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Au programme de cette édition, les négociations de Paix en Ukraine rythmées par le nouveau camouflet infligé par Donald Trump à Emmanuel Macron au Vatican.

Nous reviendrons ensuite sur la manifestation pour la Paix organisée samedi par Florian Philippot.


Également dans l’actualité, le feuilleton délirant des élections en Roumanie. Le dernier rebondissement, à une semaine du nouveau scrutin, donne raison à TVL qui suit l’éviction antidémocratique du candidat souverainiste Georgescu depuis le départ.

Et puis de retour en France pour évoquer le meurtre d’un jeune musulman d’origine malienne par un individu d’origine bosniaque dans une mosquée sur le territoire français. Un drame qui a fait l’objet de récupérations tous azimuts.

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00:00Générique
00:00...
00:01Madame, Monsieur, bonsoir.
00:16Je suis très heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
00:19Et bien sûr, je vous rappelle combien je compte sur vous pour assurer son succès.
00:23Alors prenez une petite seconde pour cliquer sur le pouce en l'air
00:27et relayer cette vidéo.
00:28Et puis bien sûr, n'oubliez pas de nous écrire juste en bas, dans les commentaires.
00:32Au programme de cette édition, les négociations de paix en Ukraine,
00:36rythmées par le nouveau camouflet infligé par Donald Trump à Emmanuel Macron au Vatican.
00:41Nous reviendrons ensuite sur la manifestation pour la paix,
00:44organisée samedi par Florian Philippot.
00:46Et puis également dans l'actualité, le feuilleton littéralement délirant des élections en Roumanie.
00:52Le dernier rebondissement à une semaine du nouveau scrutin Donne Raison à TVL,
00:57qui suit l'éviction antidémocratique du candidat souverainiste Georges Escou depuis le départ.
01:02Et puis de retour en France pour évoquer le meurtre d'un jeune musulman d'origine malienne
01:07par un individu d'origine bosniaque dans une mosquée sur le territoire français.
01:12Un drame qui a fait l'objet de toutes les récupérations possibles.
01:15L'heure de vérité a-t-elle sonné pour la guerre en Ukraine ?
01:22Après plusieurs coups de pression américains pour faire avancer les négociations,
01:26Washington estime que l'accord est proche.
01:29Alors bluff ou pas bluff ? Réponse tout de suite.
01:31Une semaine cruciale.
01:33C'est ainsi que le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio,
01:37a décrit la fenêtre qui s'ouvrait désormais à Kiev et Moscou pour enfin parvenir à la paix.
01:41Pour le secrétaire d'Etat, l'accord est proche, mais pas assez proche.
01:46En d'autres termes, rien n'est joué et les méthodes de négociation de Donald Trump
01:50semblent s'imposer une nouvelle fois dans la géopolitique mondiale.
01:54Ces derniers jours, les pressions américaines s'étaient déjà faites sentir.
01:57Le 18 avril, Marco Rubio avait lancé les premiers signes d'impatience de l'oncle Sam.
02:02Nous sommes venus ici hier pour commencer à discuter des grandes lignes
02:06de ce qu'il faudrait faire pour mettre fin à une guerre,
02:09pour essayer de déterminer très rapidement, et je parle de quelques jours,
02:13pas de quelques semaines, s'il est possible ou non de mettre fin à cette guerre.
02:17Si c'est le cas, nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir
02:21pour faciliter cette fin et faire en sorte qu'elle se termine de manière durable et juste.
02:27Si ce n'est pas possible, si nous nous sommes si éloignés l'un de l'autre
02:30que cela ne se produira pas, alors je pense que le président
02:34est probablement arrivé à un point où il dira,
02:36eh bien, nous en avons terminé. Nous ferons ce que nous pourrons à la marge.
02:41Nous serons prêts à vous aider lorsque vous serez prêts à faire la paix,
02:44mais nous n'allons pas poursuivre cette entreprise pendant des semaines et des mois.
02:48Une déclaration qui commençait à donner le ton,
02:51un ton précisé encore plus clairement par le vice-président américain,
02:54J.D. Vance, mercredi dernier, jour de la présentation d'un plan de paix par la Maison Blanche.
03:00Nous avons fait une proposition très explicite aux Russes et aux Ukrainiens
03:03et il est temps pour eux de dire oui ou pour les Etats-Unis de se retirer de ce processus.
03:08Se retirer du processus. En réalité, c'est le principal point espéré par Donald Trump
03:15qui voit dans cette guerre en Ukraine les vestiges des néoconservateurs de l'administration Biden.
03:20Il n'en reste pas moins que le président américain préférerait ne pas avoir à endosser
03:24une défaite diplomatique, lui qui avait annoncé une paix en 24 heures.
03:30C'est dans ce cadre qu'il a profité des obsèques du pape François samedi au Vatican
03:33pour s'entretenir rapidement avec Volodymyr Zelensky.
03:38Mais la séquence qui aura le plus fait réagir est évidemment celle qui a précédé ce rendez-vous
03:42en tête-à-tête avec l'homme qui tombe à plat, Emmanuel Macron.
03:47Dans cette séquence diffusée sans leçon, beaucoup ont cru lire sur les lèvres de Donald Trump
03:52qu'il indiquait au président français qu'il jouait la mouche du coche.
03:56Si les propos exacts seront bien difficiles à discerner, on constate toutefois que trois chaises étaient installées
04:02et que finalement, seuls Volodymyr Zelensky et Donald Trump se sont entretenus.
04:07Évidemment, le compte X de l'Elysée a gardé une lecture bien différente de la scène.
04:12Pourtant, le président ukrainien sans mandat a donc dû assurer sa défense seule.
04:17Au lendemain de la discussion, Donald Trump s'est dit confiant en la capacité de trouver un accord entre Kiev et Moscou.
04:24Je pense que la rencontre s'est bien passée.
04:41Nous verrons ce qui se passera dans les prochains jours.
04:44Nous en apprendrons probablement beaucoup.
04:46J'ai été très déçu que des missiles aient été tirés depuis la Russie.
04:50Zelensky est-il prêt à renoncer à la Crimée ? Pensez-vous, monsieur le président ?
04:54Oh, je pense que oui. Écoutez, la Crimée, c'était il y a 12 ans.
04:58C'était le président Obama. Ils l'ont abandonné sans qu'un coup de feu ne soit tiré.
05:01Alors ne me parlez pas de la Crimée. Parlez de la Crimée à Obama et à Biden.
05:06Je le trouve plus calme. Je pense qu'il comprend la situation et je pense qu'il veut conclure un accord.
05:11Les jours qui viendront devraient donc montrer si Volodymyr Zelensky a décidé de renouer avec le bien de l'Ukraine
05:18et non sa survie politique.
05:20Dans le même temps, la Russie a définitivement tiré un trait sur l'opération ukrainienne lancée à course que l'été dernier.
05:26Seule et unique petite victoire pour Kiev.
05:29Une victoire pour la Russie célébrée jusqu'à Pyongyang
05:32avec un Kim Jong-un félicitant les soldats nord-coréens ayant participé aux opérations.
05:38De quoi faire les choux gras de la presse française qui mise, comme Emmanuel Macron,
05:42toujours sur une internationalisation croissante du conflit pour le faire pourrir.
05:46Pourtant, si la presse reprend les informations selon lesquelles, je cite,
05:50« des milliers de soldats nord-coréens se battaient aux côtés de Moscou »,
05:54ce n'est pas ce que Kim Jong-un a confirmé.
05:56En réalité, tout porte à croire que le leader nord-coréen a validé
06:00ce que le spécialiste de la gestion de crise Hervé Caress nous expliquait depuis longtemps.
06:05Non mais c'est absurde sur le plan militaire, ça n'a pas de sens.
06:08Qu'il y ait des nord-coréens pour assister techniquement les Russes
06:12pour utiliser les canons, les armes, oui, c'est même incontournable.
06:18Qu'il y ait des observateurs nord-coréens, c'est probable.
06:22Ce qui peut être concevable, à la limite, c'est qu'il y ait une petite unité
06:24d'une centaine d'hommes, de cent hommes de force spéciale nord-coréenne
06:27engagés sur des objectifs très très ponctuels, comme la prise d'un village,
06:31parce que c'est facile à coordonner.
06:33100 hommes dans un dispositif russe, c'est facile à coordonner.
06:36Mais c'est tout, c'est tout.
06:37Autre point nécessaire à préciser, par ailleurs, les soldats nord-coréens
06:40qui auraient combattu aux côtés de Moscou l'ont fait sur le territoire russe
06:45et non ukrainien.
06:47Quoi qu'il en soit, cette information mal restituée devrait être utilisée
06:51par le camp européo-occidental, nouveau berceau néoconservateur,
06:56pour faire échouer les accords de paix en cours.
06:58La même méthode que celle qui avait été suivie avec l'opération de Boucha,
07:03agitée par la presse fin février 2022,
07:05au moment où Volodymyr Zelensky s'apprêtait justement à céder
07:09et à signer des accords avec Moscou.
07:12De quoi se souvenir que Donald Trump est encore loin d'avoir réussi son pari.
07:20Et l'attitude d'Emmanuel Macron sur la question ukrainienne continue d'inquiéter en France.
07:25Samedi, Florian Philippot, le président des Patriotes,
07:27organisait un nouveau rassemblement pour la paix.
07:30Nous étions sur place.
07:30On est ici tout simplement pour manifester,
07:37pour que la France prenne la voie de la paix
07:39dans les négociations qui ont lieu actuellement en Ukraine.
07:42Je suis mère et grand-mère,
07:44et que je n'ai pas que mon fils et mes petits-enfants aillent en Ukraine,
07:48se faire tourner la peau.
07:49C'est insensé.
07:51Je suis venue ici pour m'opposer à ce qui se passe en ce moment avec Emmanuel Macron.
07:55On est là pour défendre la paix,
07:58puisque c'est le principe de cette manifestation.
08:00Si on est à un moment de vérité,
08:02il y a une accélération de la négociation vers la paix,
08:06tout le travail de Trump,
08:07on voit qu'il a envie d'accélérer,
08:08il a envie de conclure un accord.
08:10Et d'un autre côté,
08:11on a Macron et l'Union européenne qui s'excitent
08:14pour contrer la paix
08:15et pour pousser à toujours plus en voie d'armes, d'argent
08:19et préparer cette coalition des volontaires, de soldats.
08:22Donc on est à un point où il faut faire pencher la balance dans le bon sens,
08:25du côté de la paix et non pas du côté de la guerre.
08:27C'est pour ça qu'on fait pression par ce genre de manifestation.
08:29On en avait ici, on en avait dans 12 villes de France,
08:31organisées par les Patriotes.
08:33Le renoncement par la France de sa position de puissance d'équilibre,
08:37je trouve que c'est complètement ruineux pour notre pays.
08:40En France, on a beaucoup de problèmes.
08:41On a des problèmes de natalité,
08:43on a le problème de chômage,
08:45de santé mentale,
08:47de santé tout court,
08:48de dette, de déficit.
08:50On a plein de problèmes.
08:50Alors pourquoi on rajoute le problème russe ?
08:53La loi de programmation militaire permet aujourd'hui en France
08:55de réquisitionner beaucoup plus facilement les gens.
08:57C'est ça l'avenir.
08:59Vous savez, le chef des services secrets allemands a dit
09:02qu'il fallait faire durer au moins jusqu'en 2030 cette situation de guerre.
09:05Moi j'ai fait l'armée, je sais ce que c'est,
09:06Macron ne sait pas ce que c'est.
09:07En fait, c'est un engrenage
09:09et on risque de mettre le doigt dedans
09:12et par bêtise, par cupidité,
09:15Macron est là uniquement pour réduire la France, la piétiner.
09:18Et on met à la retraite des généraux
09:21qui font une lettre
09:26pour dire qu'il ne faut pas y aller.
09:28C'est une excellente tribune
09:29qui a été envoyée d'ailleurs sous contrôle du huissier
09:32au président de l'Assemblée nationale et du Sénat
09:33pour montrer à quel point Macron
09:35viole la Constitution en engageant la France
09:38militairement et financièrement en Ukraine.
09:40Il ne respecte pas la Constitution.
09:41C'est puissant.
09:42C'est tellement puissant que le jour où ça a été publié,
09:45Macron a publié un décret pour sanctionner
09:48deux généraux qui avaient signé la première tribune.
09:50C'est mesquin.
09:51Ce qu'on craint, c'est la manipulation de ce gouvernement
09:53qui manipule les gens, qui font peur aux gens tout simplement.
09:56Avec un faux gouvernement, oui, tout est possible.
10:00Rien n'est fait par les oppositions au Parlement
10:01qui usurpent leurs termes d'opposition.
10:04Elles ne sont pas des oppositions.
10:06Je rappelais que pas un euro député français,
10:09d'aucun parti politique, n'a voté contre les 50 milliards
10:11pour l'Ukraine au Parlement européen.
10:13Que l'accord de sécurité de France-Ukraine,
10:15qui est gravissime, de 2024, a été voté par 75% des députés.
10:20Que le RN, qui est soi-disant le grand parti de l'opposition,
10:22s'est courageusement abstenu, n'a même pas voté contre.
10:25Si les députés faisaient leur boulot,
10:27les généraux le font à leur place.
10:29Nous, on ne serait pas obligés de faire ça.
10:31Mais on le fait parce qu'ils ne font pas le boulot.
10:32Ces gens-là sont nuls.
10:34Ils ne sont même pas capables de voter la destitution
10:36et même pas la motion de censure.
10:37Macron, ta guerre, on ne la fera pas !
10:43TV Liberté l'avait dit avant tous les autres,
10:53le motif de l'annulation de l'élection présidentielle roumaine
10:56pour écarter Kaline Georgescu était bidon.
11:00Quatre mois plus tard, les médias dits de service public français
11:02viennent enfin de reconnaître,
11:05alors que la nouvelle élection présidentielle aura lieu dimanche prochain,
11:08le point sur une situation surréaliste par Nicolas de Lamberterie.
11:12La saga de la présidentielle roumaine
11:14continue d'offrir chaque semaine un spectacle de grande qualité
11:18de l'effondrement d'un système démocratique et institutionnel
11:22au sein même de l'Union européenne.
11:24Depuis ce qu'il convient d'appeler le coup d'État du 6 décembre,
11:27lorsque la cour constitutionnelle roumaine
11:29a en dernière minute annulé l'élection présidentielle
11:32pour barrer la route au candidat nationaliste,
11:35Kaline Georgescu arrivait en tête du premier tour,
11:38l'ensemble du système institutionnel roumain est particulièrement secoué.
11:43Depuis lors, un nouveau gouvernement a été mis en place
11:45par un président illégitime et de nouvelles présidentielles
11:49auront lieu dans moins d'une semaine,
11:51non sans que le favori du scrutin,
11:53Kaline Georgescu, ait été préalablement interdit
11:56de se présenter à l'élection.
11:57La semaine dernière, toutefois,
11:59une cour d'appel de province a annulé le jugement
12:02de la cour constitutionnelle et demandé la remise en place
12:05du second tour qui aurait dû avoir lieu en décembre 2024,
12:08avant que la cour de cassation n'allule ce jugement
12:11de la cour d'appel dans la foulée,
12:12le tout créant une zizanie et un désordre sans précédent
12:15dans ce pays depuis la liquidation du couple Ceausescu.
12:19Sur les 2 millions de roumains qui, en novembre dernier,
12:23avaient voté Kaline Georgescu
12:26et qui se sont donc évidemment sentis par la suite lésés
12:29dans leur droit démocratique au moment de l'annulation du second tour,
12:33il y en a un certain nombre qui ont porté plainte
12:37contre la décision d'annulation à diverses cours d'appel,
12:40probablement à toutes les cours d'appel de Roumanie
12:43qui en comptent autant que deux départements.
12:47Et donc ce qui s'est passé la semaine dernière,
12:49c'est que dans un département du sud du pays,
12:52enfin proche de Bucarest,
12:54un juge de la cour d'appel locale
12:58a décidé de se déclarer compétent,
13:01puisque c'est en fait le principal débat.
13:04Une fois qu'un tribunal s'est déclaré compétent,
13:06de toute façon il n'a pas tellement le choix,
13:08il est bien obligé de condamner cette décision.
13:10Ce juge a donc décidé de se déclarer compétent
13:13et de casser la décision prise le 6 décembre dernier
13:17par la cour constitutionnelle roumaine
13:19portant annulation du second tour des élections organisées fin 2024.
13:24Ce qui lui a d'ailleurs entre-temps déjà attiré l'ouverture
13:29d'une procédure disciplinaire.
13:31Et effectivement, à partir du moment où une telle cour d'appel
13:35casse une décision de la cour constitutionnelle,
13:39juridiquement, on peut considérer que c'est une sorte de sécession.
13:43C'est donc un peu la situation de l'Église catholique
13:46à l'époque où elle a eu deux papes qui s'excommuniaient l'un l'autre.
13:51Autre élément à noter, plus de 4 mois après que TV Liberté
13:55ait été le tout premier média francophone à l'évoquer,
13:58les médias de services publics français
14:00viennent enfin d'avouer la supercherie
14:03que constituait l'annulation de l'élection présidentielle roumaine de 2024
14:08en reconnaissant que les fameux comptes TikTok
14:11ayant soutenu la candidature de Georgescu
14:13n'étaient pas financés par la Russie
14:15mais par le parti du président sortant, le PNL,
14:18dans le but de diviser les suffrages des candidats dits souverainistes
14:22et de donner une chance aux candidats du PNL
14:25de figurer au second tour de l'élection.
14:28Il aura donc fallu 4 mois à France Télévisions
14:31pour reconnaître que TV Liberté avait raison.
14:33Et ces faits, connus depuis fin décembre 2024,
14:37n'ont suscité aucune réaction de la Commission européenne,
14:41pourtant toujours si prompte à chercher jusqu'au moindre détail
14:44tout ce qui lui permettra de mettre des bâtons dans les roues
14:47des gouvernements ou des États membres
14:49qui ont une orientation politique qui lui déplait.
14:52En Roumanie, aucune instance officielle n'a jamais dit ça
14:55mais Blinken et Ursula von der Leyen ont à un moment
14:58commencé à parler d'ingérence russe.
15:01Et sur ces entrefaits, nouveau retournement de situation,
15:05un contrôle du fisc roumain fait apparaître deux jours avant Noël
15:09que les fameux comptes TikTok auraient été financés
15:15par des gens en rapport avec le parti du président sortant,
15:21Klaus Johannes.
15:22Il est devenu, on va dire au moins vraisemblable,
15:26que la fameuse ingérence russe n'avait en réalité rien à voir avec la Russie,
15:32mais tout à voir avec des coups bas internes de la politique roumaine.
15:38En ce qui concerne le scrutin putschiste de 2025,
15:42dont le premier tour est censé avoir lieu ce dimanche 4 mai,
15:45pour le moment, le nationaliste George Simeone,
15:48qui remplace donc Kalin Georgescu,
15:50est en tête des sondages et devrait avoir de bonnes chances
15:53d'accéder au second tour, même s'il est bien loin
15:56des intentions de vote qui étaient accordées à Georgescu
15:59et que ses chances de victoire au second tour sont beaucoup plus modestes.
16:03L'accession à l'autre place du second tour
16:05pourrait se disputer entre les candidats euro-mondialistes
16:09Nico Chourdan, le maire de Bucarest,
16:12et Krin Antonescu, le candidat de la coalition gouvernementale.
16:16Dan semble avoir toutefois beaucoup plus de chances qu'Antonescu.
16:20Mais une surprise pourrait encore venir de Victor Ponta,
16:23ancien Premier ministre, parfois qualifié de souverainiste de gauche,
16:27et qui semble avoir quelques bonnes relations
16:29avec l'actuelle équipe gouvernementale en place à Washington.
16:32Quant à la finaliste euro-mondialiste de l'élection de 2024,
16:36Elena Laskoni, qui avait elle aussi créé la surprise
16:39en figurant au second tour devant les candidats du PSD et du PNL,
16:44elle a été officiellement abandonnée par son parti, l'USR,
16:48et se retrouve désormais fortement distancée dans les intentions de vote.
16:52Il reste moins d'une semaine avant le premier tour
16:55de l'élection présidentielle roumaine rejouée,
16:58à moins que d'ici là, d'autres tremblements de terre
17:01ne secouent encore le paysage institutionnel roumain,
17:04déjà bien dévasté.
17:09Un individu de nationalité française et d'origine bosniaque
17:13tue un jeune homme de nationalité française et d'origine malienne.
17:17Un nouveau drame de l'immigration a donc eu lieu samedi,
17:20et la gauche tente tant bien que mal de le récupérer à son avantage.
17:24Olivier Frère Jacques.
17:24Monsieur Mélenchon, on ne se sent plus en sécurité, nous les musulmans.
17:30On sort la boule au ventre, on se sent plus du tout en sécurité.
17:34Il y a une nuit de rouge qui a été franchie, monsieur Mélenchon.
17:37C'est certain, madame. Permettez-moi de vous embrasser, vous vous couchez avec la main.
17:42Jean-Luc assure le spectacle.
17:44Le fondateur des Insoumis s'est rendu à la manifestation
17:47dite contre l'islamophobie dimanche,
17:49au surlendemain du meurtre d'un jeune Malien de nationalité française
17:52par un bosniaque de nationalité française nommé publiquement Olivier H.
17:56dans l'immense majorité des titres de presse,
17:59mais qui se nommerait en réalité Olivier Hadzovic
18:02et qui serait issu de la communauté des gens du voyage.
18:05Le crime particulièrement abject a été perpétré vendredi
18:08avec une quarantaine de coups de couteau contre la victime
18:11dans une mosquée de la Grande Combe dans le Gard.
18:13Le tueur, qui a filmé le corps de la victime agonisante,
18:17aurait alors proféré des paroles décousues et hostiles à l'islam,
18:20laissant entendre qu'il allait recommencer.
18:23Parti en cavale, il s'est finalement rendu lundi
18:26dans un commissariat au centre-ouest de l'Italie,
18:28à Pistoia, au nord de Florence.
18:31Cette nouvelle chronique de l'immigration en France
18:32a donc fait l'objet d'une âpre récupération
18:35de la gauche mélanchoniste et affidée,
18:37qui s'est bien gardée d'évoquer l'origine de l'assaillant
18:39de la même manière que, quatre jours plus tôt,
18:42à Nantes, cette même gauche s'était bien gardée
18:44d'évoquer les origines turques du criminel de 15 ans
18:47qui a poignardé à mort une française
18:49dans un établissement scolaire.
18:51Ici, les gauches ont retenu le qualificatif d'islamophobe
18:55et ont joué à plein la carte du communautarisme.
18:58Les manifestants ont même évacué
19:00le député socialiste Jérôme Guedj du cortège.
19:09Le cortège, déjà peu garni avec quelques centaines de personnes,
19:191500 fourchettes hautes,
19:21a finalement, rapidement, évacué la mort dramatique du jeune homme
19:24pour se préoccuper d'autres affaires plus lointaines.
19:27Un discours surréaliste,
19:51mais dépassé par celui de l'assistant du député Ercilia Soudet
19:55de la France Insoumise, le famélique Richie Thibault
19:58a, de son côté, appelé à la création de milices
20:01et mis en cause Vincent Bolloré et CNews
20:03dans un exercice de diversion pour le moins étonnant.
20:06Mes amis, ce qu'il faut dire aujourd'hui,
20:09c'est qu'on ne peut pas compter sur les institutions.
20:12La police, la justice véhiculent l'islamophobie et le racisme.
20:17On ne peut compter que sur nous-mêmes.
20:20Et c'est pour ça que je le dis, je l'assume.
20:23Il faut qu'on se défendre par nos propres moyens.
20:27Il faut constituer partout dans le pays
20:29des brigades d'autodéfense populaire.
20:33Il faut qu'on se défendre.
20:35Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
20:37a saisi l'appareil judiciaire contre Richie Thibault
20:39pour diffamation et appel à l'insurrection.
20:42Bruno Retailleau a par ailleurs pointé du doigt
20:44l'indignation à géométrie variable des insoumis.
20:47Parce qu'ils instrumentalisent.
20:49Parce qu'on voit bien qu'eux font de poids de mesures.
20:54Ils n'avaient pas fait, après Mulhouse et d'autres attentats terroristes islamistes,
20:58quoi que je sache, un certain nombre de manifestations.
21:02Ils choisissent leur cause.
21:04En effet, la France insoumise s'est toujours gardée de manifester
21:07lors des crimes comme ceux de Lola ou de Thomas Acrépole,
21:11des profils de victimes probablement trop pâles.
21:13Résolument investi d'une mission électorale communautariste,
21:17Jean-Luc Mélenchon et ses disciples ont fait dans le plan com,
21:20se prenant en photo et s'exhibant sur les réseaux sociaux.
21:24Une récupération qui permet à Jean-Luc Mélenchon
21:26de tenter de redorer son blason médiatique
21:28après l'émission complément d'enquête sorti il y a quatre jours
21:31dans laquelle il est dépeint, preuve à l'appui,
21:33comme un harceleur par d'anciens adeptes de la France insoumise.
21:40Et partons à présent faire un rapide Tour de France.
21:43Coup de filet après les attaques contre les prisons.
21:48Ce lundi, à 7h30 du matin,
21:4922 arrestations ont été annoncées par le Parc national antiterroriste
21:53dans le cadre de l'enquête sur les attaques contre les centres pénitentiaires.
21:56Depuis deux semaines, sur l'ensemble du territoire national,
21:58des véhicules ont été incendiés sur les parkings des prisons
22:00et parfois les domiciles des agents pénitentiaires étaient visés.
22:03Le sigle DDPF, pouvant signifier droit des prisonniers français,
22:06a fréquemment été retrouvé.
22:07Les arrestations ont principalement eu lieu à Marseille, Lyon et Bordeaux.
22:11Selon les premières informations, la piste du narcotrafic est privilégiée.
22:15Après les premières interpellations annoncées ce lundi matin,
22:17d'autres arrestations ont eu lieu dans la journée.
22:19Face à la dette, encore des effets d'annonce.
22:21Dimanche, le ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin,
22:24a annoncé que le gouvernement souhaite proposer, dans le budget 2026,
22:28la suppression ou la fusion d'un tiers des agences et des opérateurs de l'État,
22:31à l'exception des universités.
22:32Les structures qui pourraient disparaître seraient notamment l'Agence bio,
22:35l'Agence pour la transition écologique,
22:37l'Office français de biodiversité,
22:38ainsi que la Commission nationale du débat public.
22:41Reste à savoir comment organiser le départ des 180 000 agents publics qui y travaillent.
22:45La piste du non-remplacement des fonctionnaires partis à la retraite est envisagée,
22:48mais ne devrait pas suffire.
22:49Amélie de Montchalin a annoncé qu'un travail est en cours sous l'autorité du Premier ministre
22:53et que les précisions devraient être données dans les semaines à venir.
22:56Les mesures concernent le budget 2026,
22:58ce qui n'engage pas beaucoup le gouvernement Bérou,
23:00qui a peu de chances de tenir jusqu'à cette date.
23:02Les internats de médecine désertés pour une journée de grève.
23:05Cela dit, les internes sont descendus dans les rues
23:07contre une proposition de loi qui prévoit de réguler
23:09leurs futures installations sur le territoire,
23:11prétendant ainsi résoudre le problème des déserts médicaux.
23:14L'idée du texte est de conditionner l'installation d'un nouveau praticien
23:16à une autorisation d'installation des médecins,
23:19délivrée par les agences régionales de santé, les ARS.
23:21Problème, si une telle loi entrait en vigueur,
23:23les futurs praticiens ne choisiraient plus la médecine libérale
23:25et s'orienteraient vers l'hôpital,
23:27aggravant ainsi la pénurie en milieu rural.
23:29La solidarité européenne a du plomb dans l'aile.
23:32La solidarité envers la France, en tout cas.
23:34Le 24 avril, l'autorité de la concurrence de la République tchèque
23:37a rejeté l'appel d'EDF contre le processus
23:39ayant conduit le pays à choisir le coréen KHNP
23:42pour construire ses nouvelles centrales.
23:43Un marché de 25,8 milliards d'euros.
23:46Pour rappel, la République tchèque reçoit chaque année
23:483,6 milliards d'euros de l'Union européenne,
23:50dont 700 millions de la France.
23:55Et l'on poursuit avec l'actualité internationale.
23:59Explosion dévastatrice au port Shahid Rajai en Iran.
24:04Une explosion survenue dimanche dans le principal hub commercial du pays,
24:08près de Bandar Abbas, à l'extrême sud du territoire,
24:10a fait au moins 40 morts et plus de 1000 blessés,
24:13selon le croissant rouge iranien.
24:15La déflagration, probablement causée par un incendie
24:18dans un dépôt de matière dangereuse,
24:19a déclenché un vaste incendie toujours actif lundi matin.
24:23Le président Massoud Pézekian a ordonné une enquête
24:25pour déterminer les causes de la catastrophe.
24:28Un jour de deuil national est décrété pour lundi
24:30et trois jours dans la province touchée.
24:32Les autorités ont fermé écoles et bureaux à Bandar Abbas,
24:35appelant les habitants à rester confinés
24:37et lançant un appel urgent au don de sang.
24:40Israël face au désastre humanitaire palestinien.
24:42La Cour internationale de justice entame lundi
24:45une semaine d'audience à la Haie
24:46pour évaluer les obligations humanitaires d'Israël
24:48envers les Palestiniens,
24:50alors que Gaza subit une crise humanitaire sans précédent.
24:53Depuis le blocus total imposé le 2 mars,
24:55Israël contrôle l'aide vitale
24:57pour près de 2,5 millions de Palestiniens
24:59exacerbant une famine provoquée par l'Homme
25:01selon l'UNRWA,
25:03l'Office de secours et de travaux des Nations Unies
25:06pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient.
25:09L'État de Palestine ouvre les dépositions
25:11suivies par 38 pays et organisations internationales.
25:13Cette initiative, initiée par une résolution norvégienne,
25:17vise à clarifier les devoirs d'Israël
25:18pour faciliter l'aide.
25:19Parallèlement au Liban,
25:21une frappe israélienne sur un fief du Hezbollah
25:23près de Beyrouth,
25:24la troisième depuis la trêve du 27 novembre 2024,
25:27ravive les tensions.
25:29Le président libanais Joseph Aoun
25:30exhorte la France et les États-Unis
25:32à contraindre Israël à cesser ses attaques.
25:35Nouvelle frappe au Yémen.
25:37Lundi, les Houthis,
25:38qui contrôlent une large partie du territoire yéménite,
25:40ont annoncé 68 morts
25:41provoquées par une frappe étatsunienne.
25:44La veille dimanche,
25:45l'armée américaine annonçait
25:46que huit sensibles avaient été frappées depuis la mi-mars.
25:49Selon le Pentagone,
25:50des centaines de combattants
25:51auraient été tués parmi les rebelles outils,
25:53dont des membres de la direction de l'organisation.
25:56Les libéraux favoris
25:57dans les élections fédérales canadiennes.
25:59Quatre mois après la démission de Justin Trudeau,
26:02poussé vers la sortie par son propre parti,
26:04son successeur Marc Carnet
26:06joue son avenir.
26:07Le parti libéral,
26:08qu'il représente,
26:08est donné favori d'une courte tête
26:10avec 44% des intentions de vote,
26:12juste devant les conservateurs
26:14de Pierre Poilièvre,
26:16crédité de 39%.
26:17Une situation impensable
26:18il y a encore quatre mois,
26:19alors que les sondages
26:20donnaient les conservateurs largement en tête.
26:22Les libéraux partent pourtant de loin,
26:24puisque Justin Trudeau
26:25a dirigé le pays pendant neuf ans
26:26et que son nom reste associé
26:28à une gestion calamiteuse
26:29de la crise sanitaire,
26:30ainsi qu'à une immigration massive
26:31qui a laissé un goût amer
26:32à de nombreux Canadiens.
26:37Et voilà,
26:38c'est déjà la fin de cette édition.
26:40Dès à présent,
26:40retrouvez Politique et Éco.
26:42Pierre Bergerot reçoit l'analyste financier
26:44Sylvain Tigé
26:45pour évoquer les volte-faces
26:47de Donald Trump
26:47dans sa guerre commerciale
26:49avec la Chine.
26:50C'est la technique
26:51de son principal conseiller économique
26:53dont on commence à entendre parler,
26:55Stéphane Miran.
26:57Alors,
26:57je ne sais pas
26:58si c'est lui
26:59qui le conseille,
27:00peut-être.
27:01D'accord.
27:01Mais c'est retirer au dollar
27:03son statut de monnaie mondial
27:05pour réindustrialiser.
27:06En tout cas,
27:07c'est ce qui se dégage
27:08et ce qu'on peut constater.
27:09Alors,
27:10je ne sais pas
27:10s'ils veulent retirer au dollar
27:12le statut de monnaie mondiale
27:15pour une raison qui est simple.
27:16C'est que c'est ce statut mondial
27:18du dollar
27:18qui permet aux États-Unis
27:19aujourd'hui d'emprunter
27:20et de vivre à crédit.
27:22D'accord ?
27:23C'est parce que tout le monde
27:24veut du dollar américain
27:25qu'ils peuvent se permettre
27:26de dépenser un peu n'importe comment,
27:28d'avoir la plus grande armée du monde
27:29et de continuer à croître
27:31de façon...
27:32Donc,
27:32non,
27:32je pense qu'ils souhaitent conserver
27:34un dollar monnaie mondiale
27:36mais je pense qu'ils veulent juste
27:37le dévaluer un petit peu
27:37parce qu'ils se rendent compte
27:38qu'aujourd'hui,
27:39monter une entreprise aux États-Unis,
27:40produire aux États-Unis
27:41avec des salaires
27:42comme ceux des Américains,
27:43ce n'est pas non plus très facile.
27:45Donc,
27:45ça pousse les gens
27:45à aller dans des pays...
27:47Demain,
27:47à partir de 7h,
27:49vous pourrez découvrir
27:49notre Zoom
27:50avec le philosophe
27:52Xavier Coquille
27:52qui décrit le recul
27:53des libertés en Europe
27:54avec le pacte vert
27:55d'Ursula von der Leyen.
27:57C'est à présent
27:58la fin de cette édition.
27:59Merci à tous
28:00pour votre fidélité.
28:01Rendez-vous demain
28:02même heure,
28:03en attendant,
28:04portez-vous bien.
28:05Bonsoir.

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