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00:00Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, l'âge d'or de l'Amérique commence maintenant,
00:05à partir de maintenant le déclin des Etats-Unis est terminé, figurez-vous qu'on était hier
00:09avec Louis Hallyau et nous sommes avec Louis Hallyau, il a assisté, hier il avait un petit
00:13doute d'ailleurs, pour savoir s'il assisterait ou pas, il y avait peut-être des soucis de
00:17sécurité.
00:18Louis Hallyau est avec nous en direct de Washington, je le remercie, bonjour M. Louis Hallyau !
00:23Bonjour !
00:24Je rappelle que vous êtes le maire du Rassemblement National de Perpignan, présent à Washington,
00:28j'ai cherché, je vous ai cherché dans la grande salle du Capitole hier et j'ai recherché
00:33également les présences françaises et manifestement vous n'étiez pas dans cette grande salle
00:38Louis Hallyau !
00:39Exactement, comme je vous l'avais dit la veille, nos invitations à partir du moment où l'extérieur
00:46était annulé, ils ont annulé donc les invitations pour les reporter dans la grande salle de
00:5320 000 personnes que vous avez pu voir en fin de journée et il n'était présent comme
00:59français dans l'intimité de cette commémoration, de cette cérémonie que M. Bernard Arnault
01:05je crois et son fils.
01:06Alors c'est très intéressant parce que Bernard Arnault il était incroyablement proche des
01:10anciens présidents, il était je crois deux rangs derrière Joe Biden et je me suis même
01:16dit que c'était peut-être un avantage pour nous français d'avoir un homme aussi proche
01:23du pouvoir américain, en l'occurrence Donald Trump et qu'il pouvait être un trait d'union
01:29possible entre nos intérêts représentés par Emmanuel Macron et puis évidemment les
01:34intérêts des Etats-Unis de Donald Trump, je ne sais pas si vous êtes fait la même
01:38réflexion que moi.
01:39Il était à côté de Giorgia Meloni et du président argentin d'ailleurs et je crois
01:46qu'il fait un gros chiffre d'affaires avec les Etats-Unis et l'industrie du luxe français
01:51et qu'effectivement je pense qu'on va regarder de près s'il y a des taxations importantes
01:58des productions européennes aux Etats-Unis, on va regarder si le luxe fait partie de ce
02:03trait de mesure et on ne sait pas encore, c'est pour ça que les discussions sont aussi
02:08importantes avec un certain nombre de personnes que nous voyons en Washington dans les congressman
02:13ou les sénateurs parce qu'on ne sait pas encore comment ils vont aborder la question
02:17économique européenne.
02:18Louis Alliot est avec nous, c'est le maire du Rassemblement National de Perpignan, comment
02:21vous avez vécu cette journée ? Est-ce que vous êtes d'une certaine manière sous le
02:25charme comme certains le sont ici en France ? Moi j'ai écouté le discours de Trump,
02:30il y a du souffle, il y a de l'émotion, il y a aussi je trouve cette volonté de dire
02:35que tout est possible et qu'on peut changer les choses, non seulement les changer mais
02:39les améliorer en Occident et à travers par exemple son combat contre le wokisme.
02:44Alors ça à mon avis c'est le plus important, c'est cette manière qu'il a de faire rêver
02:50les gens il faut le dire et de proposer un avenir, un avenir sur les valeurs, un avenir
02:55sur l'économie, un avenir sur la défense, la protection et je crois que c'est ça qui
02:59a fait mouche dans le peuple américain, ça peut être contagieux même si on est très
03:05éloigné finalement de la manière de voir des américains qui quand même systématiquement
03:11font référence à l'America First, c'est-à-dire pour eux c'est l'Amérique d'abord comme nous
03:17d'ailleurs on dit toujours la France d'abord et on devrait un peu plus appuyer d'ailleurs
03:22là-dessus ce que nous faisons. Mais on remarque les mêmes thématiques, immigration, sécurité,
03:27une certaine forme de protectionnisme contre la mondialisation anarchique et lui effectivement
03:34il y a rajouté ce combat contre le wokisme qui d'ailleurs arrivera très certainement
03:39chez nous et j'allais dire pour notre plus grand bonheur dans un certain nombre de domaines et
03:44il y a rajouté ce qui n'était pas dans ses programmes précédents, le pouvoir d'achat,
03:49comme quoi vous voyez le pouvoir d'achat il a été une question centrale des élections
03:53présidentielles européennes et législatives et il est maintenant aux Etats-Unis une question
03:59centrale et notamment par le biais de l'augmentation du prix de l'énergie on est
04:04exactement dans les mêmes débats que sur le continent européen et de ce point de vue là
04:08il faut regarder attentivement comment là aussi il va régler cette question du pouvoir d'achat.
04:13Et puis c'est vrai le rapport à l'héritage, le rapport à l'histoire, le rapport aussi à Dieu,
04:19alors c'est un Dieu qui est très difficile à comprendre pour nous parce que c'est pas un Dieu
04:23chrétien, c'est Dieu qui peut être le dieu des juifs, qui peut être le dieu des chrétiens bien
04:32sûr et le dieu des musulmans. D'ailleurs il était prévu qu'un imam soit là, parle après le rabbin
04:39et parle après le pasteur et puis on a découvert manifestement que cet homme là n'était pas,
04:46était soupçonné en tout cas cet imam, il avait je crois considéré que l'ESBOLA n'était pas une
04:55organisation terroriste. Je crois que c'est pour cela qu'au dernier moment il a été sorti de cette
05:01cérémonie d'investiture. Mais est-ce que ça c'est quelque chose que vous avez pu constater également
05:08depuis que vous êtes à Washington Louis Elio ? Ça fait partie de leur, là pour le coup ça fait
05:14partie de leur culture et c'est ce qui nous différencie complètement. J'ajoute que Trump
05:18y a ajouté un message, comme il a frôlé la mort, il dit que c'est Dieu, le bras de Dieu qui lui a
05:27permis de sauver sa vie en quelque chose et que si Dieu a fait ça c'est pour qu'il relève l'Amérique
05:34et qu'il prenne les mesures pour protéger l'Amérique et si vous voulez ça donne une dimension
05:39spirituelle, une dimension qui nous échappe complètement et même qui peut inquiéter par
05:48sa dimension entre guillemets qui n'existe pas chez nous. Il faut bien se rendre compte de cet
05:59état d'esprit et on est très éloigné de tout ça et c'est pour cela qu'il faut vraiment approfondir
06:05nos relations avec les États-Unis parce que sinon nous serons rapidement dépassés par les événements.
06:10Vous restez avec nous parce que j'ai une dernière question à vous poser sur les enseignements que
06:14vous pouvez tirer de Donald Trump et notamment vous avez quelqu'un qui n'a pas peur, il n'a pas
06:18peur de paraître pour un transphobe, pour un raciste, pour un homophobe, il n'a pas peur du
06:22petit papier dans le monde, il n'a pas peur du buzz sur la toile, il n'a pas peur de la mauvaise image
06:27dans les médias et je trouve que moi les hommes politiques français ont peur que vous ne vous
06:32battez pas forcément assez contre le politiquement correct et contre parfois une forme de journalisme
06:38qui peut sévir ici en France. Donc je vous poserai la question dans un instant Louis Elio, à tout de suite.
06:43Restez bien avec nous, la suite de Pascal Proévous c'est dans un instant, vous pouvez aussi réagir au
06:470 1 80 20 39 21. Belle matinée à l'écoute d'Europe 1, de 11h à 13h sur Europe 1 et
06:54notre invité Louis Elio, Pascal en direct de Washington DC. 11h17, c'est vrai que c'est un
06:59climat, un état d'esprit un chef et un discours, un homme politique c'est parfois un état d'esprit,
07:04c'est bien sûr des faits, des actes, des paroles mais c'est un état d'esprit, c'est une volonté, c'est
07:10aussi un charme, un charisme, c'est une incarnation et c'est vrai que de ce point de vue là, Trump est
07:14exceptionnel et on ne trouve pas un Trump dans chaque génération, George Bush n'était pas comme cela.
07:21Le parallèle qu'on pourrait faire c'est avec Reagan parce qu'il sort du système, il n'est pas un homme
07:26du système comme Reagan alors que Joe Biden par exemple était un homme complet du système.
07:31Mais au-delà de cela, même s'il n'y a pas l'incarnation, même si on n'est pas exactement
07:36pareil, Louis Elio, on peut ne pas avoir peur et c'est le message peut-être de Trump, on peut
07:43vouloir changer les choses et on peut rentrer dans le système, rentrer, cette expression pardonnez-moi
07:50elle est triviale, rentrer dans la figure du système, c'est le politiquement correct, regardez ce qui se
07:56passe avec Twitter en ce moment, pourquoi est-ce que les uns et les autres veulent interdire Twitter
08:02parce que ce sont des voix différentes et que le camp du bien ne veut pas entendre cela et là vous
08:08avez une responsabilité Louis Elio et peut-être pouvez-vous être encore plus offensif dans la
08:15parole que vous ne l'êtes. Est-ce que vous croyez que le front républicain qui a tenté de nous
08:22mettre complètement au banc de la politique française, ce n'est pas réellement dans la même
08:26situation que Trump aujourd'hui ? C'est exactement la même chose, après c'est une question aussi de
08:32moyens, il a la moitié des milliardaires avec lui, il a le réseau X, on sait le pouvoir de l'argent
08:39aux Etats-Unis et la facilité avec lesquelles ils peuvent développer des masses considérables
08:45financières pour faire campagne etc. On n'est pas dans le même système mais je pense que en ce qui
08:50nous concerne, on a déjà fait je crois beaucoup, vous savez quand vous militez en France comme nous
08:55le faisons pour la privatisation de l'audiovisuel public, vous avez vu un peu les conséquences et
09:02la réaction de l'audiovisuel public et on voit bien qu'aujourd'hui la pensée unique elle est
09:07totalement du côté de nos adversaires y compris à droite parce que quand vous regardez M. Wauquiez
09:13et les LR, on ne peut pas dire qu'il soit dans une stratégie qui vise à la rupture avec le
09:20système en place. Donc aujourd'hui la rupture c'est nous qui l'incarnons, peut-être imparfaitement,
09:25peut-être aujourd'hui on le fait d'une manière et bien on tente de se frayer un chemin dans
09:34cet amalgame j'allais dire de textes qui nous contraint mais on le fait. La seule chose je
09:39pense aujourd'hui après avoir vu l'état d'esprit aux Etats-Unis et c'est ce que j'ai dit d'ailleurs
09:44à Marine et à Jordan, c'est qu'il faut dessiner un avenir que les français vont comprendre
09:51immédiatement, il faut faire rêver et il faut tenir parole dans le programme que nous
09:58affichons, ce que nous avons l'intention de faire évidemment et je pense que c'est là la
10:02grande stratégie de Trump, c'est ce qu'il a dit, il va le faire et bien ce que nous disons nous,
10:07nous le ferons et ça c'est important que les français le comprennent. Et je vais vous faire
10:12écouter pour vous faire plaisir ce qu'a dit Charline Vanhoenacker ce matin sur France Inter,
10:16elle avait déjà pris la parole sur France Télévisions mais ça traduit un état d'esprit
10:21là aussi qui effectivement penche toujours du même côté, écoutez Madame Vanhoenacker.
10:28Elon Musk ça, ça l'a tellement excité qu'il a fait un salut nazi, très explicite,
10:33c'est pas un coucou nazi, il y a mine de ses vigueurs, il a eu je dirais une véritable érection
10:41du bras droit, vraiment. Alors maladresse disent certains, ok, ok, c'est peut-être pas un salut
10:47nazi, c'est peut-être un salut pour saluer les nazis, c'est pas, et alors dans ce cas vraiment
10:51je fais amende honorable et là je regrette d'avoir traité Elon Musk de gros connard,
10:55j'aurais dû dire gros connard de fasciste. Merci Charline Vanhoenacker. Bon je remarque
11:01d'abord comme toujours chez Charline Vanhoenacker, c'est que c'est pas drôle, c'est jamais drôle,
11:06je remarque également que ce qu'elle appelle un salut nazi, c'est une main qui part du coeur
11:12vers le public et il n'y a pas d'ambiguïté sur ce que veut dire Musk, c'est-à-dire je vous embrasse,
11:18je vous salue et il prend sa main, il la met sur son coeur et il lance sa main vers le public,
11:24donc c'est absolument pas un salut nazi, mais ce matin dans la presse française, ce geste-là de
11:31Musk est instrumentalisé et c'est là sans doute que l'homme politique que vous êtes peut le
11:38dénoncer ou le faire remarquer Louis Agneau. Mais de toute façon, ils vivent entre eux,
11:43ils rigolent entre eux, ils se fréquentent entre eux, ils se font, ils se poussent du coude entre
11:48eux, ces gens-là sont le système, ils ne se rendent même plus compte de ce qu'ils sont,
11:52mais ils le font avec notre argent, c'est là où est le problème et effectivement quand nous
11:57arriverons aux affaires, nous réglerons ce problème qui est un problème aujourd'hui parce
12:02qu'il transforme l'information, il modifie l'information, il n'est pas dans la liberté
12:07d'expression, il est dans la contrainte, dans la censure et c'est vrai qu'on ne peut plus tolérer
12:11cela. Quoi que disent les gens, quoi que fassent les gens, à partir du moment où ils ne portent
12:16pas atteinte à l'intégrité physique de l'autrui, on doit pouvoir avoir cette tolérance-là,
12:23surtout dans l'expression et la liberté de penser et c'est malheureusement depuis maintenant,
12:27il faut bien le dire, depuis que la gauche est arrivée au pouvoir, il y a cette tentative de
12:32faire taire les gens et je pense que nous avons été au milieu de ce brouillard de haine de gauche,
12:38et bien une petite lumière, une veille qui aujourd'hui, je pense, a l'assentiment d'une
12:44majorité de français. Merci beaucoup Louis Aliot, j'imagine que vous reprenez l'avion
12:48dans quelques heures. Tout à l'heure, je serai à Paris demain matin. Il n'y a pas encore Washington
12:56et Perpignan, ça n'existe pas, ce n'est pas direct. Non, ce n'est pas direct et je serai à
13:01Perpignan en fin d'après-midi. Merci Louis Aliot, merci d'être intervenu hier et aujourd'hui au
13:07micro d'Europe 1, il est 11h23. 11h13 sur Europe 1. Pascal Praud. Léon Défontaine est avec nous
13:14à présent. Bonjour Monsieur Défontaine, vous êtes porte-parole du parti communiste français,
13:17j'imagine que vous avez une autre lecture de la journée d'hier et du discours de Donald Trump.
13:25Qu'est-ce que vous retenez Monsieur Défontaine ? Bonjour à toutes et tous, bonne année, meilleur
13:30vœu tout d'abord. C'est la première fois que je reviens sur l'Europe 1 depuis le début de l'année.
13:34En fait, à vrai dire, je suis tout à fait surpris du fait que l'extrême droite française dans sa
13:41diversité, et d'ailleurs européenne, se soit rendue à l'intronisation de Donald Trump. Il faut bien
13:47que les français se rendent compte de ce que veut dire l'arrivée de Donald Trump au pouvoir.
13:50Donald Trump a engagé, il l'a promis, il va engager une guerre économique contre la France. Il va
13:56essayer de contraindre les pays de l'Union Européenne à vider leurs usines, à mettre notre
14:03économie au pas, et pour Monsieur Aliot qui se dit patriote matin, midi et soir, venir applaudir
14:10celui qui cherche à dévitaliser nos territoires de leur industrie. Je trouve ça très particulier.
14:17Et donc aujourd'hui, nous ce que nous disons, c'est qu'il est important que l'ensemble des
14:24français, l'ensemble des européens, prennent bien conscience des conséquences que ça va avoir
14:29pour notre pays l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, et la nécessité d'enclencher des politiques
14:34permettant de retrouver notre pleine autonomie stratégique, si nous ne voulons pas devenir des
14:38vassaux de Donald Trump et des Etats-Unis.
14:40J'entends ce que vous dites, mais je pense que le message de Trump intéresse fortement Louis Aliot,
14:50mais aussi Éric Zemmour et Marion Maréchal, parce que ce message, c'est quoi ? C'est l'héritage,
14:56ce message c'est l'histoire, ce message c'est aussi la bataille contre le wokisme, ce message
15:02c'est la bataille contre l'insécurité et l'immigration, et ça ce sont des thèmes souvent de
15:07la droite française. Alors ce que vous dites est juste, bien sûr que ça va être un adversaire
15:12sans doute très difficile des Etats-Unis, mais il l'a toujours été, j'ai envie de dire, on a même
15:17imaginé que le plan Marshall, que l'entrée en guerre avait été décidée parce que le plan Marshall
15:25des Etats-Unis avait été accepté avant. Donc il y a toujours l'intérêt, l'Amérique voit son intérêt
15:34Oui, mais moi mon sujet c'est la France et les Français, notamment les travailleurs français. Est-ce que les
15:38travailleurs français s'en sentiront mieux avec l'arrivée de Donald Trump ? Certainement pas.
15:42Nous allons devoir nous battre pour permettre aux usines françaises de rester sur le territoire
15:45national. On va devoir se battre pour permettre d'avoir de nouveau de la production sur le
15:50territoire national et retrouver notre pleine autonomie stratégique. Et quand je vois l'extrême
15:53droite applaudir des deux mains, ovationner l'arrivée de Donald Trump, et bien je pense que
15:58c'est profondément contradictoire. Je pense qu'il faut au contraire dénoncer le fait que Donald
16:02Trump va mener une véritable guerre économique contre la France, contre l'Europe. Et moi ce qui
16:07m'intéresse, c'est justement l'avenir des travailleurs français, leur permettre justement
16:10d'avoir un avenir en France, d'avoir de l'emploi en France, de pouvoir produire demain des richesses
16:15en France. Et avec l'arrivée de Donald Trump, ça va être compliqué. Après maintenant il faut que
16:19chaque responsable politique se réveille et prenne la mesure de son arrivée et puisse mener notre
16:24politique. La pause et on est avec Monsieur Defontaine qui va pouvoir intervenir après 11h30 et
16:30le rappel des titres d'Emilie Dez à tout de suite. Pascal Provéveau, État avec vous sur Europe 1 de 11h à 13h à tout de suite.
16:3611h, 13h, Pascal Pro sur Europe 1. Léon Defontaine a écouté Donald Trump et ce n'est pas une surprise
16:43de dire qu'il n'a pas forcément apprécié les mesures du président américain. Mais en revanche,
16:48je voulais savoir si vous restez sur Twitter, Monsieur Defontaine, X. Oui, tout à fait, ça n'empêche pas
16:54que je critique le fait que X nécessite une régulation au moins à l'échelle européenne.
17:02On ne peut pas laisser les grands réseaux sociaux au caca. Mais elle est régulée. Je vous assure, moi j'ai un peu travaillé ce sujet.
17:07J'ai beaucoup parlé avec Thierry Breton. Tout est régulé. C'est pour ça que le procès qui est fait
17:15à X est nul et non avenu. C'est-à-dire que les algorithmes ne sont pas touchés.
17:21D'ailleurs, Musk n'a pas le droit. S'il s'amuse à ça, croyez-moi, il peut être en très grande difficulté.
17:27Donc le procès qui est fait à X est nul et non avenu. Bien sûr qu'X est de temps en temps une poubelle, c'est évident.
17:35Je suis sur X, je m'y rends quotidiennement. Je vois, alors que je ne le suis pas, par exemple, je vois l'ensemble des tweets d'Elon Musk.
17:41Je veux dire, ça pose quand même question. Elon Musk, en plus, a une teinte politique. Il s'est affiché en soutien à Donald Trump.
17:47Comment se fait-il, par exemple, que moi, je vois ses tweets, et d'ailleurs, je sais que je ne suis pas le seul,
17:50je pense que l'ensemble de ceux qui ont X voient systématiquement l'ensemble des tweets de M. Musk.
17:55Vous voyez bien qu'il y a un problème aujourd'hui de démocratie. Moi, ce que je dis, c'est que les médias sociaux, aujourd'hui, sont un espace public.
18:00C'est un espace public et donc, par définition, tout ne peut pas être dit dans un espace public. Il faut qu'il y ait une régulation et davantage de régulation.
18:07Avec le contenu, ce qui est légal n'est pas légal. C'est assez simple, d'ailleurs.
18:12Ce qui est illégal doit être supprimé. Ce n'est pas un média X, c'est une agora. Et toutes les opinions circulent.
18:21Et il n'y a pas de bonne ou de mauvaise opinion. J'ai envie de dire, ah bah non, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise opinion.
18:27Il y a des bonnes et des mauvaises opinions. C'est régulé par la loi.
18:29Ah non, non, non, pas les opinions.
18:31Si, je voulais vous dire. Très bien, mais qu'est-ce qu'une opinion ?
18:34Mais en revanche, il y a des opinions illégales et des opinions...
18:36C'est pas bon ou mauvais, ça. Ça, c'est là l'égalité.
18:40Ça n'a pas sa place dans l'agora.
18:42Mais nous sommes d'accord.
18:44Mais nous sommes d'accord.
18:46Aussi bien sont les propos incitations à la haine raciale, antisémitisme, xénophobie, c'est régulé par la loi.
18:50Et moi, ce que je souhaite, c'est que la plateforme X, par contre, soit responsable des contenus qui sont présents sur sa plateforme
18:56pour justement davantage réguler les propos qui sont...
18:58J'entends, mais ça, c'est pas des bonnes ou des mauvaises opinions.
19:02Il y a des opinions, il y a des propos qui tombent sous le coup de la loi et d'autres qui sont légaux.
19:10Et ceux qui sont légaux...
19:12C'est tout ce que je dis.
19:14Vous comprenez, dans le concept de bonnes et mauvaises opinions, moi, il me fait peur.
19:18C'est tout.
19:20Mais si vous voulez, aujourd'hui, je vois qu'il y a un débat sur, justement, par exemple, autour des termes, autour du grand remplacement, etc.
19:28qui sont des théories complotistes, qui s'avèrent être reposées sur des visions du monde raciste et qui, aujourd'hui, peuvent être propagées.
19:38Eh bien, moi, je pense que ça n'a pas sa place, par exemple, dans le fond de la loi.
19:42Eh bien, vous voulez supprimer la liberté d'expression, et je l'entends.
19:46Mais non, je suis désolé de vous le dire, parce que ça, c'est vous qui le dites.
19:50C'est votre interprétation.
19:52Mais c'est votre interprétation.
19:54Le grand remplacement, c'est pas raciste.
19:56C'est votre interprétation.
19:58Non, ça ne tombe sous aucune loi.
20:02Moi, c'est la loi, monsieur Defontaine.
20:04C'est la loi, rien que la loi.
20:06Si on considère aller en dehors de la loi, on va tous s'y perdre.
20:10Eh bien, je vais vous poser une question, monsieur Proulx.
20:12Comment se fait-il que le manifeste qui a été produit par Andrés Guedic, vous savez,
20:16c'est le terroriste norvégien qui a en partie terrorisé le grand remplacement,
20:21qui a assassiné, je crois, 75 jeunes lors du massacre, notamment, de l'île du Thoya.
20:27Comment se fait-il que des pages de son manifeste puissent circuler sur X ?
20:30Est-ce que vous trouvez ça normal, aujourd'hui, qu'un terroriste qui est condamné,
20:34qui est actuellement en prison, qui a assassiné plusieurs dizaines de personnes en Norvège,
20:38puisse avoir son manifeste qui soit propagé comme station X ?
20:41Et que les journalistes disent « Attendez, c'est la liberté d'expression ».
20:43Et bien, je suis désolé, un terroriste n'a pas sa place sur les réseaux sociaux.
20:46Donc, tous les discours de Staline, on doit les enlever de tous les manuels d'histoire ?
20:50Staline, c'est 50 millions de personnes qu'il a tuées.
20:5450 millions de personnes !
20:56Monsieur Defontaine, ça vous ennuie, peut-être ?
20:59Vous vous rendez compte de ce que vous dites, monsieur Proulx ?
21:01C'est pas 50 ?
21:02Mais non.
21:03C'est combien ?
21:04Un, c'est complètement faux.
21:06De toute façon, le sujet n'est pas celui-ci.
21:08Le sujet n'est pas celui-ci, mais la question, c'est pas l'assurance-charge.
21:11Mais c'est celui-ci !
21:12Mais moi, je vous parle d'un terroriste qui a tué en 2013.
21:15Staline, c'est combien de morts ?
21:17Pourquoi vous parlez, monsieur Staline ?
21:19Parce que vous êtes du Parti communiste.
21:20Vous savez, il y a des discours d'Adolf Hitler aussi dans les manuels d'histoire.
21:22Et heureusement qu'on enseigne aujourd'hui ce que c'est que l'extrême droite, ce que c'est qu'Adolf Hitler.
21:25Vous êtes du Parti communiste.
21:27Votre parti a soutenu Staline.
21:30Mais quelle honte, monsieur Prot.
21:32Pourquoi ?
21:33C'est une honte.
21:34Pourquoi vous n'avez pas rappelé à monsieur Alliot qu'il a été fondé par un vaffin SS ?
21:37Pourquoi vous me dites ça ?
21:39Moi, je dis que je n'ai rien à voir avec Staline.
21:41Je n'ai rien à voir et j'en ai déjà répondu.
21:43Je vous dis simplement que votre parti...
21:45Je ne vous dis pas vous, je vous dis votre parti.
21:48Vous me dites que c'est une honte.
21:50En quoi c'est une honte ?
21:51C'est le compte que vous dites sur les livres d'histoire.
21:53Je vous pose la question.
21:55Mais monsieur, je vous pose la question.
21:57Je vous dis, si vous voulez que Breivnik n'y soit pas, je vous pose la question.
22:01Est-ce que les discours de Staline doivent être sortis ?
22:04Et vous me dites que c'est une honte.
22:06Vous avez un niveau de discussion et de liberté d'information qui me fait peur, monsieur Defontaine.
22:10Alors gardez vos insultes pour vous.
22:12Ce n'est pas une honte.
22:14Ce n'est pas une honte la manière dont je vous pose des questions.
22:16Et la manière dont vous répondez, moi je ne vous parle pas comme ça.
22:19Je vous pose des questions.
22:21Vous appartenez à un parti qui a soutenu Staline.
22:24Vous me dites que c'est une honte.
22:26Ce qui est très étrange quand même, votre manière de fonctionner.
22:29Ce qui est très étrange, c'est l'hétérogénéité de la manière dont vous traitez vos invités, monsieur Proulx.
22:33Parce que j'ai bien entendu la discussion que vous avez avec monsieur Alliot,
22:36que vous encensiez sur le fait qu'il a été voir monsieur Trump, etc.
22:39A aucun cas, vous l'avez renvoyé.
22:41Je ne crois pas que je l'ai encensé.
22:43Ça, c'est la première chose.
22:45Ce n'était pas le sujet.
22:47Deuxième sujet, monsieur Proulx, et je pense que vous pouvez en convenir.
22:49Le fait que le manifeste de monsieur Breivnik, terroriste d'extrême-droite de Norvège,
22:53puisse circuler librement sur Twitter,
22:55je pense que vous pouvez convenir que c'est un problème, non ?
22:57Je vous ai dit précisément.
23:00Je vous réponds la légalité.
23:02Est-ce que c'est légal ou illégal ?
23:04C'est tout ce que je vous réponds.
23:06Si c'est illégal, on le sort.
23:09Si c'est légal, on le...
23:11Autrement, on n'en sort pas.
23:13C'est ce que je vous dis.
23:15C'est ce que je vous dis, c'est qu'aujourd'hui, sur X,
23:17le manifeste d'un terroriste peut circuler librement.
23:20Eh bien, si c'est illégal, il doit être sorti !
23:22Il doit être sorti !
23:24Moi, je n'ai pas envie de le faire lire à mes enfants.
23:26Je n'ai pas envie de faire lire ça à mes enfants.
23:28Mais je vous dis simplement,
23:30on n'en sortira pas autrement.
23:32C'est pour ça que je prends tout ce qui tombe sous le coup de la loi.
23:35Il n'y a rien de honteux à dire cela.
23:37Et vous me dites...
23:39Si ce n'est pas le cas, il faut qu'il soit sanctionné.
23:42C'est tout.
23:44Et adressez-vous à monsieur Thierry Breton.
23:48Moi, j'ai eu une très longue discussion avec lui.
23:50Et tout est régulé.
23:52En fait, il n'y a pas de problème. Thierry Breton dit qu'il n'y a pas de problème.
23:54Je peux vous lire même tout son SMS
23:56qu'il m'a envoyé, si ça vous intéresse.
23:58Parce que je l'ai eu ce matin.
24:00Il dit que la régulation est en place.
24:02Elle est en place.
24:04Aujourd'hui, les plateformes ne sont pas responsables du contenu qui est produit sur les réseaux sociaux.
24:07C'est ça, aujourd'hui, la règle.
24:09Et ça, c'est un véritable problème.
24:11C'est que du coup, tout ce qui doit être mis en place
24:13pour notamment la régulation...
24:15Parce que X a mis des règles très claires, en effet,
24:17pour se plier aux normes européennes.
24:19En vigueur, aux normes françaises, notamment.
24:21Le problème étant, c'est qu'aujourd'hui,
24:23X se désolidarise
24:25de toute responsabilité
24:27vis-à-vis du contenu qui est produit sur ses réseaux sociaux.
24:29Et donc, ils ne mettent pas suffisamment en place
24:31de garde-fous pour permettre d'empêcher,
24:33par exemple, de ce que je venais de vous dire,
24:35notamment sur le fait que, par exemple,
24:37le manifeste d'un terroriste d'extrême droite
24:39puisse circuler librement sur les réseaux sociaux.
24:41Et moi, c'est ça qui me pose problème quand je vous dis qu'il faut de la régulation.
24:43Quand je dis qu'il faut de la régulation,
24:45je ne dis pas qu'il faut interdire les propos
24:47et les opinions politiques de tel ou tel
24:49bord politique. Je dis que tout ce qui relève
24:51de la loi, et notamment l'interdiction
24:53des propos antisémites, racistes...
24:55Mais nous sommes d'accord,
24:57il n'y a aucun souci.
24:59Il n'y a aucun souci là-dedans.
25:01Je voudrais vous lire ce que m'a écrit Thierry Breton ce matin.
25:03Connaissant assez bien Elon Musk, dit-il,
25:05je considère qu'il est erroné de dire qu'il se contrefiche
25:07du DSA. Ça n'a jamais été ma perception.
25:09Dans mes nombreuses rencontres physiques avec lui,
25:11je peux vous confirmer qu'il a toujours été
25:13très attentif au DSA et a toujours manifesté
25:15sa compréhension à ce que l'Europe souhaitait faire,
25:17exprimant même son soutien à nos objectifs,
25:19y compris d'ailleurs plusieurs
25:21fois publiquement. Sur la modération,
25:23c'est vrai en revanche qu'il a toujours indiqué vouloir
25:25préférer le Community Notes
25:27aux équipes de modération. Mais ce point
25:29reste in fine à sa main dans le
25:31DSA, même si pour l'Europe,
25:33il doit avoir un échange précis à ce sujet avec le régulateur,
25:35il n'y a pas de censure.
25:37Sur les algorithmes qui peuvent amplifier
25:39massivement des contenus à forte viralité,
25:41il y a donc obligation de
25:43transparence et interdiction de pousser
25:45et amplifier. Interdiction de
25:47pousser et amplifier. Tel ou tel contenu
25:49sans que l'on sache pourquoi ni comment, si
25:51suspicion il y a, le régulateur européen peut
25:53et surtout doit diligenter une
25:55enquête. Demandez les informations,
25:57le cas échéant, allez sur place pour
25:59effectuer les contrôles algorithmiques
26:01nécessaires. Sur ce point précis, je vous
26:03ai indiqué dimanche, j'avais eu une conversation avec lui,
26:05que je n'avais absolument pas d'informations
26:07concernant une éventuelle modification
26:09algorithmique. Donc c'est ce que dit
26:11le régulateur. Donc je dis que tout
26:13ce qu'on raconte depuis 24 heures,
26:15c'est de la poudre aux yeux, monsieur De Fontaine.
26:17Parce que quand j'entends des gens
26:19comme Anne Sinclair
26:21prendre la parole en disant que
26:23Musk a modifié des algorithmes
26:25et que le président des Etats-Unis
26:27par exemple a été élu grâce à X,
26:29je dis que ce n'est pas vrai.
26:31Je pense que c'est très réducteur de dire ça et je pense
26:33qu'il faut qu'il y ait en effet une enquête qui soit menée.
26:35Je ne veux pas m'exprimer à la place
26:37de je ne sais quelle institution
26:39de régulation. Ce que je vous dis, c'est que moi j'ai Twitter
26:41et sur X,
26:43je vois l'ensemble des tweets d'Elon Musk
26:45alors que je ne l'ai pas demandé et que je ne le suis pas.
26:47Et j'en ai discuté autour de moi, c'est pareil pour tout le monde.
26:49Donc la réalité c'est qu'en effet il y a un changement algorithmique
26:51quand ne serait-ce que monsieur Musk est revenu
26:53et l'a acheté.
26:55Mais comment vous expliquez que je le vois dans ce cas-là
26:57systématiquement alors qu'avant je ne le voyais pas ?
26:59Mais alors il est possible que,
27:01d'ailleurs ce sera intéressant de savoir
27:03si une des personnes
27:05que vous suivez a retweeté
27:07Elon Musk et que c'est pour ça qu'il l'a vu ?
27:09Je vérifie, ce n'est pas le cas.
27:11Vous avez combien de gens qui vous suivent ?
27:13Franchement, vous suivez combien de gens ?
27:15Les gens que je suis
27:17qui me suivent, je ne les vois pas.
27:19Ah oui, mais s'ils ont...
27:21En tout cas, merci pour cet échange.
27:23Merci pour cet échange
27:25et un peu vif, comme toujours,
27:27il y a des gens, mais je n'accepte pas
27:29que vous me disiez que c'est une honte ce que je vous pose comme question
27:31parce que d'abord j'interroge tout le monde
27:33de la même manière, me semble-t-il.
27:35Effectivement, ce n'est pas le but de rappeler
27:37comment a été fondé le Front National
27:39quand j'ai eu une discussion tout à l'heure
27:41avec Monsieur Alliot.
27:43Il ne me semble pas que
27:45le parallèle soit
27:47tout à fait pertinent.
27:49Ce que je veux dire, c'est que j'ai 28 ans
27:51et que le Parti communiste français, ni moi
27:53ni le Parti communiste français, nous n'avons rien à voir
27:55avec Staline aujourd'hui.
27:57Et nous nous sommes exprimés à de multiples reprises sur ce sujet
27:59donc nous renvoyer à ça, c'est quand même assez mal honnête.
28:01Je ne vous fais pas ce procès.
28:03Je ne vous fais pas ce procès.
28:05Croyez-moi, je ne vous fais pas ce procès.
28:07Je ne fais pas ce procès, justement.
28:09Evidemment pas, je le sais bien.
28:11Comment j'avais dit, vous étiez un
28:13communiste...
28:15J'avais dit une fois que c'était un communiste
28:17Monsieur Defontaine.
28:19C'est un communiste très moderne
28:21d'ailleurs. J'avais employé une expression
28:23que j'oublie à l'instant mais...
28:25Mais...
28:27Mais je partage votre avis.
28:29Alors je partage à 100% votre avis.
28:311h44, on marque une pause.
28:33Restez bien avec nous, la suite de Pascal,
28:35c'est dans un instant sur Europe 1.
28:37Réagissez au 01-80-20-39-21.
28:39Europe 1, Pascal Praud.
28:41De 11h à 13h sur Europe 1.
28:43Amide nous appelle, Pascal.
28:45Bonjour Amide.
28:47Bonjour Monsieur Praud.
28:49Merci d'être avec nous.
28:51Votre sentiment sur ce discours
28:53de Trump, parce qu'il y a une...
28:55Il avait raison, Monsieur Defontaine.
28:57Il y a une position ambivalente.
28:59En même temps, si vous aimez Trump,
29:01vous pouvez apprécier ce message,
29:03cette force, cet exemple
29:05qu'il donne
29:07de combattre le hockeyisme,
29:09la pensée unique et tout ça, mais en même temps
29:11si vous êtes européen
29:13et français, vous pouvez craindre
29:15que la bataille économique
29:17soit plus rude pour la France.
29:19Tout à fait. Alors déjà, bon déjà
29:21Trump, bon j'ai écouté en partie
29:23son discours, j'ai pas tout écouté. Bon déjà sur l'immigration
29:25c'est vrai, il a tort et il a raison sur l'immigration.
29:27Il a régulé drastiquement
29:29ça c'est sûr. Parce qu'il y a des gens
29:31ça fait plus de 20 ans qu'ils sont sur le territoire
29:33américain et qu'ils travaillent et qu'ils risquent
29:35d'être expulsés. Ça, c'est
29:37tout à fait anormal, c'est sûr.
29:39Ces gens, il faut les régulérer. Mais il faut faire comme
29:41faudrait faire chez nous, une immigration
29:43mais drastiquement contrôlée.
29:45C'est ça qu'il faut faire.
29:47Oui mais tout le monde,
29:49beaucoup le disent, la difficulté
29:51d'abord elle est technique,
29:53c'est pas facile, parce que vous pouvez
29:55entrer en France par
29:57l'espace Schengen,
29:59c'est à dire que vous n'êtes pas obligé
30:01pour venir sur le sol de France, d'entrer
30:03d'abord sur le sol de France.
30:05Si vous entrez, que vous avez
30:07une possibilité d'entrer en Espagne, en Italie
30:09etc. Après vous pouvez
30:11passer les frontières facilement.
30:13Donc tout ça demande une coordination,
30:15une volonté politique
30:17et ce n'est pas facile.
30:19Tout à fait. Et puis ce qu'il y a aussi, de toute façon,
30:21s'il y a une immigration massive comme ça,
30:23on met ça sur le dos du
30:25réchauffement climatique. Non, non, il n'y a pas que ça.
30:27C'est à dire qu'il y a des pays en Afrique où ça fait
30:29des années qu'on sait qu'on a des dictateurs
30:31qui font crever leur peuple et on ne fait rien
30:33pour que ça change.
30:35On ne va pas intervenir dans toute l'Afrique Hamid.
30:37On n'intervient pas non plus
30:39en Afghanistan, on laisse faire
30:41bien sûr, on ne va pas dans tous les pays
30:43du monde.
30:45On ne peut pas s'ingérer dans tous les pays du monde.
30:47Mais il ne faut quand même pas oublier qu'il y a des années
30:49qu'on envoie des aides dans certains pays d'Afrique
30:51et il n'y a rien qui avance chez eux.
30:53Et ce qu'il se passe,
30:55le Mexique qui est frontalier avec l'Amérique,
30:57ce qu'il faut, c'est que si on veut que les Mexicains
30:59restent chez eux, il faut qu'il y ait un changement
31:01drastique de la politique dans leurs pays.
31:03Mais malheureusement, ce n'est pas le cas qui se passe actuellement.
31:05C'est ça, on s'inquiète trop pour éviter le...
31:07À partir d'aujourd'hui,
31:09a dit Donald Trump, la politique
31:11officielle du gouvernement des Etats-Unis
31:13sera de dire qu'il n'y a que deux sexes,
31:15masculin et féminin.
31:17Qu'en pensez-vous ?
31:19Alors oui, pareil,
31:21parce que c'est vrai que la culture woke et tout,
31:23il y a des trucs qui sont complètement aberrants.
31:25Regardez chez nous, les transgenres,
31:27apparemment, il y en a de plus en plus.
31:29Moi, je suis désolé, on est nés hommes,
31:31on est nés femmes...
31:33Non mais là, moi, je ne suis pas d'accord avec vous.
31:35C'est-à-dire qu'il faut entendre ceux qui souhaitent
31:37changer de genre
31:39et je ne suis pas sûr qu'il y en ait de plus en plus.
31:41Je n'ai aucune statistique
31:43là-dessus. Je pense qu'il faut
31:45entendre cette demande-là,
31:47mais elle ne remet pas en cause
31:49ce que dit Trump.
31:51C'est-à-dire que vous êtes un homme
31:53ou vous êtes une femme.
31:55C'est la biologie qui parle.
31:57Oui, d'accord,
31:59c'est la biologie qui parle.
32:01C'est la nature qui parle.
32:03Dans ces cas-là, il faut laisser le libre
32:05choix à chacun, mais il ne faut pas non plus
32:07que ce soit étalé, disons, en place publique
32:09en faisant croire
32:11qu'un homme n'est pas bon et qu'une femme n'est pas bonne.
32:13Comme ce qu'on entend des fois
32:15de par certains discours.
32:17Surtout près des enfants, je pense que
32:19il ne faut pas mettre dans la tête
32:21des enfants de 5 ans, 7 ans,
32:2310 ans, effectivement, qu'ils ont
32:25un regard à cet âge-là
32:27sur leur nature.
32:29Je pense qu'après 18 ans,
32:31chacun fait ce qu'il veut, bien entendu.
32:33Mais dans une période
32:35notamment de l'adolescence, il peut avoir
32:37parfois des questionnements,
32:39des doutes, mais dans cette période, il ne faut
32:41évidemment pas intervenir.
32:43On ne peut pas imaginer une opération de changement
32:45de sexe sur un adolescent
32:47de 15 ans, 16 ans ou 17 ans.
32:49Les conséquences sont trop
32:51importantes. Il faut vraiment protéger
32:53les mineurs, me semble-t-il, Hamid.
32:55Tout à fait.
32:57C'est pour ça que, justement,
32:59il faut laisser la majorité arriver
33:01à chaque citoyen
33:03et citoyenne et qu'ils choisissent
33:05après leur majorité et ne pas imposer
33:07comme vous venez de leur dire, quelque chose comme ça
33:09dans leur plus jeune âge.
33:11Hamid, ce que je vous propose, c'est
33:13d'écouter, c'est Laurent Tessier qui faisait
33:15ça ce matin, une comparaison entre les discours de
33:17Donald Trump, de François Bayrou et d'Emmanuel Macron.
33:19Écoutez.
33:21Tous les clandestins seront
33:23refoulés.
33:25La frontière sud va
33:27mettre fin à l'invasion
33:29terrible de notre pays.
33:31Je réactiverai le comité
33:33interministériel de contrôle de l'immigration.
33:35Et je sais que les parlementaires
33:37ne manqueront pas
33:39de prendre des initiatives également.
33:41L'âge d'or de l'Amérique
33:43commence maintenant.
33:45À partir de maintenant, le déclin
33:47des États-Unis est terminé.
33:49Nous sommes un peuple, une famille
33:51et une nation glorieuse
33:53sous l'autorité de Dieu
33:55et je gagnerai toutes les batailles
33:57pour vous.
33:59Le projet que nous appelons la promesse française.
34:01Je souhaite que l'année qui s'ouvre
34:03soit celle du ressaisissement collectif.
34:05Nous n'allons pas d'un seul coup
34:07tomber à la lumière.
34:09Nous n'allons pas vivre le grand soir.
34:11C'est vrai que Trump fait un peu plus rêver.
34:13Alors après, il faut qu'il soit
34:15à la hauteur des rêves qui l'enclenchent.
34:17Écoutez Eric Ciotti, il était un invité de Sonia Mabrouk
34:19ce matin sur CNE.
34:21Cette fierté américaine,
34:23cette force, ce volontarisme,
34:25naturellement, elle contraste
34:27avec l'impuissance
34:29française, l'impuissance
34:31européenne. On a l'impression
34:33de deux mondes qui fonctionnent
34:35à des vitesses différentes.
34:37De l'autre côté, un avion
34:39supersonique que
34:41manifestement rien ne peut arrêter
34:43et nous on a l'impression de rouler
34:45dans une vieille 4L
34:47sans GPS, sans climatisation
34:49qui ne sait pas
34:51où nous allons, qui ne sait pas
34:53où elle va. Eric Ciotti était toujours
34:55l'invité de Sonia Mabrouk. Voilà
34:57ce qu'il a dit sur le Wauquistan.
34:59Ce qui m'interpelle plutôt,
35:01c'est cet écart. On est en train
35:03de prendre un retard considérable.
35:05Nous, on ne fait que parler,
35:07on est bloqué. On a l'impression
35:09d'être au Wauquistan en France
35:11aujourd'hui quand même avec ces
35:13pressions idéologiques sur l'immigration.