Le ministre de l'Intérieur présente ce vendredi 24 janvier une nouvelle circulaire aux préfets les appelant à un tour de vis dans l'attribution des titres de séjour aux personnes en situation irrégulière. Si des changements sont à noter, d'autres existent déjà dans la loi depuis longtemps.
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00:00Moi, je ne souhaite pas précisément que la France dise à ses filières
00:05écoutez, nous, il n'y a pas de problème, bienvenue chez nous, pas de problème, pas de souci.
00:11Non, je souhaite que ce message d'autorité, de fermeté soit perçu et je pense que ce sera dissuasif.
00:19À chaque fois qu'on encourage ses filières à faire franchir la Méditerranée ou la Manche à des immigrés illégaux,
00:27à chaque fois, ce sont des drames. Voilà. C'est aussi ce que je veux dire. Méfions-nous de la fausse générosité.
00:34Très clairement, là encore, cette circulaire, elle rappelle que la régularisation, ça n'est pas un droit.
00:43Moi, je m'étais battu au moment du vote et au Sénat du texte de la dernière loi Migration qui a été votée
00:50et qui est en tout cas promulguée au mois de janvier 2024. Je m'étais battu. Nous, nous étions battus
00:55et nous avions trouvé des accords pour qu'il n'y ait pas de droit systématique, automatique, opposable à la régularisation.
01:04La régularisation, c'est le pouvoir qu'un État souverain peut donner dans son choix d'accepter ou non des étrangers
01:12qui étaient venus sur son territoire en situation illégale, donc en fraudant nos règles.
01:18C'est donc le pouvoir, non pas à l'État central, mais au préfet, d'apprécier souverainement, on dit de façon discrétionnaire,
01:27mais je préfère retenir le mot d'exceptionnel, puisque là, cette circulaire correspond à un terme AES,
01:33c'est les admissions exceptionnelles au séjour. Ça doit rester exceptionnel.
01:38Il n'y a pas de droit automatique et général à la régularisation.
01:44Ça veut dire qu'il n'y a pas de prime à la fraude.