15:58Vous allez y aller quand alors ?
16:00Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
16:02Prêt à aller à Alger, échanger avec les autorités algériennes.
16:04C'est dit dans quel point
16:06la France
16:08est respectée.
16:10C'est le résultat américain dix minutes après
16:12le discours d'inauguration de Reagan
16:14en 1980.
16:16C'est le précédent
16:18que tout le monde répète, sauf que
16:20la réalité est un peu plus
16:22compliquée que ça.
16:24Là, ce qu'on a vu, c'était les deux émissaires.
16:26Celui de l'administration sortante démocrate
16:28qui est un diplomate,
16:30et celui et le milliardaire ami de Donald Trump
16:32côté républicain
16:34qui ont agi ensemble à dehors.
16:36Il semble même qu'ils se soient répartis les rôles.
16:38Et donc, formidable entente
16:40et au bout,
16:42la trêve qu'ils ont réussi
16:44à arracher. Ça renvoie
16:46effectivement à la libération des otages,
16:48à l'intronisation de Ronald Reagan
16:50et le jour même de l'intronisation,
16:52les otages américains de l'ambassade qui avait été
16:54pris au moment de la révolution islamique
16:56par les étudiants, l'ambassade étant occupée,
16:58ont été relâchés alors que Carter
17:00n'avait pas réussi à obtenir
17:02leur élargissement. Et là encore,
17:04on avait dit que les deux administrations allaient travailler ensemble.
17:06En fait, c'est pas tout à fait vrai.
17:08Du côté de Reagan, ça avait été...
17:10Trump, c'est vraiment un triomphe.
17:12On est en 1980, Carter avait été
17:14tombé quasiment là-dessus.
17:16Ça ne l'avait pas aidé, ça c'est vrai.
17:18Mais on juge une politique
17:20à ses résultats.
17:24Et beaucoup de choses, si vous me permettez.
17:26On juge beaucoup de choses à ses résultats
17:28et c'est pas faux.
17:30Un mot de Gérard Carreyrou
17:32et après on va parler de la dénatalité.
17:34Vous avez dit l'essentiel
17:36mais simplement, il y a une chose
17:38qui m'apparaît, j'appellerais ça
17:40l'effet Notre-Dame.
17:42Regardez l'image
17:44lorsque Trump est entré
17:46dans Notre-Dame. Vous aviez
17:48tout autour les grands
17:50hommes, les grands dignitaires
17:52du monde qui étaient
17:54comme dans une sorte de sidération
17:56à regarder ce personnage
17:58et ils le suivaient
18:00à méduser, si vous voulez.
18:02C'est ça qui vient de se produire
18:04pour la première fois. Je pense que ça sera
18:06dans d'autres circonstances qu'on le verra.
18:08On a là tout d'un coup un homme
18:10on se dit, ben oui
18:12les choses ont changé mondialement.
18:14C'est pas seulement que
18:16Trump a été élu derrière
18:18un président extrêmement fallot
18:20comme Biden, c'est que
18:22on retrouve l'Amérique impériale
18:24à travers ça.
18:26On se dit, depuis Reagan
18:28pratiquement on n'a pas eu
18:30quelqu'un, même Obama
18:32il avait fait son succès sur sa tête
18:34si vous voulez, je dirais d'une manière
18:36un peu facile.
18:38Mais c'était Trump
18:40c'est dans la génération des présidents
18:42qui influe le monde.
18:44Et vous verrez...
18:46Non mais Olivier, la première fois
18:48on ne l'a pas vraiment vue parce qu'il est
18:50arrivé un peu inopinément sur la scène
18:52il n'était pas préparé
18:54et il a fait face
18:56à l'état profond. C'est vrai
18:58Moi je me souviens de mon fils me disant
19:00Trump, tu vas voir, il tiendra pas longtemps
19:02il a contre lui le FBI, la CIA, etc.
19:04Il a eu tout ça. Aujourd'hui
19:06il est préparé
19:08et c'est différent.
19:10Ce qui est cruel,
19:12juste courtement, mais pour les politiques français
19:14c'est que nous on en est réduits
19:16à commenter les communiqués de presse de Sandrine Rousseau
19:18qui veut quitter HIT au moment
19:20où le sort du monde est en train de...
19:22Et on a Trump
19:24peut-être probable
19:26La force de Trump c'est qu'il est justement
19:28l'antithèse de ce peut-être...
19:30Ludovine de La Rochère et Florian Bachelier
19:32viennent de nous présenter la parole. Et ce qui m'amuse
19:34c'est qu'on nous promettait l'enfer
19:36si Trump était élu, la guerre civile
19:38aux Etats-Unis et à l'arrivée
19:40non seulement l'Amérique est...
19:42L'Amérique est apaisée
19:44L'Amérique est apaisée
19:46En revanche
19:48Musk et Trump
19:50sont devenus la cible
19:52de tous les bien-pensants
19:54à travers Twitter
19:56qui vacillent, qui tendent
19:58pour la première fois depuis bien longtemps
20:00parce que depuis des années ça change
20:02mais manifestement l'espace
20:04public n'est plus occupé
20:06que par le politiquement correct
20:08donc ça les rend fous
20:10et ils parlent d'ingérence de Musk
20:12et je suis d'accord avec vous
20:14mais quand Soros est intervenu
20:16sur le Brexit, je ne les ai pas entendus
20:18Je ne les ai pas entendus. Donc en fait
20:20ce qui les ennuie c'est que
20:22l'entrevoix parle
20:24et dans ces cas-là, qu'est-ce qu'ils font ?
20:26Ils se retirent. Ils refusent
20:28le débat. C'est les mêmes
20:30qui veulent l'interdiction de CNews
20:32les mêmes qui applaudissent
20:34à l'annulation
20:36de C8. Ce sont les mêmes
20:38Florian Bachelier, si vous êtes là
20:40et que vous faites des apartés
20:42retournez au ministère. C'est pas possible
20:44un peu de discipline
20:46un peu de discipline
20:48s'il vous plaît
20:50donc c'est toujours les mêmes
20:52et ce qui est drôle, moi ce qui me fascine
20:54c'est qu'en fait, ils ne veulent pas parler
20:56avec des gens qui ne pensent pas comme eux
20:58c'est ça
21:00ils pourraient venir sur ces plateaux
21:02et ils se disent, on quitte Twitter
21:04ça se passerait très bien d'ailleurs
21:06on quitte Twitter, on est entre nous
21:08donc ça tangue, ça vacille
21:10mais ils ont un problème d'argumentation
21:12la vérité c'est qu'ils n'ont pas
21:14les éléments de réponse
21:16ils n'ont pas en mesure et capable
21:18de débattre réellement
21:20et donc ils s'en vont
21:22et ils demandent l'interdiction
21:24c'est à dire que
21:26ils montent tous au créneau les uns les autres
21:28c'est Sandrine Rousseau qui sort de Twitter
21:30mais parfois des publications, j'ai vu West France sortir de Twitter
21:32hier il y a 80 associations
21:34qui sortent de Twitter
21:36ils ne veulent pas !
21:38le conseil régional de Bretagne
21:40il ferait mieux de s'occuper en Bretagne de la sécurité
21:42et à Ville de Rennes
21:44cette ville qui est à feu et à sang
21:46matin, midi et soir
21:48ça me fait plaisir que vous soyez là
21:50parce que la dénatérité je trouve que c'est vraiment
21:52peut-être le sujet le plus important
21:54dont on ne parle pas beaucoup non plus dans les médias
21:56parce qu'évidemment
21:58la famille, la femme qui fait des enfants
22:00ce n'est pas le sujet justement
22:02le plus important peut-être
22:04pour cet espace médiatique
22:06et vous vouliez intervenir
22:08avec des solutions peut-être
22:10avec un certain nombre de solutions
22:12et d'abord ce que je remarque
22:14les médias en ont parlé un petit peu
22:16en passant vite fait
22:18les politiques n'en parlent pas
22:20regardez le discours de politique générale de François Bayrou
22:22c'était le jour même de l'annonce de l'INSEE
22:24qui disait que le taux de natalité
22:26était descendu à 1,62
22:28enfants par femme
22:30c'est historique, ce n'est jamais arrivé
22:32non seulement depuis 1945
22:34mais en réalité depuis des décennies
22:36alors le carillon
22:38je suis obligé de le couper parce qu'il est déjà 9h22
22:40mais vous allez évidemment continuer
22:42cette argumentation, je vais saluer
22:44notre ami Thomas Hill ce matin
22:46lui qui va recevoir aujourd'hui
22:48Robin Williams
22:50c'est Robin
22:52Robin c'est l'autre
22:54Robin c'est le chanteur
22:56Robin Williams
22:58qui est quand même une immense star internationale
23:00de la pop
23:02on est très heureux d'avoir
23:04vous pouvez peut-être nous susurrer un petit air de musique
23:06très célèbre
23:08I just wanna feel
23:10the love
23:12that I'm leaving
23:14j'ai bossé
23:16pas mal
23:18vous avez le physique qui va avec
23:20bien sûr
23:22on va vous écouter avec plaisir
23:24à tout à l'heure Pascal
23:269h30

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