Jour de motion de censure. L'Assemblée nationale examine la disposition déposée à l'initiative des insoumis à partir de 15 heures. Sauf surprise, François Bayrou devrait se maintenir, l'extrême droite ne comptant pas voter pour.
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00:00Depuis le début de cette bataille que nous avons engagée dès le gouvernement de Michel Barnier,
00:06nous pouvons dire que nous avons obtenu, avec la première motion de censure, la réindexation des pensions.
00:14Il était prévu 3,6 milliards d'euros d'économies sur les retraités.
00:18Nous avons pu faire renoncer le gouvernement à la taxe sur l'électricité, au déremboursement des médicaments comme des consultations.
00:25Nous avons pu obtenir le rétablissement des 4 000 postes d'enseignants qui devaient être supprimés.
00:32Nous avons pu également obtenir que les 500 postes qui devaient être supprimés à France Travail ne le soient pas.
00:38Il n'y aura pas d'augmentation du nombre de jours de carence pour nos fonctionnaires.
00:43Nous avons plus de moyens pour l'hôpital, même si c'est encore largement insuffisant,
00:48mais cela correspond à plus de 10 000 postes de soignants maintenus ou créés.
00:53Et je l'espère de réouverture de lits.
00:56Est-ce que c'est suffisant ? Certainement pas.
00:59Est-ce que nous continuerons de nous battre comme ligne de mire à la justice ?
01:07Oui, il n'y a pas de chèque en blanc. Il n'y a pas d'accord de non-censure.
01:12Nous n'y sommes pas parvenus parce que c'est insuffisant.
01:15Nous allons nous battre avec toute la vigueur qui est la nôtre.
01:20Et nous comptons bien faire progresser encore ce budget.
01:26Nous demeurons une opposition intransigeante à chaque fois qu'il en va des principes.
01:30Une opposition qui se bat, qui ne confond pas sa droite et sa gauche,
01:37mais qui doit être utile aujourd'hui et pas seulement dans 30 mois.