À Montpellier, les magasins servant à blanchir l'argent du trafic de drogues se multiplient. Aujourd'hui, près de 200 commerces de la ville se prêteraient à ces activités illégales.
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00:00Dans certains quartiers de beaucoup de villes françaises, on trouve en grand nombre des épiceries de nuit,
00:05des barbiers, des bars à chicha ou des kebabs.
00:07Souvent, ces commerces sont liés au blanchiment d'argent dû au narcotrafic.
00:12Je voudrais qu'on m'explique qu'en un territoire, vous avez 5 épiceries de nuit, une à côté de l'autre,
00:17il n'y a jamais de clients et qui décartent des recettes, ça pose un débat.
00:21Arrêtons, faisons une vraie décentralisation, les maires doivent avoir du pouvoir.
00:26À Montpellier, le maire aimerait pouvoir s'opposer à l'ouverture de certains commerces douteux.
00:30Les syndicats de police approuvent.
00:33C'est un outil supplémentaire dont on ne devrait pas se priver.
00:38Le narcotrafic est aujourd'hui un cancer pour la société et je pense qu'il faut l'attaquer à la racine.
00:43Ce local appartenait, il y a quelques années en arrière, à une chaîne de restauration rapide.
00:50La mairie a préempté le bail, tout simplement pour éviter que les narcotrafics et le blanchiment d'argent
00:58puissent servir ici place de la comédie, puisque nous sommes au cœur de Montpellier.
01:04Les commerces, il y en a qui sont visibles, d'autres qui le sont moins.
01:07C'est pour ça que ça demande beaucoup d'investigation, qu'elle soit administrative ou judiciaire.
01:13Ces commerces du blanchiment sont parfois collés les uns aux autres, comme dans cette rue.
01:18En 2005, Montpellier compte alors 20 épiceries de nuit. Elles sont 200 aujourd'hui.