Sébastien Chenu, vice-président du RN, s'est exprimé sur les propos tenus par Bernard Arnault au sujet de la fiscalité en France concernant les grandes entreprises.
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00:00Il a soutenu qui, Bernard Arnault ? C'est le copain de qui, Bernard Arnault, toutes ces années ?
00:03Là où on en est, ce qu'il déplore aujourd'hui, c'est son bulletin de vote, c'est ses soutiens, c'est ses amis.
00:09Ce qu'il déplore aujourd'hui, Bernard Arnault, c'est effectivement le résultat des politiques qui sont menées depuis des années.
00:15Nous, je vous ai dit, on est sur un autre modèle. On n'est pas pour taxer la production, on n'est pas pour taxer la croissance,
00:21on n'est pas pour taxer le made in France, évidemment. On a d'autres sources, j'en ai cité quelques-unes.
00:25Donc vos pouvoirs, LVMH, ne seraient pas davantage taxés qu'il ne l'est aujourd'hui ?
00:28Il y aurait une taxation éventuelle sur les surprofits, ça c'est important, une taxation sur les surprofits,
00:33c'est-à-dire une grande entreprise, notamment, par exemple, il y a aussi toute la distribution qui est concernée,
00:38qui aurait fait des surprofits qui ne sont pas liés à sa stratégie, mais qui sont liés à des conditions extérieures.
00:42Oui, mais ça, tout le monde est pour.
00:45Ah, mais ne croyez pas ça. Vous croyez que LVMH n'a pas fait de surprofits ? Vous croyez que l'ensemble de LVMH n'a pas fait de surprofits ?
00:50Bon, donc il n'échapperait pas à une solidarité supplémentaire, mais je note d'abord que c'est 8,5 milliards d'euros,
00:56la contribution de LVMH aux impôts à la main du budgétaire français, donc c'est une entreprise qui contribue.
01:03Moi, je ne suis pas pour qu'on fasse fuir des entreprises, parce que c'est de l'emploi ici, donc je ne suis pas du tout pour ça.
01:08Je pense qu'il y a d'autres possibilités, et surtout le dispositif tel qu'il est là, il tape tout le monde à l'aveugle, et c'est ça qui est ennuyeux.