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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00Quasiment 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2.
00:04On est avec Véronique Jacquier, comme chaque dimanche soir.
00:07Bonsoir Véronique, on est avec Jean-Sébastien Ferjou, Sébastien Ligné et Jules Torres.
00:13Vous n'avez pas mis de cravate vendredi, vexé, parce que je lui ai fait la remarque.
00:17Il est habillé. Vous vous mariez ce soir, Jules Torres ?
00:19C'est seulement.
00:21C'est-à-dire que vous cherchez...
00:22Je sais pas, vous êtes dispo ?
00:25Mon cœur n'est pas à prendre.
00:26Ah bon ?
00:27Mon cœur n'est pas à prendre, je suis déjà amoureux, déjà amoureux.
00:31Le point sur l'information, c'est avec vous, j'en ai perdu.
00:35Elle s'appelle Isabelle Thiboulot.
00:36Je le savais, je le savais, mais je l'ai oublié.
00:38Isabelle, c'est à vous.
00:39Bonsoir à tous.
00:40A la une, les 117 000 élèves maoris retrouveront les bancs des écoles à partir de demain,
00:466 semaines après le passage du cyclone Shido, une rentrée plusieurs fois décalée,
00:51les établissements accueillant des sinistrés ou n'étant pas remis en état.
00:55L'entreprise est jugée trop hâtive par certains enseignants et parents d'élèves.
00:59Seuls les travaux d'urgence ont été réalisés dans certains établissements.
01:03Une semaine après le début du cessez-le-feu,
01:05Israël et le Ramas s'accusent mutuellement d'avoir violé les termes de l'accord.
01:09Pour le Ramas, l'État hébreu empêche le retour des habitants du nord de la bande de Gaza
01:14qui avait fui vers le sud.
01:15Israël souligne que la libération des femmes civiles est une priorité de l'accord.
01:20Une otage clé israélienne pourrait être libérée avant le prochain échange du 1er février.
01:26Et puis dans ce contexte, Donald Trump suggère, je cite,
01:29de faire le ménage dans la bande de Gaza en déplaçant les habitants vers l'Égypte et la Jordanie.
01:35Les mots du président américain font réagir.
01:37Le Ramas et le président palestinien dénoncent cette proposition de déplacer les Gazaouis.
01:42La Jordanie aussi a exprimé son refus catégorique.
01:46Le ministre israélien des Finances, lui, salue une excellente idée.
01:50Merci Isabelle Puyboulot pour le point sur l'information.
01:53On va commencer évidemment par une actualité dramatique, à savoir la mort d'Elias, 14 ans.
01:58C'était vendredi soir.
02:00Une véritable onde de choc.
02:01Une affaire d'État puisque le Premier ministre a réagi.
02:04Le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Justice
02:07va organiser une réunion avec les procureurs généraux dès demain.
02:13Donc c'est une onde de choc.
02:15Surtout quand on voit le pédigré judiciaire des deux suspects
02:18qui était déjà connu des services de police et justice.
02:21Et qu'aujourd'hui en France, on peut être tué pour un regard.
02:25On peut être tué dans un bal.
02:27Et on pense évidemment à Thomas.
02:29Et on peut être tué pour un téléphone portable quand on sort d'un entraînement de football.
02:32C'est ce qui s'est passé pour Elias, 14 ans.
02:35Voyez le sujet d'Adrien Spiteri.
02:39C'est en rentrant de ce centre sportif parisien
02:42qu'Elias, 14 ans, a été tué à l'arme blanche vendredi soir.
02:45La raison, avoir refusé de donner son téléphone portable à deux individus mineurs.
02:51Un drame qui a rapidement fait réagir au sein du gouvernement,
02:54notamment le Premier ministre.
02:56Elias, 14 ans.
02:57Il allait à l'entraînement de foot.
02:58Deux mineurs plus âgés veulent le racketter, voler son portable.
03:01Ils l'ont poignardé à l'épaule.
03:03Il a succombé à sa blessure.
03:05Ses lignes sont insupportables à écrire.
03:06Sentiment d'impunité, violence adolescente, ennemi public.
03:10Une violence dénoncée aussi par Bruno Rotaio, le ministre de l'Intérieur.
03:15Un adolescent de 14 ans est mort sous les coups de couteau de barbare
03:18qui voulait lui voler son téléphone.
03:19On ne peut qu'être horrifié par cette violence gratuite,
03:21résultat d'une perte de repères et de l'effondrement de l'autorité.
03:24Je pense avec émotion à sa famille dévastée.
03:26De son côté, le garde des Sceaux affiche un message de fermeté.
03:30Il assure qu'il réunira ce lundi l'ensemble des procureurs généraux
03:33et les procureurs de la République.
03:35Cette instruction courte et claire leur assignera deux priorités
03:38qui permettront d'apporter une réponse pénale rapide et ferme.
03:41Je rendrai cette circulaire publique dès lundi soir.
03:44L'effet de violence inacceptable de ces derniers jours et de ces dernières semaines
03:47nous impose collectivement de parvenir à cet objectif.
03:50Outre les membres de l'exécutif, Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France,
03:55demande un choc d'autorité.
03:57Les deux auteurs présumés ont été interpellés.
03:59Ils étaient déjà connus des services de police.
04:03Et je vais vous rappeler le pédigré judiciaire.
04:05Les deux mineurs qui ont été interpellés déféraient le 30 octobre 2024
04:09pour des faits de vols commis avec violence.
04:12Ils avaient interdiction d'entrer en contact.
04:15L'un fait l'objet d'une mesure éducative judiciaire en 2023
04:19pour des faits de vols et extorsions.
04:21Comprenez donc que ces individus, quand on parle de...
04:24D'ailleurs, dans le message de François Bayrou, ça peut vous étonner peut-être.
04:27Il dit sentiments d'impunité.
04:29Ça me fait penser aux sentiments d'insécurité.
04:31Ce n'est pas un sentiment.
04:33C'est l'impunité la plus totale.
04:35Ils n'ont pas le sentiment d'impunité.
04:36Au moins, emploient-ils le mot ?
04:37Comment ?
04:38Au moins, emploient-ils le mot impunité ?
04:40Parce qu'on ne peut pas dire d'Éric Dupond-Moretti
04:42que c'est le ministre du sentiment d'insécurité
04:44quand on parle d'ensauvagement de la société.
04:46Vous avez un ministre de l'Intérieur qui a parlé de barbarie.
04:49Et là, on parle de sentiment d'impunité.
04:51Je suis d'accord avec vous là-dessus.
04:52Je constatais juste, et c'était le collègue du Parisien,
04:56un confrère du Parisien qui le révèle,
04:58il semble aussi que les deux adolescents en question
05:01aient fait partie d'un dispositif de prise en charge politique
05:04de la mairie, de l'arrondissement dans lequel il se trouve.
05:07Mairie disant, à l'arrivée, tout va bien mieux
05:09depuis que nous les avons accompagnés,
05:11que nous avons consacré de l'argent à leur famille.
05:13Et donc, c'est pour ça, je vous disais,
05:14au moins, emploient-ils le mot impunité ?
05:16Parce que la mairie de l'arrondissement concernée
05:18considérait que tout allait pour le mieux dans le regard des maux.
05:21Les déclarations depuis 48 heures,
05:23les déclarations de la maire depuis le 14ème,
05:26la maire Verth, sont complètement déconnues.
05:28Exactement.
05:29Et ce que je vous ai proposé, on devait l'écouter un peu plus tard.
05:31Mais je le dis en régie, on va l'écouter dans quelques instants.
05:34Et le temps pour moi de rappeler cet article du Parisien,
05:37et l'information de nos confrères du Parisien.
05:39En mars 2024, le Parisien s'était penché sur la question
05:43de la délinquance dans les arrondissements parisiens.
05:46Ils avaient alors noté que des incivilités,
05:48comme des dégradations, des vols et des violences,
05:50avaient été constatées dans le 14ème, fin 2023,
05:53aux abords du stade Didot et Jules Noël.
05:55En discutant avec les services sociaux
05:57et les associations sportives,
05:58on a identifié cinq jeunes,
05:59on confiait donc Karine Petit, la maire PS,
06:02on leur a apporté un soutien éducatif,
06:04on a aidé leur famille et depuis tout va mieux.
06:08Voilà ce que dit Mme Petit.
06:10Selon nos informations, les informations du Parisien,
06:13les deux suspects du meurtre d'Elias
06:15font partie de ces cinq personnes prises en charge à l'époque.
06:18Voilà ce que révèle le Parisien.
06:20Donc Mme Petit qui explique qu'ils font tout
06:25pour lutter contre l'insécurité, c'est ce qu'elle disait hier.
06:29Il y a un monde qui sépare le discours de Mme Petit,
06:34de Mme Thoraval qui, après l'affaire de Crépole,
06:37avait dit c'est l'ensauvagement de la société.
06:40Ces délinquants, il faut les mater.
06:42Voilà, c'est ça. Il y a deux discours.
06:44On écoute Mme Petit.
06:45Alors d'abord, allez-y.
06:46Simplement sur la fameuse mesure d'éducation éducative.
06:50C'est un peu nébuleux cette histoire.
06:51Complètement, ça ne veut rien dire en fait.
06:52Ça ne veut rien dire et dans les faits,
06:53quand on se penche un petit peu dans les dossiers,
06:55on comprend que c'est complètement inutile.
06:57C'est-à-dire que c'est donc un accompagnement spécialisé
06:59parfois à la charge de la communauté politique.
07:03Donc, en l'occurrence, une mère écologiste.
07:05On est sur une interdiction d'avoir dans des centres fermés.
07:08Ça peut être dans des centres d'accueil, des associations.
07:11Au bout d'un an, les parents doivent être tenus au courant
07:13et les parents peuvent mettre un veto
07:15si ça dure trop longtemps.
07:16Si le mineur en question devient majeur pendant sa peine,
07:21il a le droit, quand il devient majeur, de dire
07:23moi, je ne suis pas d'accord, je souhaite arrêter cette mesure.
07:25On a des lettres d'excuses.
07:27On a des stages de citoyenneté, évidemment.
07:29On apprend pendant six heures.
07:30Et ça, vous parlez de manière générale.
07:32Vous ne parlez pas dans le cas très précis de ces deux suspects.
07:34Mais en réalité, c'est souvent le cas.
07:36C'est souvent des choses comme ça.
07:37Et il y a le mieux de tous.
07:39C'est la tentative de médiation.
07:40C'est ce qu'ils appellent dans les textes.
07:41On propose à la victime et, en l'occurrence, à ses voleurs
07:46de rencontrer la victime et d'essayer de comprendre
07:48pourquoi ça n'a pas fonctionné,
07:50pourquoi on a tenté de voler,
07:51pourquoi on a tenté de mettre un coup de couteau.
07:53C'est ridicule.
07:54Et c'est les mêmes élus ou responsables,
07:56je parle de manière générale, qui poussent des cris d'orfraie
07:59quand vous avez des ministres qui parlent de choc d'autorité,
08:02quand vous avez des responsables politiques
08:03qui parlent d'ensauvagement de la société,
08:06qui disent qu'il faut balayer aujourd'hui
08:07ce code pénal des mineurs qui ne représente plus
08:10et qui ne reflète plus notre société ultra-violente.
08:13Donc, je vous propose d'écouter Mme Petit.
08:15C'était ce dimanche après-midi.
08:17Pas une seule fois, vous allez entendre Mme Petit dire
08:20ces individus, c'est derrière les barreaux.
08:24On n'a pas réussi aujourd'hui
08:27à empêcher cette récidive de la part de mineurs,
08:31ce qui doit tous nous interpeller dans la société.
08:35Il faut arrêter, car depuis 20 ans, depuis 10 ans,
08:38les moyens qui sont attribués à la protection judiciaire de la jeunesse,
08:43à l'éducation de prévention spécialisée
08:45ou à l'éducation nationale baissent, baissent.
08:48C'est-à-dire que, et c'est ce que je vais vérifier
08:50dès demain, à partir de lundi, je vais le revérifier
08:54quand j'aurai répondu à toutes les sollicitations des médias.
08:58Mais combien il y a, pour un éducateur à la PJJ,
09:03de mesures de jeunes qui lui sont confiées ?
09:05Est-ce qu'on n'est pas passé de 10 à 60, par exemple ?
09:08C'est ça qu'il faut vérifier.
09:11Voilà le discours de la maire.
09:12Oui, mais c'est un discours qui est absolument insupportable.
09:14Quelque part, il y a un discours de l'excuse
09:16et surtout, il y a encore et toujours
09:18la sopiternelle ritournelle des moyens.
09:20Mais là, ce n'est pas une question de moyens.
09:22L'éducateur en question, il y aurait eu un éducateur
09:24en plus. Qu'est-ce que ça a changé ?
09:26Il faut changer le regard sur ces mineurs meurtriers
09:31en puissance, qui sont hautement délinquants.
09:35Il y a eu une explosion de la violence des mineurs.
09:37180 000 mineurs poursuivis en 2023.
09:41180 000 mineurs poursuivis en 2023 en France.
09:44C'est énorme. Il y a littéralement une explosion
09:47parce que, vous l'avez dit, Eliott, il faut revoir
09:50le code de délinquance des mineurs qui date de 2021
09:53et qui n'est pas à jour puisque, de toute façon,
09:55on ne peut pas les emprisonner.
09:56Donc, ça veut dire qu'en France, on sait que
09:58quand un jeune de moins de 18 ans
10:01commet le moindre méfait, voire plante un coup de couteau,
10:04il sait lui-même qu'il ne fera pas de prison.
10:06On sait qu'il y a une justice inconsistante.
10:08On sait qu'il y a un État même qui est inconsistant
10:10puisque les centres éducatifs fermés,
10:12on sait largement qu'on peut fuguer,
10:14que vous ne risquez rien.
10:15Alors qu'en Suisse, vous pouvez être ambassillé
10:17dans un centre éducatif fermé pendant 5 ans,
10:19il n'est pas question que vous fuguiez.
10:21C'est une question d'idéologie.
10:23Non, mais quand je vous dis qu'il faut changer de logiciel,
10:25il faut changer de vision de la société.
10:27C'est l'idéologie du sentiment d'insécurité.
10:32C'est la carcérophobie.
10:34C'est l'alternative à une mesure d'horizonnement.
10:40Au fondement de tout ça, c'est un logiciel
10:42qu'on peut tracer directement aux années 70
10:44à la gauche californienne des années 70
10:46qui considère que la criminalité et la violence
10:49sont dues à la pauvreté, aux conditions socio-économiques.
10:52C'est absolument faux.
10:53Des tas d'études criminologiques dans le monde
10:55ont montré que la violence n'était pas liée.
10:57Ça peut être un facteur,
10:58mais c'est loin d'être le seul facteur.
11:01Et à partir du moment où nous avons un appareil politique
11:03et un appareil judiciaire qui en réalité fonctionne
11:05sur ce logiciel-là,
11:07vous êtes mécaniquement dans la culture de l'excuse.
11:09Parce que ce que ces gens-là,
11:10comme la maire du 14e arrondissement,
11:12va souhaiter faire, c'est toujours en premier lieu
11:14essayer de mettre des moyens en considérant
11:16que c'est parce qu'il y avait des gens
11:17qui étaient dans une situation compliquée
11:19qu'ils deviennent délinquants.
11:20Mais c'est faux, la violence,
11:21et vous citiez les chiffres sur les mineurs,
11:22mais les agressions au couteau à Paris,
11:24le nombre de gamins qui sont agressés au couteau
11:27devant les portes de leur école,
11:28devant les portes de leur collège.
11:30Je crois que dans nos entourages,
11:31nous avons tous des gens à qui c'est arrivé
11:33au moins une fois, si ce n'est plus.
11:35Je voudrais, avant de vous donner la parole,
11:37le couteau est devenu le prolongement de la main.
11:42Je voudrais qu'on écoute Béatrice Brugère, magistrate
11:44et responsable d'un syndicat apportant de la magistrature
11:47qui dit que les mineurs savent qu'ils ne risquent rien.
11:50Donc ce n'est pas un sentiment de l'impunité totale.
11:53S'ils se sont retrouvés, s'ils ont été capables,
11:55c'est lâche.
11:56Le ministre de l'Intérieur parle de barbares.
11:58Bruno Rotailleau dit les barbares.
12:01Il ne parle pas de sentiment d'impunité.
12:04Il n'y a pas de sentiment d'impunité.
12:05Vous avez un Premier ministre qui parle de sentiment d'impunité,
12:08vous avez un ministre de l'Intérieur qui parle de barbares.
12:10Je vous propose d'écouter Béatrice Brugère
12:12qui disait cet après-midi
12:13que les mineurs savent qu'ils ne risquent rien.
12:15Ça interroge peut-être aussi notre dispositif législatif
12:21pour comprendre à partir de quel âge on peut être puni.
12:25Ça c'est une vraie question puisque ça a fait un débat.
12:27Tous les pays européens n'ont pas d'ailleurs répondu de la même manière.
12:33Nous on a répondu avec Nicole Belloubet
12:36que ça serait à partir de 13 ans.
12:38Les jeunes mineurs qui sont utilisés dans les réseaux criminels
12:42ou qui sont utilisés au narcotrafic
12:45qui est aussi un sujet d'actualité,
12:46savent très bien,
12:48on a eu un exemple assez récent
12:51d'un mineur qui avait à peine 13 ans
12:53et qui était tireur à gage,
12:56savent très bien que quand ils sont utilisés
12:58ils ne risquent quasiment rien.
13:00Gabriel Attal voulait justement revenir
13:04sur la question de l'excuse de minorité.
13:06Vous avez 7 à 8 Français sur 10.
13:08L'excuse de minorité,
13:11c'est aller à la poubelle.
13:12C'est fini quand on a des individus qui ont 16-17 ans
13:15qui prennent des couteaux
13:17pour aller raqueter des victimes
13:21et les utiliser s'ils le font.
13:23En réalité, il faut complètement renverser la table
13:25sur cette question.
13:27Le vrai sujet, ce n'est pas l'idéologie
13:29qui est en place maintenant depuis 40 ans.
13:31C'est ce qui est en place depuis les ordonnances de 45.
13:33Est-ce que c'est les ordonnances de 45
13:35qui mettent cette excuse de minorité sur la table,
13:38qui lancent la culture de l'excuse
13:40et on voit très bien,
13:42et pour le coup Béatrice Brugère en parle très souvent,
13:44les jeunes n'ont pas peur de la prison
13:46et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle milite
13:48pour l'arrêt de cette excuse de minorité.
13:5075% des Français y sont favorables.
13:53On avait fait un sondage en avril dernier
13:55et elle veut également des ultra-courtes peines.
13:58C'est-à-dire que vous commettez un délit
14:00ou un crime et il est passible de,
14:02mettons, 15 jours de prison.
14:04Vous faites 15 jours de prison.
14:06Le problème, c'est qu'en France,
14:08aujourd'hui, quand vous avez une peine de prison
14:10qui est inférieure à deux ans,
14:12vous ne faites quasiment jamais de prison.
14:14C'est ce point-là le plus important.
14:16Ce n'était pas la levée d'excuses de minorité
14:18pour Gabriel Attal, c'était la comparaison
14:20immédiate pour les mineurs.
14:22C'est-à-dire que si vous commettez un délit
14:24et que c'est en fait dans huit mois
14:26que vous allez passer devant le juge
14:28et qu'en fait dans huit mois vous n'avez strictement rien,
14:30vous pouvez être certain que le lendemain...
14:32C'est ce que Maurice Berger,
14:34le pédopsychiatre Maurice Berger,
14:37Il faut, pour que ce soit efficace,
14:39la certitude de la peine et que ça intervienne
14:41peu de temps après les faits.
14:43Après, sur l'excuse de minorité,
14:45j'ai toujours tendance à penser que c'est une forme d'illusion,
14:47peu importe le débat philosophique,
14:49mais ça va être appliqué par des magistrats.
14:51Regardez, quand on a voté des peines planchers,
14:53les magistrats ont décidé qu'ils n'appliquaient pas
14:55les peines planchers et de toute façon,
14:57et c'est heureux, nous ne renoncerons jamais
14:59au principe d'individualisation des peines.
15:01Mais là, ça sera la même chose.
15:03Et quand je vois qu'Emmanuel Macron envisage
15:06l'ancien directeur de cabinet de Madame Taubira,
15:08est-ce que vous croyez que le système va changer ?
15:11Il y a un problème de sociologie de la magistrature
15:13et un problème de sociologie de la hiérarchie
15:15de la magistrature française.
15:17Aujourd'hui, la majorité pénale
15:19est à 18 ans, ce n'est absolument pas le cas
15:21dans tous les autres pays européens.
15:23Certes, il y a la question...
15:25Mais si vous ne souciez pas les juges qui appliquent la loi...
15:27Si on considère qu'à partir de 16 ans, voire 15 ans,
15:29parce que pendant la présidentielle, vous aviez certains candidats
15:31qui proposaient voire 15 ans dans certains délits,
15:33on est jugé comme une personne majeure,
15:35vous pouvez mettre n'importe quel magistrat derrière le pupitre,
15:37ça va changer la hiérarchie des peines ?
15:39Je vous donne l'information.
15:41L'un des mineurs, c'est nos confrères du Figaro,
15:43qui l'annonce, l'un des mineurs,
15:45interpellé à vous,
15:47avoir porté le coup de couteau mortel.
15:49Ils ont retrouvé son couteau sur les parents,
15:51sur une fenêtre.
15:53D'ailleurs, il y a aussi quand même
15:55une dimension à prendre en compte,
15:57c'est la sphère parentale, la sphère familiale.
15:59C'est-à-dire que là, la mère nous dit
16:01on a accompagné les parents,
16:03on a accompagné les jeunes,
16:05avant évidemment ce drame absolu,
16:07mais c'est bien gentil encore d'accompagner les parents,
16:09mais peut-être faudrait-il vraiment les responsabiliser,
16:11et pourquoi pas les condamner
16:13quand leurs enfants vont aussi loin.
16:15Moi je suis désolée, quand vous êtes un parent classique,
16:17votre enfant de 16-17 ans
16:19ne se balade pas avec un couteau dans les rues de Paris
16:21à 20h. Donc ça pose aussi quand même la question
16:23de la responsabilité des parents,
16:25et surtout de la clanisation
16:27de ces états d'esprit.
16:29En général, ils ne vous pensent pas comme vous et moi.
16:31Ils pensent par rapport à... Il y a un phénomène de clan,
16:33il y a un phénomène de tribu.
16:35Oui, ou de territoire.
16:37Madame Thoraval, la mère
16:39de Romand-sur-Isère, parlait justement
16:41de cette
16:43forme clanique qui pouvait
16:45s'opérer chez les délinquants. On va écouter
16:47Georges Fenech, parce qu'il revenait
16:49sur cette longue liste. En fait,
16:51les drames se multiplient,
16:53et on oublie parfois
16:55les prénoms des victimes.
16:57Et Georges Fenech voulait les rappeler ce matin.
16:59Elias vient
17:01rallonger une liste macabre.
17:03Celle de
17:05Anas, Bilal,
17:07Tidiane, Adrien,
17:09Yuri,
17:11Eman, Thomas,
17:13Nicolas.
17:15Je voulais rappeler leur mémoire. Il y en a d'autres.
17:17Donc, j'entends
17:19votre indignation,
17:21Eliott, et je la partage.
17:23Une fois qu'on a dit ça, vous avez parlé
17:25de faillite, système éducatif
17:27et judiciaire. Qu'est-ce qu'on fait ?
17:29Moi, j'ai une suggestion à faire. Je m'adresse
17:31surtout aux sénateurs. Parce qu'au Sénat,
17:33ils ont fait de très belles commissions d'enquête,
17:35notamment sur le trafic de stupéfiants.
17:37Nous avions fait,
17:39nous, il y a longtemps, une commission d'enquête sur
17:41l'outreau, souvenez, pour analyser
17:43les failles et les dysfonctionnements du système judiciaire.
17:45On va continuer combien de temps
17:47comme ça, à voir nos jeunes mourir
17:49pour rien, coup de couteau, alors que
17:51nous savions, nous savons, que
17:53les auteurs étaient déjà connus, étaient déjà
17:55condamnés, étaient déjà suivis.
17:57Donc, je leur suggère véritablement une commission
17:59d'enquête. Parce qu'on a le droit
18:01de savoir. La justice, elle est rendue en notre
18:03nom. On a le droit de savoir pourquoi
18:05ces mineurs
18:07délinquants, multiréitérants,
18:09multirécidivistes, n'ont pas été traités
18:11comme il fallait.
18:13Je vous propose également de réagir au communiqué
18:15de la sénatrice de Paris et ancienne ministre
18:17Marie-Claire Carhergé.
18:19Les parents doivent le savoir.
18:21Oui, quand votre enfant va faire son
18:23entraînement de foot dans le sud du
18:25XIVe, ou quand il sort du conservatoire
18:27de musique situé dans le même quartier,
18:29il peut ne pas revenir.
18:31C'est le résultat d'une inaction
18:33coupable. Je parle d'une
18:35inaction coupable de la mairie du XIVe
18:37et de la mairie de Paris qui ont laissé
18:39s'installer, voire organiser la
18:41ghettoïsation de tant de quartiers du XIVe
18:43en se voilant la face sur la
18:45grave insécurité qui y règne.
18:47La maire du XIVe l'a reconnue elle-même sur BFM,
18:49qui avait connaissance depuis un an d'agressions
18:51régulières, de violences et de menaces
18:53contre les jeunes sportifs du centre sportif
18:55Jules Noël.
18:57Plutôt que de nous fatiguer avec
18:59Éloquitix, avec les pistes cyclables
19:01et avec d'autres événements,
19:03qu'ils hiérarchisent les priorités.
19:05Parce qu'en fait, les Français, dans leurs
19:07priorités, il y a la sécurité.
19:09Dans la priorité des parents,
19:11c'est d'être certain que demain
19:13matin, lorsque vous allez
19:15accompagner votre enfant à l'école, le soir même,
19:17il va revenir. Quand il va à son entraînement
19:19de football, qu'il revienne, qu'il le raconte.
19:21La sécurité, c'est un enjeu, quand même.
19:23Est-ce que je peux vous raconter une anecdote, Elliot,
19:25qui montre la logique de ghettoïsation qui est
19:27véritablement celle de la mairie de Paris ?
19:29Il se trouve que mon fils adore le foot.
19:31Il a 10 ans.
19:33Il jouait au foot avec son école.
19:35Avec ses copains, ils ont décidé d'aller dans un club de la mairie de Paris.
19:37Premier entraînement à la rentrée, ils se sont
19:39fait insulter par tous les autres gamins qui avaient 10 ans aussi.
19:41Bref, l'entraîneur
19:43n'est pas intervenu. Vous savez quelle a été
19:45la réaction ? La semaine suivante, la mairie a décidé
19:47que puisque c'était ça, il fallait séparer
19:49les petits bourgeois, entre guillemets, des autres.
19:51Ils ont eu un entraîneur pour eux, tout seuls. Mais vous imaginez
19:53le renoncement que ça représente ?
19:55Le renoncement que ça représente,
19:57ça veut dire qu'on considère que des gamins de 10 ans,
19:59on n'est pas capable de les tenir
20:01et que la seule solution, finalement, c'est de les
20:03séparer des autres. Mais ça veut dire que tous les discours
20:05sur la mixité sociale qu'on nous tient à longueur
20:07de journée, c'est une illusion
20:09absolue. En réalité,
20:11le logiciel politique à l'oeuvre de la mairie de Paris,
20:13c'est la ghettoisation. Et ils ont créé
20:15des ghettos dans le sud du 14e arrondissement
20:17comme ils l'ont fait dans le 12e arrondissement.
20:19Ils ont fait venir des populations très éloignées
20:21du cœur de Paris parce que c'est très bien de faire de la mixité sociale.
20:23Mais ça a du sens quand vous le faites avec des gens
20:25qui peuvent s'intégrer. Pas quand vous faites
20:27venir des populations qui sont tellement loin
20:29du mode de vie parisien
20:31que finalement, elles ne vont jamais s'intégrer.
20:33C'est le cas autour du parc André Citroën.
20:35C'est le cas dans le sud du 14e arrondissement. C'est le cas
20:37vers Colonel Rosanoff dans le 12e arrondissement.
20:39Personne ne demande des comptes
20:41de la mairie de Paris pour les conséquences
20:43que tous les riverains le subissent
20:45au quotidien.
20:47Ne restons pas forcément que sur Paris.
20:49Parce que ce qui se passe, c'est à l'échelle nationale.
20:51Encore une fois,
20:53Crépole et Romand-sur-Isère,
20:55c'est peu ou prou
20:57les mêmes situations.
20:59Le phénomène de ghettoisation était moins prégnant avant
21:01alors que maintenant, Paris est vraiment touché au plein air.
21:03Surtout qu'il fait de la politique.
21:05Je vous propose d'écouter
21:07parce que Mme Carragé était l'invité
21:09d'Olivier de Carrenflech
21:11cet après-midi. Elle a réagi.
21:13Elle parle d'une défaillance collective.
21:15Il y a un véritable
21:17problème de reconquête
21:19de l'espace public
21:21dans le sud
21:23du 14e.
21:25Quand on a une situation
21:27qui est repérée comme ça,
21:29il faut que ces lieux
21:31où viennent des jeunes tous les soirs
21:33s'entraîner, prendre leurs cours,
21:35soient surveillés. C'est une véritable
21:37défaillance collective.
21:39Ce qui s'est passé, la société française
21:41ne s'est pas encore adaptée
21:43au nouveau visage
21:45d'une certaine délinquance juvénile
21:47et d'une criminalité
21:49juvénile
21:51des jeunes de plus en plus
21:53violents.
21:55Je rappelle ce qu'elle a dit par communiqué,
21:57le résultat d'une inaction coupable.
21:59Les accusations sont graves de la mairie du 14e
22:01et de la mairie de Paris.
22:03Je repense à Mme Thoraval
22:05qui, au moment du drame de Crépole,
22:07s'est fait attaquer, menacée de mort
22:09pour avoir dit à Romand-sur-l'isère
22:11qu'il y a une petite bande
22:13qui vient pourrir
22:15la vie des quartiers
22:17dits populaires
22:19et aujourd'hui, il va falloir frapper fort.
22:21La mairie du 14e
22:23est certes responsable
22:25mais ce n'est pas elle seule, c'est le monde politique
22:27qui est responsable. Ce que dit
22:29Mme Carhergé aujourd'hui,
22:31Jean-Marie Le Pen le disait il y a 40 ans.
22:33À un moment donné aussi, on a une classe politique
22:35qui n'a rien fait.
22:37Michel Barnier, certes, il n'est pas resté très longtemps,
22:39il n'a pas fait grand-chose.
22:41M. Bayrou, vous l'avez entendu parler de sécurité
22:43dans son discours de politique générale ?
22:45Il a quand même choisi d'avoir M. Retailleau.
22:47On ne peut rien faire.
22:49Si on veut renverser la table sur cette question
22:51de la délinquance des mineurs, comme sur la question
22:53de l'immigration, pour restaurer l'autorité,
22:55il va falloir faire des choses à l'Assemblée nationale.
22:57Il va falloir faire voter des textes.
22:59On ne peut pas le faire aujourd'hui.
23:01Donc on est condamné à attendre la publicité.
23:03On revient dans un instant.
23:05J'ai encore
23:07quelques messages
23:09à vous montrer, du moins des réactions
23:11de Gérald Darmanin, notamment.
23:13Et on continue de parler de ce drame,
23:15juste après la pause.
23:19Il est 20h30 sur CNews
23:21et on poursuit l'heure des pro 2.
23:23On parlait en début d'émission
23:25et on est revenu longuement dans la première partie
23:27de l'émission sur ce drame
23:29et la mort d'Elias,
23:3114 ans, tué à la sortie d'un
23:33entraînement de football vendredi soir
23:35pour un téléphone.
23:37L'un des deux suspects
23:39a avoué avoir
23:41attaqué
23:43et porté le couteau.
23:45Merci.
23:47Et ils sont repartis sans téléphone, il me semble.
23:49Et tout ça pour un téléphone.
23:51C'est ça qui est terrible.
23:53À quoi bon ?
23:55On a essayé de pointer
23:57toutes les faillites judiciaires
23:59et politiques sur ces dernières années
24:01et je rappelais tout à l'heure que
24:03des idéologues ont plongé
24:05ce pays dans l'abîme insécuritaire.
24:07C'est-à-dire qu'on ne peut pas
24:09parler de l'ensauvagement de la société sans être
24:11taxé d'extrême droite. On ne peut pas
24:13parler de la situation
24:15des prisons,
24:17d'emprisonner même des mineurs,
24:19sans être taxé de radical ou d'extrême droite.
24:21On ne peut pas parler de la question
24:23qui est de l'insécurité
24:25de l'immigration et d'une partie de l'immigration.
24:27C'est-à-dire que ces dernières années,
24:29on n'avait pas le droit, même cette semaine...
24:31Regardez, monsieur Retailleau,
24:33dans le complément d'enquête,
24:35qui affirme qu'il peut exister un lien
24:37entre immigration et délinquance,
24:39ce qui ne veut évidemment pas dire que tous les immigrés
24:41seraient délinquants,
24:43a éprouvé le besoin d'établir
24:45que non, c'était faux, en s'appuyant sur une seule étude
24:47d'un organisme gouvernemental,
24:49c'est intéressant, le CEPI s'en dit long
24:51sur le schéma mental à l'œuvre.
24:53D'ailleurs, vous avez des tas de gens qui ont rebondi,
24:55y compris des responsables politiques, en disant
24:57regardez, c'est révélateur de l'époque
24:59de la négation des faits,
25:01du populisme, monsieur Retailleau ignore
25:03la réalité, mais la réalité, c'est qu'il existe
25:05des tas d'enquêtes qui ont été faites en France
25:07comme ailleurs en Europe, ou même
25:09ailleurs dans le monde, qui montrent qu'il existe bien un lien.
25:11Mais ce n'est pas parce que vous avez une sur-représentation
25:13des immigrés
25:15dans certaines catégories de délinquants
25:17ou de criminels, que pour autant, encore une fois,
25:19tous les migrants sont des délinquants.
25:21Ils n'arrivent pas à comprendre la différence.
25:23Ils n'arrivent pas à comprendre la différence.
25:25Que le service public de l'audiovisuel,
25:27vous croyez que l'ARCOM va réagir ?
25:29Evidemment que l'ARCOM ne va pas réagir.
25:31Ils sont souvent occupés à regarder
25:33la saise.
25:35Mais ça devient, d'un point de vue démocratique,
25:37insoutenable de point,
25:39de mesure, en permanence, des sanctions
25:41qui sont imposées aux propos des uns
25:43quand d'autres propos sont validés
25:45comme parfaitement vrais, alors qu'ils ne le sont pas.
25:47C'est insupportable.
25:49On l'a dit, justement,
25:51la finale de la Ligue des champions
25:53à Seine-Saint-Denis. On a dit que c'était
25:55les Anglais, les faubillés.
25:57Pendant les émeutes, justement,
25:59on expliquait que c'était
26:01loisiveté et c'était
26:03le problème des familles monoparentales.
26:05Ça aussi, c'est un souci.
26:07Et des réseaux sociaux. Voilà ce qu'on pouvait dire
26:09ce soir sur ce drame.
26:11Mais je sais qu'évidemment,
26:13on poursuivra cette actualité
26:15dans les prochains jours.
26:17Je pense évidemment à la famille
26:19d'Elias, ainsi qu'à ce club
26:21qui est meurtri, bien sûr, le club
26:23Dupitré-Houlier football club.
26:25Je voudrais qu'on parle d'Emmanuel Macron.
26:27C'est intimement lié parce qu'il y a
26:29aujourd'hui une cote de désamour.
26:31Un désamour historique pour le président
26:33de la République. Et ce désamour,
26:35c'est peut-être alimenté
26:37avec des grands échecs.
26:39Peut-être sur la question sécuritaire
26:41et on le verra dans un instant sur les questions
26:43migratoires également.
26:4599% de Français sont
26:47mécontents d'Emmanuel Macron
26:49comme président de la République. C'est 3 points de plus.
26:51Et seulement 21% de satisfaits.
26:53Jules Thorez, c'était le JDD qu'il publiait ce matin.
26:55Oui, c'est
26:57son record en impopularité.
26:59Vous l'avez dit. Il dépasse son score
27:01de mécontentement qu'il avait eu
27:03pendant les G et Jaunes. Il dépasse son record de mécontentement
27:05qu'il avait il y a
27:07maintenant de ça 2 mois. Que disent
27:09les commentaires ? Puisque c'est pas un sondage.
27:11C'est un baromètre. Un baromètre qui existe depuis 40 ans
27:13et qui est sans doute le plus fiable
27:15pour calculer la confiance qu'ont les Français
27:17envers leur président de la République.
27:19Les Français reviennent évidemment sur
27:21cette dissolution mais surtout sur le fait que le président
27:23de la République n'a pas d'avenir.
27:25La page est quasiment tournée
27:27d'Emmanuel Macron. Les Français
27:29nous disent qu'ils n'attendent plus rien d'un
27:31président de la République qui a eu le temps
27:33de faire de la politique, qui a eu
27:357 ans pour mener des grandes réformes.
27:37Qu'est-ce qu'on retiendra aujourd'hui d'Emmanuel Macron ?
27:39Pas grand-chose sur Notre-Dame.
27:41Peut-être mais au-delà de ça
27:43sur la question sécuritaire, migratoire, rien de tout cela.
27:45Vous me faites la transition parce que vous venez de dire
27:47qu'ils n'attendent plus rien. J'ai retrouvé
27:49une séquence qui date d'octobre 2017
27:51et les promesses qu'il fait sur
27:53les questions migratoires. Écoutez attentivement
27:55parce qu'il ne pourra pas dire
27:57je n'ai pas eu le temps de réagir.
27:59Regardez ce qu'il a fait Donald Trump en une semaine
28:01sur la question migratoire.
28:03En une semaine il avait fait des promesses
28:05qu'il est déjà en train de mettre en place.
28:07Emmanuel Macron ça fait donc depuis mai 2017
28:09qui est à la tête du pays, qui promet
28:11monts et merveilles sur les questions migratoires,
28:13les grandes révolutions et rien ne se passe.
28:15Pire, c'est en train
28:17de s'empirer. Emmanuel Macron
28:19on est en octobre 2017.
28:21Le ministre de l'Intérieur
28:23vient d'adresser lundi au préfet
28:25une circulaire leur demandant
28:27de s'assurer que les procédures sont appliquées
28:29de manière ferme et rigoureuse.
28:31Nous devons revoir l'organisation,
28:33les procédures, les moyens budgétaires
28:35et humains pour reconduire à la frontière
28:37les étrangers en situation irrégulière
28:39et ce sera un des objectifs
28:41du projet de loi qui sera présenté
28:43par le ministre de l'Intérieur
28:45au début de l'année 2018.
28:47Plusieurs freins à l'éloignement
28:49seront levés et les discussions
28:51avec l'ensemble des pays d'accueil
28:53seront aussi, ont commencé à être
28:55menées et
28:57produiront leurs premiers
28:59effets dès le début de l'année prochaine.
29:03Sur ce sujet, je crois
29:05très profondément que
29:07nous devons et nous pouvons réconcilier
29:09l'humanisme véritable
29:11et l'efficacité des politiques publiques.
29:13D'abord parce qu'il n'y a pas d'humanisme
29:15sans efficacité et je ne crois
29:17pas à un humanisme démagogique
29:19et ensuite parce qu'il n'y a pas de véritable efficacité
29:21si elle n'est au service
29:23des valeurs qui fondent notre République
29:25et des principes pour lesquels
29:27nous sommes unis.
29:29Et donc c'est toute cette exigence
29:31en termes d'accueil, de contrôle
29:33et de reconduite qu'il nous faudra
29:35porter et pour laquelle je compte
29:37éminemment sur vous.
29:39On peut faire juste le
29:41bilan migratoire 8 ans après ?
29:43Il y a eu beaucoup de promesses, mais les chiffres
29:45c'est important quand même. Donc on a noté
29:47quand même 2-3 trucs assez intéressants.
29:49En quasiment 8 ans, on va arrondir
29:51c'est donc 270 000
29:53premiers titres de séjour accordés
29:55chaque année ?
29:57Non, en tout sur 8 ans. C'est 50% de plus
29:59que sous Nicolas Sarkozy, c'est 20%
30:01de plus que sous François Hollande.
30:03825 000 premières demandes
30:05d'asile depuis 2017.
30:07C'est la ville de Marseille.
30:09En 8 ans.
30:11C'est évidemment un nombre
30:13d'immigration illégale très difficile à calculer
30:15mais on estime aujourd'hui au bas mot
30:17que c'est 800 000 par an.
30:19C'est quasiment x2 en 10 ans.
30:21Et le seul texte majeur
30:23qui a été présenté aux Français, la fameuse loi
30:25immigration de Gérald Darmanin,
30:27Emmanuel Macron a demandé
30:29plus ou moins implicitement au Conseil
30:31constitutionnel de retirer tous les textes
30:33un peu trop offensifs à son goût
30:35pour faire passer la pilule.
30:37En réalité, les chiffres sont en constante hausse.
30:39C'est pire qu'un président socialiste.
30:41La seule loi immigration
30:43a été détricotée.
30:45Des décrets d'application n'ont toujours pas été déposés.
30:47Et évidemment
30:49un crédit sur la scène internationale
30:51complètement nul puisqu'on est devenu une passoire géante.
30:53Et les pays d'accueil le savent.
30:55Moi, ce que je retiens,
30:57les bilans sur les chiffres,
30:59ce sont les mots employés par Emmanuel Macron.
31:01Parce qu'on voit bien qu'Emmanuel Macron
31:03n'a été qu'un homme de mots en réalité.
31:05Il se joue de mots, c'est toujours.
31:07Le « en même temps » était une forme
31:09et est une forme d'immaturité.
31:11Parce que politiquement, ça veut dire quoi le « en même temps » ?
31:13On n'était pas dans la transcendance.
31:15On n'était pas dans la capacité à dépasser les clivages.
31:17On était en réalité dans l'incapacité
31:19à assumer une hiérarchie des priorités.
31:21Et quand vous n'avez pas de priorité
31:23parce que vous dites « ça ne veut rien dire,
31:25ça ne veut rien dire »
31:27à un moment, c'est assumer des choix clairs.
31:29Je vous en parlais tout à l'heure.
31:31C'est assumer des nominations dans la chaîne judiciaire
31:33qui font que ça produit des effets.
31:35C'est assumer une politique vis-à-vis
31:37du contrôle des frontières qui produit des effets.
31:39C'est assumer une politique économique
31:41qui produit des effets.
31:43C'est ne pas non plus mépriser les Français.
31:45Parce que c'est une forme de mentaliste,
31:47Emmanuel Macron. Il a quand même réussi
31:49à faire croire aux Français que le macronisme existait.
31:51Mais quand vous voyez, ne serait-ce qu'en matière
31:53de ministres qui se sont en incarnant.
31:55Mais tout est son contraire. Et de manière extrêmement
31:57vicieuse. Et Emmanuel Macron, en plus, nous disait
31:59« ne vous inquiétez pas, je dis toujours la même chose ».
32:01Non, un jour tu dis blanc, un jour tu dis noir.
32:03L'un pensait A, et puis son successeur pensait B.
32:05On l'a vu par exemple entre Gabriel Attal
32:07et l'excellent, l'excellent
32:09Papandiaï à l'éducation nationale.
32:11Non mais c'est intéressant parce que
32:13on peut comprendre.
32:15Monsieur Castaner qui avait demandé
32:17un jeu de nez à terre
32:19pour les policiers français.
32:21Il a été engagé par les policiers en colère.
32:23Exactement. Mais, je le disais,
32:25le thème précédent, le drame précédent,
32:27comme ces drames se répètent et qu'à chaque fois
32:29il y a les mêmes questions qui se posent
32:31sur la question des faillites de la justice.
32:33Pour d'autres drames, on parlait
32:35de la faillite migratoire.
32:37Vu que ça se répète, vous pouvez
32:39comprendre désormais que les Français,
32:41eh bien, ils soient 74%,
32:4379% d'insatisfaits.
32:45Je voudrais qu'on avance un tout petit peu.
32:47Et que François Hollande l'a battu.
32:49Oui, mais c'était sur un mandat.
32:51Et là, il a mis par cours.
32:53D'accord, mais François Hollande, ça reste
32:55le Usain Bolt des insatisfaits.
32:57Autre affaire, et là,
32:59je suis très intéressé parce qu'on a
33:01plusieurs journalistes autour du plateau,
33:03que des journalistes, de savoir
33:05ce que vous avez pensé du traitement médiatique
33:07du sujet dont on va parler dans un instant.
33:09Samedi soir, dans le Vaucluse,
33:11un individu
33:13va s'attaquer en criant
33:15à la barre dans un supermarché
33:17à des clients.
33:19Il va en blesser un.
33:21Il y a un vigile absolument héroïque
33:23qui va le neutraliser.
33:25C'est un miracle qu'il n'y ait pas de mort.
33:27Le parquet national antiterroriste
33:29s'est saisi du dossier.
33:31Il s'avère que c'est un homme dangereux
33:33qui a été fiché au FSPRT
33:35pour terrorisme.
33:37Et depuis samedi soir,
33:39quasiment personne n'en parle.
33:41Alors qu'on a un individu
33:43qui manifestement est intervenu.
33:45L'enquête le déterminera,
33:47mais fiché pour terrorisme, pour radicalisation,
33:49qui crie à la hague barre,
33:51qui a un couteau qui s'attaque dans un supermarché,
33:53personne n'en parle.
33:55Nos équipes sont retournées sur le terrain,
33:57leurs paras notamment, et ont pu rencontrer
33:59le vigile qui a permis de sauver des gens.
34:03Il y a un individu qui est rentré dans l'établissement
34:05avec une arme blanche.
34:07Il s'est mis à poignarder quelqu'un.
34:09J'ai juste eu le réflexe
34:11d'aller intervenir et de neutraliser l'individu.
34:13Quand j'ai essayé de le maîtriser,
34:15je suis tombé sur mon épaule.
34:17Et après, je me suis fait un petit peu mal,
34:19mais ça va, rien de grave.
34:21Je ne me suis pas posé la question,
34:23j'ai entendu la personne crier, la dame aussi.
34:25J'ai juste intervenu,
34:27comme tout citoyen, je pense.
34:29Là, la personne est en détresse,
34:31et moi, je fais juste mon travail.
34:33Sur le coup, on ne sent pas trop la peur.
34:35En fait, c'est après qu'on la redescend,
34:37avec le stress et tout, c'est après,
34:39c'est le lendemain.
34:41J'ai fait ce que je devais faire.
34:43Je pense qu'il y aurait beaucoup de gens
34:45qui auraient fait la même chose que moi.
34:47Après, peut-être qu'ils auraient un peu,
34:49mais moi, je n'ai pas hésité.
34:51Comme je dis un peu à tout le monde,
34:53j'ai des gens comme ça, normalement,
34:55ils ne devraient même pas être à l'extérieur.
34:57Donc, s'il est déjà connu,
34:59franchement, il devrait mieux être enfermé
35:01dans un établissement où ils puissent
35:03prendre soin de lui.
35:05Il n'est pas forcément en prison,
35:07mais il doit avoir des établissements pour ça.
35:09Cet homme qui témoignait au micro de leurs paras
35:11a été absolument héroïque.
35:13Revenons sur les faits à présent
35:15avec Célia Judd.
35:17Sept ans après l'attaque terroriste
35:19survenue dans un supermarché de Trèbes
35:21et faisant quatre morts,
35:23ce samedi, le supermarché d'Aptes
35:25a, à son tour, été le théâtre
35:27d'une agression à caractère terroriste.
35:29Vers 18h, l'assaillant est entré
35:31dans le magasin en criant à l'AGBAR.
35:33Il y a beaucoup de clients
35:35qui sont venus me dire
35:37qu'est-ce qui s'est passé.
35:39Ils sont un peu choqués.
35:41On a des personnes qui sont traumatisées,
35:43qui ont pleuré sur ce qui s'est passé.
35:45Muni d'un couteau,
35:47l'homme s'en est pris d'un client
35:49avant de blesser légèrement le vigile
35:51qu'il a intercepté.
35:53J'avais juste une envie
35:55d'aider la personne.
35:57Là, la personne est en détresse
35:59et moi, je fais juste mon travail.
36:01Identifié par les forces de l'ordre
36:03comme Médibé,
36:05l'homme de nationalité française
36:07âgé de 32 ans
36:09est connu pour des faits de violence,
36:11association de malfaiteurs,
36:13fabrication d'explosifs
36:15et figure au fichier des signalements
36:17pour la prévention de la radicalisation
36:19à caractère terroriste.
36:21Les habitants d'Apte, eux, sont sous le choc.
36:23Moi, ça me choque.
36:25Dans une petite ville comme on nous, ça choque.
36:27On a énormément de détraqués.
36:29Ce serait bien qu'ils soient tous enfermés.
36:31Espérons que l'autre, il a été attrapé
36:33et qu'il ne soit pas reloché.
36:35Selon le parquet national antiterroriste,
36:37l'auteur des faits a été placé en garde à vue.
36:39Une enquête a été ouverte
36:41pour tentative d'assassinat
36:43en relation avec une entreprise terroriste.
36:45C'est depuis hier soir,
36:47l'information.
36:49Depuis hier soir, personne n'en parle.
36:51Ça arrive tellement souvent, Eliott.
36:53Vous plaisantez, ça peut arriver aussi souvent.
36:55C'est gravissime parce que c'est encore
36:57et toujours ce qu'on appelle maintenant
36:59du djihadisme d'atmosphère.
37:01Cette atmosphère qui est prégnante
37:03et qui est de plus en plus prégnante, y compris dans les petites villes.
37:05Alors que les citoyens
37:07tombent de l'armoire en se disant
37:09ça arrive chez nous, on peut le comprendre.
37:11On peut comprendre que dans certains
37:13coins de France où c'est encore paisible,
37:15on est l'illusion d'être protégés.
37:17Mais que les médias, effectivement,
37:19ne s'emparent pas de cette affaire en disant c'est grave,
37:21c'est dire à quel point la guerre
37:23qui nous est menée marque des points
37:25parce qu'elle nous endort.
37:27Elle endort la plupart des journalistes,
37:29et c'est justement le but.
37:31C'est cette petite guérilla à bas bruit
37:33dont d'ailleurs parlait Boilem Sansal
37:35en disant vous savez ce qui est arrivé en Algérie
37:37il y a 15 ans, mais c'est en train d'arriver
37:39chez vous en France.
37:41Je vous disais que ça ne m'étonnait pas
37:43ce silence. Déjà parce qu'il y a une
37:45idéologie des journalistes
37:47et notamment des journalistes
37:49issus de la presse de gauche
37:51qui ne traitera de toute manière pas
37:53ce sujet. Et l'autre sujet c'est que ça
37:55arrive très souvent. Là je regardais sur le site
37:57du GDD. J'ai tapé
37:59Alakbar dans la barre de recherche. Donc on a
38:01cette attaque dans le Vaucluse. On a
38:03un individu menace d'égorger un homme
38:05et de faire péter une station de service à Versailles.
38:07C'était le 17 janvier.
38:09On a à Saint-Germain-en-Laye
38:11un homme qui rentre dans une église en criant
38:13Alakbar avec un couteau.
38:15Le 27 décembre. Ça arrive
38:17tous les 15 jours.
38:18Sauf que la différence dans ce dossier là
38:20c'est que le parquet national antiterroriste
38:22s'est saisi du dossier, que vous avez
38:24un homme fiché au FSPRT
38:26et que moi je pense que c'est pire
38:28que tout. C'est pire que ce que vous dites.
38:30C'est même pas une idéologie. Ils se disent
38:32bon il y a eu un blessé
38:34léger. C'est un homme
38:36dérangé. On ne va pas
38:38en faire tout un sujet. On ne va pas
38:40en faire tout un drame. Voilà
38:42l'état d'esprit aussi
38:44qui peut alimenter
38:46certaines actions. Mais j'ai eu la raison de rappeler
38:48en disant que c'est malheureusement devenu
38:50courant. On ne peut pas s'y habituer
38:52mais c'est malheureusement devenu courant.
38:54Il y a une forme de renoncement politique
38:56effarant face à ça et il y a
38:58encore pire que le renoncement politique
39:00il y a ceux qui pendant ce temps-là passent
39:02leur temps à dénoncer l'algérophobie
39:04supposée de la France, l'islamophobie
39:06de la France. C'est-à-dire qu'ils jettent de l'huile sur le feu
39:08en permanence d'une espèce de sentiment
39:10de discrimination qui
39:12aurait lieu vis-à-vis des musulmans en France
39:14alors que toutes les statistiques montrent
39:16que s'il y a une communauté religieuse
39:18qui est victime de violences dans ce pays
39:20ce ne sont pas les musulmans. Ça ne veut pas dire qu'ils ne soient
39:22victimes ni de discrimination ni de racisme
39:24mais ils ne sont pas en premier lieu
39:26les victimes et donc plus
39:28nous continuerons à entretenir et plus nous avons
39:30des responsables politiques qui entretiennent ce sentiment-là
39:32ce ressentiment-là et plus
39:34chez des individus, soit qui sont
39:36déjà très radicalisés, soit fragiles psychiatriquement
39:38et les deux ne s'opposent pas nécessairement
39:40ils jettent de l'huile sur le feu.
39:42Autre sujet à présent, on va revenir sur
39:44une déclaration de Donald Trump
39:46qui a proposé de déplacer les habitants
39:48de la bande de Gaza vers l'Egypte et la Jordanie
39:50dans le cadre d'un plan de paix
39:52consistant à faire, je cite, le ménage
39:54dans les territoires et dans le territoire palestinien
39:56où la trêve entre Israël et le Hamas
39:58est entrée dimanche dans sa deuxième semaine
40:00et on a suivi évidemment la libération
40:02des quatre otages israéliennes.
40:04Écoutons Donald Trump.
40:06Je parlerai au général Al-Sissi demain.
40:11Je crois et j'aimerais
40:13que l'Egypte accueille des gens
40:15et j'aimerais que la Jordanie accueille des gens.
40:17Je veux dire qu'il s'agit probablement
40:19d'une famille de personnes
40:21et nous venons juste de nettoyer
40:23toute cette zone. Vous savez, au fil des siècles
40:25il y a eu beaucoup, beaucoup de conflits
40:27sur ce site.
40:29Et je ne sais pas,
40:31c'est quelque chose qui doit arriver
40:33mais c'est littéralement un chantier
40:35de démolition en ce moment.
40:37Presque tout a été démoli.
40:39Alors c'est une déclaration
40:41qu'il a pu avoir avec des journalistes,
40:43il était dans l'avion Air Force One
40:45lorsqu'il est intervenu, c'est pour ça
40:47Et le son, sur le fond,
40:49c'est vrai que depuis 15 mois
40:51et le début de la guerre contre le Hamas,
40:53beaucoup pouvaient se tenir
40:55et se dire comment se fait-il
40:57que les États, les pays arabes
40:59autour de Gaza ne se soient pas dit
41:01on va accueillir les enfants,
41:03les femmes, les civils
41:05pour éviter qu'ils ne soient
41:07des boucliers humains
41:09pour les terroristes du Hamas.
41:11Il y a déjà quand même en Jordanie
41:13beaucoup de camps palestiniens,
41:15ils sont saturés par l'accueil
41:17justement des palestiniens
41:19donc ils n'ont plus envie
41:21de prendre ça en charge, me semble-t-il.
41:23J'ai pas l'impression que...
41:25Souvenez-vous-en, c'était en 1970
41:27mais septembre noir,
41:29c'est-à-dire que partout où les palestiniens
41:31se sont installés, il y a eu des explosions
41:33politiques, c'était le cas en Jordanie,
41:35c'était le cas au Liban,
41:37les Koweïtiens ont expulsé
41:39tous les palestiniens qui étaient installés
41:41au Koweït aussi parce qu'ils avaient
41:43de l'eau partout, l'Egypte aussi ne voulait pas
41:45et c'est vrai que c'est quand même extrêmement perturbant
41:47parce que l'Egypte ne veuille pas accueillir
41:49de combattants islamistes, ça on la comprend très bien
41:51mais ne pas avoir voulu accueillir
41:53les femmes, les enfants dont vous parliez
41:55ou les civils de manière générale qui vivaient
41:57par ailleurs une tragédie, c'est totalement
41:59incompréhensible parce que tous ces Etats-là
42:01savent très bien que le Hamas
42:03et que malheureusement toute une partie de la population
42:05palestinienne adhère à l'idéologie
42:07du Hamas
42:09et donc ces pays-là ne veulent surtout pas de ça
42:11chez eux et cette réalité-là
42:13c'est celle à laquelle fait face Israël
42:15avec en France des gens qui feignent de ne pas le voir
42:17et qui feignent de ne pas voir non plus
42:19la manière dont ont été traités les militants
42:21y compris, vous savez comment ont été traités tous les gens
42:23qui soutenaient les palestiniens en Egypte, au Maroc
42:25dans tous ces pays-là, en Jordanie
42:27ils étaient mis en prison directement
42:29sans procès et on vient nous expliquer
42:31ici que nous aurions été dans la répression
42:33de ceux qui défendaient les palestiniens
42:35c'est une plaisanterie.
42:37Voilà ce qu'on pouvait dire sur cette actualité internationale
42:39quelques instants avant de retrouver
42:41Véronique Jacquier
42:43pour enquête d'esprit
42:45et ça concerne Notre-Dame
42:47je ne sais pas si vous avez vu cette information
42:49c'est nos confrères du Figaro qui la relaient
42:51Antoine-Marie Préau
42:53qui est l'ancien chef du service
42:55de la conservation régionale des monuments
42:57historiques, ayant participé
42:59au sauvetage des œuvres de la cathédrale
43:01lors de son incendie, conditionne
43:03la réception de sa distinction
43:05il devait recevoir l'ordre du mérite
43:07et il la refuse
43:09tant que l'avenir des vitraux
43:11de Viollet-le-Duc
43:13reste incertain à Notre-Dame
43:15c'est courageux, il a du panache
43:17bien sûr, mais moi j'aimerais bien
43:19rencontrer Antoine-Marie Préau
43:21il faudrait l'inviter
43:23vous savez la distinction
43:25les gens pourraient dire j'oublie mes convictions
43:27c'est bien une petite médaille
43:29non, là il dit
43:31vous touchez aux vitraux parce que ça n'est pas encore
43:33acté, touchez aux vitraux
43:35c'est encore une lubie d'Emmanuel Macron
43:37c'est une lubie d'Emmanuel Macron
43:39pour le bâtisseur, on a l'impression que c'est lui
43:41qui a mis les clous dans Notre-Dame
43:43de quel droit un Président de la République
43:45doit décider d'un sujet aussi
43:47majeur, d'une histoire de plusieurs siècles
43:49je trouve ça incroyable
43:51c'est d'autant plus une lubie qu'en plus
43:53dans l'argent qui a été donné par les
43:55bienfaiteurs, par les français, par les étrangers
43:57ont été rénovés
43:59les vitraux de Viollet-le-Duc
44:01en plus il y a une idée de
44:03Gabgi, comme si ces 4 millions d'euros
44:05on ne pouvait pas les mettre ailleurs. Il a fait pareil à l'Elysée
44:07il a changé tout le mobilier, il nous a mis du
44:09moderne, etc. ça a rendu fou de tout le monde
44:11il y a 300 000 personnes qui ont déjà signé une pétition
44:13la pétition de Générique Nair
44:15bien sûr, une toute dernière image
44:17ce week-end la France a été
44:19alors on s'est fait voler
44:21la France est vice-championne du monde de pâtisserie
44:23c'est le Japon
44:25scandale, scandale absolu
44:27c'est le Japon, je plaisante bien sûr
44:29grâce à sa pièce maîtresse en chocolat, ça s'est passé
44:31à Lyon, le Japon a remporté samedi
44:33la coupe du monde de la pâtisserie devant la France
44:35et la Malaisie, conservant ainsi son titre à l'issue
44:37de deux jours de compétition près de Lyon
44:39dans le centre-est de la France
44:41alors ça c'est les japonais très heureux mais je voulais voir
44:43la pièce française, c'était
44:45un coq, regardez cette pièce qui est absolument
44:47merveilleuse, magnifique
44:49elle a peu ou prou le même sourire que Jules Torres
44:51ça lui va, ça lui va très bien
44:53Eliott, je vous ai vu faire le même débat
44:55vous êtes en train de répondre à sa
44:57demande en mariage
44:59j'y réfléchis encore un peu, je reçois beaucoup de messages
45:01vous connaissez vos pâtisseries japonaises ou pas ?
45:03bien sûr, je vous donne ça après
45:05la publicité, merci à tous les quatre
45:07c'était un plaisir d'être avec vous, merci aux téléspectateurs
45:09bien sûr, si vous n'avez pas l'application
45:11l'application CNews, vous prenez votre téléphone
45:13vous scannez le QR code qu'on va voir
45:15apparaître peut-être dans un instant
45:17voilà, scannez-le, prenez la photo
45:19alors c'est de ce côté, j'ai toujours du mal
45:21et vous pouvez récupérer et revoir
45:23toutes les émissions en replay
45:25sur cnews.fr
45:27merci à tous les quatre
45:29merci à Julien Durou qui a préparé cette émission
45:31ainsi qu'à Patrick Urban
45:33et nous on se retrouve la semaine prochaine
45:35en cas d'esprit bien sûr
45:37en cas d'esprit avec un magnifique témoignage
45:39celui de l'aumônier de la Légion étrangère
45:41le père Yannick Lallement, c'est superbe
45:43merci

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