Le Premier ministre François Bayrou souhaite scinder en deux le projet de loi sur la fin de vie. Il n'y aurait donc plus un seul texte,
mais une loi consacrée aux soins palliatifs et une autre dédiée à l'aide à mourir. Une bonne nouvelle pour les partisans des soins palliatifs, une mauvaise pour ceux de l'aide active à mourir.
mais une loi consacrée aux soins palliatifs et une autre dédiée à l'aide à mourir. Une bonne nouvelle pour les partisans des soins palliatifs, une mauvaise pour ceux de l'aide active à mourir.
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00:00C'est un rebondissement sur le dossier de la fin de vie.
00:03François Bayrou a annoncé vouloir examiner deux textes distincts,
00:07l'un sur le renforcement des soins palliatifs,
00:10l'autre sur la légalisation de l'aide à mourir.
00:13Cette rupture, avec la politique menée jusqu'alors sur la question,
00:17est saluée par les opposants de l'aide à mourir.
00:19Voter pour une augmentation des moyens en soins palliatifs
00:23au vu de l'état du système de santé français,
00:25c'est difficile de ne pas voter pour
00:27et donc coller à ce vote cette loi sur la fin de vie
00:34et cette possibilité de donner la mort,
00:36ça va nous paraissait être extrêmement confusionnel.
00:39C'est donc bien la voie qu'il faut privilégier.
00:41Pour eux, augmenter les moyens des soins palliatifs
00:44permettra de régler la question de l'euthanasie.
00:47Les malades, quand ils sont bien accompagnés,
00:49les demandes d'aide active à mourir disparaissent,
00:54pour la plupart en moins de 48 heures.
00:56A contrario, les défenseurs du projet de loi
00:59dénoncent un flou artistique de la part du gouvernement.
01:02Depuis le départ, nous parlons d'un seul et même texte
01:04sur l'accompagnement en fin de vie.
01:06Séparer le texte, c'est céder aux représentants religieux
01:09et aux opposants à l'euthanasie.
01:10Selon la Cour des comptes,
01:12sur 380 000 patients susceptibles de bénéficier
01:15d'une prise en charge palliative en 2023,
01:18seule la moitié a pu en bénéficier.