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Kévin Bossuet, professeur d'histoire en banlieue parisienne, à propos de Bruno Retailleau qui hausse le ton face à l'Algérie : «Depuis des années, il y a une forme de soumission des autorités françaises vis-à-vis de l'Algérie».

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Transcription
00:00Disons qu'on a quelqu'un en effet qui agit, on a quelqu'un qui n'hésite pas à taper du point sur la table et c'est vrai que depuis des années, il y a une forme de soumission des autorités françaises vis-à-vis de l'Algérie.
00:11Je me souviens qu'en 2005, M. Bouteflika nous avait accusé d'avoir commis un génocide pendant la période coloniale, nous avait traité de nazis.
00:18Évidemment, la France n'a absolument rien dit. M. Théboune a réitéré ses propos sur le génocide. On n'a absolument rien dit.
00:25Il y a quelques mois, il y a un ministre algérien qui nous avait dit qu'on était un ennemi éternel de l'Algérie.
00:31On n'a évidemment rien dit, sauf qu'à un moment, ça suffit. Et vous voyez, ça a des conséquences, notamment sur le territoire.
00:36On a laissé faire, on a laissé se développer l'islamisme sur notre territoire. Et là, de plus en plus, vous avez le développement du nationalisme algérien.
00:44Et moi, je le vois concrètement au sein de l'école, où j'ai déjà vu Sonia, des élèves, s'insulter à cause du Sahara occidental et en venir aux mains.
00:52Il y a une volonté, véritablement, de s'en prendre à la France, à travers un nationalisme algérien qui est parfaitement déplacé.
00:59Donc, à un moment, on a un ministre, en effet, qui agit. Il fait comme il peut. Parce que, par exemple, la remise en cause de l'accord de 1968, ça dépend, évidemment, de M. Macron.
01:08Mais on ne peut pas reprocher, notamment à M. Rotaillot, de ne pas agir. Et c'est pour ça, c'est un excellent ministre. Et d'ailleurs, c'est pour ça qu'il est aussi haut dans les sondages.

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