• il y a 8 heures
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur CNews ce matin jusqu'à 10h30 et sur Europe 1 jusqu'à 9h30.
00:00:08Hier sur l'antenne de France Inter, le journaliste Patrick Cohen a consacré son éditorial politique à ce qu'il a appelé l'écosystème médiatique d'extrême droite
00:00:20qui va du journal du dimanche à CNews en passant par Europe 1.
00:00:24Pour M. Patrick Cohen, le problème en France n'est pas la mort de Louise, ni celle d'Elias, ni le narcotrafic, ni l'insécurité, ni les homicides.
00:00:34Non, pour M. Patrick Cohen, le problème c'est CNews qui instrumentaliserait ces faits de société et donnerait une image déformée de la France.
00:00:44L'Arkom avait recadré Patrick Cohen qui, après que Thomas a trouvé la mort à Crépole, avait parlé de Rix dans un de ses éditoriaux où l'aveuglement militant côtoie l'expertise brouillonne.
00:00:57M. Patrick Cohen a le sens des priorités. Un enfant de 11 ans trouve la mort et il parle de CNews.
00:01:05Hier, à l'Assemblée nationale, Gabriel Attal a dit, je cite, « Est-ce qu'on accepte que chaque semaine en France, on apprenne qu'un jeune a tué un autre jeune pour un téléphone portable ? »
00:01:14Ce matin, le journal Le Parisien rapporte à la Une les aveux des mineurs qui ont agressé et tué Elias.
00:01:21« On a vraiment fait une dinguerie », auraient-ils dit aux enquêteurs.
00:01:25Et notre confrère Frédéric Michel, d'éditorialisé, ces faits divers, à force de se répéter, se transforment en faits de société.
00:01:34Au fond, beaucoup de Français, d'hommes politiques, journalistes, citoyens partagent le même constat de l'ensauvagement dans l'espace public et CNews, ou Europe 1, ne disent rien d'autre que cela.
00:01:45La plupart font peu ou prou la même analyse, sauf M. Patrick Cohen qui récupère la mort d'une enfant pour attaquer CNews et révèle ainsi une âme grise que l'aigreur et le ressentiment ont égaré sans doute.
00:02:01Il est 9h02. Chana Lusto.
00:02:15Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:16La nouvelle méthode de Bruno Retailleau pour lutter contre le trafic de drogue.
00:02:20Selon Le Figaro, le ministre de l'Intérieur a envoyé une circulaire au préfet dans laquelle il dévoile sa stratégie.
00:02:2725 villes françaises seront désignées villes de sécurité renforcée.
00:02:31Il s'agit des villes où les trafics sont enquistés, la délinquance récurrente et l'immigration irrégulière très présente.
00:02:38Parmi elles, Grenoble où Bruno Retailleau est attendu aujourd'hui.
00:02:42Les aveux glaçants du meurtrier présumé d'Elias, 14 ans, tué à coups de machette pour son téléphone portable parisien, dévoilent ce matin le contenu des auditions du suspect.
00:02:54Le jour du drame, il s'était positionné avec un complice devant le stade Jules Noël, au sud de Paris, spécifiquement pour racketter quelqu'un.
00:03:01C'est ce qu'il raconte, il dit avoir voulu déchirer le manteau d'Elias face à sa résistance.
00:03:05Sauf que la lame a traversé sa peau, le jeune homme s'est effondré, lui a pris la fuite.
00:03:11Et puis Guillaume Casbarian veut mettre fin au logement social.
00:03:14À vie l'ancien ministre du logement.
00:03:16Désormais député, annonce sur cnews.fr déposer une proposition de loi en ce sens.
00:03:21Il veut notamment renforcer les contrôles de résidents de HLM, certains ayant des revenus qui dépassent les conditions pour être éligibles.
00:03:29Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:31Merci beaucoup Chana Loustau.
00:03:33On est avec Eugénie Bastier ce matin, avec Georges Fenech, avec Joseph Macescaron, avec André Vallini, avec Thomas Bonnet.
00:03:41C'est vrai que le climat va être très rude pendant deux ans, on le voit tous.
00:03:46Il va être très rude parce qu'il y a un choc idéologique, culturel, qui se met en place dans les médias.
00:03:52Je suis frappé de ça et que les journalistes parfois sont attaqués, cnews est attaqué notamment.
00:03:57Et je viens de le dire, alors que, je le répète, vous lisez ce matin Le Parisien, vous écoutez nos confrères de BFM, disons-le, tout le monde est...
00:04:08Il y a un choc entre le service public, qui est orienté idéologiquement à gauche, et le reste des médias.
00:04:14Oui, c'est intéressant ce que vous dites, vous avez parfaitement raison.
00:04:18Je pense que c'est ça le choc.
00:04:20Oui, le choc qui se dessine, c'est ça, c'est-à-dire que le service public, un journalisme de service public...
00:04:24Madame Élise Lucet, par exemple, grande représentante du service public, qui a aussi un agenda militant, on le voit, très orienté.
00:04:33Hier, elle est allée à l'Assemblée pour tester les députés, elle fait des émissions à charge sur les grands patrons français à longueur de journée.
00:04:41Et je trouve que c'est de plus en plus marquant, à la fois des médias privés qui, je pense, répondent à une forme de droitisation de la société française sur certains sujets,
00:04:51et un service public qui est de plus en plus déconnecté, je trouve, en tout cas, qui s'éloigne de plus en plus des Français, et je trouve ça effectivement préoccupant.
00:05:00Mais il n'y a pas que le service public.
00:05:01Georges Fedec.
00:05:02On a Libération qui tente...
00:05:03Oui, mais Libération, honnêtement, Libération ne pèse pas grand-chose.
00:05:07Mediapart, quand même.
00:05:08Mais je parlais des médias audiovisuels.
00:05:09Mais Mediapart, c'est encore autre chose. Mediapart, c'est de l'investigation.
00:05:13Donc, c'est encore autre chose, Mediapart.
00:05:16Ils ne sont pas financés par nos hommes.
00:05:18La raison, c'est quand même le service public.
00:05:2035 le dimanche, c'est sidérant. Vous allumez 35 le dimanche, l'émission, c'est politique, etc.
00:05:25C'est sidérant, le contenu des émissions.
00:05:28Et là, vous voyez bien qu'il va y avoir un choc.
00:05:31Et hier, cet édito qu'on écoutera tout à l'heure, qui sort des phrases ou te fait dire des choses que tu n'as pas dit, etc.
00:05:37C'est-à-dire que pour le service public France Inter, le plus important hier dans l'édito politique,
00:05:42c'est de parler, pardonnez-moi, de moi en l'occurrence et de CNews.
00:05:46C'est ça l'essentiel pour eux.
00:05:48Donc, tu pourrais imaginer...
00:05:49Et tu récupères la mort d'un enfant pour...
00:05:52Tu instrumentalises la mort d'un enfant pour parler de CNews.
00:05:56Donc là, effectivement, on arrive à un niveau aujourd'hui de commentaires sur le service public qui peut être inquiétant.
00:06:03Je voulais simplement vous faire écouter ce qu'a dit M. Darmanin.
00:06:07Parce que Gérald Darmanin, il dit ni plus ni moins ce que j'entends sur ce plateau de temps en temps.
00:06:13Écoutez-le. C'était tout à l'heure sur BFM.
00:06:17D'abord, j'ai reçu les parents d'Elias par respect envers le drame incroyable qu'ils subissent
00:06:24quand on est père et mère de famille, père d'un enfant.
00:06:26C'est ce qui est le plus terrible au monde.
00:06:28Et si leur fils est mort, c'est que l'État, la France, n'a pas su le protéger.
00:06:32Et je pense qu'il faut dire les mots sur les choses.
00:06:34Et je leur ai dit comme je vous le dis.
00:06:36Je pense que la modification de notre droit, de notre façon de gérer les mineurs délinquants
00:06:43pourrait permettre d'éviter ce genre de drame.
00:06:47En effet, il n'y a pas de risque zéro.
00:06:49Évidemment, tous les pays du monde et les pays européens connaissent cette augmentation de violences des mineurs.
00:06:54Mais oui, je pense qu'une partie des dispositions que nous proposons collectivement,
00:06:58j'espère qu'elles seront adoptées au Sénat,
00:07:00pourraient empêcher des drames comme cela,
00:07:03parce que nous devons avoir beaucoup plus de rapidité et de fermeté vis-à-vis des mineurs délinquants.
00:07:09La France n'a pas su protéger ses enfants.
00:07:12C'est ce que j'entends sur ce plateau, André Valigny.
00:07:15Et la remarque de Génie Bastier est tout à fait juste.
00:07:18Vous avez un journalisme militant sur le service public
00:07:21qui dit que la sécurité n'existe pas, ou l'insécurité n'existe pas,
00:07:25pour plein de raisons.
00:07:26Parce qu'effectivement, il y a parfois un lien, parfois, pas toujours,
00:07:29entre l'insécurité et l'immigration.
00:07:32Patrick Cohen, dans son édito, dit que la sécurité n'est pas un sentiment, mais une réalité.
00:07:39Il le dit quand même.
00:07:40J'entends ce que vous dites, moi je ne veux pas...
00:07:45Mais en tout cas, le procès qu'il fait, en sortant une phrase où il explique
00:07:53que j'ai sous-entendu tout ça, est faux en fait.
00:07:56Tout ça n'est pas vrai.
00:07:57J'ai dit qu'il existe le soupçon, c'est la phrase.
00:08:00Mais évidemment, le mot soupçon, dans ce qu'il passe hier, il ne la rapporte pas.
00:08:05Donc tout ça est évidemment d'une malhonnêteté inouïe.
00:08:08On peut reprocher beaucoup de choses aux gens qui sont ici,
00:08:12on peut leur reprocher des prises de position,
00:08:14mais jamais la malhonnêteté.
00:08:15La malhonnêteté, c'est quoi ?
00:08:17C'est dire quelque chose qu'on sait déjà faux.
00:08:19Ça ne m'arrive jamais.
00:08:20En revanche, André Maligny, votre avis m'intéresse.
00:08:22Pendant 48 heures...
00:08:23Juste une seconde.
00:08:24Pendant 48 heures...
00:08:25Joseph Macé-Scarment.
00:08:26J'ai vraiment suivi.
00:08:27Pendant 48 heures, j'ai participé.
00:08:28L'élément sur lequel nous sommes revenus en permanence,
00:08:32c'était sur ce que les gens ressentaient.
00:08:35Et savoir si, en effet, l'émotion, comment cette émotion allait être canalisée,
00:08:41si c'était de la peur, etc.
00:08:42Mais c'était des témoignages.
00:08:44Et nous discutions des témoignages en permanence.
00:08:46Et en permanence, il a été affirmé qu'il ne fallait tirer aucune leçon.
00:08:53Et rien.
00:08:54Pendant 48 heures.
00:08:55Mais je prends en témoin...
00:08:57Je l'ai même dit.
00:08:58Prendre un élément, le tordre et le sortir du contexte, c'est juste pas possible.
00:09:02J'ai passé mon temps à dire.
00:09:04Si quand il y a un meurtre ou un assassinat par un OQTF,
00:09:12on peut en tirer une conclusion politique.
00:09:15Autrement, non.
00:09:16Mais Laurence, c'est pareil.
00:09:18Tout le monde a été sur cette ligne-là.
00:09:21Donc, on nous reproche des choses alors que nous avons dit l'exact contraire.
00:09:24C'est sûr qu'il y a des faits divers où l'État est impuissant.
00:09:31Il n'a pas forcément une responsabilité.
00:09:33Et puis, il y en a d'autres qui leur pourraient avoir une responsabilité.
00:09:35J'ai cité plusieurs fois, effectivement.
00:09:37Quelqu'un qui tue et qui est sur un OQTF, tu peux t'interroger.
00:09:40Et effectivement, c'est tout ce que j'ai dit.
00:09:43André Vallini, vous sentez ce climat aujourd'hui.
00:09:46Et de journalistes qui se parlent de maison à maison, je ne crois pas que ce soit existé.
00:09:53Et puis, en plus, qu'ils règlent parfois ses comptes.
00:09:55Parce qu'il y a une part aussi, disons-le, M. Cohen, il est passé par Europe 1.
00:09:59Quand il est venu à Europe 1, sa maison France Inter lui a reproché d'être venu par Europe 1.
00:10:05Donc, il donne aussi des gages à sa maison France Inter.
00:10:09La vérité, c'est que M. Cohen, à France Inter, il n'est pas très apprécié.
00:10:14Ils ne l'ont pas très apprécié parce qu'il est allé à Europe 1.
00:10:17Il se trouve qu'à Europe 1, ça n'a pas du tout marché.
00:10:19Et à France Inter, je ne crois pas.
00:10:20Ça n'a pas du tout marché.
00:10:21Et lui-même a un agenda personnel parce qu'il voudrait être président de France Inter.
00:10:26Moi, je vois des gens qui s'achètent un brevet parfois de respectabilité en attaquant CNews.
00:10:33C'est nouveau dans le climat médiatique.
00:10:36On s'achète un brevet de respectabilité, on attaque CNews.
00:10:40C'est ce qu'il a fait hier matin, M. Cohen.
00:10:43Je vous donne la parole.
00:10:44Je ne sais pas si vous devez vous en plaindre à ce point-là.
00:10:47Parce que le fait que CNews soit à ce point dans le débat public est plutôt valorisant pour CNews.
00:10:52C'est une chaîne qui compte.
00:10:55Et puis deuxièmement, pour essayer d'être un peu positif aussi,
00:10:59est-ce que ça n'a pas toujours existé ces espèces de rivalités ou de concurrences entre les médias ?
00:11:04C'est le pluralisme.
00:11:05Après tout, c'est la démocratie.
00:11:06France Inter a une ligne éditoriale.
00:11:08Tout le monde la connaît.
00:11:09CNews en a une.
00:11:10BFM en a une autre.
00:11:11LCI est sur l'international.
00:11:13Moi, ça ne me choque pas plus que ça.
00:11:15Je récuse toujours le terme de ligne éditoriale.
00:11:17Moi, ma ligne éditoriale, c'est témoigner de la réalité.
00:11:19Pardonnez-moi.
00:11:20Je récuse.
00:11:21Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:11:22Je récuse ça.
00:11:24Notre métier, c'est de témoigner de la réalité.
00:11:28De la réalité sociale.
00:11:29De ce qui se passe en France.
00:11:30LCI étant plutôt sur l'international, on peut lire ça quand même.
00:11:33CNews est plus sur ce qui se passe en France.
00:11:35Et LCI sur ce qui se passe dans le monde.
00:11:37J'entends votre argument.
00:11:38Vous avez raison.
00:11:39Moi, je bouge pas mal.
00:11:40Notamment dans les salons du livre.
00:11:41Ça m'arrive souvent.
00:11:42C'est pas Joseph.
00:11:43Ensemble.
00:11:44Ça, c'est vraiment le meilleur thermomètre qui soit.
00:11:47C'est le meilleur thermomètre.
00:11:48Là, franchement.
00:11:49Et ce que j'entends à chaque fois, c'est je regarde CNews.
00:11:52Je vais vous dire pourquoi.
00:11:53Parce que vous parlez des choses réelles.
00:11:55De ce que nous voyons.
00:11:56C'est la seule chaîne où, effectivement, on a ce sentiment.
00:11:59Voilà.
00:12:00Et ça, c'est le fruit, je crois, d'une honnêteté professionnelle.
00:12:04Et qui peut-être dérange ceux qui sont dans le déni.
00:12:07Voilà.
00:12:08C'est tout.
00:12:09Vous avez cité Patrick Cohen.
00:12:10Mais il y a un texte dans Libération de Thomas Legrand.
00:12:12Ah oui.
00:12:13Il dit que les présentateurs de CNews ne peuvent pas,
00:12:17ne méritent pas le nom de journaliste.
00:12:19Pour qui le prend-il ?
00:12:20Thomas Legrand.
00:12:21Sa médiocrité est connue dans le monde.
00:12:23Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:12:25C'est vrai que je l'ai trouvé particulièrement violent.
00:12:28Oui, c'est très violent.
00:12:30Mais bon, il écrit.
00:12:31Il écrit déjà pas bien.
00:12:32Donc, franchement.
00:12:34Pour le coup, je tire pas sur les ambulances.
00:12:38Il est sur un journal que peu de gens lisent.
00:12:42Son talent est quand même très médiocre.
00:12:44Et donc, laissons-le là où il est.
00:12:48En revanche, ce que je vous propose, c'est de voir.
00:12:52Il y a quelqu'un qui dit que vous êtes sur la défensive.
00:12:54À mon avis, c'est une erreur.
00:12:55Vous donnez l'impression d'être touché.
00:12:56Non, je ne suis pas sur la défensive.
00:12:58Je rapporte les faits tels qu'ils sont.
00:13:01Et je pense que le combat.
00:13:02Quoi, le combat ?
00:13:03C'est ce qu'il a dit très bien, Eugénie.
00:13:05La séquence que nous allons vivre pendant deux ans
00:13:08avant l'élection présidentielle
00:13:10va être effectivement très agitée.
00:13:14Les médias qui ont perdu le contrôle du récit,
00:13:16ça les embête fort.
00:13:17Et c'est pour ça qu'ils sont d'autant plus offensifs contre vous.
00:13:20Je vous propose de voir, en tout cas,
00:13:22parce que c'est le Parisien ce matin.
00:13:23Ce n'est pas moi, le Parisien.
00:13:25Les déclarations de ces jeunes gens
00:13:27qui ont tué et agressé Elias.
00:13:32Et la réaction des parents qui sont montés au créneau.
00:13:35Parce qu'il faut entendre ce que disent les parents.
00:13:37Ils sont obligés d'écrire une lettre
00:13:39pour dire notre fils a été tué par une machette.
00:13:42Parce qu'autrement, l'AFP parle de poignard
00:13:45ou de couteau.
00:13:46Et c'est les parents qui sont obligés de monter au créneau.
00:13:48Donc voyez le sujet de Michael Dos Santos.
00:13:55Ils devaient se rendre à un anniversaire.
00:13:57Ils finiront par tuer Elias.
00:13:59Alors que la fête est annulée,
00:14:00les agresseurs nommés Joe et Lucien
00:14:02par nos confrères du Parisien
00:14:03partent en chasse pour voler.
00:14:05Un premier groupe de trois adolescents leur échappe
00:14:07à la sortie du stade Jules-Noël.
00:14:09Elias et son ami, eux, n'auront pas cette chance.
00:14:12Menacés par une machette,
00:14:13zombies et sa lame de plus de 40 centimètres,
00:14:15l'adolescent de 14 ans résiste avant de céder.
00:14:18Trop tard, le coup est parti.
00:14:20La horte est touchée.
00:14:22J'ai rentré ma lame au niveau de son épaule
00:14:24mais je n'ai pas tout rentré.
00:14:25Au début, je voulais juste déchirer son manteau
00:14:27mais c'est rentré bizarre.
00:14:29Je n'ai pas compris.
00:14:30Je recule un peu et je vois que la victime tombe.
00:14:33Elle se relève d'un coup et retombe
00:14:35et commence à trembler.
00:14:36Lucien a demandé les codes du téléphone à la victime
00:14:39pendant qu'elle était au sol.
00:14:40Il n'a pas compris que je l'avais plantée.
00:14:43Après avoir couru pour échapper aux deux voleurs,
00:14:45l'ami d'Elias, que nous appellerons Simon,
00:14:47assiste à la scène depuis le trottoir d'en face.
00:14:50J'entends Elias dire « Arrête ! Arrête ! Tiens ! »
00:14:53Il tente de secourir son ami.
00:14:55Un jogger et une passante lui viennent en aide en vain.
00:14:58Il n'arrive pas à me parler.
00:14:59Il a le regard vide.
00:15:00Il essaye de se relever mais il tombe.
00:15:02Quand il rentre chez lui, l'agresseur Joe,
00:15:04dont le prénom a été modifié,
00:15:06un adolescent de 16 ans au physique imposant
00:15:08et déjà connu dans une bonne quinzaine d'affaires,
00:15:10filme les voitures de police depuis sa fenêtre.
00:15:13Il envoie une vidéo sur Snapchat à son ami.
00:15:16Je crois qu'on a vraiment fait une dinguerie.
00:15:18Quelques minutes plus tard,
00:15:19les deux adolescents se connectent en ligne
00:15:21pour jouer à l'ordinateur.
00:15:22L'agresseur Lucien Hauteur, de multiples raquettes,
00:15:25envoyé un temps en Afrique par sa famille,
00:15:27est interpellé.
00:15:28Joe, l'auteur du coup, sera le suivant.
00:15:31Les deux mineurs avaient interdiction de se fréquenter
00:15:34ni de sortir après 20h,
00:15:35après un vol avec violence commis en octobre dernier.
00:15:38Les deux mineurs, on n'a pas le droit de citer
00:15:41ni leur prénom ni leur nom parce qu'ils sont mineurs.
00:15:44Donc les noms ont été changés, les prénoms ont été changés.
00:15:47Et le Parisien a choisi deux prénoms,
00:15:51Joe et Lucien.
00:15:54J'imagine la conférence de rédaction du Parisien hier
00:15:58pour dire quel prénom nous choisissons
00:16:01pour mettre ces jeunes gens.
00:16:04Je pense que j'aurais été eux, j'aurais mis X ou Y.
00:16:07J'aurais été eux, j'aurais été mis X ou Y.
00:16:10Les prénoms ont été changés.
00:16:11Parce qu'effectivement, choisir un prénom Lucien,
00:16:14qui est un prénom emblématique culturellement d'une certaine France,
00:16:21j'ai envie de dire Lucien, c'est un prénom qui symbolise la France.
00:16:26Certains pourraient dire, c'est une manière quand même
00:16:30de stigmatiser une culture française à travers ce prénom.
00:16:33On peut le dire, en tout cas on peut échafauder
00:16:35ce type de raisonnement.
00:16:36On peut les mettre des initiales.
00:16:37Bon, voilà.
00:16:38Je vous en prie.
00:16:40Sur le sujet précédent, à savoir les attaques contre CNews,
00:16:44au-delà des attaques de certains confrères du service public,
00:16:47ce qui m'a profondément choqué en tant qu'ancien parlementaire,
00:16:50je ne sais pas si peut-être André partagera cet avis,
00:16:53c'est les attaques directes des commissions d'enquête parlementaires,
00:16:58qu'elles soient du Sénat, vous vous souvenez,
00:17:01et de l'Assemblée nationale, qui nous ont ciblés véritablement.
00:17:04Nous, on a présidé les commissions d'enquête.
00:17:06Je ne sais pas comment l'a ressenti André Balédie,
00:17:08mais les auditions à lesquelles j'ai assisté,
00:17:10et tout cela relayé par des décisions du Conseil d'État,
00:17:13l'ARCOM, etc., moi, me fait craindre qu'on n'ait plus
00:17:17dans un pays de totale liberté d'expression.
00:17:19Si.
00:17:20Je tenais à le dire.
00:17:21Si, si, parce que la preuve, c'est que...
00:17:22Alors, on s'auto-censure, Pascal.
00:17:23Non, non, non.
00:17:24Vous savez bien.
00:17:26Écoutez, moi, j'ai le sentiment de pouvoir dire,
00:17:29d'être au plus près de ce que je peux.
00:17:31J'ai l'impression qu'on s'auto-censure.
00:17:33Non, non, non.
00:17:34Pascal Praud a raison.
00:17:35On peut dire ce qu'on veut en France, heureusement.
00:17:37Heureusement.
00:17:38On ne peut pas dire ce qu'on veut.
00:17:39Regardez au Conseil municipal de Paris,
00:17:41hier, ce qu'il s'est passé.
00:17:43Avec la représentante...
00:17:45Il y a une judiciarisation de la liberté d'expression en France.
00:17:47Mais elle n'est pas allée loin.
00:17:48Madame Garnier est allée loin hier.
00:17:49On est le seul pays où il y a l'ARCOM.
00:17:50Excusez-moi.
00:17:51Je vous signale qu'aujourd'hui...
00:17:52Mais elle n'est pas allée loin du tout, Madame Garnier.
00:17:54Elle a dit des choses.
00:17:55Elle a le droit.
00:17:56Ça s'appelle la liberté d'expression.
00:17:57On peut contester ce qu'elle dit.
00:17:59Dire que la majorité municipale a armé le bras...
00:18:01Elle n'a pas dit ça.
00:18:02Elle n'a pas dit ça.
00:18:03C'est toujours pareil.
00:18:04C'est qu'elle n'a pas exactement dit ça.
00:18:05C'est plus subtil.
00:18:06C'est le gauche parisien.
00:18:07Le déni de la gauche.
00:18:08Mais ce n'est pas la même chose.
00:18:09Ce n'est pas la même chose, en fait.
00:18:10Le déni et l'idéologie de l'excuse.
00:18:13En fait, chaque mot a un sens.
00:18:14C'est comme moi.
00:18:15Ce que je dis.
00:18:16Chaque mot a un sens.
00:18:17Donc, vous savez, on fait très attention à ce qu'on dit.
00:18:20Aujourd'hui, C8, l'audience publique du Conseil d'État,
00:18:24a lieu aujourd'hui à 14h.
00:18:26La liberté d'expression, c'est ça.
00:18:27J'espère que le Conseil d'État va revenir sur la décision de l'ARCOM.
00:18:30Moi, je suis choqué par cette décision de l'ARCOM.
00:18:33Je pense que lorsque C8 dérape, C8 est sanctionné.
00:18:37Et Dieu sait si C8 a été sanctionné, y compris financièrement.
00:18:40Mais interdire une chaîne en France,
00:18:43qui est l'un des pays censés être les plus démocratiques du monde,
00:18:47ça me choque.
00:18:48La chaîne n'a plus regardé de la TNT, peut-être.
00:18:52Je vous propose d'écouter les avocats.
00:18:54Parce que les avocats des parents d'Elias sont montés au créneau
00:18:59pour contester la version qui est donnée par les journalistes.
00:19:02Et notamment par l'AFP.
00:19:04Quand même extravagant.
00:19:05Donc, écoutez maître Johanna Ostrovska.
00:19:10Les magistrats ne l'écartent quasiment jamais.
00:19:14Ils l'écartent dans 1%, je crois, des cas, des affaires.
00:19:18Et c'est là toute la difficulté de la chose.
00:19:21Finalement, les textes prévoient quand même, certes,
00:19:24cette excuse de minorité, mais avec une possibilité de l'écarter.
00:19:27Et pour autant, les juges ne s'en saisissent pas.
00:19:31Bon, alors ça, c'est leçon sur l'excuse de majorité,
00:19:34de minorité qui n'est jamais utilisée.
00:19:36Mais je vous propose maintenant d'écouter ma toujours maître Ostrovska
00:19:40sur effectivement la responsabilité, dit-elle, des journalistes.
00:19:44Vous, journaliste, êtes doté d'un devoir d'informer la population.
00:19:50Et lorsque vous informez la population, vous devez l'informer avec des faits justes,
00:19:57des faits concrets et des faits qui se sont réellement produits,
00:20:02qui se sont réellement déroulés.
00:20:04Lorsque l'on dit qu'Elias n'aurait pas remis son téléphone portable,
00:20:10alors que non seulement il l'a remis,
00:20:12mais que, quand bien même, le sujet n'est même pas là,
00:20:15parce que ça viendrait potentiellement légitimer
00:20:18qu'il ait pu, recevant un coup de machette, un coup par arme blanche,
00:20:22qu'il n'aurait peut-être pas reçu s'il avait remis son téléphone portable,
00:20:26c'est travestir la réalité.
00:20:28Et c'est mentir.
00:20:30Explicitement.
00:20:31Et c'est la même chose avec la question de l'arme.
00:20:35Quand on parle d'un couteau et non pas d'une machette,
00:20:38à un moment donné, il faut dire les choses.
00:20:40Et il faut dire les choses sans avoir peur de préserver la population.
00:20:47Maître Nicolas Gouts, qui est l'autre avocat des parents du jeune Elias,
00:20:52allègue évidemment dans le même sens que ça concerne.
00:20:56Respecter la souffrance des victimes,
00:20:59c'est se montrer rigoureux dans le factuel
00:21:02et dans le message qu'ils veulent faire passer.
00:21:05À partir du moment où vous manquez de précision
00:21:08et que ça a une incidence, en termes d'attention notamment
00:21:11et de façon de percevoir l'agression,
00:21:13il y a un problème.
00:21:15Quand on vous parle de couteau alors qu'il s'agit de machette,
00:21:18la maladresse coupable,
00:21:20elle impacte direct la souffrance de la famille qu'on assiste.
00:21:25Ça, c'est la première difficulté.
00:21:27Effectivement, et je pense que c'est ce qu'ils ont prioritairement voulu rappeler.
00:21:30La deuxième difficulté, c'est...
00:21:33Tout le monde dit qu'il ne faut pas faire de réappropriation politique
00:21:35parce que c'est ce qu'on va entendre régulièrement.
00:21:38Alors ne séquencez pas un communiqué qui a été écrit
00:21:41et dont chacun des mots a été mesuré et traduit précisément
00:21:44la souffrance et les attentes des parents, je pense.
00:21:46Ça, c'est la deuxième chose.
00:21:48Donc là, ce qu'on apprécie,
00:21:50et c'est la volonté de la famille,
00:21:53c'est de reprendre avec exactitude, justesse
00:21:56les informations qu'ils ont voulu délivrer
00:21:59et notamment à travers ce communiqué.
00:22:01Nicolas Gutz, l'un des avocats des parents d'Elias.
00:22:05Ils ont donc écrit une lettre, un communiqué,
00:22:07et l'AFP a fait une synthèse de ce communiqué.
00:22:10C'était le 12 février.
00:22:13J'ai les deux dépêches de l'AFP.
00:22:15L'une de 15h10, l'autre de 17h06.
00:22:19D'abord, dans ces deux dépêches,
00:22:21et c'est important de préciser que
00:22:23tous les journalistes de France sont abonnés à l'AFP.
00:22:25Donc tout ce que vous avez vu dans les journaux régionaux hier,
00:22:28c'était par rapport à la dépêche de l'AFP.
00:22:31Donc la dépêche de l'AFP, non seulement ne parle pas de machettes,
00:22:34donc ne reprend pas un des termes les plus importants
00:22:38des lettres des parents,
00:22:41mais en plus, dans la dépêche de 15h10,
00:22:45que je vous lis,
00:22:46Elias avait été poignardé à la sortie d'un entraînement de football.
00:22:49Ben non !
00:22:50En fait, il n'a pas été poignardé.
00:22:52Et pareil à 17h06, il a été poignardé, etc.
00:22:55pour avoir résisté au vol de son portable.
00:22:58Ben non !
00:22:59Non plus !
00:23:00Parce que c'est faux, en fait.
00:23:02Donc tout le monde...
00:23:03C'est ajouté à la douleur des parents.
00:23:04Mais c'est ce que explique Maître Gutz.
00:23:06Et l'AFP donne sa dépêche.
00:23:08Toute la presse française,
00:23:09parce qu'évidemment, on n'a pas d'envoyé spéciaux sur cette affaire-là,
00:23:12reprend l'AFP.
00:23:14Et à votre avis, pourquoi l'AFP travestit ?
00:23:16Parce que ça, c'est la vraie question.
00:23:18Pourquoi travestit la réalité ?
00:23:20Je sais.
00:23:21Pourquoi vous dites je sais ?
00:23:22C'est pour ne pas donner le sentiment de faire un lien
00:23:25avec une délinquance culturelle.
00:23:28Voilà, il faut le dire.
00:23:29Criminalité culturelle.
00:23:34Le Carillon d'Europe 1.
00:23:35On est avec Thomas Hill.
00:23:37Le salut, cher Thomas.
00:23:38Vous, vous avez beaucoup de chance.
00:23:39Je vous le dis souvent, chaque matin,
00:23:40vous êtes dans une actualité infiniment plus légère.
00:23:43Là, on va parler des Rolling Stones, ce matin.
00:23:46Vous voyez, c'est autre chose.
00:23:47Un jeune groupe.
00:23:49Un tout jeune groupe.
00:23:50En plus, on va parler des débuts des Rolling Stones.
00:23:52Vous vous souvenez de Brian Jones ou pas ?
00:23:54C'est l'un des fondateurs des Rolling Stones.
00:23:55Disparu, Brian Jones.
00:23:57La chanson de...
00:23:58Tout le monde l'a oublié.
00:23:59J'espère que vous parlerez de l'amour.
00:24:00C'est la Saint-Valentin.
00:24:01J'espère que vous avez pris,
00:24:02réservé pour votre épouse,
00:24:04un restaurant ce soir.
00:24:05Quelque chose.
00:24:06Une rose.
00:24:07Un cadeau.
00:24:08Malheureusement, ma femme part en vacances avec mes enfants.
00:24:10Ah oui, c'est une vraie Saint-Valentin, alors.
00:24:12Je l'en trouve seule, moi, à Saint-Valentin.
00:24:14Une vraie Saint-Valentin, tout seul.
00:24:16Ce soir, à partir le 14 février,
00:24:18à mon avis, c'est un signe.
00:24:20Thomas, je ne voudrais pas être désagréable
00:24:23dans vos affaires de couple,
00:24:25mais moi, si ma femme partait le 14 février,
00:24:28je m'inquiéterais.
00:24:29Aïe, aïe, aïe, aïe.
00:24:30Heureusement, elle arrive.
00:24:31C'est le contraire.
00:24:32Je lui ai passé un petit coup de fil.
00:24:35A tout à l'heure, Pascal.
00:24:36Merci, Thomas.
00:24:37On va marquer une pause.
00:24:38Est-ce que vous célébrez la Saint-Valentin, Eugénie ?
00:24:42Non ?
00:24:43Oui.
00:24:44Oui ?
00:24:45Ah oui.
00:24:46Ce soir, vous allez ?
00:24:47Oui, ce soir.
00:24:48Ce soir, changement de lieu, restaurant, tout.
00:24:51Vous avez réservé depuis combien de temps ?
00:24:53Au début de la semaine.
00:24:54Oui, parce qu'il n'y a plus une place.
00:24:56Alors, je ne vais pas aller plus loin
00:24:58parce qu'il regarde CNews.
00:25:00Ah bon ?
00:25:01Oui.
00:25:02Ah oui, donc il ne faut pas le prévenir
00:25:04parce qu'il ne sait pas, alors.
00:25:05Non.
00:25:06Ah.
00:25:07Et vous, André ?
00:25:08Non.
00:25:09Non, vous, il n'y a rien.
00:25:10Non, parce que les injonctions commerciales,
00:25:11moi, je n'aime pas trop ça.
00:25:12Oui, comme ça,
00:25:13et puis c'est une manière
00:25:14de ne pas sortir un petit billet.
00:25:15Non.
00:25:16C'est une manière de dire en moins.
00:25:20C'est une manière de dire en…
00:25:22Mais alors, Noël non plus,
00:25:23pas de 31 décembre, rien.
00:25:24Si c'était commercial…
00:25:25Non, les anniversaires.
00:25:26Mais la Saint-Valentin, c'est devenu…
00:25:28Oui.
00:25:29C'est devenu trop commercial.
00:25:30Oui, on dira dîner.
00:25:31Je vais aller acheter
00:25:32un beau bouquet de fleurs tout à l'heure.
00:25:33Ah, c'est bien.
00:25:34Voilà.
00:25:35Moi, je veux bien passer un message
00:25:36à un bouquet de fleurs,
00:25:37ça me ferait très plaisir.
00:25:38Ah.
00:25:39À mon avis,
00:25:40il va y avoir plein de bouquets de fleurs.
00:25:41Et c'est vrai que j'ai souvent remarqué
00:25:43quand même que les femmes
00:25:45sont très sensibles aux fleurs.
00:25:46Oui.
00:25:47Oui, bien sûr.
00:25:48Mais ce n'est pas pour rien que…
00:25:49Il se trouve que ma femme
00:25:50n'aime pas les fleurs,
00:25:51donc ça m'arrange.
00:25:52Oui, mais moi, je pense
00:25:53que vous l'avez choisi pour ça,
00:25:54si vous me permettez.
00:25:55Je pense que vous vous êtes dit
00:25:57je voudrais une femme
00:25:58qui n'aime pas aller au restaurant,
00:25:59qui n'aime pas les fleurs
00:26:01et puis même si elle ne veut pas de cadeaux,
00:26:02c'est encore mieux.
00:26:03Sinon, elle aime bien les cadeaux,
00:26:04mais elle n'est pas très fleur, non.
00:26:05Bon, Madame Valigny nous écoute ?
00:26:07Oui, bien sûr.
00:26:08Nous la salons.
00:26:09Merci.
00:26:10Nous la salons.
00:26:11La pause, à tout de suite.
00:26:22Sandra Tshumbo,
00:26:23bonjour Sandra,
00:26:24le rappel des titres.
00:26:28Bonjour Pascal,
00:26:29bonjour à tous.
00:26:30À la une de l'actualité,
00:26:31la France va-t-elle être contrainte
00:26:32de rapatrier Adrien Guillal ?
00:26:35L'avocat du djihadiste français
00:26:36a saisi la cour administrative d'appel.
00:26:38L'homme de 40 ans est connu
00:26:39des autorités françaises.
00:26:41Il est visé par un mandat
00:26:42d'arrêt international depuis 2015.
00:26:44Il est actuellement
00:26:45entre les mains des Kurdes,
00:26:46mais sa mère exige son retour
00:26:47dans l'Hexagone.
00:26:48Laurent Wauquiez a donc lancé
00:26:49sa campagne à la présidence
00:26:51des Républicains.
00:26:52Il s'est rendu à Valence
00:26:53dans la Drôme hier
00:26:54pour son premier meeting.
00:26:55Le patron des députés LR
00:26:56est en duel avec Bruno Retailleau.
00:26:58Le ministre de l'Intérieur,
00:26:59il appelle les membres
00:27:00du gouvernement
00:27:01à être totalement engagés
00:27:02à leur tâche
00:27:03et plaide pour la complémentarité.
00:27:04Et puis Emmanuel Macron
00:27:05met en garde
00:27:06contre une paix qui reviendrait,
00:27:07une capitulation de l'Ukraine.
00:27:08Il fait référence
00:27:09à la volonté de Donald Trump
00:27:10d'engager des négociations
00:27:11entre Moscou et Kiev.
00:27:12Attendu aujourd'hui
00:27:13à la conférence de Munich
00:27:14sur la sécurité,
00:27:15Volodymyr Zelensky
00:27:16doit rencontrer
00:27:17la nouvelle
00:27:18administration américaine.
00:27:19Merci beaucoup Sandra.
00:27:20Gérald Darmanin
00:27:21sur les sanctions.
00:27:22Il était tout à l'heure
00:27:23chez nos confrères de BFM.
00:27:24Écoutons-le.
00:27:25Ce qui manque dans notre droit,
00:27:26c'est la sanction.
00:27:27Il ne s'agit pas de mettre
00:27:28tous les mineurs délinquants
00:27:29dans les prisons.
00:27:30Ce n'est pas ce que je souhaite.
00:27:31Ça n'aurait aucun sens
00:27:32et ça détruirait la vie des mineurs.
00:27:33Il s'agit de dire
00:27:34que quand on prend des décisions,
00:27:35parce que parfois
00:27:36on ne les prend pas,
00:27:37mais quand on prend des décisions,
00:27:38ces décisions doivent être respectées.
00:27:39Donc d'abord,
00:27:40oui, vous avez parfaitement raison,
00:27:41il faut prévoir dans la loi,
00:27:42ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
00:27:43Je l'ai découvert
00:27:44quand je suis arrivé
00:27:45au ministère de la Justice.
00:27:46Il faut prendre des sanctions
00:27:47qui correspondent au fait
00:27:48qu'on ne respecte pas
00:27:49la mesure éducative.
00:27:50Deuxièmement,
00:27:51on voit bien que la plupart des RICS,
00:27:52moi j'ai été maire de ma commune,
00:27:53la plupart des RICS,
00:27:54elles ne se déroulent pas
00:27:55entre 20h et minuit.
00:27:56Elles se déroulent
00:27:57après le collège,
00:27:58après le lycée,
00:27:59en fin de journée.
00:28:00Donc le couvre-feu
00:28:01dès la fin des cours,
00:28:02dès 16h, 17h,
00:28:03est le week-end.
00:28:04Il n'y a pas de raison
00:28:05de sortir le week-end
00:28:06lorsqu'on a été un mineur délinquant,
00:28:07qu'on ne va pas en prison,
00:28:08mais qu'on doit respecter
00:28:09le fait de ne pas sortir dehors.
00:28:10Ce couvre-feu
00:28:11doit être étendu
00:28:12au week-end
00:28:19de 17h à 7h du matin.
00:28:20Le temps d'aller juste à l'école
00:28:21et de revenir.
00:28:22Et on doit envoyer,
00:28:23ce qui n'est pas le cas aujourd'hui,
00:28:24des agents pour constater
00:28:25si le mineur est bien chez lui.
00:28:26Georges Fenech.
00:28:27Non, moi ce que je regrette,
00:28:28c'est que M. Darmanin
00:28:29n'ait pas saisi l'occasion
00:28:30de la proposition de loi
00:28:31de M. Attal
00:28:32pour mettre un terme
00:28:33à cette fameuse césure
00:28:34du procès pénal des mineurs.
00:28:35Parce que c'est ça.
00:28:36Quand il parle de sanction,
00:28:37il faut une sanction immédiate,
00:28:38pas une sanction dans un an.
00:28:39Donc ils sont déjà revenus
00:28:40sur leur première erreur.
00:28:41Ça c'était une idée
00:28:42de M. Dupond-Moretti, la césure ?
00:28:43C'était beloubé,
00:28:44mais mise en œuvre
00:28:45par M. Dupond-Moretti.
00:28:46Dans quel cerveau
00:28:47un vrai samba
00:28:48peut naitre une idée de samba ?
00:28:49L'idéologie.
00:28:50C'est-à-dire,
00:28:51on ne condamne pas un mineur,
00:28:52on va voir quelle serait
00:28:53son évolution éventuelle
00:28:54pour voir quelle serait
00:28:55éventuellement sa...
00:28:56Donc, bon,
00:28:57qu'on soit revenu
00:28:58sur la comparution immédiate,
00:28:59ça aussi,
00:29:00c'était une erreur de 2021.
00:29:01C'est réparé par...
00:29:02Mais dommage
00:29:03qu'il ne soit pas revenu là-dessus.
00:29:04Vous êtes en retard
00:29:05sur la comparution immédiate,
00:29:06ça aussi,
00:29:07c'était une erreur de 2021.
00:29:08C'est réparé par...
00:29:09Mais dommage
00:29:10qu'il ne soit pas revenu là-dessus.
00:29:11Ils sont obligés de refaire
00:29:12ce qui a été défait.
00:29:13Enfin, vous vous rendez compte,
00:29:14quand même.
00:29:15Ils sont obligés de refaire
00:29:16ce qu'ils ont fait.
00:29:17La loi qui passe là,
00:29:18qui va dans le bon sens,
00:29:19c'est quand même là juste
00:29:20pour corriger le tir du loi
00:29:21d'un ministre devenu le Macron.
00:29:22Il n'y a pas d'avancée, en fait.
00:29:23Écoutez Gabriel Attal
00:29:24qui a été très bon hier,
00:29:25vous allez entendre ce qu'il dit
00:29:26et il dit là encore
00:29:27ce que beaucoup de gens disent
00:29:28et que certains ne veulent pas voir.
00:29:31Est-ce qu'on accepte
00:29:32la dérive
00:29:33d'une partie
00:29:34de notre jeunesse ?
00:29:35Est-ce qu'on accepte
00:29:37que chaque semaine,
00:29:38maintenant, en France,
00:29:39on n'apprenne
00:29:40qu'un jeune a tué
00:29:41un autre jeune
00:29:42pour un téléphone portable,
00:29:43pour un mot
00:29:44ou pour un regard ?
00:29:46Est-ce qu'on croit vraiment
00:29:48que les jeunes
00:29:49de 2025
00:29:50sont les mêmes
00:29:51que ceux
00:29:52de 1945 ?
00:29:54Alors que les mineurs,
00:29:55aujourd'hui,
00:29:56sont deux fois plus représentés
00:29:58dans les affaires
00:29:59dans les coups et blessures
00:30:00que le reste de la population.
00:30:01Que les mineurs
00:30:02sont quatre fois plus représentés
00:30:03dans les trafics de stupéfiants
00:30:04que le reste de la population.
00:30:06Que les mineurs
00:30:07sont représentés
00:30:08sept fois plus
00:30:09dans les coups et blessures
00:30:10que le reste de la population.
00:30:12Pour nous,
00:30:13la réponse est non.
00:30:15Évidemment non.
00:30:17L'heure
00:30:18est à la responsabilité.
00:30:20Il faut mettre fin
00:30:21à l'excuse
00:30:22de minorité automatique
00:30:23et systématique
00:30:24dans des conditions
00:30:25qui sont encadrées
00:30:26et que nous encadrons
00:30:27dans ce texte
00:30:28Nous assumons
00:30:29de soutenir
00:30:30les parents
00:30:31sincèrement dépassés
00:30:32mais nous assumons
00:30:33aussi
00:30:34de sanctionner
00:30:35les parents
00:30:36volontairement
00:30:37défaillants.
00:30:38Il est en connexion
00:30:39avec le réel
00:30:40tout simplement
00:30:41sur cette
00:30:42intervention.
00:30:43Alors par rapport
00:30:44à cela,
00:30:45et tout ça
00:30:46va un petit peu
00:30:47parfois dans le même sens,
00:30:48on cherche des solutions
00:30:49et il y a une...
00:30:50Juste une seconde
00:30:51pardon
00:30:52sur l'intervention
00:30:53de monsieur Darmanin
00:30:54parce que monsieur Darmanin
00:30:55a dit que
00:30:56j'ai pris en note
00:30:57que la sanction
00:30:58arrive
00:30:59lorsqu'on n'est pas
00:31:00respecté
00:31:01la décision
00:31:02ou l'injonction
00:31:03éducative
00:31:04mais ça
00:31:05ça fait...
00:31:06On reste
00:31:07toujours dans l'idée
00:31:08que la sanction
00:31:09ne fait pas partie
00:31:10de la mesure
00:31:11éducative.
00:31:12Or ça,
00:31:13c'est une erreur
00:31:14à mon sens fondamentale
00:31:15je parle sur le contrôle
00:31:16de la sanction éducative
00:31:17La sanction
00:31:18est éducative aussi
00:31:19et à partir du moment
00:31:20où vous opposez
00:31:21les deux
00:31:22évidemment
00:31:23vous restez
00:31:24idéologiquement
00:31:25dans l'erreur.
00:31:26Et alors
00:31:27pour trouver
00:31:28des parades
00:31:29et bien après
00:31:30la mort
00:31:31de Naël
00:31:32à Nanterre
00:31:33on avait imaginé
00:31:34une commission
00:31:35c'était sous l'influence
00:31:36d'Aurore Berger
00:31:37qui était ministre
00:31:38des familles
00:31:39une commission
00:31:40parentalité
00:31:41et elle a rendu
00:31:42hier son verdict
00:31:43si j'ose dire
00:31:44et elle a conclu
00:31:45une autorité
00:31:46bienveillante
00:31:47il faudrait restaurer
00:31:48une autorité bienveillante
00:31:49mais l'autorité
00:31:50doit toujours être bienveillante
00:31:51par définition
00:31:52l'autorité
00:31:53c'est l'essence même
00:31:54d'une dictature
00:31:55une autorité malveillante
00:31:56je veux dire
00:31:57si
00:31:58alors donc
00:31:59vous travaillez pendant un an
00:32:00c'est un document
00:32:01C'est une question idéologique
00:32:02on confond
00:32:03comme d'habitude
00:32:04l'autorité
00:32:05et la coercition
00:32:06qui sont deux éléments
00:32:07totalement différents
00:32:08Alors vous allez voir le sujet
00:32:09parce que je trouve ça
00:32:10tellement symptomatique
00:32:11de la France d'aujourd'hui
00:32:12j'ai reçu d'ailleurs
00:32:13monsieur Effès hier
00:32:14très sympathique
00:32:15qui est psychiatre
00:32:16évidemment rien contre lui
00:32:17c'est un document
00:32:18qui comprend 40 propositions
00:32:19pour soutenir la parentalité
00:32:20et restaurer
00:32:21une autorité bienveillante
00:32:22c'est à dire qu'il y a des gens
00:32:23qui réfléchissent
00:32:24et qui vont proposer
00:32:25qu'on écoute plus les parents
00:32:26pourquoi pas
00:32:27et qu'on les intègre
00:32:28dans le système d'éducation
00:32:29avec les enfants
00:32:30avec les profs
00:32:31il fallait bien réfléchir
00:32:32pour arriver à ce résultat
00:32:33oui mais surtout
00:32:34les profs qu'on les laisse bosser
00:32:35c'est ce que j'ai dit
00:32:36à monsieur Effès
00:32:37si les profs
00:32:38tu leur demandes
00:32:39une chose
00:32:40ils se disent
00:32:41qu'on nous laisse travailler
00:32:42les parents
00:32:43ils sont à l'extérieur
00:32:44ils n'ont pas à se mêler
00:32:45à donner leur avis
00:32:46à venir dire
00:32:47que la note est pas bonne
00:32:48que le cours est pas bon
00:32:49etc
00:32:50c'est pas comme ça
00:32:51que ça marche
00:32:52alors voyez le sujet
00:32:53de Sarah Warny
00:32:54une autorité bienveillante
00:32:55et restaurée
00:32:56après une année de travaux
00:32:57la commission parentalité
00:32:58a remis hier
00:32:59son rapport au gouvernement
00:33:00un document
00:33:01qui comprend
00:33:0240 propositions
00:33:03pour soutenir la parentalité
00:33:04et restaurer
00:33:05une autorité bienveillante
00:33:06un numéro vert
00:33:07dédié
00:33:08à la parentalité
00:33:09pour l'instant
00:33:10ça n'existe pas
00:33:11il y a des numéros d'urgence
00:33:12mais qui n'ont pas
00:33:13cette vocation
00:33:14d'être dédié
00:33:15à la parentalité
00:33:16on propose
00:33:174 numéros
00:33:18dédiés
00:33:19à la parentalité
00:33:20on propose
00:33:214 demi-journées
00:33:22accordées
00:33:23par les entreprises
00:33:24aux parents
00:33:25au titre de la parentalité
00:33:26ça veut dire
00:33:27que
00:33:28pour que les parents
00:33:29puissent
00:33:30par exemple
00:33:31rencontrer
00:33:32les professeurs
00:33:33à l'école
00:33:34pour qu'ils puissent
00:33:35assister
00:33:36à la remise
00:33:37des bulletins
00:33:38dans certaines situations
00:33:39pour augmenter
00:33:40cette collaboration
00:33:41entre l'école
00:33:42et les parents
00:33:43qui nous paraît
00:33:44indispensable
00:33:45des propositions
00:33:46pour venir en aide
00:33:47aux parents très attendus
00:33:48mais jugés comme timides
00:33:49un numéro vert
00:33:50ok très bien
00:33:51de demander
00:33:52par exemple
00:33:53des journées
00:33:54pour la parentalité
00:33:55c'est une bonne chose
00:33:56dans l'absolu
00:33:57mais on sait très bien
00:33:58aujourd'hui
00:33:59que notamment
00:34:00sur les petites entreprises
00:34:01ou même les PME
00:34:02c'est compliqué
00:34:03je veux dire
00:34:04les entreprises
00:34:05n'ont pas forcément
00:34:06la capacité
00:34:07de financer
00:34:08ce genre de choses
00:34:09et il faudrait
00:34:10que l'Etat puisse intervenir
00:34:11pour indemniser
00:34:12les entreprises
00:34:13les experts de cette commission
00:34:14rappellent que
00:34:15l'objectif de leurs travaux
00:34:16n'est pas de participer
00:34:17à la lutte
00:34:18contre la délinquance juvénile
00:34:19mais bien de prévenir
00:34:20les situations à risque
00:34:21je suis assuré
00:34:22je n'ai rien contre
00:34:23monsieur Eiffez
00:34:24et je l'entendrais
00:34:25je ne sais pas
00:34:26ce qui se passe là
00:34:27manifestement
00:34:28si on pouvait
00:34:29arrêter
00:34:30l'imprimante
00:34:31l'imprimante
00:34:32ça m'arrangerait
00:34:33donc je n'ai rien
00:34:34contre monsieur Eiffez
00:34:35mais en fait
00:34:36tout le monde
00:34:37comprend que
00:34:38ça ne sert à rien
00:34:39tu réfléchis
00:34:40pendant un an
00:34:41et tu dis
00:34:42on va faire
00:34:43un numéro vert
00:34:44un numéro vert
00:34:45ça devrait être interdit
00:34:46c'est un numéro vert
00:34:47ça devrait être interdit
00:34:48à chaque fois
00:34:49qu'il y a une commission
00:34:50on produit un numéro vert
00:34:51à force
00:34:52les gens ne s'y retrouvent
00:34:53même plus
00:34:54pour moi
00:34:55il y a une mesure
00:34:56qui serait intéressante
00:34:57et d'ailleurs
00:34:58Emmanuel Macron
00:34:59en avait parlé
00:35:00c'est la question
00:35:01des écrans à l'école
00:35:02je ne dis pas que ça réglerait tout
00:35:03mais il y a quand même
00:35:04un vrai problème aujourd'hui
00:35:05avec la jeunesse
00:35:06et les écrans
00:35:07on le sait
00:35:08que ça alimente
00:35:09le harcèlement scolaire
00:35:10la comparaison systématique
00:35:11pourquoi aujourd'hui
00:35:12on est dans une phase
00:35:13d'expérimentation
00:35:14on a expérimenté
00:35:15l'arrêt des portables
00:35:16c'est une bonne chose
00:35:17maintenant
00:35:18tout de suite
00:35:19c'est une mesure de bon sens
00:35:20et il faudrait
00:35:21aussi
00:35:22faire comme en Australie
00:35:23c'est-à-dire
00:35:24supprimer
00:35:25interdire les réseaux sociaux
00:35:26au moins de 16 ans
00:35:27je ne dis pas que ça réglerait tout
00:35:28du tout
00:35:29vous vous rendez compte
00:35:30que parmi les propositions
00:35:31tu demandes aux parents
00:35:32d'être présents
00:35:33lorsque le bulletin scolaire
00:35:34sera remis à l'enfant
00:35:35il y a besoin d'une commission
00:35:36pour ça ?
00:35:37déjà
00:35:38je vais mal me faire voir
00:35:39mais les parents à l'école
00:35:40il faut arrêter
00:35:41il faut arrêter
00:35:42il faut arrêter
00:35:43il faut arrêter
00:35:44il faut arrêter
00:35:45il faut arrêter
00:35:46franchement
00:35:47il faut arrêter
00:35:48parce que là
00:35:49ça prend des proportions
00:35:50c'est l'inverse
00:35:51de ce qu'on attend
00:35:52vous avez beaucoup de parents
00:35:53qui sont démissionnaires
00:35:54et qui justement
00:35:55se foutent
00:35:56de ce que font leurs enfants
00:35:57à l'école
00:35:58ne s'impliquent absolument pas
00:35:59mais ça a sans doute
00:36:00toujours existé
00:36:01mais alors
00:36:02qui se peut condamner
00:36:03à des stages de parentalité
00:36:04aujourd'hui ?
00:36:05il y a des stages de parentalité
00:36:06mais oui
00:36:07c'est une condamnation
00:36:08prévue
00:36:09dans le cadre
00:36:10de l'article 227
00:36:11du code pénal
00:36:12en fait
00:36:13à l'intérieur de la prison
00:36:14il n'y a pas d'esprit
00:36:15c'est-à-dire que
00:36:16vous avez la mort
00:36:17du jeune Naël
00:36:18et vous créez une commission
00:36:19c'est un truc théodule
00:36:20c'est-à-dire pendant un an et demi
00:36:21ça doit coûter
00:36:22vous savez combien d'argent
00:36:23je sais que vous vous rappelez
00:36:24oui mais tout ça
00:36:25les fameux loisirs
00:36:26qui seraient
00:36:27la cause
00:36:28en fait c'est désolant
00:36:29c'est désolant
00:36:30loisiveté
00:36:31loisiveté
00:36:32et bientôt
00:36:33il y a une agence
00:36:34de la parentalité
00:36:35il serait normal
00:36:36c'est désolant
00:36:37dans ce sens
00:36:38bon
00:36:39le narcotrafic Bruno Retailleau
00:36:40dévoile la stratégie
00:36:41des villes sécurité renforcée
00:36:42ça c'est un sujet
00:36:43c'est le sujet
00:36:44de Marine Sabourin
00:36:45Reprendre de manière durable
00:36:48le terrain aux délinquants
00:36:49c'est l'objectif de Bruno Retailleau
00:36:51s'attaquer d'une part
00:36:52au narcotrafic
00:36:53et prendre à la gorge
00:36:54le bas du spectre
00:36:55de la délinquance
00:36:5625 villes doivent faire l'objet
00:36:57d'un travail en profondeur
00:36:58parmi elles
00:36:59Marseille
00:37:00Nantes
00:37:01Grenoble
00:37:02Rennes
00:37:03Dijon
00:37:04ou encore Bordeaux
00:37:05selon nos confrères du Figaro
00:37:06des villes sélectionnées
00:37:07selon 4 critères
00:37:08l'enquistement des trafics
00:37:09de stupéfiants
00:37:10avec un contrôle social
00:37:11imposé par les délinquants
00:37:12la concentration des faits
00:37:13de délinquance
00:37:14sur un territoire réduit
00:37:15les troubles à l'ordre public
00:37:16récurrents
00:37:17et la présence d'une immigration
00:37:18irrégulière
00:37:19et de replis communautaires
00:37:20Le ministre veut établir
00:37:21des cibles prioritaires
00:37:22qui troublent l'ordre public
00:37:23et violent la loi
00:37:24il souhaite pour cela
00:37:25mobiliser les moyens
00:37:26nécessaires
00:37:27afin d'imputer
00:37:28aux délinquants
00:37:29des infractions pénales
00:37:30Sur le terrain
00:37:31Bruno Retailleau
00:37:32veut plus de bleu
00:37:33pour empêcher
00:37:34la réimplantation
00:37:35des trafiquants
00:37:36les occupations
00:37:37des forces de l'ordre
00:37:38sur la voie publique
00:37:39vont être prolongées
00:37:40Cette présence doit également
00:37:41être renforcée
00:37:42dans les transports en commun
00:37:43mais aussi en travaillant
00:37:44davantage avec
00:37:45les municipalités
00:37:46et les bailleurs sociaux
00:37:47L'utilisation de drones
00:37:48doit être multipliée
00:37:49tout comme la traque
00:37:50des clandestins
00:37:51Ceux qui sont
00:37:52en situation régulière
00:37:53vont voir leur titre
00:37:54de séjour dégradé
00:37:55et les clandestins
00:37:56eux
00:37:57n'ont pas vocation
00:37:58à rester en France
00:37:59Enfin le ministre de l'intérieur
00:38:00appelle les élus
00:38:01à prendre toute leur part
00:38:02face à la délinquance
00:38:03et au narcotrafic
00:38:04dont les chiffres explosent
00:38:05Bruno Retailleau
00:38:06sera agréable aujourd'hui
00:38:07il n'est pas question
00:38:08de laisser cette dynamique
00:38:09s'installer
00:38:10ni de s'habituer
00:38:11à cette litanie dramatique
00:38:12et à la corruption
00:38:13qui l'accompagne
00:38:14Ceux qui sont
00:38:15en situation régulière
00:38:16vont voir leur titre
00:38:17de séjour dégradé
00:38:18et les clandestins
00:38:19eux n'ont pas vocation
00:38:20à rester en France
00:38:21a-t-il dit aussi
00:38:22en marge de cela
00:38:23Il effectue donc ce matin
00:38:24un déplacement
00:38:25sur le thème
00:38:26de la sécurité
00:38:27M. Retailleau
00:38:28et je voulais simplement
00:38:29vous faire écouter
00:38:30quelque chose
00:38:31qui m'a tellement surpris
00:38:32puisque c'est vous
00:38:33qui l'avez dit hier soir
00:38:34Oui, les deux
00:38:35les deux prises d'opposition
00:38:36et j'ai dit effectivement
00:38:37La schizophrénie du maire de Rouen
00:38:38en France
00:38:39Effectivement
00:38:40La schizophrénie
00:38:41Alors Éric Piolle
00:38:42écoutez ce qu'il dit
00:38:43après effectivement
00:38:44qu'une grenade
00:38:45a explosé
00:38:46dans un bar
00:38:47c'était donc
00:38:48avant tiers soir
00:38:49écoutez ce qu'il a dit
00:38:50Il y avait une période
00:38:51d'escalade de la violence
00:38:52à la fois dans sa localisation
00:38:53dans sa temporalité
00:38:54souvent en pleine journée
00:38:55et cette évolution
00:38:56je le déconnecte
00:38:57de cet événement
00:38:58parce que
00:38:59je laisserai
00:39:00l'inquiétude
00:39:01de l'économie
00:39:02de l'économie
00:39:03de l'économie
00:39:04de l'économie
00:39:05de l'économie
00:39:06de l'économie
00:39:07de l'économie
00:39:08je laisserai la justice
00:39:09faire son travail
00:39:10dans ce domaine là
00:39:11pour ce cas
00:39:12mais par contre
00:39:13effectivement
00:39:14sur une montée
00:39:15de la violence
00:39:16je pense que
00:39:17nous le reconnaissons tous
00:39:18Une montée de la violence
00:39:19que nous connaissons tous
00:39:20c'est-à-dire
00:39:21donc là il se dit
00:39:22bah tiens
00:39:23on a affaire à quelqu'un
00:39:24qui a manifestement
00:39:25a vu la Vierge
00:39:26mais il se rend compte
00:39:27Le matin même
00:39:28le matin même
00:39:29dans le journal Libération
00:39:30il n'y a pas
00:39:31de hausse de l'insécurité
00:39:32mais il y a une dégradation
00:39:33de la situation
00:39:34autour de la narcotrafication
00:39:35et il y a une hausse
00:39:36de la violence
00:39:37et il y a une dégradation
00:39:38autour de la narcotrafication
00:39:39face à ça
00:39:40on fait du mieux
00:39:41avec les moyens qu'on a
00:39:42à vrai dire
00:39:43il parle de l'insécurité
00:39:44le matin même
00:39:45dans Libération
00:39:46à vrai dire
00:39:47la sécurité
00:39:48je m'en fous un peu
00:39:49je m'en fous un peu
00:39:50Quand il ne reste
00:39:51que des attaques
00:39:52sur la sécurité
00:39:53et la propreté
00:39:54ça veut dire
00:39:55qu'on a gagné
00:39:56quelques batailles
00:39:57par ailleurs
00:39:58car on peut toujours
00:39:59se dire
00:40:00qu'une ville n'est pas
00:40:01assez propre
00:40:02et assez sûre
00:40:03Vous voyez la désinvolture
00:40:04Monsieur Valigny
00:40:05Moi je suis effondré
00:40:06c'est presque
00:40:07j'y vois même presque
00:40:08de la provocation
00:40:09je ne peux pas vous dire
00:40:10autre chose
00:40:11une sorte de désinvolture
00:40:12de dire
00:40:13c'est comme s'ils nous
00:40:14jetaient à la figure
00:40:15mais il y a même
00:40:16des éclatations
00:40:17il y a des gens
00:40:18qui sont blessés
00:40:19quand même
00:40:20blessés ?
00:40:21Il y a 10 morts
00:40:22depuis un an à Grenoble
00:40:23il y a 50 fusillades
00:40:24depuis un an à Grenoble
00:40:2550 fusillades
00:40:26des blessés
00:40:27et 10 morts
00:40:28Grenoble est maintenant
00:40:29une ville
00:40:30qui a le record
00:40:31de France
00:40:32de la délinquance
00:40:33et de la criminalité
00:40:34liée au crime
00:40:35et de la criminalité
00:40:36liée au trafic de drogue
00:40:37Alors il est revenu
00:40:38visiblement ce matin
00:40:39parce qu'il a dit
00:40:40alors on va l'écouter
00:40:41parce qu'à vrai dire
00:40:42je m'en fous un peu
00:40:43c'est ce qu'il disait à Libé
00:40:44ça a dû tellement choquer
00:40:45qu'il est revenu sur ça
00:40:46et il était ce matin
00:40:47avec Apolline de Malherbe
00:40:48écoutons ce qu'il a dit
00:40:49Est-ce qu'on s'en fout
00:40:51des critiques
00:40:53et des procès
00:40:54en laxisme ?
00:40:56Oui effectivement
00:40:57je pense que le laxisme
00:40:58est dans ceux qui répètent
00:40:59toujours les mêmes stratégies
00:41:00avec toujours les mêmes erreurs
00:41:01donc le laxisme pour moi
00:41:02est du côté
00:41:03des ministres
00:41:05qui ont fait du narcotrafic
00:41:07leur fonds de commerce
00:41:09pour devenir connus
00:41:10Sarkozy c'est un marché
00:41:12Manuel Valls
00:41:13qui avait fait 5%
00:41:14de la primaire socialiste
00:41:15est devenu Premier ministre
00:41:16Retailleau et Darmanin
00:41:17que personne ne connaissait
00:41:18sont devenus des figures
00:41:19de la politique
00:41:20et puis il y a la question
00:41:21de sécurité
00:41:22et la question de sécurité
00:41:23évidemment ça nous préoccupe
00:41:24les maires sont dans
00:41:25le continuum de sécurité
00:41:27je le suis
00:41:28et comme tous mes collègues
00:41:29et personne
00:41:30quelle que soit la couleur politique
00:41:31se fout des questions
00:41:32de sécurité
00:41:33c'est notre quotidien
00:41:34et ça intéresse
00:41:35tous les habitants
00:41:36nous y sommes
00:41:37pleinement impliqués
00:41:38je rappelle qu'il le disait hier
00:41:39à vrai dire je m'en fous un peu
00:41:40oui
00:41:41ça fout d'accuser
00:41:42monsieur Retailleau
00:41:43ou même Manuel Valls
00:41:44de surfer sur le narcotrafic
00:41:45pour se faire bien voir
00:41:46et pour être populaire
00:41:47ils sont populaires
00:41:48parce qu'ils répondent
00:41:49effectivement
00:41:50à une véritable angoisse
00:41:51des français
00:41:52ils mettent les mots
00:41:53sur les choses
00:41:54ils essaient d'agir
00:41:55mais les accuser
00:41:56d'instrumentaliser
00:41:57cette question
00:41:58est extrêmement grave
00:41:59je trouve que c'est
00:42:00une accusation indécente
00:42:01et totalement déplacée
00:42:02quel niveau politique
00:42:03quand même
00:42:04vous qui avez
00:42:05effectivement grandi
00:42:06en Isère
00:42:07près de Grenoble
00:42:08oui et puis avec
00:42:09un autre niveau politique
00:42:10là on est avec des gens
00:42:11monsieur Piolle
00:42:12il y a 30 ans
00:42:13on ne sait pas faire injure
00:42:14de lui dire
00:42:15il n'aurait jamais été
00:42:16maire d'une ville
00:42:17comme Grenoble
00:42:18c'est-à-dire que vous avez
00:42:19des personnalités
00:42:20je ne vais pas toutes les citer
00:42:21mais qui ne sont absolument
00:42:22pas au niveau
00:42:23et là on en arrive
00:42:24vraiment
00:42:25ce n'est même plus
00:42:26une question de compétence
00:42:27ce n'est pas au niveau
00:42:28ce qu'il dit
00:42:29ce n'est pas au niveau
00:42:30ce n'est pas au niveau
00:42:31et pourtant il a été réélu
00:42:32la dernière fois
00:42:33très largement
00:42:34en ayant fait 46%
00:42:35au premier tour
00:42:3646% au premier tour
00:42:37alors l'année prochaine
00:42:38il ne peut pas se représenter
00:42:39enfin il ne veut pas
00:42:40se représenter
00:42:41parce que c'est un engagement
00:42:42qu'il avait pris
00:42:43mais moi connaissant
00:42:44quand même assez bien
00:42:45la ville de Grenoble
00:42:46politiquement
00:42:47je pense que ceux
00:42:48et celles
00:42:49parce que ce sont plutôt
00:42:50des femmes qui postulent
00:42:51à sa succession
00:42:52seront réélus
00:42:53malgré la défaite
00:42:54dans l'Isère
00:42:55on a vu une législative
00:42:56non mais la législative
00:42:57en Isère
00:42:58il y avait une partie
00:42:59dans la banlieue chic de Grenoble
00:43:00dans la banlieue chic
00:43:01la macroniste
00:43:02a fait beaucoup de voix
00:43:03mais sur la ville de Grenoble
00:43:04c'est encore l'insoumis
00:43:05qui était majoritaire
00:43:06On aimerait dans cette actualité
00:43:07tellement rude
00:43:08avoir des choses
00:43:09un peu plus légères
00:43:10et je vais vous les proposer
00:43:11ces choses un peu plus légères
00:43:12parce que c'est aujourd'hui
00:43:13la Saint-Valentin
00:43:14et j'ai devant moi
00:43:15le top 10
00:43:16des chansons d'amour
00:43:17et on va voir
00:43:18si dans ce top 10
00:43:19vous avez une des chansons
00:43:20quelle est votre chanson d'amour
00:43:21préférée
00:43:22Monsieur Valigny
00:43:23comme ça
00:43:24immédiatement
00:43:25on va voir
00:43:26si elle est dans le top 10
00:43:27une chanson d'amour
00:43:28une chanson d'amour
00:43:29préférée
00:43:30Ti amo
00:43:31Ti amo
00:43:32oui parce que vous êtes
00:43:33effectivement
00:43:34d'origine marrante
00:43:35Humberto Tozzi
00:43:36Humberto Tozzi
00:43:37alors oui
00:43:38vous demandez
00:43:39une chanson française
00:43:40donc effectivement
00:43:41Georges Fedek
00:43:42Jacques Brel
00:43:43Jacques Brel
00:43:44Ne me quitte pas
00:43:45Ne me quitte pas
00:43:46écoutez
00:43:47curieusement
00:43:48Ne me quitte pas
00:43:49n'est pas dans les
00:43:50c'est pas vraiment
00:43:51une chanson d'amour
00:43:52est-ce que c'est
00:43:53une chanson d'amour
00:43:54c'est une discussion
00:43:55c'est d'ailleurs
00:43:56vous avez quand même
00:43:57la peur
00:43:58la peur
00:43:59c'est la peur
00:44:00c'est un aveu
00:44:01vous avez peur
00:44:02qu'on vous quitte par voie
00:44:03ça m'est déjà arrivé
00:44:04ah c'est vrai
00:44:05mais ça fait peur
00:44:06ça doit faire mal
00:44:07donc je suis d'accord
00:44:08et vous j'imagine
00:44:09ça vous est jamais arrivé
00:44:10vous
00:44:11j'imagine que ça doit faire mal
00:44:12de se faire quitter
00:44:13ça vous est jamais arrivé
00:44:14Pascal
00:44:15je ne parle pas de moi
00:44:16trop fort
00:44:17je ne parle pas de moi
00:44:18Eugénie Bastier
00:44:19Eugénie Bastier
00:44:20quelle est la plus belle
00:44:21chanson d'amour
00:44:22je te promets
00:44:23de Johnny Hallyday
00:44:24ah je suis d'accord
00:44:25avec vous
00:44:26c'est vraiment très belle
00:44:27c'est une chanson
00:44:28je suis d'accord avec vous
00:44:29je te promets de Johnny Hallyday
00:44:30oui
00:44:31monsieur Massé Scarron
00:44:32votre plus belle chanson d'amour
00:44:33incontestablement
00:44:34ma plus belle histoire d'amour
00:44:35c'est vous Barbara
00:44:36oui bah c'est vrai
00:44:37alors c'est pas d'une grande gaieté non plus
00:44:39mais
00:44:40elle parle du public
00:44:41elle parle pas d'une histoire
00:44:42ah non non
00:44:43elle parle pas du public
00:44:44elle a été reprise par le public
00:44:45mais le texte
00:44:46c'est vraiment
00:44:47voilà
00:44:48le type s'en va
00:44:49revient
00:44:50ils ont fait des petits trucs
00:44:51à droite à gauche
00:44:52à la fin ça se termine bien
00:44:53pardon
00:44:54bah ça se termine bien
00:44:55à droite à gauche
00:44:56donc ça se termine
00:44:57t'as plus le choix
00:44:58c'est ça un peu l'histoire
00:44:59oui vous voulez dire
00:45:00que c'est la dernière pompe
00:45:01à votre route
00:45:02non
00:45:03voilà c'est un peu
00:45:04c'est la morale de l'histoire
00:45:05quand on était guilleret
00:45:06on faisait des incartades
00:45:07et puis maintenant
00:45:08on peut plus
00:45:09donc on reste à la maison
00:45:10c'est pas très
00:45:11c'est pas très joyeux non plus
00:45:12ça c'est votre lecture
00:45:13c'est pas
00:45:14c'est pas Eloïse et Abelard
00:45:15c'est pas Tristan et Iseult
00:45:16bah Eloïse et Abelard
00:45:17ça se termine mal aussi
00:45:18ça se termine très très mal
00:45:19les histoires d'amour
00:45:20finissent mal en général
00:45:21les histoires d'amour
00:45:22finissent mal
00:45:25en général
00:45:26parfois elles se terminent bien
00:45:27par exemple vous vous êtes en couple
00:45:28depuis combien de temps
00:45:298 ans
00:45:308 ans
00:45:31bon vous vous êtes
00:45:32une jeune mariée
00:45:336 ans
00:45:346 ans
00:45:358 ans que je connais mon mari
00:45:36mais 6 ans
00:45:37faites attention
00:45:38parce qu'on arrive à 7 là
00:45:39c'est un
00:45:40oui c'est un cap
00:45:41un virage
00:45:42une première étape
00:45:43ça se passe bien
00:45:44très bien
00:45:45oui en même temps
00:45:46si ça se passait mal
00:45:47faudrait pas qu'il l'apprenne
00:45:48comme ça à la télévision
00:45:49devant toute la France
00:45:50c'est une manière
00:45:51il y a monsieur Rémy
00:45:52monsieur Rémy
00:45:53qui est avec nous
00:45:54il vient de dire 35 ans
00:45:55mais monsieur Rémy
00:45:56vous avez prévu quelque chose
00:45:57ce soir pour madame Rémy
00:45:58si j'ose dire
00:45:59bien sûr
00:46:00mais il ne m'en dira rien
00:46:01me dit-il à l'oreillette
00:46:02Thomas
00:46:03ma chanson
00:46:04oui
00:46:05quelle est la chanson préférée
00:46:06moi c'est
00:46:07je t'aimais
00:46:08je t'aime et je t'aimerai
00:46:09ah ben Francis Cabrel
00:46:10elle est troisième
00:46:11ah voilà
00:46:12je t'aimais
00:46:13je t'aime et je
00:46:14ah ça celle-là
00:46:15voilà un beau message
00:46:16très bon
00:46:17je t'aimais
00:46:18je t'aime et je t'aimerai
00:46:19voilà un beau message
00:46:20et alors
00:46:21pour que tu m'aimes encore
00:46:22ah oui
00:46:23c'est une chanson
00:46:24oui
00:46:25celle-là elle est
00:46:26elle est magique
00:46:27la voie d'amour
00:46:28elle est magique
00:46:29c'est partie de la Goldman je crois
00:46:30oui Goldman
00:46:31c'est l'union
00:46:32quelques mots d'amour
00:46:33Michel Berger
00:46:34ah oui
00:46:35il manque quelqu'un près de moi
00:46:36je me retourne
00:46:37tout le monde est là
00:46:38où est ce sentiment bizarre
00:46:39que je suis seul
00:46:40et ça
00:46:41très belle chanson
00:46:42je t'aime de Lara Fabian
00:46:43ah oui
00:46:44magnifique
00:46:45je t'aime
00:46:46comme un fou
00:46:47comme un soldat
00:46:48comme une star de cinéma
00:46:49ah magnifique
00:46:50bon La Vie en Rose
00:46:51bien sûr
00:46:52si tu n'existais pas
00:46:53dis-moi comment j'existerais
00:46:54ah oui très belle
00:46:55Joe Dassin
00:46:56et si tu n'existais pas
00:46:57dis-moi comment
00:46:58magnifique
00:46:59mais Joe Dassin
00:47:00c'est formidable
00:47:01oui
00:47:02le coup de soleil
00:47:03à toi
00:47:04Richard
00:47:05comment
00:47:06à toi de Joe Dassin
00:47:07à toi oui
00:47:08le coup de soleil
00:47:09j'ai attrapé un coup de soleil
00:47:10un coup d'amour
00:47:11un coup de je t'aime
00:47:12bon bref
00:47:13la déclaration d'amour
00:47:14quand je suis seul
00:47:15et que je peux rêver
00:47:16super
00:47:17je rêve
00:47:18magnifique
00:47:19ma déclaration
00:47:20elle faisait ça comme ça
00:47:21quand je suis seul
00:47:22trois mots d'amour
00:47:23tout
00:47:24ça c'est magnifique
00:47:25tout
00:47:26pour te parler de nous
00:47:27pour te parler de nous
00:47:28tout
00:47:29ça c'est beau
00:47:30trois mots de tous les jours
00:47:31oui c'est tout
00:47:32tout
00:47:33ça c'est beau
00:47:34je ne pourrai jamais te dire tout ça
00:47:35elle est magnifique
00:47:36la voix de Franck Gall
00:47:37mais je n'oserai pas
00:47:38je pense que c'est
00:47:39un des premiers titres
00:47:40de Berger
00:47:41avec elle
00:47:42je pense que c'est 74
00:47:43la première
00:47:44la première
00:47:45la première
00:47:46la première
00:47:47la première
00:47:48la première
00:47:49la première
00:47:50je dirais que c'est 74
00:47:51vous vous rendez compte
00:47:52s'a 50 ans Imparle
00:47:53non
00:47:54non
00:47:55mais l'amour ne vieillit pas monsieur
00:47:56l'amour
00:47:57l'amour
00:47:58l'amour
00:47:59l'amour
00:48:00l'amour
00:48:01l'amour
00:48:02l'amour
00:48:03pour l'attraper
00:48:04l'amour
00:48:05l'amour
00:48:06l'amour
00:48:07c'était Belmondo
00:48:08c'est dans l'incorrigible
00:48:09j'adore l'incorrigible
00:48:10l'incorrigible
00:48:11ça il y a des meilleurs
00:48:12on ne parlera pas de Belmondo
00:48:13il y a été hier
00:48:14l'incorrigible
00:48:15bien sûr
00:48:16Julien Guillemar
00:48:17Julien Guillemar
00:48:18c'est Julien Guillemar
00:48:19et Shakespeareien, j'ai hurlé, Antinéa, ils regardent le Mont-Saint-Michel parce qu'ils ont...
00:48:23Et il y a Belmondo, contente-toi du bonheur, la consolation des médiocres.
00:48:26Non mais l'Incorrigible, c'est un film de Philippe de Broca, c'est absolument formidable.
00:48:32Je suis d'accord avec vous.
00:48:33Écoutez, on parle d'amour, ça nous change et pour tout vous dire, ça nous plaît.
00:48:49Magnifique.
00:48:55Magnifique.
00:48:56C'est la Saint-Valentin aujourd'hui, c'est un auditeur célèbre, un auditeur, un téléspectateur
00:49:00régulier qui m'a dit que j'avais envie de lui faire plaisir ce matin.
00:49:04Un de vos téléspectateurs préférés peut-être également, cher Eugénie Bastier, même
00:49:10s'il vous a fait une petite infidélité récemment.
00:49:13Il m'a proposé cette chanson.
00:49:17C'est la Saint-Valentin et très naturellement, j'ai invité Jean-Philippe Lustig, le grand
00:49:21livre de la boxe.
00:49:22Bien évidemment.
00:49:23Quoi de mieux pour parler de l'amour ? L'amour, c'est un ring de boxe, parfois en poids léger,
00:49:33poids lourd.
00:49:34Voilà, c'est ça.
00:49:35Mais alors, est-ce qu'il faut gagner par chaos ou au point ? Voilà une question importante.
00:49:41Il y a un roman célèbre de John Irving, un mariage poids moyen.
00:49:45Ah oui !
00:49:46John Irving a écrit sur un…
00:49:49En tout cas, ça nous fait plaisir parce que vous êtes une des voix de la boxe et c'est
00:49:52vrai qu'il y a quelque chose de l'ordre de la mythologie avec la boxe.
00:49:55Et puis moi, je vous ai connu à TF1 avec le plus grand champion français des dernières
00:49:59années.
00:50:00C'était Thiauzo.
00:50:01Oui, en termes de popularité, sur l'impact médiatique.
00:50:04Christophe Thiauzo que vous suiviez à l'époque TF1.
00:50:07Il y avait des soirées extraordinaires avec des scores d'audience phénoménaux.
00:50:12On parlera tout à l'heure, j'ai une archive qui vous amusera, de Jean-Paul Belmondo qui
00:50:15parle de la boxe.
00:50:16Sandra Tchoumbou.
00:50:22Bruno Retailleau est à Grenoble ce matin.
00:50:25Déplacement placé sous le signe de la sécurité après l'attaque à la grenade dans un bar
00:50:29ce mercredi.
00:50:30Il a fait une dizaine de blessés graves.
00:50:31L'auteur est toujours en fuite.
00:50:33Hier, le ministre de l'Intérieur a dévoilé son plan pour sécuriser les villes et éradiquer
00:50:38les réseaux de stupéfiants.
00:50:39Guillaume Kasbarian veut sortir du principe de logement social à vie.
00:50:43L'ancien ministre du Logement, désormais député, propose une loi en ce sens.
00:50:47Sur CNews, il a évoqué une volonté de justice sociale.
00:50:50Il veut notamment renforcer les contrôles de résidents de HLM car certains ont des
00:50:54revenus dépassant les conditions d'éligibilité.
00:50:56Et puis, Israël attend la libération de trois otages du Hamas demain.
00:51:01Ce sera le sixième échange de prisonniers depuis le 19 janvier dernier.
00:51:05Après plusieurs jours d'incertitude, les noms doivent être dévoilés aujourd'hui.
00:51:08Le mouvement palestinien se dit prêt à respecter le calendrier convenu dans l'accord de 13.
00:51:13Sandra, je ne vous ai pas demandé votre chanson d'amour préférée ?
00:51:17Comme ça, à chaud, je dirais « L'envie d'aimer ».
00:51:20Alors, « L'envie d'aimer », effectivement, c'est aussi très générationnel puisque
00:51:24« L'envie d'aimer », c'est… comment ça s'appelle ? Daniel Lévy.
00:51:29Daniel Lévy.
00:51:30Mais c'est sublime.
00:51:31Vraiment, « L'envie d'aimer », c'est absolument sublime.
00:51:33Et c'est Pascal Obispo qui en a fait la mélodie.
00:51:37Je ne sais pas qui a écrit les paroles, d'ailleurs, mais c'est vraiment les paroles
00:51:41des dix commandements, effectivement.
00:51:43Excellent choix.
00:51:44Excellent choix, Sandra.
00:51:46Bon, nous parlerons évidemment avec notre ami Jean-Philippe dans un instant de la boxe,
00:51:51mais nous continuons évidemment l'actualité aujourd'hui avec un sujet qui va vous faire
00:51:57réagir peut-être, puisqu'un des plus hauts dignitaires français de l'État islamique
00:52:00demande son rapatriement en France.
00:52:02Exige.
00:52:03Exige.
00:52:04C'est l'un des plus hauts responsables, encore en vie, de Daesh.
00:52:12Il pourrait revenir en France et sa famille demande de le rapatrier.
00:52:17C'est celui qui revendiquait les attentats en nom de Daesh pendant l'attentat de Nice
00:52:21et Magnanville.
00:52:22Bon, sa famille demande à la cour administrative d'appel de Paris de le rapatrier, affirmant
00:52:26qu'il est aujourd'hui menacé.
00:52:28Alors, je vous propose de voir le sujet de Marine Saint-Bourrin et vous me dites ce que
00:52:31vous en pensez.
00:52:33La France peut-elle être contrainte à rapatrier un djihadiste français parti en Syrie ? La
00:52:38cour administrative de Paris va devoir trancher sur la question dans les prochaines semaines
00:52:42avec le cas d'Adrien Guillal, alias Abu Oussama Al-Faranzi.
00:52:45Jusque-là, la France est uniquement procédée au rapatriement d'enfants et de femmes entre
00:52:492022 et 2023, car aucune loi ne l'oblige à rapatrier un ressortissant sur son sol.
00:52:55La politique française a toujours été de refuser le rapatriement de ces djihadistes
00:52:59qui ont pris les armes contre la France et qui doivent être jugés sur place.
00:53:03Ces dernières années, la famille du terroriste a demandé à plusieurs reprises son retour
00:53:07en France, mais le tribunal administratif s'était déclaré incompétent.
00:53:11C'est une décision de l'Etat, une décision souveraine.
00:53:14Il appartient au gouvernement français de décider qui il veut voir revenir ou pas.
00:53:19Mais le juge administratif pourrait s'appuyer sur un article de la Cour européenne des
00:53:23droits de l'homme.
00:53:24Nul ne peut être expulsé, par voie de mesures individuelles ou collectives, du territoire
00:53:29de l'Etat dont il est le ressortissant.
00:53:30Cela signifie que le djihadiste ne pourra être refusé sur notre sol s'il revient
00:53:35sur le territoire par ses propres moyens.
00:53:37Il sera toutefois très certainement jugé.
00:53:39En 2022, la CEDH avait condamné la France pour ne pas avoir étudié de manière appropriée
00:53:45les demandes de rapatriement de familles de djihadistes bloquées en Syrie.
00:53:48On vous a entendu dans ce sujet, Georges Fenech.
00:53:52Il y a à peu près 60 Français encore qui sont détenus par l'autorité kurde.
00:53:59Dans les prisons, notamment de Kirdek, il n'y a aucune raison de les faire revenir.
00:54:03En plus, ils vont contaminer nos prisons si jamais on les faisait revenir.
00:54:07Donc, ils ont pris un risque, ils ont retourné les armes contre notre pays, ils sont jugés
00:54:11sur place.
00:54:12C'est drôle en plus parce qu'ils considèrent, ils sont les premiers à considérer que la
00:54:14France est un pays de couffards et d'islamophobes, et quand il s'agit de rentrer pour avoir
00:54:17des meilleures conditions de détention, ils sont les premiers à demander le rapatriement.
00:54:21Bien sûr.
00:54:22Moi, j'ai confiance dans la justice du Kurdistan.
00:54:23Vous, effectivement, vous aurez du mal à nous appuyer sur ce monsieur.
00:54:31Beaucoup de mal.
00:54:32En même temps, je comprends d'une certaine manière sa famille.
00:54:35C'est toujours pareil.
00:54:36La famille est dans son rôle, mais encore une fois, on voit ressurgir la Cour européenne
00:54:41des droits de l'homme, etc.
00:54:42Ça a très bien été souligné par Georges.
00:54:44Bon, un mot quand même sur la politique française, avec ce qui va se passer avec les LR.
00:54:50Alors, c'est une bonne nouvelle.
00:54:52Deux personnalités très fortes, très puissantes.
00:54:56Tout me fait plaisir en général, lorsqu'on parle des Républicains.
00:55:00Mais Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Monsieur Retailleau peut-être un peu plus
00:55:04populaire, mais c'est vrai que c'est deux candidats qui ont de la qualité, qui ont
00:55:09un corpus idéologique, sans doute, simplement cette guerre des chefs, il ne faudrait pas
00:55:18qu'elle nuise.
00:55:19Non, ce n'est pas une guerre.
00:55:20C'est quoi ?
00:55:21C'est une émulation.
00:55:22C'est ça.
00:55:23Mais vous nous prenez pour des imbéciles, peut-être.
00:55:24Je veux dire, pourquoi vous ne dites pas les choses ?
00:55:28Mais pourquoi ?
00:55:29C'est ça.
00:55:30Je veux dire, aujourd'hui, pourquoi, effectivement, ça revient toujours sur la même conversation
00:55:33sur ces deux.
00:55:34Pourquoi ça marche, entre guillemets, ces news ?
00:55:36Parce que les journalistes disent la vérité.
00:55:37Ça s'appelle une guerre, une guerre d'égo, une guerre de personnalité, parce que c'est
00:55:41la vie.
00:55:42C'est la vie de la politique.
00:55:44Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:55:45Ça a toujours existé.
00:55:46Donc, le grand danger, c'est que parfois, ton adversaire, il est en face de toi, il
00:55:50est dans le même bureau que toi.
00:55:51C'est vrai aussi parfois dans le journalisme.
00:55:53Mais c'est la vie.
00:55:54Il n'y a pas qu'en politique, c'est partout pareil.
00:55:56Pas partout.
00:55:57Il y a de la concurrence.
00:55:58Pas partout.
00:55:59Il y a de la rivalité.
00:56:00Pas partout.
00:56:01Après, c'est tranché par les adhérents.
00:56:02Oui.
00:56:03Voilà.
00:56:04Thomas Baudet.
00:56:05Ce qui est intéressant dans le cas qui nous est offert là, c'est que la ligne politique
00:56:07de Bruno Retailleau et de Laurent Wauquiez est quasiment identique, et ça change par
00:56:10rapport aux précédents affrontements.
00:56:13En revanche, ce qui les oppose, c'est presque de l'ordre de l'impalpable, c'est que
00:56:19là où Laurent Wauquiez, on peut parfois lui reprocher une forme d'insincérité,
00:56:22à l'inverse, Bruno Retailleau inspire plutôt la confiance.
00:56:25Donc, c'est peut-être lui qui est le mieux placé.
00:56:27Moi, je me demande aussi s'il n'y aura seulement que deux candidats.
00:56:29Pourquoi est-ce qu'il n'y aurait pas d'autres candidats ? Michel Barnier, Michel Barnier.
00:56:33Michel Barnier.
00:56:34David Lysnard.
00:56:35Évidemment.
00:56:36David Lysnard.
00:56:37Xavier Bertrand.
00:56:38Évidemment.
00:56:39Bien sûr.
00:56:40Avec Michel Barnier, je pense.
00:56:41Valérie Pécresse.
00:56:42Pourquoi pas.
00:56:43Elle n'a pas dit son dernier mot.
00:56:44Oui.
00:56:45Évidemment.
00:56:46Pas d'ironie.
00:56:47Pas d'ironie.
00:56:49Pas d'ironie.
00:56:50Comment ça, pas d'ironie ?
00:56:51Ça y est.
00:56:52L'imprimante est reprise.
00:56:53L'imprimante est reprise.
00:56:54Alors, quand on me voit baisser, je vais dans l'imprimante.
00:56:55Je le dis pour les téléspectateurs.
00:56:58Non, mais sérieusement, on peut se dire, attention, pourvu que ça ne recommence pas
00:57:05du style l'affrontement Coppé-Fillon.
00:57:08Ça, c'est vraiment le risque.
00:57:09Parce que, moi, je…
00:57:10Là, c'est une guerre.
00:57:11Là, c'est vraiment une guerre.
00:57:12Avant de venir ici, j'ai appelé un certain nombre de responsables de fédération et
00:57:17très franchement, ils sont tous extrêmement ennuyés.
00:57:20Tous.
00:57:21Sans exception.
00:57:22D'ailleurs, ils pensent partager les votes.
00:57:24Mais, moi, à l'inverse, je voudrais dire quand même que c'est extrêmement révélateur
00:57:29le fait qu'on tourne d'une manière ironique, c'est normal, c'est plaisant, l'affrontement
00:57:34entre deux personnes de même, d'ailleurs, que pour le PS, on va tourner en ironie, l'affrontement
00:57:38entre Olivier Faure et, pour l'instant, on ne sait pas qui c'est, on en parlait
00:57:41avec André Vallini…
00:57:42Ben, Olivier Faure non plus, on ne sait pas qui c'est, vraiment.
00:57:45C'est vrai.
00:57:46C'est juste.
00:57:47Je voudrais juste souligner qu'à côté, à côté, vous avez des formations politiques
00:57:52importantes qui n'ont pas de vie partisane démocratique.
00:57:55Oui, je suis d'accord.
00:57:56Et pas simplement…
00:57:57Laurent Wauquiez.
00:57:58Oui, oui, oui.
00:57:59Je suis désolé.
00:58:00Laurent Wauquiez.
00:58:01Appelé comme macroniste non plus.
00:58:02Laurent Wauquiez a dit oui.
00:58:03Appelez-moi.
00:58:04Laurent Wauquiez a dit oui.
00:58:05Je suis candidat à président des Républicains, c'est le sens de toute action que je mène
00:58:07depuis des mois.
00:58:08Ma famille politique, depuis, m'a confié à l'unanimité la mission de conduire sa
00:58:10refondation.
00:58:11Quelle est ma force ? Je ne dois rien à François Bayrou.
00:58:13J'ai donc la liberté de porter la parole de la droite sans être lié par la solidarité
00:58:18gouvernementale.
00:58:19Alors que la droite est encore convalescente, l'on ne doit pas retomber dans nos vieux
00:58:22démons.
00:58:23Le parti a besoin de tout, sauf d'une guerre des chefs.
00:58:26J'ai tout fait pour l'éviter.
00:58:28Donc il admet qu'il y a quand même guerre.
00:58:29Vous êtes sur émulation, c'est bien ça, émulation.
00:58:32La France a besoin que Bruno Retailleau réussisse à reprendre la main sur la délinquance et
00:58:36l'immigration.
00:58:37Nous mesurons chaque jour l'ampleur de la tâche.
00:58:39La France a besoin d'un ministre de l'Intérieur à temps plein.
00:58:42J'ai toujours aimé chez Chirac l'empathie, le fait d'aller chez les autres, le sens
00:58:45du compagnonnage.
00:58:46C'est une façon de faire de la politique qui m'inspire.
00:58:48Après, j'ai eu le plus grand respect pour Édouard Balandir qui m'a toujours donné
00:58:52de précieux conseils.
00:58:53C'est là où il y a le problème.
00:58:54Non mais il y aura une guerre.
00:58:58C'est deux bons candidats.
00:58:59L'affrontement bien sûr.
00:59:01On est d'émulation, on est passé à l'affrontement.
00:59:03Dans cinq minutes, on va batailler.
00:59:06Il faudrait qu'il y ait un vainqueur, un dégage naturel parce que c'est là où ça
00:59:10Les copeaux qui voltaient sont retombés.
00:59:12Les copeaux d'abord.
00:59:13J'ai une triste nouvelle.
00:59:15Oui, Eugénie ?
00:59:16C'est un peu curieux de la part de Laurent Wauquiez à la fois de dire de s'être réparti
00:59:22les rôles entre Retailleau qui va au gouvernement et lui, de sa propre volonté.
00:59:26Il a voulu cette organisation-là et ensuite de reprocher à Retailleau d'être dépendant
00:59:30de Bayrou et dire moi je ne serai pas dépendant de Bayrou.
00:59:32Je trouve que c'est un peu de mauvaise foi.
00:59:34Mais pardonnez-moi, Monsieur Wauquiez, il y a une phrase géniale que je cite souvent
00:59:40les arguments n'existent pas.
00:59:42Donc, il prend prétexte de Bruno Retailleau, évidemment au gouvernement et c'est un argument
00:59:52qui pourrait être inversé.
00:59:54Ce n'est pas un argument, c'est une argues si.
00:59:56Oui, mais c'est le jeu.
00:59:58Moi, je retiens quand même que ce sont deux candidats de qualité et qu'effectivement,
01:00:03les Français devront se prononcer.
01:00:05Le fait qu'on en parle est déjà une victoire pour vous.
01:00:07Comment ?
01:00:08Le fait qu'on en parle et que cette importance aujourd'hui dans la scénario politique
01:00:11démontre le retour de la droite.
01:00:12Bien sûr.
01:00:13Un mot de Trump.
01:00:14On n'en parle pas simplement à cause de ça.
01:00:15On en parle à cause de la victoire des Républicains à chaque partiel.
01:00:18Bien sûr.
01:00:19Il y a eu trois victoires récemment.
01:00:20Ah oui ?
01:00:21Que vous avez notées.
01:00:22Ah ben, ce n'était pas arrivé depuis Georges Pompidou.
01:00:23Trois victoires consécutives, donc c'est sûr que ça nous a un peu boosté.
01:00:29Ça nous a surpris.
01:00:31Il peut témoigner que j'y étais à l'Assemblée après Pompidou.
01:00:35Le RPR était le premier, entre RPR et UDF, parce qu'il y avait toujours beaucoup plus
01:00:40d'RPR que d'UDF dans les années 80.
01:00:42La première force, c'était la force gaulliste.
01:00:46Et après, on a rassemblé le tout.
01:00:47Je crois que ça a été une bonne idée.
01:00:48Ça a été une bonne idée parce que le but, c'était de mettre le candidat de la droite
01:00:53en tête au premier tour de la présidentielle.
01:00:55Oui, mais ça n'a pas mal dit la droite.
01:00:57Je suis content de vous l'entendre dire.
01:01:00Et ça a fonctionné formidablement pour Nicolas Sarkozy.
01:01:04Parce qu'il arrive avec l'UMP en 2007, au premier tour, il est…
01:01:08C'est surtout Chirac qui départ.
01:01:10Oui.
01:01:11En 2002.
01:01:12Oui.
01:01:13Mais bon, le but, c'était de mettre le candidat de la droite en tête au premier tour.
01:01:18Ce n'est pas l'UMP qui a ramolli la droite.
01:01:20La droite, elle s'est d'abord ramollie avec des élections régionales et ensuite,
01:01:23après, on est passé à l'UMP.
01:01:24Oui, c'est un peu…
01:01:25Logiquement.
01:01:26En fait, le tournant, c'est là, on l'a dit dix millions de fois, le tournant, c'est
01:01:29la phrase des bruits et des odeurs qui déclenchait ça.
01:01:34Et le RPR perd ça substantifiquement.
01:01:37Mais bon, c'est ainsi.
01:01:38Le président Poutine veut la paix.
01:01:40C'est Donald Trump qui l'a dit.
01:01:41Écoutons-le.
01:01:46Nous avons eu un grand appel.
01:01:48Il a duré longtemps, plus d'une heure ce matin.
01:01:54J'ai également eu un très bon appel avec le président Zelensky à Breslin.
01:01:58Je pense que nous sommes sur la voie de la paix.
01:02:00Je pense que le président Poutine et le président Zelensky veulent la paix.
01:02:04Moi, je veux la paix.
01:02:05Je veux simplement que les gens cessent de se faire tuer.
01:02:09Une paix qui soit une capitulation, c'est une mauvaise nouvelle pour tout le monde,
01:02:13a dit Emmanuel Macron, qui aura bien senti l'affaire également sur le dossier ukrainien.
01:02:19Non, mais je ne veux pas vous dire autre chose.
01:02:21La capitulation, il n'aura pas bien senti les choses.
01:02:26Il a été à chaque fois contre temps.
01:02:27Oui, à chaque fois contre temps.
01:02:28Ce n'est pas comme si ça n'avait pas été annoncé.
01:02:30On le sait depuis novembre.
01:02:32Les Européens ont dû se préparer à cette éventualité.
01:02:34On a l'impression qu'ils la découvrent alors qu'elle était annoncée dans le programme de Trump.
01:02:37Bien sûr.
01:02:38Et rien n'a été fait pour se préparer à cette éventualité.
01:02:41Le grand livre de la boxe.
01:02:43Alors moi, je suis très content.
01:02:44D'abord, j'aime beaucoup Jean-Philippe.
01:02:45Et puis, vous êtes un de ses grands professionnels.
01:02:47Et puis, c'est vrai que ce sport est tellement à part des autres.
01:02:51Tellement à part, la boxe.
01:02:52C'est très curieux.
01:02:53Deux boxeurs, l'espace du ring, ce carré magique.
01:02:5825 mètres carrés seulement.
01:02:59Donc, ça peut choquer.
01:03:00Ça peut déranger.
01:03:01Mais c'est lié à notre histoire, la boxe.
01:03:03C'est l'histoire de la société.
01:03:06C'est l'histoire des êtres humains.
01:03:08Et c'est pour ça que ça a été, pendant 60 ou 70 ans, le sport le plus populaire au monde.
01:03:13Il faut bien en avoir conscience.
01:03:14Entre 1900, le début du siècle dernier déjà, jusqu'en 1970, l'apparition de la télé,
01:03:19l'explosion de la télé.
01:03:20C'est le sport majeur dans le monde entier.
01:03:23Et le champion du monde des poids lourds a été pendant très longtemps aussi connu que le pape.
01:03:27On en est loin aujourd'hui, certes.
01:03:28Quel est le plus grand match de l'histoire ?
01:03:30D'abord, c'est un bouquin lourd.
01:03:31C'est vraiment merveilleux.
01:03:33C'est vraiment un bouquin pour les grands amateurs.
01:03:35Par exemple, il était dans mon bureau depuis trois jours.
01:03:37Tout le monde voulait me le voler.
01:03:38Finalement, c'est Marine Lançon qui a gagné.
01:03:40Bon, je vous le prends.
01:03:42Est-ce que le plus grand match de l'histoire, c'est Fort Manali ?
01:03:46Le 30 octobre 1974, dans une nuit humide et chaude, 60 000 spectateurs déchaînés sont venus soutenir Mohamed Ali
01:03:53et scandent Ali Boumailler.
01:03:55Ali, tue-le.
01:03:56Non, tu ne me fais pas mal, répète sans cesse Ali, qui souffre et tente de le cacher, mais ne rompt pas, etc.
01:04:00Est-ce que c'est, à votre avis, le match le plus extraordinaire, le plus fou ?
01:04:04Le fameux Rumble in the Jungle, c'est ça.
01:04:06Pour sa dimension politique, oui.
01:04:08Parce que c'est l'Afrique subsaharienne.
01:04:12Il y a 60 000 personnes.
01:04:13Parce que c'est Bouboutou qui s'est fait plaisir en achetant ce combat-là auprès de Don King,
01:04:17qui est un génial promoteur, qui arrive sur le marché et qui va d'un côté signer Ali sous contrat et Fort Manali.
01:04:22Et puis, il va voir Moudou en disant, j'ai un match d'enfer, il faut mettre 10 millions de dollars.
01:04:26Il les met.
01:04:27Et donc, ça va permettre au dictateur d'exploser et de rendre célèbre son pays.
01:04:32Et d'ailleurs, il n'y a jamais eu à Kinshasa et en Afrique depuis un combat de boxe de cette dimension.
01:04:37Donc, il y a cette dimension épique, historique.
01:04:40La victoire de Fort Man qui revient, de la victoire d'Ali qui revient à 32 ans,
01:04:44qui revient champion du monde, pratiquement 10 ans après.
01:04:47Donc, il y a un impact extraordinaire.
01:04:48Le scénario, l'histoire de ce combat, c'est la nuit.
01:04:51On voit des images peut-être en même temps, ou en tout cas des photos.
01:04:54Ça a été quelque chose de magique.
01:04:56Il y a eu de très grands documentaires qui ont été faits.
01:04:58De Léon Gass, notamment, qui avait été oscarisant en 97, When We Were Kings.
01:05:01Là, on vous voit d'ailleurs avec Jean-Claude Boutier.
01:05:03Oui, ça c'est mon premier direct.
01:05:05Mais voilà, ça c'était à Monaco, au 19 octobre 85.
01:05:07C'est en 85, ça.
01:05:09Au Stade Louis II, un premier direct pour Canal.
01:05:11Je suis au bord du ring et je découvre les émotions, les sensations de courir au bord du ring.
01:05:15Quel est le plus grand, en France, le plus grand combat ?
01:05:19C'est Boutier-Monsonne, sous la queue de frêle, organisé par Delon ?
01:05:23Alors, ça c'est la revanche qu'il organise.
01:05:25Il y a eu deux Boutier-Monsonne.
01:05:27Un en 72 et un en 73.
01:05:29L'affrontement, oui, ça faisait la une de Paris Match.
01:05:32Boutier était une super star à ce moment-là.
01:05:34Carlos Monsonne est le roi des points moyens.
01:05:36Donc, c'est un impact qui dépasse.
01:05:38Carlos Monsonne est toujours de ce monde ?
01:05:40Non, non.
01:05:41Carlos Monsonne est mort dans un accident de voiture.
01:05:43Vous savez qu'il a été incarcéré puisqu'il avait défenestré sa femme.
01:05:47Donc, il était en sortie.
01:05:49Et puis, il a eu un accident de voiture il y a plus de 25 ans.
01:05:51Et Jean Claude est parti en août 2019, malheureusement.
01:05:53Et qui avait commenté, notamment, évidemment, avec Canal.
01:05:56Et l'autre jour, on en parlait.
01:05:58On parlait de Charles Miettry, qui nous écoute peut-être, d'ailleurs.
01:06:01Et avec qui vous avez travaillé à Canal.
01:06:03Oui, parce que j'ai été le premier journaliste engagé, moi, à Canal.
01:06:06Donc, en janvier 1985.
01:06:07Mais oui, à l'époque. Petite histoire, petite parole.
01:06:09Avant les journalistes de foot.
01:06:11Mais bien sûr, l'histoire est très simple.
01:06:13Avant Denis Zo.
01:06:14Mais non, Denis Zo n'est pas au service des sports, Michel, à ce moment-là.
01:06:16Il commente avec... La chaîne est lancée 4 novembre 1984.
01:06:20Et donc, le foot est un sport majeur.
01:06:22Le premier direct, là, qui fascine.
01:06:24Pour la première fois, on va dans les vestiaires, c'est génial.
01:06:26La boxe est un sport important.
01:06:28Miettry adore la boxe.
01:06:29Moi, j'arrive en janvier.
01:06:30Et à ce moment-là, il y a deux co-directeurs.
01:06:32C'est Miettry et Zabel.
01:06:34Zabel était directeur.
01:06:36Exactement.
01:06:37Et ensuite, pour des guerres d'égo, etc.
01:06:38Roger s'en va au bout de 6 mois.
01:06:40Et moi, je suis engagé.
01:06:41J'ai 23 ans.
01:06:42Je fais les fiches de Miettry pour les chaos de Canal+.
01:06:44Et au bout de quelques mois, je vais faire de l'antenne.
01:06:46C'est vrai que c'est un sport mythique aujourd'hui.
01:06:49Alors, en France, il n'est plus au niveau où il fut.
01:06:52C'était très présent dans les années 70-80.
01:06:54Encore la boxe.
01:06:55Et puis, je parlais tout à l'heure de Yozo.
01:06:57On va voir un extrait.
01:06:58Les vertus de la boxe.
01:07:00Et c'est une archive.
01:07:01C'est 5 colonnes à la une.
01:07:02C'est Jean-Paul Belmondo qui est interrogé par Pierre Degraux.
01:07:06Je pense que j'ai reconnu la voix de Pierre Degraux.
01:07:08Je parlais un petit peu comme ça.
01:07:09Jean-Paul Belmondo, comment ça va ?
01:07:11Bon.
01:07:12Et voyez ça parce que c'est formidable.
01:07:14Et puis, c'est une leçon de vie parfois à la boxe.
01:07:16C'est une archive qui doit avoir pas loin de 60 ans.
01:07:19Oui, 60-65 ans.
01:07:23Et Jean-Paul, que croyez-vous qu'il devienne
01:07:25quand il cesse d'être pour vous Jean-Paul Belmondo ?
01:07:28Chaque fois qu'il le peut, en sortant du studio,
01:07:31il redevient l'un de ces boxeurs têtus
01:07:34qui viennent s'entraîner chaque soir après leur travail
01:07:36à l'Aviaclub chez Dupin derrière la porte Saint-Martin.
01:07:39Peut-être se dit-il, comme vous,
01:07:41que s'il n'avait pas passé l'attente d'après-midi dans son adolescence
01:07:44à l'époque où il séchait les cours du conservatoire,
01:07:47il n'aurait pas aujourd'hui ce profil tendre, sauvage
01:07:50et apparemment méchant de jeune premier blouson noir.
01:07:56Il y a un rapport, vous croyez, entre le fait que vous soyez aussi passionné de boxe
01:07:59et les rôles que vous jouez ?
01:08:01Oui, certainement, parce que ça m'a apporté cet emploi au cinéma,
01:08:05c'est-à-dire un emploi un peu de dur.
01:08:08Et la boxe m'avait donné justement ce côté hargneux dans la vie,
01:08:12c'est-à-dire ne pas se laisser démonter quand ça va mal.
01:08:15Qu'est-ce que c'est la hargne ?
01:08:17Pour moi, c'est du moins dans un ring,
01:08:20c'est la volonté de gagner qui vous donne cette sorte de hargne.
01:08:23Et hors du ring ?
01:08:25Dans la vie aussi, c'est de s'accrocher quand ça va mal
01:08:27et puis quand on est un peu désespéré, de ne pas s'écouter, de continuer à lutter.
01:08:30Et je crois que j'ai appris ça avec la boxe.
01:08:32Vous êtes hargneux ?
01:08:34Quand il le faut, oui, pour des rôles surtout.
01:08:37On a dit que vous apportiez une sorte de manière de vivre,
01:08:40on a appelé ça le belmondisme.
01:08:42Ça existe, le belmondisme ?
01:08:44Vous êtes belmondiste ?
01:08:45Non, je ne suis pas spécialement belmondiste.
01:08:47Par exemple, il paraît que vous ne pouvez pas mettre un costume comme tout le monde.
01:08:50Si vous mettez un costume, il est déformé tout de suite, c'est vrai ?
01:08:53Oui, ça c'est vrai.
01:08:54Je suis plus à l'aise quand je suis avec un col roulé.
01:08:56Je ne sais pas, d'abord quand je suis dans un costume.
01:08:58D'ailleurs, je mets les costumes rarement, j'en mets pour les grandes occasions.
01:09:01Quand je vais à un gala ou à une chose comme ça.
01:09:03Ou alors des choses très officielles, non.
01:09:05Parce que je ne sais pas, c'est sans doute ma manière de remuer ou de bouger.
01:09:10Ça ne convient pas tellement à mes costumes.
01:09:12Et une cravate ?
01:09:13Pas une cravate, j'ai commencé à m'habituer un petit peu.
01:09:15Mais ça a été dur aussi.
01:09:17C'est incroyable le charme, la simplicité, l'authenticité de Belmondo,
01:09:23qui est déjà une immense vedette.
01:09:25Mais alors vous, c'est bien parce que vous dites par exemple,
01:09:27en 71, je suis en CM1, pour célébrer la fin de l'année scolaire,
01:09:30nous devions choisir un déguisement.
01:09:32Aussi, j'arrive un après-midi de fin juin à l'école Anatole France d'Anthony en boxeur.
01:09:37Papa avec maman m'ont offert des gants de boxe noir et blanc
01:09:40et un peignoir de bain sur lequel est floqué dans le dos en lettre capitale Max Baer.
01:09:46J'étais le champion du monde des poids lourds et l'idole de papa dans les années 30.
01:09:49À l'époque où il y avait la remise des prix, quand on était à l'école primaire.
01:09:53Et donc je me suis déguisé en boxeur, bien sûr.
01:09:55C'est drôle quand même.
01:09:56Et papa a boxé.
01:09:57A votre père a boxé ?
01:09:58Oui, papa a boxé.
01:09:59Et la première chose qu'il lisait dans l'équipe, c'était de savoir
01:10:02est-ce qu'il y a un article sur la boxe ?
01:10:05Je crois que le grand journaliste de l'équipe de l'époque qui avait connu Serdan,
01:10:09et moi je l'ai rencontré avec Dominique Grimaud, il venait au service des sports de TF1.
01:10:13Jacques Marchand ?
01:10:14Non, je crois qu'il s'appelait Georges Péters.
01:10:16Georges Péters était le grand spécialiste de la boxe.
01:10:18Et il avait 85 ou 90 ans lorsqu'il venait dans les années 90 à TF1 avec Grimaud,
01:10:25qu'il avait connu également à l'équipe.
01:10:27Et je crois que lui il avait vu Georges Carpentier et Serdan.
01:10:30Alors oui, et également Jacques Marchand qui lui était donc plus jeune.
01:10:35Jacques Marchand qui est parti à 95 ans il y a maintenant 5 ans.
01:10:38Et qui a été l'un des premiers à avoir la carte.
01:10:40On a vu les images, on peut les commenter.
01:10:42On a les images de 3 images qu'on peut commenter.
01:10:45Effectivement, on les appelle les images.
01:10:48Donc voilà, alors ça par exemple c'est Ali.
01:10:51Exactement.
01:10:52Et donc Foreman qui bat au tapis dans le 8ème round, le fameux 34-74.
01:10:56Ce qui a marqué les esprits et la légende de ce sport.
01:10:58J'en parle bien sûr dans mon livre là.
01:11:01Et ça c'est Tyson ?
01:11:02Ça c'est le jour où il a mordu, où il a mangé l'oreille ?
01:11:05Non, non, non, c'est contre eux.
01:11:06Ah c'est intéressant ce match là.
01:11:07Ça c'est août 87, c'est contre Trent Tucker.
01:11:09On est à Las Vegas pour l'unification du titre mondial.
01:11:11C'est l'avènement de Tyson qui unifie à 22 ans.
01:11:14Et qui devient ce roi des poids lourds.
01:11:15Et qui va fasciner toute l'histoire.
01:11:17Et puis ça dépasse le cadre de la boxe, la carrière de Tyson.
01:11:20Bon, je dois vous donner deux informations.
01:11:22Le député de la France Insoumise Sébastien Delogu.
01:11:24Condamné à 5000 euros d'amende pour des violences devant un lycée.
01:11:296 mois de prison ex sursis.
01:11:30Et 1000 euros d'amende avaient été requis à l'encontre du député des quartiers nord de Marseille.
01:11:34Suspecté d'avoir agressé un proviseur adjoint.
01:11:37Une CPE à coup de pied.
01:11:39Lors d'un blocus lycéen.
01:11:41Donc il a quand même été condamné.
01:11:43C'est pas rien.
01:11:44Comment ?
01:11:45Non c'est un vraisemblable.
01:11:46Ah bah oui, c'est un député qui est condamné.
01:11:48Donc voilà.
01:11:50Après chacun en tirera les conclusions qu'il veut.
01:11:53Et puis il y a une information qui m'a vraiment fait beaucoup de peine.
01:11:55Et qui va, je crois que je vais apprendre cela à beaucoup de gens.
01:11:57Avi Assouli est mort.
01:11:59Il est mort cette nuit, Avi.
01:12:01Et vraiment tous les journalistes de sport ont une tendresse.
01:12:04Regardez, il a été député Avi.
01:12:06Et tous les journalistes de sport.
01:12:09Et puis tous les Marseillais ont une tendresse particulière pour lui.
01:12:12Il était une grande voix légendaire de l'OM.
01:12:15Puisqu'il a été longtemps à Radio France Provence.
01:12:17Et puis il était devenu ensuite.
01:12:20Il a été à France Bleu Provence.
01:12:22Il était tombé à Furiani le 5 mai 1992.
01:12:25Devenu par la suite député.
01:12:27Et il s'est en allé la nuit dernière.
01:12:29Un choc pour tous les milliers de supporters.
01:12:32Écrit la Provence.
01:12:33Et puis les Olympiens.
01:12:34Je veux dire que vraiment Avi c'était quelqu'un de formidable.
01:12:37Et il appartient à cette légende des journalistes marseillais.
01:12:41Qu'on salue à travers lui.
01:12:43Et cette information m'a fait beaucoup de peine.
01:12:47Jacques Vendroux à l'instant.
01:12:49Et Jacques je ne sais pas où il est aujourd'hui.
01:12:51Mais Jacques vous le connaissez bien.
01:12:52Et j'imagine qu'il doit être peiné comme je le suis.
01:12:54Générique avec Vendroux.
01:12:56Vendredi Vendroux.
01:13:04Générique avec Vendroux.
01:13:09Jacques.
01:13:10Où est Jacques aujourd'hui ?
01:13:13Où est Jacques ?
01:13:14Oh là là.
01:13:15Je suis à la Parchal.
01:13:18Ah oui mais là ça ne marche pas du tout.
01:13:20Là ça ne marche pas.
01:13:23Là ça marche mieux.
01:13:24Là c'est marrant c'est que vous parlez boxe.
01:13:26Allez-y.
01:13:27Là ça marche.
01:13:28Alors je suis à la PTF Académie dans le 13ème.
01:13:32Pour vous présenter le MMA.
01:13:34Nouveau sport à la mode.
01:13:36Plus de 60 000 licenciés.
01:13:40J'ai écouté religieusement mon ami Lustig pour me parler de boxe.
01:13:44Mais là j'ai décidé de faire du MMA.
01:13:46C'est un sport très dangereux.
01:13:48Et ce soir il y a un gala extraordinaire à l'Adidas Arena.
01:13:52Il y a les plus grands champions qui viennent.
01:13:54Et vous allez voir que c'est spectaculaire.
01:13:56Alors je vais commencer rapidement Pascal pour vous.
01:13:59Mon échauffement.
01:14:01Vous me voyez bien.
01:14:02Je m'échauffe.
01:14:03Croyez-moi c'est un sport extrêmement dangereux.
01:14:06Et je voulais rendre hommage à ces champions du MMA qui sont hors de normes.
01:14:11Et là je vais faire un combat extrêmement important.
01:14:14Regardez.
01:14:15Voilà.
01:14:16Regardez Pascal pour vous.
01:14:18Ah oui.
01:14:19Ah non vous me faites mal.
01:14:24Moi je pense qu'il n'a qu'à bien se tenir votre adversaire.
01:14:28Bien évidemment.
01:14:29Alors le MMA.
01:14:30La liaison n'est pas extraordinaire en termes d'image.
01:14:32Mais on viendra vous revoir tout à l'heure.
01:14:34Le MMA c'est un concurrent de la boxe aujourd'hui.
01:14:36Parce que je disais tout à l'heure.
01:14:37Est-ce que les gosses.
01:14:38Moi je me mets à la place d'une mère de famille.
01:14:41Son fils dit je veux faire de la boxe.
01:14:44Il y a discussion à la maison quand même.
01:14:46Parce qu'on sait aujourd'hui les conséquences pour les boxeurs.
01:14:50Par exemple il a mal terminé notre ami Mohamed Ali.
01:14:55Ils ont pris.
01:14:56Quand tu prends beaucoup de coups quand même sur la tête.
01:14:59Évidemment il y a des conséquences.
01:15:02Aujourd'hui on le sait sans doute plus qu'il y a 50 ans.
01:15:05Alors bien sûr que ça peut déranger.
01:15:08Et que les boxeurs prennent des coups.
01:15:10Ils sont préparés après sur un plan physique.
01:15:12Sur un plan mental.
01:15:13C'est un élément qui est important.
01:15:15Tout dépend de la durée des carrières.
01:15:16Mais au niveau de la boxe loisir qui se développe beaucoup en France.
01:15:19Où on apprend à serrer les points sans haine.
01:15:21Sans violence.
01:15:22C'est un sport avec de nombreuses vertus.
01:15:24Après la compétition en elle-même peut être dure.
01:15:26Parfois elle peut déranger.
01:15:27Elle peut choquer.
01:15:28Bien sûr.
01:15:29Mais on a codifié ce sport.
01:15:30Quand on compare les combats.
01:15:32La dureté pendant 100 ans.
01:15:34Et aujourd'hui il y a un arrêt de l'arbitre.
01:15:36Vous en faites toujours un peu ?
01:15:37Je m'entraîne.
01:15:38Oui vous vous entraînez.
01:15:39Il y a beaucoup de gens qui s'entraînent.
01:15:41Le président de la république.
01:15:44Oui président de la république.
01:15:46Edouard Philippe.
01:15:47Manuel Valls.
01:15:48Dans le monde de la politique.
01:15:49Mais dans tout le monde du business aujourd'hui.
01:15:51La boxe féminine qui a un impact aujourd'hui.
01:15:53Je suis d'accord.
01:15:54Donc c'est pour ça.
01:15:55Il y a juste un paradoxe entre la pratique qui est certaine.
01:15:58Et qui se développe aujourd'hui à tous les niveaux.
01:16:00Ce n'est plus ce sport dit de voyous pendant longtemps.
01:16:02Et le fait que sur un plan médiatique.
01:16:04Elle est moins exposée aujourd'hui.
01:16:06Pascal vous qui aimez beaucoup le cinéma.
01:16:08La boxe a été longtemps très importante au cinéma.
01:16:10Il y a bien sûr Rocco et ses frères de Visconti.
01:16:12Les films de Claude Sautet aussi.
01:16:14Il y avait souvent des matchs de boxe.
01:16:15Et dans le cinéma italien.
01:16:16La boxe est très importante dans les années 50-60.
01:16:18Ça s'est un peu perdu.
01:16:20Dans les films de Claude Lelouch.
01:16:22Edith et Marcel.
01:16:25Mais même il y a régulièrement.
01:16:27Les références au-delà de Rocky.
01:16:29The Fight en 2010.
01:16:31Avec Christian Bale par exemple.
01:16:32C'est un chef d'oeuvre.
01:16:33Si c'était à refaire.
01:16:34Je crois qu'il y a un match de boxe.
01:16:35Où Francis Huster.
01:16:37Avec sa fiancée.
01:16:39En train de voir un match de boxe.
01:16:40Dans les uns et les autres.
01:16:41Également.
01:16:42Puisqu'il y a Jean-Claude Boutier qui joue.
01:16:43Dans les uns et les autres.
01:16:44Il joue.
01:16:45Et il joue son propre rôle.
01:16:47D'ailleurs.
01:16:49Bonjour docteur Millot.
01:16:51Madame Millot sera consacrée.
01:16:53A l'infertilité masculine.
01:16:55Et non pas au sexe des anges.
01:16:57Mais au sexe des hommes.
01:16:59Écoutez.
01:17:01Madame Millot.
01:17:03Tu sais que je dis toujours.
01:17:05Que dans ce corps.
01:17:07Dans tous les corps.
01:17:09Tout est très bien fait.
01:17:11Mais on pourrait se demander.
01:17:13Puisque normalement.
01:17:15Tout est bien pensé.
01:17:17Bien réfléchi.
01:17:19Et bien.
01:17:21Il y a une raison.
01:17:23C'est pas par hasard.
01:17:25Que c'est dehors.
01:17:27C'est parce qu'en fait.
01:17:29Dans les testicules.
01:17:31Il y a la fabrication.
01:17:33On va dire que c'est une usine.
01:17:35A fabriquer des spermatozoïdes.
01:17:37Pour simplifier.
01:17:39Cette usine.
01:17:41Elle ne fonctionne qu'entre.
01:17:4333 et 35 degrés.
01:17:45Or la température corporelle.
01:17:47C'est pour ça que les testicules.
01:17:49Sont à l'extérieur.
01:17:51Et ça sera demain à 10h30.
01:17:53Docteur Millot.
01:17:55Vous l'y annoncez peut-être.
01:17:57Avant qu'on fasse un blind test.
01:17:59Un événement de boxe.
01:18:01Très important pour tous les fans.
01:18:03Parce que ça peut avoir un impact.
01:18:05Énorme sur ce sport.
01:18:07Qui est un peu sous médiatisé.
01:18:09Le 8 mai à Bercy.
01:18:11Vous avez un combat.
01:18:13Qui va ravir tous les fans.
01:18:15Une officielle demi-finale mondiale.
01:18:17De boxeurs invaincus.
01:18:19A Bercy le 8 mai.
01:18:21C'est énorme.
01:18:23Est-ce que vous avez déjà été avalé par une baleine ?
01:18:25J'ai vu la vidéo.
01:18:27Le père est en train de filmer son fils.
01:18:29En kayak.
01:18:31Regardez.
01:18:33C'est le père qui filme.
01:18:35La baleine avale le monsieur.
01:18:37Et va le recracher.
01:18:39Il est reparti.
01:18:41Il est ressorti.
01:18:43Vous avez été avalé par une baleine.
01:18:45C'est assez drôle.
01:18:47C'est dans Pinocchio.
01:18:49C'est dans Jonas.
01:18:51Vous vous rendez compte.
01:18:53L'expérience.
01:18:55Je n'ai pas été avalé par une baleine.
01:18:57C'est gentil.
01:18:59Ce n'est pas mobilique.
01:19:01C'est, nous l'avons dit,
01:19:03aujourd'hui,
01:19:05la Saint-Valentin.
01:19:07Vous avez prévu quelque chose ?
01:19:09C'était une belle idée.
01:19:11C'était aujourd'hui le 14 février.
01:19:13Vous allez voir quand vous allez rentrer à la maison.
01:19:15D'autres vont s'en souvenir.
01:19:17On va faire un petit blind test.
01:19:19J'ai demandé à Marine de nous...
01:19:21Sardou.
01:19:23Je vais t'aimer.
01:19:25Je vais t'aimer.
01:19:27Est-ce qu'on peut lever un petit peu ?
01:19:29Avant de lancer.
01:19:31Je viens...
01:19:33Je vais t'aimer.
01:19:35Un point pour M.Vallini.
01:19:37Deuxième chanson d'amour.
01:19:39Deuxième chanson d'amour.
01:19:43Deuxième chanson d'amour.
01:19:45Deuxième chanson d'amour.
01:19:55Ne me quittez pas de Jacques Brel, non ?
01:19:57Non.
01:19:59Les vieux amants.
01:20:01Les vieux amants.
01:20:03Bravo.
01:20:05Un point pour moi.
01:20:07C'est le patron.
01:20:09Est-ce qu'on a une troisième chanson ?
01:20:11Blind test.
01:20:13Elle est belle, les vieux amants.
01:20:15Troisième chanson.
01:20:17Blind test.
01:20:19La vie en rose.
01:20:21La vie en rose ?
01:20:23Oui.
01:20:25Le ciel bleu.
01:20:27C'est l'union.
01:20:29C'est la liaison d'amour.
01:20:31C'est tellement lié à Sardou.
01:20:33Elle avait dit qu'en serdant est mort,
01:20:35et maintenant il y est.
01:20:37Et maintenant ?
01:20:39Maintenant il y est.
01:20:41Sardant est mort au-dessus des Açores.
01:20:43Le 28 octobre 1949.
01:20:45Et vous savez,
01:20:47il y avait Ginette Neveu,
01:20:49qui était une célèbre violoniste,
01:20:51qui était dans l'avion,
01:20:53et moi j'ai connu une personne
01:20:55qui s'appelait, je crois, Roger Gabet,
01:20:57qui était sur une photo avec Sardant,
01:20:59Ginette Neveu et lui.
01:21:01Et lui était le dernier,
01:21:03il était le seul survivant de cette photo.
01:21:05Et il n'a jamais repris l'avion
01:21:07de sa vie.
01:21:09Je crois que c'est Roger Gabet de mémoire.
01:21:11C'était... Quatrième.
01:21:13Quatrième.
01:21:15Mike Bronte.
01:21:17Oui, mais quoi ?
01:21:19Laisse-moi t'aimer ?
01:21:21C'est Laisse-moi t'aimer ?
01:21:23Non, perdu.
01:21:25C'est l'autre.
01:21:27Comme je t'aime ?
01:21:29C'est comme ça que je t'aime.
01:21:31Comme ça que je t'aime.
01:21:35Vous savez qu'il est mort rue Erlanger,
01:21:37rue maudite dans Paris,
01:21:39là où il y a eu l'incendie.
01:21:41Jamais habité rue Erlanger.
01:21:43Il y a sûrement des gens qui nous écoutent.
01:21:45C'est une rue maudite, la rue Erlanger.
01:21:47Il faut faire très attention.
01:21:49Il y a des rues comme ça...
01:21:51Les prix vont baisser.
01:21:53Que je t'aime.
01:21:55Que je t'aime.
01:21:57Eh ben voilà.
01:21:59Bonne Saint-Valentin.
01:22:01J'espère que ce soir,
01:22:03vous avez les uns les autres
01:22:05à part M.Vallény,
01:22:07qui ne souhaite pas ces fêtes commerciales.
01:22:09Il n'en est pas friand.
01:22:11Il n'aime pas beaucoup les fêtes commerciales.
01:22:13Jacques Vandrou.
01:22:15Et ce soir, c'est Saint-Valentin, Jacques ?
01:22:19Avec qui vous êtes...
01:22:21Avec lui.
01:22:23Avec qui vous êtes à la Saint-Valentin ce soir ?
01:22:25Comment ?
01:22:27Avec moi-même.
01:22:29Oh ben oui.
01:22:31Votre fiancée ?
01:22:33Ma fiancée,
01:22:35elle travaille.
01:22:37Elle travaille le soir.
01:22:39Elle travaille tout le temps.
01:22:41Je voulais vous présenter...
01:22:43C'est fini ?
01:22:45Je voulais vous présenter Vangsy.
01:22:47Vangsy, qui a été mon coéquipier
01:22:49dans ce spécial MMA.
01:22:51Je vous embrasse.
01:22:53Bravo, merci.
01:22:55Le grand livre de la Boxe Nouvelle Édition
01:22:57Augmenté.
01:22:59C'était un bonheur d'être avec vous.
01:23:01Merci.
01:23:03Merci à tous pour cette nouvelle semaine.
01:23:05Même si parfois nous subissons des critiques.
01:23:07Ça peut arriver.
01:23:09Tout ça n'est pas très grave.
01:23:11Il y a des choses tellement plus importantes.
01:23:13En revanche, Stéphane Levar...
01:23:15C'était bien de terminer avec l'émission
01:23:17« Que je t'aime ».
01:23:19On pourrait chanter.
01:23:21Stéphane Levar était à la réalisation.
01:23:23Paul Chaligny était au son.
01:23:25Marine Lanson,
01:23:27qui célébrera peut-être ce soir
01:23:29avec son amoureux.
01:23:31Jean Delacoste, l'arrêt mondi.
01:23:33Que me dit-elle, Marine ?
01:23:35C'est Brest-Auxerre, ce soir.
01:23:37Son fiancé,
01:23:39c'est bien la Saint-Valentin,
01:23:41mais il est supporter d'Auxerre.
01:23:43Entre Brest et Auxerre,
01:23:45et Marine, c'est Auxerre.
01:23:47C'est la vie.
01:23:49Nicolas Nissim, qui était là.
01:23:51Alena Dervish, Louis Lallement,
01:23:53Lino Vitesse.
01:23:55C'est une équipe formidable à la programmation.
01:23:57Nous vous saluons tous.
01:23:59Nous vous embrassons tous.
01:24:01Nous vous souhaitons un excellent week-end.
01:24:03Jean-Marc Morandini, dans une seconde.

Recommandations