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AmusantTranscription
00:0019h20, Cache sur table sur Arabelle.
00:07Bonsoir, bonsoir à tous, bienvenue dans une nouvelle édition de Cache sur table avec nos invités ce soir, Nadia Kamachi, conseillère communale écolo Anderlecht, bonsoir.
00:17Bonsoir Tariq.
00:18Avec nous Fabien Minguin, député bruxellois, bonsoir.
00:20Bonsoir.
00:21Et devrait nous rejoindre en principe, je pense qu'il est dans les bouchons, le député sénateur Moussa Diallo, les engagés.
00:27Alors peut-être avant de décortiquer ensemble l'actualité ici en Belgique, l'actualité internationale immédiate, c'est bien sûr l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche,
00:37avec ses ambitions claires affichées, des décrets déjà signés. Votre sentiment Nadia Kamachi ?
00:43Son message en fait il est très clair, il nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.
00:48Il faut toujours mettre en avant le fait qu'aujourd'hui toutes les problématiques que nous rencontrons sont à cause des personnes étrangères, des personnes qui arrivent sur notre territoire.
00:59Pour moi c'est un message qui est juste inadmissible.
01:01Fabien Minguin ?
01:02Oui, je crois qu'effectivement le message que ça envoie c'est qu'aujourd'hui la simplicité des messages populistes et d'extrême droite,
01:11parce qu'à un moment Califion, même s'il a été élu, je crois qu'aujourd'hui on est dans les politiques qu'il a menées dès les premières heures de son mandat,
01:18sans parler du geste qu'on peut interpréter ou pas d'Elon Musk.
01:21Les gens qui étaient présents aujourd'hui, au moment de son investiture, on est aujourd'hui dans une dérive d'extrême droite de ce gouvernement Trump,
01:30avec effectivement des premières politiques qui sont celles que prône l'extrême droite aussi en Europe.
01:35Ça n'est pas pour rien qu'Elon Musk soutient beaucoup de parties d'extrême droite en Europe,
01:38et on doit parfois s'interroger sur la présence tant d'Ulan Zolang que d'élus NVA lors de ses prestations de serment.
01:44C'est aujourd'hui malheureusement une réalité politique qui malheureusement devient mondiale et qui doit inquiéter l'ensemble des démocraties occidentales.
01:51Oui, une cérémonie d'investiture qui pour certains ressemblait à une internationale populiste,
01:56mais pour ce qui nous intéresse ici en Europe, les futures relations et des nuages qui s'annoncent à l'horizon.
02:02Oui, c'est un repli des États-Unis sur eux-mêmes, c'est souvent ce que prônent les parties d'extrême droite ou en tout cas nationalistes,
02:10c'est ce côté on est mieux entre nous, on ne prend les échanges économiques que ceux qui nous intéressent,
02:15on renvoie les étrangers, on revoit les règles des droits du sol, on taxe et on met des droits de douane plus forts,
02:21et donc on est loin de ce que j'entends parfois de ceux qui disent mais regardez ce libéralisme américain, etc.
02:27On est tout le contraire, on est sur du protectionnisme pur qui effectivement doit interpeller les Européens,
02:32qui doivent d'abord se protéger de l'ingérence aujourd'hui des États-Unis sur la politique européenne
02:37avec ce soutien massif exprimé notamment par Elon Musk à des parties nationalistes et d'extrême droite partout en Europe,
02:42que ce soit en Italie, que ce soit en Allemagne, ou des tentatives de déstabilisation au Royaume-Uni.
02:47Et deux, on doit à un moment avoir du coup un vrai projet européen fort,
02:51qu'on ne peut plus considérer, comme ça l'a été depuis l'après-seconde guerre mondiale,
02:54les États-Unis comme un allié naturel de l'Europe.
02:56Le message envoyé par Donald Trump, qui n'a pas cité l'Europe lors de son discours d'investiture,
03:00mais qui hier a déjà fait des déclarations plutôt, comment est-ce que je veux dire, combatives vis-à-vis de l'Europe,
03:05en annonçant des droits de douane plutôt menaçantes pour l'Europe,
03:08doit nous interpeller et doit nous inciter surtout à renforcer le projet européen.
03:11Alors justement, Nadia Kamachi, l'Europe, malgré ses divisions, devrait se serrer les coudes
03:15pour faire face justement à cette nouvelle offensive américaine.
03:18Je rejoins parfaitement M.Minguet.
03:19À partir du moment où aujourd'hui les politiques qui sont mis en lumière
03:23et qui sont diffusées dans les réseaux sociaux, on sait qu'aujourd'hui,
03:26on parlait justement de X qui diffuse toute une série de messages haineux,
03:32où au lieu de rassembler les gens, on les sépare.
03:35Eh bien nous, en tant qu'écologistes, on a toujours défendu ce point de vue-là,
03:38c'est-à-dire aujourd'hui, on ne peut pas libérer une parole haineuse
03:42et nous devons mettre un terme sur des stratégies qui sont adoptées par des réseaux sociaux
03:48pour justement séparer en fait les individus.
03:51Et donc, de nouveau, nous sommes en Belgique et on remarque que ce type de politique
03:56n'est pas exclusif qu'aux États-Unis.
03:58On a maintenant aujourd'hui, dans nos politiques présentes au niveau du gouvernement,
04:03eh bien des politiques qui séparent les gens.
04:05Alors la transition est toute faite.
04:07Pour parler de l'actualité récente chez nous,
04:10on va évoquer tout d'abord le dossier de la réforme des retraites.
04:13On le sait, il y a près de 30 000 manifestants qui ont battu le pavé récemment à Bruxelles
04:17pour s'opposer à ce projet de réforme des retraites.
04:20La probable coalition gouvernementale arizonaise a mis sur la table un projet de réforme,
04:24un projet qui pourrait donc affecter les régimes spéciaux,
04:27qui permettent notamment aux cheminots, aux policiers, aux militaires
04:30de partir plus tôt à la retraite.
04:32Première réaction, Fabien Manga.
04:34– C'est un retour en arrière.
04:36Moi, ce qui m'a toujours déplu depuis une dizaine d'années,
04:38sur toutes les réformes des retraites qui ont été faites,
04:40c'est qu'on a changé les règles du jeu en cours.
04:43C'est-à-dire que moi, à la limite, qu'on revoie le système des retraites
04:45pour le rendre plus soutenable, pour qu'ils tiennent compte aujourd'hui
04:48des nouveaux modes de vie, l'allongement de la vie,
04:50mais aussi des nouveaux modes de travail.
04:52La pénibilité du travail n'est plus la même aujourd'hui qu'il y a 40 ans,
04:56ça me paraît normal.
04:57Mais par contre, il faut le faire pour les nouveaux entrants sur le marché.
05:00Ce que je trouve injuste et profondément antisocial,
05:02c'est des gens qui ont cotisé, qui ont travaillé,
05:04à qui on a promis une retraite à 65, 66, 67 ans,
05:07à qui on a parfois annoncé des bonus-pensions,
05:10notamment pour essayer de les maintenir en activité.
05:12Et puis, à peine 2 ans ou 3 ans après la réforme qui avait été prise,
05:16on leur dit « Ah non, on va déjà revoir et on va vous supprimer quelque chose ».
05:19Je trouve ça profondément injuste.
05:21Je crois qu'il y a une vraie réforme à mener,
05:23mais je crois qu'il faut le faire pour les nouveaux entrants.
05:25Ça, c'est le bon système à faire.
05:27Et ce qui est annoncé, parce que rien n'est encore très clair,
05:29et pour l'instant ça fuit de beaucoup ce qui en dit long quand même
05:32sur le climat de confiance dans ce futur gouvernement,
05:34ce qui est annoncé est profondément injuste d'un point de vue social.
05:37Nadia Kamachi, une fausse bonne idée ?
05:39Moi j'ai envie de dire que, de nouveau,
05:41les personnes qui n'ont jamais travaillé de leur vie,
05:43qui ont toujours été dans le monde politique,
05:45qui c'est de l'entre-soi,
05:46qui n'ont jamais été confrontées à des fins de mois difficiles,
05:49pondent des réformes qui sont juste hors réalité.
05:52Et donc nous, en tant qu'écologiques, qu'est-ce qu'on dit ?
05:54Qu'on fasse une réforme ?
05:55Oui, effectivement, on peut faire des réformes,
05:57mais pour améliorer la situation, pas pour la rendre plus critique.
06:00Aujourd'hui, quand on sait qu'il y a un indépendant
06:02qui peut avoir travaillé 39 ans
06:04et qui peut recevoir que moins de 1000 euros par mois,
06:07c'est juste inacceptable.
06:08Quand on sait que la différence entre une femme et un homme,
06:11aujourd'hui, en rapport avec la pension,
06:13elle est de 20%, c'est énorme.
06:15Une femme qui fait une pause dans sa carrière professionnelle
06:18pour faire un enfant,
06:19et bien cet enfant, c'est celui qui va payer des pensions plus tard.
06:22Pour quelles raisons il y a encore cette inégalité ?
06:24Et donc oui, c'est Arizona qui s'annonce.
06:26Nous, écologistes, on le dit, c'est le grand désert.
06:29C'est-à-dire qu'au final, on propose des solutions
06:31qui ne vont faire qu'accentuer ces inégalités.
06:34Et ça, ça ne va pas.
06:35Alors, on va marquer une courte pause.
06:37Le temps de laisser M. Diallo d'arriver.
06:39Justement, pour avoir son avis sur cette réforme des retraites,
06:43le député sénateur Moussa Diallo désengageait tout de suite.
06:46...
07:02Et comme promis, le député sénateur Moussa Diallo est avec nous.
07:05Il nous a rejoint. Bonsoir.
07:06Bonsoir.
07:07Merci d'être avec nous sur Arabelle.
07:09Même question que j'ai posée aux deux autres invités avec nous ce soir,
07:12Fabien Mangin et Nadia Kamachi.
07:14Une petite carte de visite.
07:16Qui est un petit peu Moussa Diallo ?
07:18Bien, merci.
07:19Merci pour l'invitation.
07:21Je suis Diallo Eladj Moussa.
07:23Je suis Belge d'origine guénéenne, diplômé en gestion.
07:27J'ai un poste supérieur en gestion de finances publiques.
07:31J'ai fait de la politique en Belgique depuis 2014.
07:35Actuellement, député bruxellois, sénateur,
07:39et président de la commission des affaires économiques et de l'emploi
07:42au parlement bruxellois.
07:44Alors, on avait commencé en votre absence par le dossier de la réforme des retraites.
07:48Une position bien tranchée de M. Fabien Mangin et de Mme Nadia Kamachi.
07:53Le président les a engagés, Maxime Prévost,
07:56a assumé donc quelques mesures.
07:58Il a dit, je le cite, il y aura des mesures qui vont faire grincer des dents.
08:01Il faudra supporter tout ça.
08:03Vous savez, le mot a toute sa place.
08:07Assumer.
08:08Lorsqu'on est responsable, responsable politique,
08:11il est de notre devoir de prendre des responsabilités et des décisions.
08:15Parfois, les décisions sont difficiles,
08:17mais quand il faut les prendre, il faut les prendre.
08:21C'est la ligne de notre président.
08:24C'est la ligne de notre parti.
08:26Assumer en toute responsabilité cette matière très complexe,
08:29comme vous le savez, la matière des pensions.
08:32Beaucoup de facteurs interviennent.
08:34Le vieillissement de la population,
08:36l'absence de décision majeure prise par les gouvernements
08:40est passé.
08:42Maintenant, il faut faire face à ces responsabilités.
08:45Et il a bien dit, assumer.
08:47Parfois, c'est des décisions qui peuvent faire mal.
08:50Parfois, c'est des décisions, comme il l'a dit,
08:52qui font grincer des dents.
08:54Mais nous, nous sommes un parti de responsabilité.
08:57Nous voulons faire face à notre responsabilité
09:00pour justement ne pas laisser cela aux générations futures.
09:04Alors, le formateur Badaou Ever veut économiser 3 milliards d'euros
09:07sur les pensions pour les anti-syndicats.
09:09Ce sont tous les travailleurs qui vont payer la facture.
09:12Fabien Minguin ?
09:13Oui.
09:14Ce que je note, c'est un peu le défaitisme de cette future majorité.
09:17On nous a tellement expliqué en campagne
09:19qu'il suffisait qu'on ait un taux d'emploi de 80%
09:22pour financer tout le modèle de sécurité sociale, etc.
09:25Ils ont engagé à faire des grandes promesses.
09:27On allait créer un compte de pension individuelle,
09:30avoir une pension minimale à 1 500 pour les indépendants.
09:33Toutes ces promesses qui ont séduit une partie de l'électeur,
09:36je le reconnais.
09:37Dès le lendemain des élections,
09:38comme on n'est pas sûr d'avoir les 80%,
09:40on va quand même faire des économies sur les pensions.
09:42Si vous atteignez avec vos mesures de remise à l'emploi
09:44et tout ce que vous promettiez, la fin du chômage dans le temps,
09:46toutes ces belles promesses, vous allez dire qu'il n'y avait pas de problème.
09:49Deux, comme je le dis, moi ce que je dénonce surtout,
09:51c'est qu'on touche aux conditions actuelles des gens,
09:53on leur retire quelque chose.
09:54Faire des réformes et assumer des responsabilités, il n'y a pas de problème.
09:57Mais autant changer les règles de jeu pour ceux qui entrent dans le marché du travail.
10:00Vous savez, quand j'étais plus jeune,
10:02je savais bien que j'allais devoir travailler plus,
10:04sans doute que 65 ans et arriver plus loin.
10:06Pas de problème, mais il faut avoir la clarté du discours.
10:08Ici, vous avez promis en campagne, vous faites le contraire dès le lendemain.
10:11Et surtout, vous retirez des choses aux gens,
10:13alors qu'il y avait moyen de mener des réformes d'une autre manière,
10:15en changeant peut-être un certain nombre de règles.
10:17Mais pour ceux qui sont entrés sur le marché du travail,
10:19ne pas retirer à des gens qui ont cotisé,
10:21qui ont travaillé leur vie, une pension à laquelle ils méritaient,
10:24ou des conditions de pension plus favorables,
10:25en faisant des économies sur leur dos.
10:27Je trouve ça un peu déplorable.
10:29– Une réaction peut-être ?
10:30– Vous savez, monsieur Manguet,
10:32votre parti a participé à plusieurs négociations gouvernementales.
10:37Votre parti a été associé à la gestion,
10:41qu'elle soit régionale, qu'elle soit fédérale,
10:44à un moment de l'histoire.
10:46Donc, vous connaissez parfaitement le mécanisme des négociations.
10:50À ce jour, à ce stade, il est prématuré de faire des jugements
10:54sur quelque chose qui n'est pas encore mis comme un accord gouvernemental.
10:58Premier élément.
10:59Deuxième élément.
11:00Lorsqu'on se retrouve autour d'une table, chacun vient avec ses éléments.
11:05Et c'est dans ces éléments où est-ce que la responsabilité
11:08nous amène au consensus.
11:10Et c'est ce qui mène au gouvernement.
11:12– Une réaction, Nadia Kamaché ?
11:14– En fait, moi j'ai toujours l'impression, dans ce type de débat,
11:18qu'on vient et qu'on dit finalement, on essaie de trouver une solution.
11:22On a promis mon émerveille.
11:24Moi, je rappelle quand même que le parti des engagés
11:26était le parti précédent humaniste.
11:29Et donc, quelque part, on mettait l'humain au centre des valeurs.
11:33Et aujourd'hui, dire qu'on n'est pas vraiment responsable,
11:37parce qu'il y a eu précédemment des choses qui se sont faites, ça ne va pas.
11:40Moi, ce qui m'ennuie le plus ici, c'est qu'aujourd'hui,
11:43il y a des gens qui travaillent depuis toute leur vie,
11:46dans une pénibilité parfois énorme, et qu'on va leur dire,
11:50en fait, c'est terminé, vous n'allez pas pouvoir partir plus tôt.
11:53Vous devez continuer à travailler dans ces conditions-là.
11:56Et de nouveau, pourquoi va-t-on toujours chercher ces financements
12:00vers les plus fragilisés ?
12:02Pourquoi n'allons-nous pas chercher ces moyens,
12:05là où il y a finalement plus de moyens ?
12:08Et moi, je pense que le message ici qui est diffusé
12:11avec ce qu'on entend aujourd'hui, c'est vrai, il n'y a encore rien de signé.
12:14C'est pour ça que je suis contente que monsieur est là
12:16et qu'il va pouvoir porter ce message.
12:18C'est-à-dire, pour qu'il y ait cet accord de majorité,
12:20nous nous opposons au fait de nouveau précariser
12:24toute une population qui est déjà difficile.
12:27Moi, je pense notamment à notre société,
12:29il y a de plus en plus de familles monoparentales,
12:32il y a des mamans solos aujourd'hui qui ont du mal
12:34à finir leur fin du mois.
12:36Elles doivent jongler entre leur boulot
12:38et entre la gestion de leurs enfants.
12:40Et donc, venir ici nous dire qu'ils vont devoir être moins bien payés,
12:43qu'ils vont devoir travailler plus longtemps, ça ne va pas.
12:46Une réaction peut-être ?
12:48Ce sera courte et brève,
12:51parce que pour la simple raison, encore une fois,
12:54nous avons affaire, que ce soit écolo ou défi,
12:58des partis qui à un moment donné ont participé à des gouvernements.
13:01Vous savez que lorsque les gouvernements se constituent,
13:04chaque parti vient avec ses négociateurs sur la table.
13:07C'est à l'issue d'un accord
13:09que cet accord va être rendu public et discuté.
13:13Et évidemment, nous reprendrons présents
13:16parce que nous assumerons pleinement la responsabilité
13:19d'un accord dans lequel on se retrouve.
13:21Mais pour moi, à ce stade, aujourd'hui,
13:24critiquer quelque chose qui n'existe pas,
13:27en tout cas sur le plan formel, me semble prématuré.
13:31– Assumer des responsabilités, c'est aussi assumer la responsabilité
13:34des promesses qui ont été faites.
13:36On verra, on jugera sur le pied de son accord.
13:38Mais quand un président de parti, en pleine négociation,
13:40vient déjà dire aux citoyens, préparez-vous, ça va faire mal,
13:43vous aurez du mal à nous faire croire que ce qui se prépare
13:45est positif pour le citoyen.
13:47– Monsieur Manguet, le président Maxime a dit en toute responsabilité
13:53que nous sommes amenés à prendre des mesures
13:56que d'autres responsables politiques en leur temps n'ont pas prises.
14:00Et il est utile, indispensable de prendre des dispositions
14:06pour pérenniser le système des pensions.
14:08Vous et moi, vous connaissez pertinemment
14:11dans quelle situation se trouve le budget de notre pays,
14:14dans quelle situation se prise le budget de nos régions,
14:17dans quelle situation se trouve…
14:18– Je lis la différence entre…
14:19– Laissez-moi terminer.
14:20Dans quelle situation se trouve le budget de nos communes ?
14:23Nous connaissons cela, nous qui sommes des acteurs politiques.
14:26Alors il est de notre devoir d'être des acteurs politiques pragmatiques,
14:30d'être des acteurs politiques réalistes, qui tiennent compte de nos avoirs.
14:34Ce pays a toujours été dirigé, en tout cas pendant un bon bout de temps,
14:38par une vision qui est celle-là.
14:40Dépensons, dépensons, on cherchera la solution après.
14:43Nous ne voulons en finir avec ça.
14:45– Voilà, on marque une courte pause et on revient juste après
14:47pour la suite de notre discussion.
14:49– Générique de fin –
14:56– Et on retrouve nos invités.
14:59Ro, bonsoir, merci d'être avec nous sur Arabelle.
15:02On parlait de l'Arizona,
15:03augmenter l'écart des revenus entre les travailleurs et les non-travailleurs.
15:06C'était d'ailleurs une promesse électorale
15:08d'atteindre une différence de 500 euros
15:10entre les personnes qui travaillent et celles qui ne travaillent pas.
15:13Pourquoi depuis de nombreux mois,
15:15cette promesse peine à trouver une solution,
15:18se transforme disons en nœud politique aujourd'hui ?
15:20Qu'est-ce qui ne va pas ?
15:23– Nous, en tant qu'écologistes, on le dit,
15:27pourquoi toujours toucher aux salaires les plus bas ?
15:30Quand on parle de différence entre les salaires moyens bas et hauts,
15:35on se dit à un moment donné,
15:36pourquoi on doit toujours rabattre la problématique
15:40sur les personnes qui touchent le moins ?
15:42Et nous, nous avions proposé, à travers un bonus fiscal,
15:45de pouvoir faire bénéficier aux personnes qui touchaient le moins
15:49un montant net de 350 euros.
15:53C'était quelque chose qu'on a mis sur la table,
15:55qui est techniquement possible à travers ce bonus fiscal.
15:58Et donc voilà, aujourd'hui, on doit être soutenu,
16:01évidemment, dans ce type-là d'outils et de voies.
16:04Et j'ai l'impression qu'au final,
16:06on veut toujours aller chercher cette différence
16:09vers les salaires les plus bas,
16:10alors qu'il y a aujourd'hui des personnes
16:13qui n'arrivent tout simplement plus à terminer leur fin du mois.
16:16– Fabien Minguet, une réaction.
16:17– Des informations qui ont fuité, de nouveau,
16:19la super note du négociateur qui a flouté hier dans les médias flamands.
16:23Il y a des choses positives qui étaient dans notre programme.
16:25Par exemple, augmenter la quotité exemptée d'emplois
16:27justement sur les bas et moyens revenus
16:30pour créer cet écart était intéressant.
16:32Mais de l'autre côté, il y a de nouveau une inquiétude qui se dessine.
16:35C'est-à-dire que pour essayer de rendre la classe travailleuse plus riche,
16:38que nous appelons aussi de neveu,
16:40on va geler sans doute l'indexation des allocations sociales
16:44pour créer naturellement un différentiel.
16:46Parce que plus vous allez indexer les salaires,
16:48moins vous allez indexer.
16:49Et donc pourquoi est-ce que pour rendre certains plus riches,
16:51on doit rendre d'autres plus pauvres ?
16:53Et pourquoi est-ce que c'est de nouveau sur ceux qui ont déjà,
16:56parce qu'ils sont allocataires sociaux,
16:58sans doute plus de difficultés financières,
16:59qu'on va de nouveau aller les pénaliser
17:01pour essayer de recréer ?
17:02Donc oui, il faut recréer un écart.
17:04Ça, c'est vrai.
17:05On doit pouvoir le dire honnêtement.
17:07Mais je trouve que la méthode n'est de nouveau pas la bonne.
17:10Je crois qu'il fallait, et c'est très bien, avoir cette réforme fiscale.
17:12Après, on sait que pour avoir une réforme fiscale,
17:14si vous faites des cadeaux d'impôts d'un côté,
17:16il faut pouvoir les compenser ailleurs.
17:18Ici, le choix qui semble être pris par le gouvernement,
17:20le futur gouvernement fédéral Arizona,
17:22c'est d'aller de nouveau pénaliser les plus pauvres
17:24plutôt que d'aller chercher de l'argent
17:26là où on peut sur d'autres plus-values
17:29ou sur d'autres comportements de consommation.
17:30Et donc, c'est dommage.
17:31Je trouve qu'effectivement, pour rendre certains plus riches,
17:33on rend certains plus pauvres.
17:35Moussa Diallo, encourager les gens à entrer sur le marché du travail,
17:38à poursuivre leur carrière sans qu'ils y perdent financièrement,
17:41c'est l'un des objectifs poursuivis par, on le sait, les négociateurs.
17:45Est-ce que c'est réalisable, selon vous ?
17:47C'est réalisable, c'est réaliste, c'est objectif.
17:50Parce qu'il faut avoir à l'esprit que le travail,
17:53au-delà de l'aspect pécunier,
17:55le travail, c'est une valeur.
17:57C'est une valeur de dignité.
17:58C'est une valeur humaine.
18:00Donc, nous, nous pensons qu'il faut mettre les conditions nécessaires
18:04pour que les gens aient d'eux-mêmes la volonté d'aller travailler
18:08et vivre à la sueur de leurs fonds.
18:10Première approche.
18:11Deuxième approche, nous avons pensé que cette réforme indispensable
18:15pour permettre justement à ceux qui travaillent
18:18de matérialiser leurs efforts doit être respectée.
18:24Le différentiel, on l'a dit, pendant toute la campagne,
18:27nous avons proposé un différentiel de minimum 500 euros
18:30entre celui qui travaille et celui qui ne travaille pas.
18:33Comment nous allons le faire ?
18:34C'est une réforme fiscale.
18:36Et une réforme fiscale intègre plusieurs paramètres.
18:39Ce n'est pas autour d'un plateau de télé
18:42que tous les paramètres ou tous les ingrédients
18:44qui rentrent dans une réforme fiscale peuvent être développés.
18:47Mais ce qui est important, c'est la vision qui anime la démarche.
18:50Notre vision, purement humaniste,
18:52pour dire un petit mot à notre ami ici présent,
18:58nous sommes fondamentalement le parti humaniste.
19:01Nous restons ce parti humaniste, ce parti de valeur.
19:04Et partant de là, nous pensons que le rôle central d'un État,
19:09c'est de mettre les conditions pour que les gens
19:11aient la possibilité d'aller travailler.
19:13Il faut développer tous les mécanismes
19:15qui puissent inciter les gens à aller travailler.
19:18Nous ne sommes pas de ceux qui défendent
19:20ou de ceux qui appuient les gens
19:23pour qu'ils restent dans un statut d'assistanat éternel.
19:26Ce n'est pas ça qui peut sauver notre situation tant économique
19:30ou qui peut sauver les gens qui en dépendent.
19:34Mettons ensemble les conditions pour que les gens puissent travailler
19:37et que la valeur travail soit rétribuée à sa juste valeur.
19:42Voilà pourquoi ce différentiel de 500 euros
19:45est réalisable par une réforme fiscale
19:47qui englobera tout un ensemble de paramètres.
19:49Nous ne nous toucherons pas, nous ne nous toucherons pas, non pas.
19:53Nous ne voulons ni réduire les droits qui sont acquis.
19:59Nul, nul ne peut s'aventurer dans ce domaine.
20:03Ce que nous voulons, c'est que ceux qui travaillent
20:05sentent effectivement qu'ils sont valorisés par leur travail.
20:08Et nous voulons aussi que l'ensemble de la population,
20:11en tout cas la population active,
20:13se sente plus motivée pour aller travailler
20:16que de rester à calculer qu'est-ce que je gagne en ne travaillant pas.
20:20Alors voilà notre vision.
20:21Vous parlez d'acquis, une solution touchée au montant perçu
20:24par les allocataires sociaux et le chômeur indemnisé
20:26pour régler des situations.
20:27C'est une solution aussi, Nadia Kamachi ?
20:29Ecoutez, moi j'ai envie de dire,
20:30aujourd'hui tout ce que j'entends de cette formation de gouvernement,
20:34c'est de la casse sociale et c'est du dogmatisme de droite.
20:38Ça veut dire qu'aujourd'hui on va venir toucher les plus précarisés
20:42systématiquement d'aller chercher ces financements
20:45là où les gens finalement ont le moins.
20:47Je trouve ça incroyable.
20:49Pourquoi à aucun moment on ne va chercher cet argent
20:53aux 75% de riches qui sont des héritiers dans notre pays ?
20:58Pourquoi à aucun moment moi je vois des solutions qui vont dans ce sens ?
21:02Et donc oui, de tels messages où on va aller réduire aujourd'hui
21:06des droits fondamentaux des personnes les plus précarisés,
21:10pour nous en tant qu'écologistes, ça ne va pas.
21:12Fabien Munger ?
21:13Oui, mais je redis moi qu'on augmente la quotité exemptée d'impôts
21:16pour ceux qui travaillent pour recréer les différentiels.
21:18Tout à fait d'accord, c'était dans le programme.
21:20Par contre, je ne comprends de nouveau pas,
21:22ce n'était pas dans le programme des engagés.
21:24Pourquoi est-ce qu'on doit geler l'indexation des allocations sociales
21:26pour créer ces différentiels ?
21:28Qu'est-ce qu'il y a d'humain, monsieur Diallo,
21:31à une femme, à une maman célibataire qui aujourd'hui dépend du CPS
21:35et qui a déjà du mal à payer son loyer, son chauffage,
21:38les charges pour les enfants, de lui dire
21:40si demain il y a une inflation,
21:42on ne va pas indexer vos allocations sociales ?
21:44Qu'est-ce qu'il y a d'humain là-dedans ?
21:46Ce sont les plus précarisés que vous allez de nouveau pénaliser.
21:49Alors soit vous démentez cette information,
21:51les engagés disent, il n'y aura pas,
21:53vous nous dites qu'on ne doit pas croire tout ce qui est,
21:55mais alors dites-le franchement.
21:56Soit à un moment vous dites, si, si, c'est sur la table,
21:58c'est là qu'on va aller, et ça je ne comprends pas.
22:00Ce n'était pas dans votre programme, ce n'était pas une promesse électorale.
22:02Ce n'est pas comme ça, je crois, qu'il faut créer ce différentiel.
22:04Vouloir rendre les classes travailleuses plus riches,
22:06je suis d'accord, c'était dans notre programme.
22:08Rendre les pauvres plus pauvres, ça désolé, je ne vois pas ce qu'il y a,
22:10ni d'humain, ni de social dans ce genre de politique.
22:12– Alors on va passer à notre, si vous voulez, une dernière réaction.
22:16– Oui, une toute petite réaction, simplement,
22:18c'est qu'au-delà des prises de position de parti,
22:22il faut quand même se rendre à l'évidence que celui qui travaille
22:26et qui gagne peu, ne dispose pratiquement d'aucune réduction.
22:33Parce qu'il travaille, partant de là, quelqu'un qui travaille et qui gagne 1400 euros par exemple,
22:38qui n'a droit à aucun système de réduction,
22:41réduction auquel ceux qui ne travaillent pas ont droit.
22:45Vous pensez que cela aussi est juste ?
22:47– Non, mais non.
22:48– Avoir 1400 euros, laissez-moi monsieur Mangain,
22:50avoir 1400 euros net comme salaire.
22:53Il y en a qui ont d'autres revenus plus importants,
22:56mais il y a des travailleurs qui ont 1400 euros nets.
22:59Avec ces 1400 euros nets, ils n'ont droit à aucune réduction, aucune.
23:03Du fait qu'ils payent tout en taux plein,
23:07ces individus sont pratiquement les plus précarisés de notre société.
23:12Nous voulons que cela cesse, que ces gens-là puissent gagner,
23:16parce que tous les matins, ils se lèvent, ils vont travailler, ils aiment travailler.
23:22Et nous voulons que ces gens-là soient également respectés,
23:25tout en maintenant les acquis sociaux de notre pays.
23:28Voilà notre position.
23:29– Tout à fait d'accord avec vous, je le redis,
23:31on était d'accord pour augmenter la quantité exemptée d'impôts,
23:33et comme vous avez raison sur les droits sociaux,
23:35mais on aurait pu les lisser, faire en sorte que, effectivement,
23:37quelqu'un qui est dans les bas et moyens salaires,
23:39qui parfois touche moins, c'est vrai que certains allocataires sociaux
23:41aient accès aussi à ces réductions,
23:43plutôt que d'aller pénaliser les gens qui sont aujourd'hui
23:46bénéficiaires d'allocations sociales,
23:48qui eux, demain, vont être pénalisés, parce qu'on ne va plus les indexer.
23:51Je le redis, créer de la richesse pour les travailleurs,
23:53je serai toujours d'accord pour ça,
23:54parce qu'effectivement le travail doit être valorisé.
23:56Mais je ne comprends pas…
23:57– Pourquoi on dépend des plus pauvres ?
23:58– Pourquoi ça se fait dépendre des plus pauvres,
23:59et pourquoi cette mesure qui n'était pas dans votre programme
24:01est soutenue par votre parti, mais j'entends que vous ne la démontez pas.
24:03– Alors, pourquoi aussi il y a la crise du logement chez nous,
24:05ça intéresse beaucoup de Belges, on en parle dans quelques instants.
24:09– 19h20, Casse sur table sur Arabelle.
24:17– Et on retrouve nos invités, Nadia Kamachi,
24:20conseillère communale écolo Anderlecht, Fabien Minguin,
24:22député bruxellois et le député sénateur Moussa Diallo, les engagés.
24:26On va parler à présent de la crise du logement chez nous,
24:28la Belgique fait face à une crise du logement sans précédent,
24:31majeure, qui touche toutes les régions,
24:33particulièrement sur les ménages les plus fragiles,
24:35on sait que les files d'attente sur les logements sociaux s'allongent,
24:39les prix de l'immobilier ont explosé.
24:41Je vais commencer avec vous Fabien Minguin,
24:43comment est-on arrivé à cette situation ?
24:46C'est la faute des précédents gouvernements ? Mauvaise gestion ?
24:50– Non, d'abord il y a un accroissement de la population
24:53sur un territoire qui est exigu, qu'on le veuille ou non,
24:55à un moment vous avez aujourd'hui plus de demandes de logements
24:58et une offre qui malheureusement ne suit pas toujours.
25:01Après sur les ménages les plus précarisés,
25:04je crois que l'entêtement qu'il y a eu dans la classe politique
25:07pendant une vingtaine d'années,
25:08à croire qu'on allait juste, en pouvant construire du logement public
25:11et du logement social, répondre aux besoins de logement,
25:14a été une mauvaise approche, qui n'a jamais porté ses résultats.
25:18On a eu des plans de logement dans tous les gouvernements régionaux
25:21depuis le début des années 2000 qui n'ont jamais atteint leurs objectifs
25:24et donc on a toujours cette liste d'attente de plus ou moins de 10 000 personnes.
25:27Il y a eu un début de changement sur la précédente mandature,
25:30c'est l'introduction de l'allocation loyer,
25:32qui était une mesure qui avait été mise dans le précédent gouvernement par défi,
25:35alors appliquée par une ministre socialiste,
25:37mais qui a permis d'aider beaucoup plus rapidement, beaucoup plus de monde.
25:40Et donc moi je crois que c'est vers ça qu'on doit aller,
25:42vers des mesures plus souples aujourd'hui, d'allocation loyer
25:45pour aider ceux dont le revenu, qu'il soit des allocations sociales ou du travail,
25:49est malheureusement pas assez important
25:51que pour permettre de trouver un logement facilement,
25:53ou en tout cas un logement décent,
25:55de pouvoir être accompagné par un coup de pouce financier des pouvoirs publics
25:58et ainsi se loger dans le parc, privé ou public.
26:00Il ne faut pas arrêter forcément la construction de logements publics,
26:03mais croire qu'on va tout résoudre en construisant des logements publics
26:06et en offrant des logements sociaux, c'est tromper la population bruxelloise.
26:09Ça fait 20 ans qu'on a essayé, c'est un échec.
26:11Il faut aller vers d'autres mécanismes aujourd'hui.
26:13D'autres mécanismes, c'est une solution ?
26:15Des moyens plus souples, comme disait à l'instant M. Wenger ?
26:17Moi j'ai été échefine de l'hygiène,
26:19donc c'était tout ce qui était inspection des logements insalubres.
26:22Et quand on est face à une famille, des familles qui sont précaires
26:25et qui vivent dans des conditions de vie juste indignes,
26:28et qu'on veut dresser un rapport pour envoyer ça au propriétaire,
26:33pour faire un arrêté de fermeture du bourgmestre,
26:36et bien ces familles n'osent pas envoyer ce rapport.
26:38Pourquoi ? Parce qu'elles vont se retrouver dehors, sans logement.
26:42Et nous, en tant qu'écologistes, ce que nous avons défendu,
26:46au-delà de construire davantage de logements,
26:49nous on sait aussi se dire que la plupart des gens vont dans le marché privé,
26:53et donc de pouvoir réguler les loyers qui sont aujourd'hui accordés.
26:58Quand on sait qu'il y a des gens qui profitent des conditions de vie
27:03juste difficiles que des familles vivent,
27:06et qui mettent à disposition de ces familles des logements qui sont insalubres,
27:11et qui mettent une somme juste astronomique par rapport aux logements,
27:15c'est là qu'il faut pouvoir agir.
27:18Et donc nous, c'est ce qu'on a fait lors de la précédente mandature,
27:21c'est déposer un texte avec des amendements
27:23qui permettaient justement de réguler ces loyers,
27:26et donc d'interdire des loyers abusifs.
27:29Malheureusement, il y a eu l'Open VLD,
27:32et des filles d'ailleurs qui ont dit non à ça.
27:35Et donc, clairement, aujourd'hui, je le vois encore à travers la presse,
27:38on a voulu mettre de nouveau dans ce gouvernement
27:41qui est en affaire courante ce texte pour pouvoir le voter,
27:46et bien on a encore été bloqués par le MR, par l'Open VLD.
27:51Et donc oui, aujourd'hui, on a quelque chose sur la table
27:54qui pourrait permettre d'améliorer l'accès au logement
27:58pour des personnes qui sont dans des situations difficiles,
28:00mais qui sont aussi discriminées.
28:02Quand on parle de logement, c'est l'accès au logement,
28:04c'est aussi parfois vraiment le calvaire pour toute une série de personnes
28:10qui sont issues de la diversité par exemple, ou des mamans solos.
28:13Donc c'est vraiment une action que je pense qu'on doit mettre en place
28:18ici très vite dans le gouvernement.
28:20Moussa Diallo, à qui de la faute, et qu'est-ce qu'on pourrait faire
28:23pour atténuer justement les effets de cette crise du logement ?
28:26La problématique du logement, d'abord, c'est une problématique personnelle.
28:30Ce sont des familles, ce sont des personnes qui sont directement concernées.
28:36Évidemment, c'est une question qui doit être vue sous un angle plus large
28:41et dans des perspectives à moins long terme.
28:45Plusieurs facteurs peuvent expliquer la situation actuelle.
28:50Évidemment, je rejoins, ne pas opposer surtout,
28:55je rejoins M. Manguin sur la problématique démographique.
29:02Les populations croissent et l'espace étant ce qu'il est sur Bruxelles,
29:08sur le pays, il faut trouver des solutions innovantes pour faire face.
29:12La gestion immobilière ou la gestion du parc immobilier doit être flexible
29:20et s'adapter aussi aux réalités.
29:22Nous sommes dans un monde où beaucoup de choses changent,
29:26changent vite, changent en même temps.
29:28Acteurs politiques que nous sommes, nous devons, par l'anticipation,
29:32pouvoir adapter la réalité.
29:35Ici, concrètement, construire effectivement des logements sociaux,
29:40c'est indispensable.
29:42Faire en sorte qu'il y ait des logements de qualité,
29:45c'est une mesure indispensable parce qu'il ne faut pas dire simplement
29:50logement pour logement, nous savons la vétusté,
29:53la vétusté du parc immobilier bruxellois.
29:57Notre politique doit intégrer l'aspect de qualité également.
30:01Et aussi, plus loin, nous pensons que ce n'est ni une idée de gauche
30:09ni une idée de droite, c'est une idée humaine.
30:13L'accès à la propriété doit être également favorisé.
30:16Parce que quand on parle de logement, généralement,
30:19la question ou le débat ne tourne qu'autour du social,
30:23Nous devons aussi, responsables politiques que nous sommes,
30:26travailler pour permettre à ceux qui veulent acquérir un bien,
30:30qu'ils puissent l'acquérir et devenir ainsi propriétaires
30:33de leur logement, devenir et de manière durable,
30:37assurer de manière durable cette difficulté liée au logement.
30:41L'accessibilité à la propriété.
30:43L'accessibilité à la propriété.
30:45Il faut renforcer la politique des AIS, les agences immobilières sociales.
30:50Nous avons vu que là où elles ont été appliquées avec rigueur,
30:55ça a donné des résultats parce que ça permet d'être une interface
30:58entre ceux qui demandent et ceux qui disposent de biens immobiliers.
31:02En gros, dans les grandes lignes,
31:04si on se met véritablement dans cette démarche,
31:07on va arriver progressivement à résorber ce déficit.
31:11Une autre interpellation, je profite de la tribune de votre média,
31:18ça fait quand même sept mois que Bruxelles est sans gouvernement.
31:22Il faut aussi se dire que chaque jour qui passe,
31:25ce sont des décisions qui auraient dû être prises qui ne le sont pas
31:29et qui ont un impact direct sur la population.
31:33Alors il est grand temps peut-être que les acteurs politiques que nous sommes,
31:36au-delà de nos chapelles respectives, qu'on se dise
31:40tiens il faut bouger pour rendre à Bruxelles un exécutif
31:45qui doit prendre des mesures, approprier des mesures efficaces
31:49et des mesures iduanes pour nos populations.
31:52– Je pense que Nadia Kamachi et aussi Fabien Vainquin sont d'accord avec vous,
31:55il y a urgence de former un gouvernement.
31:57– Oui absolument, et ce qui est problématique,
32:00c'est qu'aujourd'hui il y a un attentisme de ceux qui ont gagné les élections
32:05et qui doivent former ce gouvernement.
32:07On a d'abord attendu les élections communales, ne nous y trompons pas,
32:10il y avait une volonté des partis d'attendre les élections communales
32:13avant de former un gouvernement.
32:15Et puis il y a aujourd'hui une situation complètement bloquée
32:17et des pistes qu'on n'explore pas parce qu'on préfère rester bloqués
32:21sur une position, ça a évidemment les engagés, il est loin le temps.
32:25Maxime Prévost ne disait jamais avec la N-VA,
32:27aujourd'hui Barthe Weber est quelqu'un à écouter,
32:30M. Prévost est tout à fait fréquentable et absolument extraordinaire.
32:33Et donc moi je crois que oui, il faut pouvoir sortir la N-VA
32:36du futur gouvernement bruxellois, ce n'est pas un parti
32:38qui a sa place dans un gouvernement bruxellois.
32:40Il y a des solutions rapides, nous pouvons constituer un gouvernement
32:44avec une majorité francophone voire néerlandophone,
32:47sans doute pas majoritaire dans les deux groupes linguistiques,
32:49les lois spéciales sur Bruxelles le permettent
32:51et qui permettraient d'avoir un gouvernement d'urgence.
32:53Vous avez des gouvernements minoritaires dans un groupe linguistique
32:55ou l'autre, ça fait plus de 10 ans qu'il y en a au fédéral,
32:57ça n'a jamais posé problème à personne dans un pays 60-40
33:00entre les deux communautés.
33:01À Bruxelles, alors que les derniers chiffres, notamment de déclaration d'impôt,
33:04ont montré que 90% de la population bruxelloise est francophone,
33:07on est bloqué par la présence d'un parti extrêmement minoritaire côté néerlandophone,
33:11par un jeu institutionnel sans doute complètement archaïque,
33:15mais donc débloquons la situation.
33:17Mettons en place un gouvernement d'urgence,
33:19sans doute minoritaire côté néerlandophone,
33:21parce qu'il n'y aura pas la N-VA,
33:22parce que je crois que la N-VA doit être écartée du pouvoir à Bruxelles,
33:24et avançons.
33:25Mais malheureusement, on préfère aujourd'hui attendre,
33:27juste prendre acte d'un blocage et ne pas chercher d'autres solutions.
33:31Je trouve ça dommage, et dommageable aux Bruxellois, évidemment.
33:33Alors il nous reste, oui, une rapide réaction,
33:35puisqu'il nous reste une dizaine de minutes.
33:36Moi j'ai envie quand même de rajouter qu'aujourd'hui,
33:37on est face finalement à un gouvernement qui est en affaires courantes.
33:40Et pour certains sujets, en fait, on avance.
33:43On met ça sur la table et on dit, je pense notamment à la lèse,
33:46où on prend des décisions, on les dépose et c'est acté.
33:49Aujourd'hui, le logement est une priorité.
33:52Pourquoi ne mettons-nous pas en place ces outils
33:55qui pourraient permettre de faciliter la vie des Bruxellois et des Bruxelloises ?
33:59Pourquoi ? C'est une vraie question.
34:02Donc aujourd'hui, vous êtes à la tête de former ce gouvernement.
34:08Prenez vos responsabilités.
34:09Je pense que vous l'avez dit et redit.
34:11Eh bien moi, je vais entendre qu'est-ce qui se passe dans les prochains jours
34:14par rapport à cette thématique du logement
34:16qui a été déposée aujourd'hui sur la table du gouvernement.
34:18Rapidement, M. Diallo.
34:19Rapidement, ça a été dit.
34:22Je crois que tous les partis le disent,
34:24mais il n'y en a que très peu qui prennent la responsabilité
34:28de se mettre autour de la table
34:29et d'apporter des solutions et des propositions concrètes.
34:32Nos deux partis amis ici ont été approchés
34:38pour venir autour de la table pour pouvoir discuter.
34:40Évidemment, la réponse qui nous a été donnée est tout autre.
34:44Cependant, nous sommes…
34:45Je viens de vous en proposer une solution concrète.
34:47Oui, mais les solutions concrètes, M. Manguin, je pense,
34:50ce n'est pas autour d'une table de radio
34:54qu'on puisse régler des problèmes aussi complexes.
34:56Venez à la table des discussions et évidemment,
34:58vous pouvez apporter les propositions que vous souhaitez
35:02et qui seront discutées comme dans toute négociation.
35:05Cependant, pour terminer…
35:06On l'a fait, mais ne sont pas discutées.
35:07C'est la différence.
35:08Pour terminer, cet aspect qui est très important,
35:11nous avons toujours et nous restons toujours
35:14dans cette dynamique constructive,
35:16mais vouloir proposer des gouvernements à géométrie variable,
35:22c'est-à-dire sur tel texte,
35:23je ne suis même pas sûr de savoir qu'il passera, qu'il ne passera pas.
35:26Pour moi, notre région, le déficit budgétaire bruxellois,
35:30à l'état où est-ce qu'il se trouve,
35:32a besoin d'un gouvernement de plein exercice
35:35et d'un gouvernement solide qui puisse prendre les mesures solides,
35:39assumer des mesures responsables pour redresser la région
35:42et faire face aux nombreux défis qui nous attendent.
35:45C'est mon opinion.
35:46Le futur gouvernement devra s'intéresser aussi
35:48à la politique de l'emploi à Bruxelles
35:50avec cet indicateur préoccupant plus de 50% des jeunes sans emploi.
35:55Comment expliquer cette situation alors qu'on le sait,
35:58Bruxelles, capitale d'Europe,
36:00c'est la troisième région la plus riche du vieux continent ?
36:04On sait qu'à Bruxelles, il y a 300 000 navetteurs
36:07qui arrivent tous les jours à Bruxelles
36:10pour occuper l'un ou l'autre poste.
36:12Énormément de Bruxellois, en fait,
36:14ne trouvent pas de fonction par manque de formation,
36:18il faut mettre en avant la discrimination.
36:22Aujourd'hui, il y a toute une série de personnes
36:24qui sont discriminées et qui ne trouvent pas d'emploi.
36:27Et puis il y a un élément,
36:29pour ceux et celles qui me suivent un peu politiquement,
36:32j'ai toujours défendu l'enseignement.
36:34C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on se rend compte
36:36que c'est à travers l'enseignement
36:38qu'on va réussir à accrocher des jeunes
36:40vers une fonction, vers un métier.
36:43Et de nouveau, le gouvernement qui s'annonce,
36:47eh bien, détricote de nouveau
36:50tous les aspects en rapport avec l'enseignement.
36:52Moi, j'ai envie de saluer ces professeurs aujourd'hui.
36:55Et on en a tous dans notre réseau,
36:57de personnes qui se donnent,
36:59qui se donnent pour que ces jeunes aient un avenir,
37:02pour qu'on les motive, pour qu'on leur donne des ambitions.
37:05Et qu'est-ce qu'on entend aujourd'hui ?
37:07On va de nouveau retirer toute une série de choses,
37:10toute une série de droits.
37:12Et donc, que se passe-t-il,
37:14et surtout pour les écoles francophones ?
37:16Quand je vois cette jeunesse qui ne sait pas
37:21finalement qu'est-ce qu'ils vont faire,
37:23ça ne va pas.
37:24Et donc, pour parler de l'emploi,
37:26moi j'ai envie de dire aussi qu'il faut accompagner
37:29des jeunes aussi dans l'entreprenariat.
37:32À Bruxelles, il y a toute une série de structures,
37:36d'organismes qui sont là,
37:38et qui peuvent accompagner ces jeunes
37:40vers cette vision d'entreprenariat.
37:42On doit ouvrir aussi des réseaux.
37:45Alors, on a tous fait des jobs étudiants
37:47dans notre jeunesse.
37:48Moi, le seul job étudiant qui pouvait me permettre
37:51d'avoir un petit peu d'argent de poche,
37:53c'était à travers mon réseau direct.
37:56C'était quoi ?
37:57C'était du nettoyage.
37:59Aujourd'hui, mon fils, il a pu travailler dans un bureau.
38:03Parce que, ah bah oui, il connaît maman,
38:05qu'il connaît...
38:06Ça ne va pas.
38:07Il faut qu'il y ait davantage de réseaux
38:09qui soient donnés à tous les jeunes.
38:11Il faut qu'il y ait un vrai équilibre,
38:13une vraie équité.
38:14Et c'est comme ça qu'on va pouvoir permettre
38:16à ces jeunes, et aux moins jeunes aussi,
38:18d'accéder à l'emploi.
38:20Fabien Mingard.
38:21Oui, on le sait, l'enjeu, c'est effectivement la formation.
38:24Bon, d'abord, le taux de chômage à Bruxelles
38:27a quand même fortement diminué ces dix dernières années,
38:30notamment sous le travail de deux ministres défis,
38:32Didier Gozon et Bernard Clerfeuil.
38:34Je vois que les mesures qu'il a prises,
38:36notamment en termes d'obligation de formation,
38:38de renforcement des formations,
38:40sont suivies aujourd'hui par le gouvernement
38:42engagé en Wallonie.
38:44On sait qu'à Bruxelles, la situation s'est mieux améliorée
38:46que côté Wallon ces dix dernières années.
38:48Mais ça reste un enjeu, c'est vrai.
38:50Et l'enjeu, c'est la formation.
38:51Il faut pouvoir tenir aussi ce message-là
38:53auprès d'une partie de notre jeunesse.
38:55Ce n'est pas normal, et Didier Gozon le dénonçait déjà
38:57il y a plus de 20 ans, qu'effectivement,
38:59à Bruxelles, particulièrement,
39:01quasiment un jeune sur deux sort de l'école sans diplôme,
39:03sans cette formation, parfois même sans le CESS.
39:05Or, on sait que c'est la clé de l'emploi.
39:07C'est effectivement une formation, une connaissance en langue,
39:09demain des connaissances dans le numérique.
39:11Donc, l'enjeu, c'est formation, formation, formation.
39:13Et c'est vrai que, là aussi, le grand virage idéologique
39:15des engagés de venir supprimer le chômage
39:17après deux ans,
39:19qu'est-ce que je n'entends pas ?
39:21C'est une fausse technique.
39:23Si vous n'avez pas la formation pour avoir accès à l'emploi,
39:25c'est parce qu'on vous coupe le chômage après deux ans
39:27que vous allez avoir la formation, tout d'un coup.
39:29J'entendais parfois M. Boucher, pour prendre un autre exemple,
39:31nous dire, je ne comprends pas que c'est difficile de prendre un jeune
39:33et de l'amener pour le mettre dans un bus de la TEC
39:35qui conduise un bus de la TEC.
39:37Vous n'avez pas le permis, votre bus de la TEC,
39:39vous ne savez pas le conduire.
39:41Qu'on vous coupe les allocations de chômage ou pas.
39:43Et donc, il y a un enjeu, c'est continuer cet enjeu de formation.
39:45Effectivement, si possible, dans l'enseignement,
39:47et c'est vrai que là, les réformes annoncées
39:49dans le qualifiant, on va fermer les cours des options,
39:51les réformes annoncées parfois
39:53de suppression du CESS dans certaines années de formation
39:55sont préoccupantes,
39:57parce que ça va de nouveau handicaper
39:59un certain nombre de jeunes dans leur accès à l'emploi.
40:01Et ça oblige finalement l'enseignement pour adultes,
40:03voire les instituts comme Bruxelles Formation,
40:05à rattraper ce qui n'a pas été fait à l'école.
40:07On dépense des sommes folles dans cette région
40:09pour venir en fait suppléer après
40:11ce qui n'a pas été fait avant.
40:13Et donc oui, investissons massivement
40:15dans la formation de nos jeunes dans le monde de l'école,
40:17parce que c'est ça qui permettra de garantir
40:19le mieux l'accès au travail
40:21d'un certain nombre, notamment de nos jeunes.
40:23Encore rapidement, il nous reste 3 petites minutes,
40:25je vous en donne 2, et puis 30 secondes chacun
40:27pour la conclusion.
40:29Merci bien. Pour l'emploi, effectivement,
40:31c'est une matière qui me passionne.
40:33Je préside actuellement la commission Affaires économiques et emploi.
40:35Première action que nous avons posée,
40:37dès la mise en place des commissions,
40:39j'ai organisé une conférence,
40:41un colloque sur l'emploi
40:43qui a réuni la Fédération des entreprises,
40:45les entreprises de travail adaptées,
40:47ainsi que les acteurs politiques
40:49et le monde associatif
40:51et ceux qui sont à la recherche de l'emploi.
40:53Pourquoi ? Pour échanger, discuter, dégager les pistes.
40:55Principalement,
40:57pour aller droit au but,
40:59la formation en alternance,
41:01ça a marché ailleurs,
41:03ça marche ailleurs, nous devons
41:05nous approprier de cet outil pour permettre
41:07aux jeunes de se former en alternance.
41:09D'ailleurs, les statistiques sont très encourageantes
41:11parce que la majeure partie
41:13de ceux qui se forment en alternance
41:15ont une chance de rester dans l'entreprise.
41:17Deuxième élément,
41:19le numérique, la fracture numérique,
41:21elle existe. Renforcer la formation
41:23pour la compréhension
41:25des nouvelles technologies est indispensable
41:27pour rehausser l'emploi des jeunes.
41:29Votre chiffre, les 50%,
41:31je ne sais pas d'où vous les tirez,
41:33mais je pense que ça tourne plus
41:35dans l'ordre de
41:37entre 20 à 25, 27%
41:39de jeunes qui sont au chômage
41:41dans la région de Bruxelles.
41:43Pour la région de Bruxelles.
41:45Ceci étant, la formation en alternance,
41:47je l'ai dit,
41:49le renforcement de la formation du numérique
41:51au niveau des jeunes, surtout des jeunes
41:53qui sont dans les quartiers
41:55l'axe nord de Bruxelles et ailleurs,
41:57il est indispensable
41:59d'aller vers ces jeunes-là pour qu'ils aient
42:01les outils d'être compétitifs.
42:03Donc, nous y travaillons.
42:05Tout ceci
42:07nécessite un gouvernement de plein exercice
42:09pour mettre en place les mesures phares.
42:11Je terminerai par dire
42:13les électeurs nous ont choisis.
42:15Nous allons nous mettre au travail.
42:17Quand il y a un gouvernement,
42:19on appliquera les mesures qui sont préconisées.
42:21Eh bien, vous nous jugerez
42:23à la tâche.
42:25Un mot pour conclure.
42:27Un message à faire passer à tous les Belges
42:29qui, pour beaucoup, traversent
42:31des périodes compliquées et difficiles.
42:33Je crois que ce qu'il faut dire aux Bruxellois,
42:35c'est que malgré l'absence
42:37d'un gouvernement,
42:39croyez en vous.
42:41Je crois que Bruxelles a une richesse
42:43et sa richesse c'est ses habitants et qu'ils ont le potentiel
42:45de faire le projet qu'ils ont envie de mener
42:47pour leur vie, leur vie de famille,
42:49qu'il soit professionnel ou personnel.
42:51Espoir.
42:53Il faut garder l'espoir
42:55parce que l'espoir est le moteur
42:57de l'action.
42:59Je pense qu'en tant que représentant politique,
43:01il est de notre devoir, en fait,
43:03pas juste de se dire qu'on va attendre qu'il y ait un gouvernement
43:05pour commencer à travailler. On travaille dès maintenant.
43:07Les écologistes l'ont bien compris.
43:09Allez sur www.enquêtepopulaire.be
43:11parce qu'on nous récolte tous vos avis
43:13et on a besoin aussi de ça pour pouvoir
43:15devenir plus grand
43:17et pouvoir accompagner ce mouvement.
43:19Merci Nadia Kamachi. Je rappelle que vous êtes
43:21conseillère communale écolo-enderlecte.
43:23Fabien Mangin, député bruxellois et député sénateur.
43:25Moussa Diallo, les engagés. Merci d'avoir fait un détour
43:27par Arabelle.
43:29Merci à vous et arrêtez de faire peur aux citoyens.
43:31Nous sommes des acteurs.
43:33C'est quand même incroyable.