• il y a 1 minute
Les trois années d'inflation se font ressentir chez les Français. Selon un sondage publié par Elabe pour BFMTV, 82% d'entre eux estiment se serrer la ceinture, dont 29% "beaucoup". Un chiffre qui reste en hausse, malgré le recul de l'inflation, repassée à 2% en 2024, à quatre points de plus qu'au pic inflationniste, fin 2023.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Ils font très attention, on dit souvent que c'est un petit peu la règle des tiers, que les photographes connaissent bien.
00:06Règle des tiers, il y a un tiers des consommateurs pour qui ça va encore, ils ont été bien augmentés, ils ont quand même des revenus confortables.
00:13Il y a un tiers des consommateurs pour qui ça change la donne, effectivement, les hausses de prix, 21% en deux ans sur l'alimentaire.
00:20Et ceux-là font simplement attention.
00:22Et il y a un tiers des consommateurs, ceux-là ont un vrai problème de pouvoir d'achat et ceux-là sont obligés de changer leur comportement.
00:29Ils changent d'enseigne et ils arrêtent de fréquenter certains rayons.
00:32Qu'est-ce qu'ils arrêtent d'acheter, les Français ?
00:34Ceux qui ont de vrais problèmes de pouvoir d'achat, il faut surtout penser à eux, ils arrêtent d'acheter des produits qui sont chers.
00:40Et dans les produits qui sont chers, il y a effectivement tout ce qui est produit frais, les fruits et légumes, la viande, le poisson.
00:47Et il y a aussi les marques qui sont plus chères, donc ils se réorientent vers les marques de distributeurs et vers les premiers prix.
00:53Et on est bien obligés de l'avouer, notamment les premiers prix, ce n'est pas forcément la même qualité.
00:57Et ça, on l'a vu la semaine dernière, on avait la patronne de Foodwatch qui parlait aussi de la question du taux de sucre dans les produits de marques,
01:05comme on appelle les marques repères, les marques distributeurs.
01:07Yves Fuget, tout le monde désormais fait un effort, c'est-à-dire que, alors évidemment pas au même niveau,
01:13mais la question du renoncement, elle est rentrée presque dans les mœurs, c'est devenu un mode de consommation de faire attention.
01:19L'alimentaire est devenu une variable d'ajustement, les Français se refusent à toucher aux autres dépenses des ménages.
01:26C'est-à-dire qu'il y a les dépenses contraintes.
01:28Les dépenses contraintes, bien évidemment, pour ceux qui ont des voitures, c'est l'essence, c'est l'assurance.
01:32Pour tout le monde, il y a forcément les loyers, etc.
01:35Mais dans les dépenses contraintes, et c'est intégré dans la tête des Français,
01:38il y a aussi la téléphonie, il y a aussi les abonnements à la télé aux différentes plateformes.
01:42Et on l'a vu l'année dernière, je crois qu'il y a une plateforme qui a augmenté le prix, ça n'a pas fait la une des médias.
01:48On l'a appris ce matin, Netflix va encore augmenter ses prix.
01:52Netflix va rajouter un euro mensuel dans les abonnements.
01:55Pour tout le monde, c'est normal, alors que l'alimentaire, c'est 15% du budget des ménages.
01:59Encore une fois, la moyenne est la forme la plus élaborée du mensonge, 15%.
02:03Pour quelqu'un qui a de bas revenus, ça peut monter à 40, 45.
02:07Tu es en train d'essayer de faire remonter dans mon cerveau votre phrase, vous pouvez la répéter ?
02:13La moyenne est la forme la plus élaborée du mensonge.
02:16Mais ça veut dire quoi ? 15% en moyenne selon l'INSEE, c'est le budget alimentaire pour les ménages.
02:21Mais vous avez un faible revenu, ça peut monter à 40 ou 50%.
02:25Vous avez de hauts revenus, ce n'est pas pour ça que vous mangez trois yaourts en dessert.
02:30Donc ça peut tomber à 5, 6%.
02:33C'est pour ça que les 15%, la moyenne est la forme la plus élaborée du mensonge.

Recommandations