Pour commencer ce soir, nous évoquons la posture suicidaire d’Emmanuel Macron sur la question ukrainienne. Alors que Donald Trump a gelé l’aide militaire américaine, le président français a rencontré lundi Volodymyr Zelensky en Pologne pour lui promettre un engagement sans faille de la France, au mépris des intérêts de notre pays.
Nous reviendrons sur l’entretien fleuve de François Bayrou. Le premier ministre s’accroche à son poste en donnant des gages à tous les partis, sans vraiment convaincre.
Et enfin, une page culture avec le musée du Louvre touché par de multiples avaries qui suscite une vocation artistique chez un président de la République en fin de règne.
Nous reviendrons sur l’entretien fleuve de François Bayrou. Le premier ministre s’accroche à son poste en donnant des gages à tous les partis, sans vraiment convaincre.
Et enfin, une page culture avec le musée du Louvre touché par de multiples avaries qui suscite une vocation artistique chez un président de la République en fin de règne.
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00:00["Musique du générique"]
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver ce soir.
00:18Pour commencer, nous évoquons la posture suicidaire d'Emmanuel Macron sur la question ukrainienne.
00:24Alors que Donald Trump a gelé l'aide militaire américaine,
00:27le président français a rencontré lundi Volodymyr Zelensky en Pologne
00:31pour lui promettre un engagement sans faille de la France
00:34au mépris des intérêts de notre pays.
00:37Nous reviendrons ensuite sur l'entretien fleuve de François Bérou.
00:41Le Premier ministre s'accroche à son poste en donnant des gages à tous les partis,
00:45sans vraiment convaincre, et puis une page culture avec le musée du Louvre
00:49touché par de multiples avaries qui suscitent une vocation artistique
00:54chez un président de la République en fin de règne.
00:56["Musique du générique"]
01:01La France va-t-elle s'aligner sur la Pologne aux côtés de l'Ukraine ?
01:04Alors que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche
01:07a gelé la quasi-totalité de l'aide pour la guerre de Volodymyr Zelensky,
01:10Emmanuel Macron espère devenir sa béquille au mépris des intérêts français.
01:15Le point.
01:16Zelensky et Macron, copains comme cochons.
01:18Lundi, en marge des commémorations organisées à Auschwitz-Birkenau en Pologne,
01:23les présidents français et ukrainiens ont évoqué la possibilité
01:27que la France paie encore davantage pour financer la guerre en Ukraine.
01:32Le président ukrainien, sans mandat depuis mai,
01:35a remercié son homologue pour son soutien,
01:38notamment dans les négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne,
01:42malgré ou à cause de la corruption endémique qui y sévit.
01:46Dans le même temps, Vitor Orban, le premier ministre hongrois,
01:50a dû ravaler son fiel face à la validation de l'UE
01:53du renouvellement des sanctions contre la Russie,
01:56une décision à laquelle il s'était initialement opposé bien seul.
02:00Un véritable aveuglement d'une partie des pays européens,
02:03la France en tête quant à la question ukrainienne.
02:06En effet, malgré les ingérences américaines dans les racines du conflit,
02:09le retour aux affaires de Donald Trump le 20 janvier dernier a déjà produit des effets.
02:14À peine sur la voie de la Maison Blanche,
02:15le président américain a signé un décret décidant du gel de l'aide militaire,
02:19au moins pour 90 jours.
02:22Lundi, Washington a également publié une liste d'exemptions concernant,
02:26notamment, l'Egypte et Israël.
02:29Mais l'ONU a constaté, avec les inquiétudes de son président Antonio Gutiérrez,
02:34que Kiev ne faisait pas partie de ces exceptions.
02:37Du côté de Moscou, Vladimir Poutine œuvre dans le sens d'un Donald Trump
02:41qui n'a pas caché son intention d'en finir avec cette guerre.
02:46S'il avait été président, si la victoire n'avait pas été volée en 2020,
02:54peut-être que la crise ukrainienne n'aurait jamais vu le jour.
03:00De quoi espérer une sortie du conflit rapide,
03:03sauf à considérer maintenant que les États-Unis vont simplement se retirer du terrain de guerre en l'État
03:09et que ces supplétifs européens vont poursuivre la marge des zombies dans le conflit.
03:13Et c'est ce dont on peut s'inquiéter lorsque l'on observe la convergence
03:17entre le président du conseil européen polonais frappé d'un élan anti-russ-rabik,
03:22le président ukrainien qui plaide pour toutes solutions qui permettront de retarder sa chute
03:28et le président français qui navigue à vue dans un européisme fantasmé
03:32pour s'extraire d'une situation politique littéralement vérolée par ces dernières initiatives.
03:38Si l'on ne se surprend pas de ne plus voir apparaître le mythique laïus sur le couple franco-allemand,
03:43c'est qu'avant même que l'on ait eu le sentiment d'un mariage,
03:45le divorce a bien été consommé sur l'autel de l'énergie.
03:49Berlin, conservant encore un tissu industriel bien que mal en point et un semblant de patriotisme,
03:55met la pédale douce sur l'engagement inébranlable pour l'Ukraine
03:58et se place en embuscade pour sauter sur la première occasion d'échapper vers le gaz russe.
04:03La France, elle, toujours flanquée d'Emmanuel Macron,
04:06devrait s'entêter dans les achats dispendieux de gaz de schiste américains,
04:10extraits au mépris de toutes les recommandations écologiques imposées pourtant au sein de l'Union Européenne.
04:21François Berroux tente de garder le cap et finalement n'en donne aucun.
04:25Le Premier ministre a donné un entretien de deux heures annonçant des concessions aux uns et aux autres
04:30sans satisfaire personne.
04:32Renaud de Bourleuf.
04:33Un pas à droite, un pas à gauche, en avant, en arrière,
04:35François Berroux cherche sa ligne sur un fil d'équilibriste.
04:38Lundi, le Premier ministre a donné un entretien sur la chaîne LCI
04:41alors qu'il ne reste que quelques jours avant l'examen du budget 2025.
04:44Jeudi, une commission mixte paritaire composée de 7 députés et 7 sénateurs
04:49se penchera sur le projet de loi de finances.
04:51En cas d'accord, le texte ira à l'Assemblée Nationale lundi 3 février.
04:54Faire adopter un budget consensuel dans ce Parlement sans majorité
04:58et éviter ainsi les foudres de la motion de censure,
05:01voilà tout l'enjeu pour François Berroux.
05:02Alors vous vous dites avec les socialistes,
05:06mais moi je regarde l'ensemble de ceux qui pourraient censurer ou soutenir
05:13et je ne m'intéresse pas qu'à un seul bord, qu'à un seul bloc.
05:18Au programme, pas de mesures concrètes,
05:20mais une reculade sur les sujets clivants.
05:22François Berroux dit adieu aux 7 heures de travail par an non payées.
05:25Il promet également d'annuler la suppression des 4000 postes dans l'éducation nationale
05:29et ce alors que cette mesure a été votée au Sénat.
05:31Pour le locataire de Matignon, il s'agit toujours de faire des concessions députés socialistes
05:35tout en faisant plaisir à la droite.
05:37Trois jours après le meurtre à Paris d'un garçon de 14 ans
05:39par des adolescents de 16 et 17 ans,
05:41François Berroux déclare valider la volonté de durcir la justice des mineurs
05:45sans donner plus de précisions.
05:46Le député RN Philippe Schreck revient sur cette double attitude du Premier ministre
05:50assortie d'une absence de cap.
05:52C'est un entretien qui est parsemé de constats,
05:56voire même d'incantations,
05:58mais aucun acte n'est envisagé.
06:00Donc effectivement, on s'aperçoit,
06:02alors moi je prends, comment,
06:06j'espère que ce sera suivi d'actes,
06:07mais on a un peu l'impression que le but est de continuer
06:10à gagner du temps et acheter même du temps.
06:13Et peut-être aussi à glaner des voix dans les différents bords.
06:15François Berroux a parlé aussi d'un sentiment de submersion migratoire
06:19tout en vantant l'immigration de travail.
06:21De quoi rappeler l'expression « en même temps ».
06:22C'est même plus du « en même temps »,
06:25il n'y en a pour personne.
06:26On ne peut pas, sauf à s'en tenir qu'à la communication,
06:29avoir dans le même gouvernement Bruno Rotailleau et M. Lombard.
06:33Ce n'est pas possible.
06:34C'est trop peu antagoniste sur les sujets qui traversent notre société.
06:38Moi, je note sur le sentiment de submersion,
06:41c'est qu'on continue à prendre les Français pour des sauts et des ignorants.
06:46Il n'y a pas de sentiment de submersion.
06:48Il y a une submersion.
06:50C'est comme l'insécurité.
06:51Il n'y a pas de sentiment d'insécurité,
06:53il y a de l'insécurité.
06:54Les deux notions ne font qu'une et se recoupent tout à fait.
06:57Sans vraiment inspirer confiance à la droite de l'hémicycle,
07:00François Bayrou est parvenu avec ses termes à chauffer à blanc l'extrême gauche.
07:03Dans le même temps, les socialistes brandissent toujours l'arme de la motion de censure
07:06en considérant ne pas être écoutés sur le texte budgétaire.
07:09Nous nous opposons avec force à ce gouvernement de droite.
07:12Nous voulons utiliser le poids que nous avons à l'Assemblée nationale
07:16pour arracher des concessions au gouvernement.
07:19Nous continuons à exiger un certain nombre de choses,
07:22à être d'une vigilance certaine.
07:25Et à ce stade, si ça ne bouge pas,
07:27nous n'aurons pas d'autre choix que de bloquer l'adoption du budget
07:30en censurant le gouvernement Bayrou.
07:32La balle est dans le camp gouvernemental.
07:35Cerné de toute part,
07:36le gouvernement devrait vraisemblablement recourir au 49-3
07:38pour faire baisser le budget.
07:40Mais la longévité de François Bayrou à Matignon ne tient qu'à un fil.
07:42C'est un gouvernement dirigé par monsieur Bayrou,
07:46donc 0% présidentiel,
07:48soutenu par les LR 4% présidentiel,
07:50et des fois, alternativement, par les socialistes,
07:532% présidentiel.
07:54C'est un gouvernement qui n'a pas de légitimité politique.
07:58Ses jours sont forcément comptés,
08:00et tôt ou tard, le grand écart n'y suffira plus.
08:03On est toujours dans le constat avec monsieur Bayrou
08:05et dans l'inaction publique.
08:07Il nous dit qu'il y a une sur-bureaucratie,
08:101200 agences de l'État, il faut en supprimer.
08:12Il ne vous dira jamais lesquelles et quand.
08:14Lesquelles faut-il supprimer et quand.
08:16On est dans le constat et dans l'inaction publique.
08:18Effectivement, pendant ce temps, la France recule.
08:25Le Louvre dans la tourmente.
08:27Le musée le plus fréquenté au monde est victime d'avaries
08:30et sa directrice a récemment tiré la sonnette d'alarme.
08:33Élément d'explication d'Olivier Frèrejac.
08:35Une note confidentielle, pas vraiment confidentielle,
08:38et une affaire qui s'emballe.
08:39La directrice du musée du Louvre, Laurence Descartes,
08:42a développé dans un document que s'est procuré
08:44le journal Le Parisien, l'état de délabrement
08:47du musée du Louvre à Paris.
08:48Celui-ci aurait atteint un niveau d'obsolescence inquiétant
08:51et des variations de température
08:53mettraient en danger la conservation des œuvres.
08:55Le document est donc inquiétant pour les œuvres d'art
08:57et décrit les bâtiments du musée
08:59comme étant trop sollicités.
09:01Il faut dire que le musée du Louvre a été visité
09:03en 2023 par 8,7 millions de personnes.
09:06En 2024, ils sont 8,3 millions à s'y être rendus.
09:10Certains aspects précis sont décrits dans le document
09:13comme l'inconfort des visiteurs
09:15le temps du manque d'espace pour se reposer
09:17mais aussi la faiblesse des installations sanitaires
09:20et une offre de restauration insuffisante.
09:22Par ailleurs, la signalétique doit, selon la note,
09:25être entièrement repensée.
09:27Autre point noir, la pyramide,
09:29inaugurée en 1988 qui constitue l'entrée du musée,
09:32est considérée comme peu accueillante
09:34lors des périodes de chaleur
09:36mais aussi pour l'acoustique qui en résulte
09:38dans l'entrée du musée.
09:39La note propose ainsi l'ouverture d'une seconde entrée
09:42pour désengorger l'entrée principale sous la pyramide.
09:45Laurence Descartes préconise par ailleurs
09:47de réévaluer la présentation de la Joconde
09:49dans la salle des États.
09:51Le mythique tableau pourrait ainsi être déplacé
09:53dans une salle dédiée pour améliorer
09:55les conditions d'exposition et le confort des visiteurs.
09:58Le ministre de la Culture, Rachida Dati,
10:00envisage de son côté une augmentation des tarifs
10:03pour les visiteurs étrangers.
10:04Il faut faire aussi des propositions,
10:06il faut être innovant.
10:07Notamment cette politique tarifaire,
10:08elle permettra de financer ce nouveau projet muséal.
10:12Une mesure qui permettrait de ne pas réduire
10:14le pouvoir d'achat culturel des Français
10:15qui payent déjà le soutien au monde de la culture
10:18via leurs impôts et qui pourrait permettre
10:20un réaménagement du musée.
10:22Certains pointent néanmoins du doigt
10:23les dépenses à géométrie variable de l'État
10:26selon qu'il s'agisse de la culture
10:27ou de l'ubi plus contestable.
10:29Ainsi, le journaliste de Valeurs Actuelles,
10:31Amaury Brelet, rappelait le 26 janvier
10:33sur le plateau de CNews
10:34les dépenses somptuaires de l'État
10:36pour l'assainissement très controversé de la Seine.
10:40Je rappelle qu'on a dépensé 1,4 milliard d'euros
10:43jetés dans la Seine pour tenter de la rendre baignable,
10:46la Seine qui coule justement le long du Louvre,
10:49alors qu'il faut moins d'un milliard
10:51pour sauver le plus grand musée du monde.
10:53Des choix il faudra en faire
10:55pour assurer la pérennité du Louvre
10:57et la sécurisation de ses œuvres.
10:59Il s'agira d'un juste équilibre
11:01entre pragmatisme économique,
11:03préservation et vie des beaux-arts
11:05mais aussi accessibilité aux visiteurs.
11:08Comme un peu de lumière médiatique
11:10éclaire le musée du Louvre,
11:11avec cette actualité,
11:12il aurait été étonnant de ne pas voir
11:14Emmanuel Macron pointer le bout de son nez.
11:16Après le recalage de son SNU,
11:18l'héritage manqué de ses Jeux Olympiques
11:20et enfin la réforme des retraites
11:22qui risque d'être détricotée,
11:24le président aimerait bien laisser une trace.
11:26Il devrait pérourer encore pas mal sur Notre-Dame,
11:29reconstruite pourtant par des artisans
11:31et financée essentiellement par le privé.
11:33Il devrait maintenant tenter de jouer
11:35le rôle du sauveur de musées.
11:36Le chef de l'État se rendait ainsi au Louvre,
11:39en grande pompe, en fin d'après-midi mardi,
11:41l'occasion de voir un peu,
11:43mais surtout d'être vu.
11:48Et l'on passe à présent au Tour de France,
11:50en bref, aux côtés de Mathilde Davénia.
11:55Encore des adolescents criminels.
11:57Lundi, deux mineurs de 16 et 17 ans
12:00ont été mis en examen
12:01et placés en détention provisoire
12:03dans l'enquête sur la mort d'Elias,
12:05un adolescent de 14 ans.
12:06Le meurtre s'est produit
12:08dans le 14e arrondissement de Paris.
12:10La victime a tenté de résister
12:12alors qu'on lui volait son téléphone portable.
12:14Il a reçu un coup de couteau
12:15et a succombé à ses blessures le lendemain.
12:17Dans la foulée, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau,
12:20respectivement ministre de la Justice et de l'Intérieur,
12:23se sont exprimés.
12:24Il faut changer les choses.
12:25Il faut la comparution immédiate
12:27pour les crimes les plus graves,
12:28c'est pas dans notre droit.
12:29Ça n'est plus dans notre droit,
12:30ça l'était jusqu'en 2021.
12:31Et quand la sanction tombe,
12:33elle est très lourde,
12:34mais elle ne sert plus à rien.
12:35Et tout le dégât,
12:36et on a des morts,
12:37et on a des blessés, etc.
12:39Donc il faut réagir et on le peut.
12:41De la détermination,
12:42des moyens, des réformes,
12:43le discours habituel.
12:44Mais ce qui aurait dû alarmer les deux ministres
12:47est que les deux criminels
12:48étaient déjà connus de la justice.
12:50En décembre 2023,
12:52l'un d'eux avait fait l'objet
12:53d'une mesure éducative judiciaire
12:55pour défaits de vol et extorsion.
12:57Ensuite, en octobre 2024,
12:59ils ont tous les deux comparu
13:00pour vol commis avec violence.
13:02Ils avaient d'ailleurs l'interdiction
13:03d'entrer en contact l'un avec l'autre.
13:07La biscuiterie, la mère Poulard,
13:08face aux conséquences de la mondialisation.
13:10L'entreprise bretonne friande de beurre
13:12achète depuis plusieurs mois un beurre normand
13:15qui transite par les Pays-Bas.
13:16En effet, aucun producteur local
13:18ne veut s'engager avec elle sur la durée,
13:20forçant la mère Poulard
13:21à faire appel à des courtiers néerlandais.
13:23Le marché international du beurre est sous tension
13:26et la France n'en produit pas assez
13:27pour sa propre consommation.
13:29Selon Sébastien Potrel,
13:30directeur général de l'entreprise,
13:32les Bataf profitent de la situation
13:33pour spéculer sur les prix.
13:35Celui du beurre industriel
13:36a bondi de 80% l'an dernier.
13:38Une situation ubuesque
13:40qui met l'entreprise en difficulté financière
13:42et renforce son bilan carbone,
13:44bilan qu'elle s'efforce pourtant de diminuer.
13:50L'antenne européenne de la marque
13:51rappelle des canettes et bouteilles
13:53de plusieurs sodas
13:54en raison d'une dose trop élevée de chlorate,
13:56potentiellement nocive pour la santé.
13:58Sont concernés Coca-Cola, Sprite, Fusti,
14:01Fanta, Minute Maid ou Tropico.
14:04Le rappel se limite
14:05aux lots de produits 328 GE à 338 GE inclus.
14:09Ces lots sont en circulation depuis novembre dernier.
14:12Les consommateurs sont appelés
14:13à ramener les produits concernés
14:15aux points de vente
14:16afin d'être remboursés.
14:17Selon l'Agence européenne de sécurité des aliments,
14:20l'exposition à long terme au chlorate
14:21dans les aliments,
14:22surtout dans l'eau potable,
14:23constitue un problème potentiel
14:25pour la santé des enfants,
14:26en particulier pour les enfants
14:28qui présentent une carence légère
14:29ou modérée en iode.
14:33La France a la meilleure cuisine du monde.
14:35Lundi, c'est un Auvergnat Paul Marcon,
14:37âgé de 28 ans,
14:38qui a remporté le Bocuse d'or.
14:39C'est la 9e fois qu'un Français
14:41gagne ce concours mondial de la gastronomie
14:43créé en 1987.
14:45Pour cette édition,
14:46les candidats de 24 pays différents
14:48avaient 4h40 pour servir à l'assiette
14:50un mets sublimant le céleri,
14:52le maigre et le homard.
14:53Puis, ils avaient 5h30
14:55pour réaliser un plateau
14:56composé d'un plat et de 3 garnitures
14:58autour du chevreuil, du foie gras et du thé.
15:00Paul Marcon marche sur les traces
15:02de son père Régis Marcon,
15:03chef 3 étoiles
15:04qui avait remporté le concours
15:06il y a 30 ans.
15:08Vers l'interdiction du gaz hilarant.
15:10Ce mardi, une proposition de loi
15:12visant à restreindre la vente
15:14de protoxyde d'azote
15:15aux professionnels de la santé
15:16et aux restaurateurs
15:17était examinée devant l'Assemblée nationale.
15:19Cette législation déposée
15:21par le député LFI,
15:22Idir Boumerti,
15:23en novembre 2024,
15:25répond à une inquiétude croissante
15:27face à l'usage détourné de cette substance
15:29connue sous le nom de gaz hilarant
15:31par les jeunes à des fins récréatives.
15:33Les autorités sanitaires alertent
15:35sur les risques graves pour la santé,
15:37tels que l'asphyxie,
15:38les troubles neurologiques et psychiques.
15:40En parallèle, la mairie de Paris
15:42a interdit jusqu'au 24 mars 2025
15:44la consommation et la possession
15:46de protoxyde d'azote
15:47par les mineurs sur la voie publique.
15:49L'Observatoire français des drogues
15:51indique que cette substance
15:52est l'une des plus consommées
15:53chez les jeunes
15:54dans le cannabis et le poppers.
15:59Et l'on poursuit avec un rapide tour
16:00de l'actualité internationale.
16:05Un partisan de Donald Trump
16:06abattu par un policier.
16:08Lundi, la police de l'Indiana
16:10a affirmé que Matthews Huttle,
16:1242 ans, a été abattu par un agent
16:14du bureau du shérif du comté de Jasper
16:16en Indiana.
16:17Celui-ci aurait refusé d'obtempérer
16:19lors de son arrestation dimanche.
16:21L'homme venait d'être libéré de prison
16:23après la grâce prononcée
16:24par Donald Trump
16:25pour les condamner impliqués
16:26dans l'affaire du prétendu assaut
16:28au Capitole le 6 janvier 2021.
16:30Plus d'un millier de personnes
16:31avaient été en effet envoyées en prison
16:33faisant les frais d'une justice démocrate
16:35qui avait menti sur les événements.
16:36Pour rappel,
16:37la seule mort à déplorer
16:38de l'affaire concerne
16:39une femme ancienne militaire
16:41qui avait servi en Irak
16:42abattue par la police.
16:45Des centaines de milliers
16:46de Palestiniens
16:47regagnent le nord de Gaza.
16:48Une véritable colonne humaine
16:49de Gazaoui
16:50rentrant chez eux
16:51ou dans ce qu'il reste
16:52de leurs habitations
16:53a pu être captée
16:54par les caméras du monde entier.
16:55Le Hamas évalue
16:56à 300 000
16:57le nombre de déplacés
16:58qui seraient
16:59en train de rentrer chez eux.
17:00Des cortèges de soldats du Hamas
17:02acclamés par la foule
17:03ont témoigné du soutien
17:04d'une partie de la population
17:05pour cette organisation
17:07pourtant affaiblie
17:08par des mois de guerre.
17:09Du côté du Liban,
17:10autre conflit qui occupait la vive,
17:11l'armée israélienne
17:12devait se retirer dimanche
17:14mais finalement
17:15la Maison Blanche a annoncé lundi
17:17que Tzahal pourrait rester sur place
17:19jusqu'au 18 février.
17:22Les combats se poursuivent
17:23dans l'est de la République démocratique du Congo
17:25aux abords de la ville de Goma.
17:27Quatre soldats sud-africains
17:28ont trouvé la mort
17:29dans des échanges de tirs
17:30donnant une résonance
17:31toujours plus continentale
17:32à ce conflit
17:33impliquant les rebelles
17:34congolais du M23
17:35alliés à des militaires rwandais
17:37contre une vaste coalition
17:38de pays africains.
17:39Neuf soldats sud-africains
17:40avaient déjà trouvé la mort
17:42la semaine dernière.
17:43Les troupes rebelles
17:44et rwandaises
17:45ont déjà investi
17:46plusieurs quartiers
17:47de la ville de Goma.
17:48Un sommet extraordinaire
17:49de la communauté
17:50des états d'Afrique de l'Est
17:51dédié à ce conflit
17:52aura lieu mercredi
17:53et devrait rassembler
17:54le président rwandais
17:55Paul Kagame
17:56et le président congolais
17:57Félix Tshisekedi.
18:03Et en approche
18:04de la fin de cette édition,
18:05vous pouvez dès à présent
18:06découvrir un nouveau numéro
18:07de Choc du Monde.
18:08Edouard Chanot
18:09reçoit Laurent Michelon,
18:10entrepreneur en Chine,
18:11pour évoquer
18:12les capacités militaires
18:13de Pékin.
18:14Je pense que c'est une tentative
18:15de proposer une alternative.
18:16On sait que la Chine
18:17est très impliquée
18:18dans la lutte
18:19contre les rebelles
18:20et dans la procédure
18:21de réforme
18:22du Conseil de Sécurité
18:23des Nations Unies,
18:24que ça n'avance pas
18:25par tous les blocages
18:26que lui impose l'Occident.
18:27Quand la Chine
18:28demande une plus grande
18:29équité dans la représentativité
18:30du Sud global
18:31au Conseil de Sécurité
18:32des Nations Unies,
18:33on lui propose
18:34l'Allemagne,
18:35le Japon
18:36ou la Corée en permanence,
18:37qui ne sont pas
18:38des états du Sud global.
18:39Donc la Chine se rend compte
18:40qu'elle n'arrive pas
18:41à rendre le système global
18:42plus égalitaire,
18:43parce qu'il faut bien savoir
18:44que le système,
18:45toutes les institutions
18:46de l'État,
18:47ne sont pas
18:48des états du Sud global.
18:49Toutes les institutions
18:50de Bretton Woods
18:51ont été développées
18:52par l'Occident
18:53pour le bénéfice
18:54de l'Occident.
18:55Ça serait naïf de penser
18:56que ça a été développé
18:57pour le bien
18:58de l'humanité.
18:59Donc la Chine se rend compte
19:00que ce système
19:01n'est pas réformable
19:02et donc avec la Russie
19:03et avec d'autres pays
19:04du Sud global,
19:05effectivement,
19:06elle développe
19:07des alternatives.
19:08Également au programme
19:09le Zoom du jour,
19:10Éric Desmont
19:11a agrégé
19:12deux droits publics
19:13présentes jaunes.
19:14Son roman
19:15sur une France périphérique
19:16déclassée par un système
19:17de prédation.
19:18Et puis,
19:19sur la chaîne YouTube
19:20Formacourt de TVL,
19:21Claude Chollet
19:22de l'Observatoire des journalistes
19:23fait le portrait
19:24piquant d'Hervé Gattegnaud.
19:25C'est à présent
19:26la fin de cette édition.
19:27Merci à tous
19:28pour votre fidélité.
19:29A demain.
19:30Bonsoir.