Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur un nouveau francocide, le meurtre d'Elias. Une analyse percutante sur l'ensauvagement et les conséquences de l'immigration que les médias voudraient bien vous cacher sous prétexte de la minorité des auteurs.
Le dossier de la semaine est consacré à Bayrou et son propos sur un sentiment de submersion migratoire. Pourquoi certains sujets sont-ils tabous dans les médias traditionnels et comment les journalistes créent-ils un narratif qui pousse à interdire cette terminologie qui décrit pourtant le réel ?
De la démission de Philippe Carli, le patron d'EBRA, à la diabolisation d'Elon Musk, en passant par les déclarations choc de Jacques Weber sur Trump, découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas, sans oublier le portrait piquant de Léa Salamé sous la loupe de l'OJIM. Une analyse sans concession de l'une des figures médiatiques les plus influentes.
👉 Pourquoi regarder cette émission ? Si vous en avez assez de la désinformation et de la pensée unique, "I-Média" est fait pour vous. Cette émission offre une perspective différente, loin des discours mainstream, pour comprendre les véritables enjeux de notre époque.
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📅 Sommaire I-Média 525
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🎥 L'image de la semaine : Elias, fait divers ou francocide ?
‐-‐-----------
📰 Le dossier du jour : Bayrou et la submersion migratoire
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💡 Les pastilles de l'info :
Philippe Carli, patron d’EBRA, forcé à démissionner après des "likes"
Ebony et Marine : la racialisation au cœur de la Star Academy
Jacques Weber sur RTL : Trump est "une ordure" "à supprimer"
Mélenchon se paie Libé
Musk : pourquoi cette diabolisation ?
Pujadas : le mea culpa
Toutes pour une, une débâcle française prévisible et consommée
‐-‐-----------
📅 Conclusion
‐-‐-----------
🎙️ Portrait piquant : Léa Salamé, l'influente journaliste
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🔗 Liens utiles :
OJIM : www.ojim.fr
Polémia : https://www.polemia.com/
Le dossier de la semaine est consacré à Bayrou et son propos sur un sentiment de submersion migratoire. Pourquoi certains sujets sont-ils tabous dans les médias traditionnels et comment les journalistes créent-ils un narratif qui pousse à interdire cette terminologie qui décrit pourtant le réel ?
De la démission de Philippe Carli, le patron d'EBRA, à la diabolisation d'Elon Musk, en passant par les déclarations choc de Jacques Weber sur Trump, découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas, sans oublier le portrait piquant de Léa Salamé sous la loupe de l'OJIM. Une analyse sans concession de l'une des figures médiatiques les plus influentes.
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📅 Sommaire I-Média 525
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🎥 L'image de la semaine : Elias, fait divers ou francocide ?
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📰 Le dossier du jour : Bayrou et la submersion migratoire
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💡 Les pastilles de l'info :
Philippe Carli, patron d’EBRA, forcé à démissionner après des "likes"
Ebony et Marine : la racialisation au cœur de la Star Academy
Jacques Weber sur RTL : Trump est "une ordure" "à supprimer"
Mélenchon se paie Libé
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NewsTranscription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:22– Bonjour à tous, très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'E-Média.
00:27Bonjour Jean-Yves. – Bonjour Floriane.
00:29– Alors Jean-Yves, je vais commencer par rappeler aux téléspectateurs
00:32qu'il faut cliquer sur le pouce en l'air, c'est très important.
00:34Et puis n'hésitez pas à nous laisser des commentaires,
00:36vous avez été très nombreux à le faire la semaine dernière,
00:38c'était très appréciable et puis ça a permis de bien redonner de la dynamique à cette vidéo.
00:44C'est essentiel pour l'algorithme de YouTube, vous le savez.
00:47Place au programme, on va commencer avec l'image de la semaine.
00:51L'image de la semaine bien sûr, c'est la tragique mort d'Elias, 14 ans,
00:55qui a été tué pour son téléphone portable.
00:59Et puis, on verra que le dossier du jour, c'est notre ministre Berroux
01:03qui a parlé d'un sentiment de submersion migratoire.
01:08On parlera de tout ça, on n'oubliera pas les pastilles de l'information.
01:11Bien sûr, le portrait piquant de cette semaine
01:13qui est une rediffusion consacrée à Léa Salamé.
01:17Eh bien, chers amis, E-Média numéro 525, c'est parti.
01:22♫
01:25– Revenons, je vous le disais en introduction, sur la mort d'Elias
01:29après Thomas, après Enzo, après Hugo, après Philippine,
01:33après tant d'autres finalement.
01:36Est-ce qu'Elias est un fait divers
01:38ou est-ce qu'il s'agit d'un francocide ?
01:41Est-il victime de l'immigration ?
01:43Je vous propose déjà de regarder son image.
01:45C'est un beau jeune homme qui est mort pour son téléphone.
01:48Jean-Yves, je le disais tout à l'heure.
01:51Je vous propose de commencer avec, peut-être, qui sont les agresseurs ?
01:56C'est la question que tous les journaux se sont posées
01:59sans vraiment y répondre, vous allez voir.
02:01Le Parisien, on est tous effarés, choc après la mort d'Elias.
02:05Eh bien, le Parisien, le 25 janvier, donc le samedi,
02:08le lendemain de la mort d'Elias,
02:11nous parle des deux agresseurs comme l'un qui porte des tresses,
02:16l'autre de forte corpulence.
02:18Donc, on a un début de description physique.
02:22Marie France a repris également cette typologie,
02:25donc l'un avec les tresses, l'autre avec la forte corpulence.
02:28Et finalement, ce n'est que Valeurs Actuelles qui, le 27 janvier,
02:33nous parle d'individus de type africain avec des cheveux courts, crépus,
02:37portant un bas, un haut, de jogging noir, des baskets noires,
02:40un blouson sans manche noire et pour celui de 17 ans,
02:43corpulence mince, de type antillais et des cheveux de type dread,
02:47court avec un jogging noir également, des baskets noires, un haut noir
02:50et lui, un blouson avec une capuche fourrée noire.
02:54Quasiment personne n'a parlé du type des agresseurs.
02:58Qu'est-ce que ça vous évoque, Jean-Yves ?
03:00– Si vous voulez, moi, j'ai été frappé aux premières informations
03:05où on décrivait les vêtements des agresseurs,
03:09puisqu'on les recherchait, ou les chaussures des agresseurs,
03:13mais on ne donnait pas leur type physique.
03:16Or, si on décrit quelqu'un, si on cherche un suspect,
03:19il y a les vêtements qu'on peut changer
03:22et il y a le type physique qu'on peut plus difficilement changer.
03:25Et donc, c'est très simple, et je le dis à tous ceux qui nous regardent,
03:29à partir du moment où on ne dit pas que le type physique est européen,
03:34c'est qu'il n'est pas européen, voilà.
03:37En l'occurrence, c'était un des types physiques africains pour l'un,
03:43antillais pour l'autre, en tout cas, ce n'étaient pas des types physiques européens,
03:47et c'est évidemment ce que les médias essayent de camoufler,
03:52et on peut reconnaître à valance actuelle le fait
03:54d'avoir dit les choses telles qu'elles sont dans la réalité.
03:59Et on ne peut pas traiter les questions d'insécurité si on n'étudie pas
04:07qui commet les actes d'insécurité,
04:10qui commet, dans les cas les plus fréquents, pas toujours,
04:14mais dans les cas les plus fréquents, les actes d'insécurité,
04:17et on tombe évidemment sur la question de l'immigration.
04:21L'insécurité, telle qu'elle s'est développée au cours des 50 dernières années,
04:25n'est qu'une conséquence, pas la seule, mais c'est une conséquence de l'immigration.
04:31– Alors, Jean-Yves, je vous propose de passer maintenant
04:33au traitement médiatique de cette affaire,
04:34il y a eu des titres assez hallucinatoires, je dois dire,
04:38notamment celui du Monde, qui parle d'un adolescent de 14 ans tué à Paris
04:43après avoir refusé de se faire prendre son téléphone.
04:46– Ah le salaud, il a refusé de se faire prendre son téléphone, ah vraiment !
04:50– Ça s'appelle du vol en fait.
04:51– Ah, refusé, non mais pourquoi il a refusé son téléphone ?
04:55C'est quasiment lui le coupable.
04:58– Exactement, alors Libération aussi nous parle d'un fait divers,
05:02et dans la phrase du sous-texte, il y a
05:05il avait tenté de résister au vol de son portable.
05:08– On ne résiste pas !
05:10– Jean-Yves, rien ne se serait passé, c'est dingue.
05:12Et vous allez voir, je pense que la palme de l'article le plus hallucinant
05:17peut être attribuée au Figaro,
05:19le Figaro a décidé de donner des noms d'emprunt aux agresseurs,
05:23et attention, roulement de tambour, comment s'appelle-t-il, Léo et John.
05:28Alors là, c'est encore les Anglais de Barmanin, Jean-Yves.
05:30– C'est les Anglais, c'est les Anglais.
05:32– Et donc le Figaro qui se justifie en disant que le prénom a été modifié,
05:35on s'en doutait du coup,
05:37parce qu'évidemment les tresses ça signe quand même le profil plus africain.
05:41Voilà, de fait, les blancs ne se font pas des tresses dans les cheveux,
05:45et on nous signale aussi dans le Figaro que la loi interdit d'identifier
05:49les mineurs mis en cause dans les affaires criminelles ou correctionnelles.
05:52Effectivement, ça les arrange bien.
05:54– Oui, mais bon, ça n'interdit pas de voir dans quel contexte ça se situe.
06:00Et là, en l'occurrence, ça se situe dans un contexte d'insécurité
06:04à proximité de ces stades et d'inproximité liée à l'existence de racailles
06:09issues d'une migration dans ces ensembles HLM.
06:11Voilà, c'est ça la réalité.
06:13– Alors, je vous propose d'écouter ce qu'a à dire la maire du 14e arrondissement de Paris.
06:20Vous allez voir, c'est très intéressant.
06:21– On avait eu des signaux d'alerte qu'un petit groupe de jeunes
06:26rentrait dans le centre sportif, agressait, en tout cas violentait
06:33ou menaçait, par exemple, de manière plus ou moins grave
06:37et de manière plus ou moins fréquente, ceux qui venaient au stade.
06:41– Et qu'est-ce qui s'est passé depuis un an, alors ?
06:43– On a mobilisé tout le monde, on s'est réunis,
06:46on a pu mettre aussi des mots sur ce qui se passait
06:49et puis on y a apporté aussi des réponses.
06:51– En tant que maire, ce n'est pas un sentiment d'échec
06:54quand même que vous éprouvez ce soir qu'en survient un tel drame
06:56alors que certaines choses étaient connues
07:00et certaines mesures, peut-être, ont été mises en place
07:02mais n'ont pas empêché que survienne ce drame.
07:04– N'ont pas suffi.
07:06– On s'est réunis.
07:07– On s'est réunis, oui.
07:08C'est bien la preuve que la réunionite aiguë qui frappe notre pays
07:12n'est pas une très bonne solution.
07:15Alors, Karine Petit nous dit aussi le lendemain, à nouveau sur BFM,
07:18il faut soulever le fait que le journaliste fait quand même le job, Jean-Yves, je trouve.
07:22– Oui, tout à fait, absolument.
07:25– Karine Petit dit le lendemain sur BFM qu'elle va s'adresser aux équipements sportifs.
07:33En fait, elle en profite pour faire sa promo en disant
07:35qu'elle a installé des beaux équipements sportifs
07:37le long du périque dans son arrondissement
07:40et que c'est à eux qu'elle va s'adresser pour régler le problème.
07:43On ne sait plus si elle est assistante sociale ou maire, cette dame, à force.
07:47Et ce qui est intéressant, c'est que Pierre Sautarel a retrouvé cette information
07:51qu'il y avait eu des signes d'alerte, ces jeunes.
07:55Ça fait plus d'un an qu'il y a ce problème de violence, de vol et de dégradation
08:00aux abords de ces stades dans le XIVe.
08:03Et elle dit qu'on avait apporté un soutien éducatif, aidé les familles.
08:09Il y a plusieurs types d'aides, mais on peut se dire que ça a aussi peut-être été financier.
08:14Et que depuis, la maire avait été interrogée en 2024,
08:17elle avait dit « Depuis, tout va mieux ».
08:19Bon, ben voilà, la réalité, le réel, le réel.
08:23Marianne s'est d'ailleurs payée Karine Petit, donc la maire du XIVe arrondissement,
08:28avec le portrait craché,
08:30en signifiant que c'est une maire déconnectée de la réalité qui fuit ses responsabilités.
08:35Jean-Yves, j'imagine que vous validez la terminologie.
08:38On est là, dans ce qu'on vit malheureusement depuis près d'un demi-siècle maintenant,
08:42la culture de l'excuse, la préférence délinquante
08:47et le lâchage de ceux qu'on appelle à tort des victimes.
08:51Car je crois que, dans le cas d'Elias, comme dans le cas de Thomas Crépole et dans beaucoup de cas,
08:57ce sont des jeunes hommes ou des jeunes garçons qui résistent, qui se défendent.
09:04Et au fond, on devrait rétablir la médaille de la résistance,
09:08fusse pour leur attribuer à titre posthume,
09:11ou en tout cas leur donner la légion d'honneur à titre posthume, parce qu'ils résistent.
09:15Alors qu'effectivement, le système voudrait tout simplement qu'ils se couchent,
09:20qu'ils cèdent à leurs agresseurs, ils résistent.
09:23C'est leur réflexe, c'est leur instinct et on ne peut que les en féliciter.
09:28J'ai noté, Jean-Yves, dans Le Parisien, un témoignage assez intéressant.
09:32Les journalistes ont évidemment interrogé les habitants aux abords du lieu
09:38où s'est déroulé le drame, où Elias a été poignardé.
09:42Il faut utiliser les bons termes.
09:45Et c'est intéressant parce que vous allez voir,
09:47même les enfants de 14 ans, ils savent reconnaître les quartiers de l'insécurité.
09:51Voilà ce qu'un jeune joueur de l'équipe ou du club d'Elias dit.
09:56On sait tous que ce coin est craignos.
09:58Il y a des dealers et des gens des cités
10:00qui peuvent nous agresser dans le parc ou dans les rues à la sortie.
10:03C'est pour ça qu'on ne rentre jamais seul, toujours à deux ou à trois.
10:08Donc même les jeunes sont capables de reconnaître la sécurité.
10:10Et parlons déjà le politiquement correct, puisqu'il parle des gens des cités.
10:15Il a déjà intégré le vocabulaire euphémisant de la réalité.
10:21À propos de ces jeunes des cités, je vous propose d'écouter François Molins,
10:26qui revenait sur l'excuse atténuante de minorité quand on juge des enfants.
10:31Après le meurtre du jeune Elias, tué à 14 ans par deux jeunes à peine plus âgés que lui,
10:35qui voulait lui voler son portable.
10:37Cette donnée, c'est l'âge des délinquants avec des mineurs de plus en plus violents
10:40et souvent de plus en plus jeunes.
10:42Faut-il arrêter de juger les mineurs comme des enfants ?
10:45Est-ce que notre justice est trop indulgente avec les mineurs aujourd'hui ?
10:47Je pense qu'on ne peut pas juger un mineur comme un majeur.
10:50Un mineur, c'est une personne dont la personnalité est en construction.
10:54Et ça, je pense qu'il faut en tenir compte.
10:56Moi, c'est la raison pour laquelle je pense qu'il faut qu'on garde l'excuse atténuante de minorité.
11:00Et il faut faire confiance au juge là-dessus.
11:02Je pense que le juge connaît ses dossiers.
11:05Et il faut lui faire confiance quant à l'application de cette excuse ou pas.
11:09Ça fait juste un demi-siècle qu'on fait confiance au juge.
11:13Ou même 40 ans, on va dire, depuis les réformes de Baninter.
11:16On fait confiance au juge.
11:18On voit le résultat de la confiance faite au juge.
11:21L'excuse de minorité, en plus, je pense que ce n'est pas pareil à 10 ans et à 12 ans et à 16 ans ou 17 ans.
11:28Première remarque.
11:29Deuxième remarque, il y a dans les populations d'origine africaine
11:34une maturité physique plus rapide.
11:40Et donc, est-ce que c'est toujours pertinent de maintenir l'excuse de minorité jusqu'à 18 ans,
11:48comme on le fait aujourd'hui ?
11:49On peut vraiment se poser la question.
11:52Il y a Paul Sujit qui revient sur une alerte AFP.
11:56Meurtre d'un adolescent à Paris.
11:58Berroux invite les députés à se saisir de la question du port des armes blanches.
12:02Il commande ceci.
12:03C'est la faute au couteau.
12:05Il en faudrait moins dans ce pays.
12:07Oui, c'est la faute au couteau.
12:08C'est la faute aux voitures.
12:09Quand il y a une voiture qui charge.
12:12C'est la faute au téléphone portable.
12:13Parce que s'il n'avait pas de téléphone portable, il ne se serait pas fait agresser.
12:17D'ailleurs, Paris et la ville de Paris est en pleine campagne contre le port du couteau.
12:21Il faut le noter.
12:22Porter un couteau, c'est se mettre en danger, pas se protéger.
12:25C'est des affichages quand même très pertinents.
12:27Et on a également le directeur de la police municipale de Paris qui est intervenu sur France 3.
12:33Je suis très fière de lui, je ne vous passe pas la vidéo, mais croyez-moi sur parole.
12:37Il est tout content de dire qu'il distribue des flyers à la sortie des collèges
12:43où il explique aux élèves qu'il ne faut pas prendre un couteau dans la cuisine
12:46et le mettre dans sa poche parce que ce n'est vraiment pas bien.
12:50Vous avez vu, je le fais bien.
12:51C'est mon expérience de maman qui parle.
12:53Oui, très bien.
12:54Et j'aimerais, Jean-Yves, pour clôturer cette image de la semaine,
12:58revenir un peu, faire un parallèle avec les États-Unis.
13:02On a eu cette déclaration de J.D. Vance, qui est le vice-président de Donald Trump,
13:09qui a déclaré ceci.
13:10Je ne veux pas que mes enfants partagent un quartier avec des immigrés
13:12qui n'ont pas été correctement sélectionnés.
13:15Et parce que je ne le veux pas pour mes enfants,
13:18je ne vais pas forcer d'autres citoyens américains à le faire.
13:21Et là, c'est fondamental parce qu'on a tous énormément d'exemples en tête,
13:26de politiques qui ont des politiques qu'ils ne s'appliquent pas à eux-mêmes
13:30puisqu'ils vivent ailleurs, dans des endroits protégés.
13:34Enfin, je pense à Émeric Caron qui scolarise ses enfants à Versailles.
13:38Je pense à Pape Ndiaye, par exemple, qui met ses enfants à l'école alsacienne
13:42quand il réforme l'école publique.
13:44Je pense à tant d'autres qui…
13:47On va citer la famille De Nervo, parce que la famille De Nervo, on l'aime beaucoup ici.
13:53D'abord, M. De Nervo est le directeur général de l'ARCOM.
13:56Il est chargé d'imposer la diversité partout, dans les médias.
14:00Et Mme Laurence De Nervo, elle est à la tête d'une association
14:05financée par M. Soros pour implanter des migrants partout en France.
14:11Eh bien, où scolarisent-ils leur progéniture ?
14:16Eh bien, figurez-vous dans une école privée très sélective
14:21du beau 17ème arrondissement de Paris.
14:24C'est-à-dire, c'est l'inverse de ce que me dit M. Vance.
14:27M. Vance, il dit, je veux scolariser mes enfants dans des bonnes écoles
14:32où il n'y a pas d'immigrés ou que des immigrés sélectionnés.
14:36Ces gens-là veulent mettre des immigrés partout non sélectionnés,
14:40mais pas dans l'école de leurs enfants.
14:45La transition est toute trouvée.
14:47On parlait d'immigration.
14:48Eh bien, figurez-vous que François Bayrou a parlé
14:52d'un sentiment de submersion migratoire.
14:54Je vous propose qu'on l'écoute tout de suite.
14:56Les apports étrangers sont positifs pour un peuple
15:01à condition qu'ils ne dépassent pas une proportion.
15:05Je pense que la rencontre des cultures est positive.
15:10Mais dès l'instant que vous avez le sentiment d'une submersion,
15:14de ne plus reconnaître votre pays,
15:17de ne plus reconnaître les modes de vie ou la culture,
15:21dès cet instant-là, vous avez rejet.
15:23On y est en France, selon vous ?
15:24Est-ce qu'on y est en France, oui ou non ?
15:26On approche.
15:27En tout cas, c'est dans cette zone qu'on se trouve.
15:30Jean-Yves, vous avez peut-être un commentaire à faire
15:32sur notre Premier ministre ?
15:35Il n'est jamais trop tard pour reconnaître la réalité.
15:38Pourquoi faudrait-il s'engager à prendre en compte cette réalité
15:41et à agir, agir, agir ?
15:43Alors, voilà ce que les médias en disent.
15:44En tout cas, on a Mediapart, le naufrage de François Bayrou.
15:48Ouest France, François Bayrou assume la submersion migratoire.
15:53On a, sur Europe 1, un intervenant qui disait
15:56que le terme de submersion est exact pour Mayotte,
15:59mais pas pour la France métropolitaine.
16:02Les échos, submersion, un Premier ministre peut-il dire cela,
16:05quand même ? On pose la question.
16:07Et dans Sud-Ouest, le dérapage de Bayrou.
16:11La presse se fait juger maître, là, Jean-Yves.
16:14Elle veut interdire.
16:16C'est-à-dire, le mot dérapage,
16:18qu'on a d'abord utilisé pour le Front national
16:21et pour Jean-Marie Le Pen,
16:22il vise à interdire que le réel soit pris en compte
16:27par un homme politique, un journaliste,
16:29ou un homme d'économie, d'ailleurs.
16:30C'est la phrase de l'interdit.
16:33Alors, revenons toujours sur nos chers amis les journalistes.
16:37Il y avait Laure Miller, qui est une députée Renaissance,
16:41qui a été interrogée sur le plateau de France Info,
16:43justement, sur ce terme de sentiment de submersion migratoire.
16:47Et vous allez voir, la journaliste, elle pousse.
16:50Vous allez voir dans quel sens.
16:51Alors, moi, j'ai du mal à commenter les termes
16:54qui peuvent être ceux de responsables politiques.
16:57Parce que je crois que c'est...
16:58Ça crispe dans votre camp, et c'est Premier ministre, quand même.
17:00C'est l'écume de l'actualité, et ce n'est pas le sujet de fond.
17:03Mais donc, peu importe les termes qu'on utilise,
17:05que le Premier ministre utilise,
17:07c'est ça que vous êtes en train de dire ?
17:08En tout cas, moi...
17:09Submersion migratoire.
17:10Alors, c'est un sentiment de submersion migratoire.
17:12Et je pense que vous discutez avec n'importe qui dans la rue,
17:14vous allez vous promener,
17:15vous verrez qu'il y a effectivement ce sentiment
17:17de submersion migratoire,
17:18qui est confirmé ou qui ne l'est pas,
17:20mais il y a un sujet immigration dans notre pays.
17:21En fait, ce qui sauve, là, c'est le sentiment.
17:24On a le droit de dire parce que c'est sentiment.
17:26On est dans le sentimentalisme, là, en ce moment.
17:28Il y avait le sentiment d'insécurité avant, si on se souvient bien.
17:31Ce qui est assez amusant, c'est que sur cette chaîne du service public,
17:35financée par les contribuables,
17:38on est dans la même logique.
17:40Là, on diabolise, on est dans une entreprise de diabolisation
17:43d'une députée renaissance.
17:46On utilise contre elle les méthodes qu'on utilisait
17:50contre le Front National il y a 10 ans ou 20 ans.
17:53C'est le service public.
17:55– Bienvenue dans le réel, là encore.
17:56Moi, ce qui m'amuse, c'est qu'il y a quand même une autorisation
17:59du terme de submersion migratoire qui est un peu à géographie variable,
18:04dirais-je.
18:05Parce que souvenez-vous, on avait parlé de Cohn-Bendit,
18:08qui avait parlé de grand remplacement à Mayotte.
18:10Et personne ne lui avait rien dit.
18:12C'était OK.
18:13Et là, submersion migratoire, sentiment, ça ne va pas sur France Info.
18:18C'est amusant.
18:19Alors, voilà ce que les Français en pensent,
18:21en tout cas puisque le JDD a fait un sondage avec CNews Europe 1.
18:2565% des Français estiment que la France est submergée par l'immigration.
18:29On a également quelques chiffres,
18:31je ne vais pas vous en kikiner en les citant tous,
18:33mais qui ont été repartagés par Julien Masson,
18:36qui est au Front National,
18:38plus 100% d'immigrés à Brest en 15 ans.
18:4068% à Rennes, 64% à Nantes.
18:44En 15 ans, on a également plus 725% à la Gerche de Bretagne.
18:50Plus 581% à Vesin-le-Coquet.
18:53Là, ce n'est plus de la submersion migratoire,
18:56c'est presque du remplacement de population, d'ailleurs.
18:58Alors, il y a quand même deux choses à voir, effectivement, dans ces chiffres.
19:02C'est l'ampleur de la progression, y compris dans des petites bourgades.
19:06Et donc, là, c'est quand même extrêmement frappant.
19:09Et dans les grandes villes, on voit les chiffres,
19:13mais si on prend simplement les maternités en Ile-de-France,
19:19c'est 70% de naissances d'enfants extra-européens.
19:25Si ce n'est pas du grand remplacement,
19:27si ce n'est pas de la submersion migratoire,
19:29j'aimerais savoir ce que c'est.
19:30Enfin, avec au moins un parent étranger,
19:31puisque c'était la fameuse polémique des tests de drépanocytose.
19:35C'est à la drépanocytose, oui, absolument.
19:38Mais on ne dépiste à la drépanocytose que les enfants d'origine extra-européenne.
19:44– Il me semble que maintenant, on le propose à tout le monde,
19:45histoire de lisser…
19:46– Comme ça, on a cassé le thermomètre.
19:48– Voilà, exactement.
19:49– Mais enfin, les derniers chiffres connus, c'était 70%.
19:53– Et alors, vous allez voir, pour finir sur ce terme de submersion migratoire,
19:57que la presse pousse vraiment, et notamment un média en particulier,
20:01c'est Le Parisien, qui a sorti trois articles, quand même,
20:05sur cette thématique en quelques heures.
20:07Après la polémique sur la submersion migratoire,
20:10le gouvernement Beyroux, sous la crainte de la censure.
20:13Voilà, c'est la presse qui agite la crainte, en fait.
20:16Il n'est pas inquiet, malgré la polémique sur la submersion migratoire,
20:19François Beyroux garde son cap.
20:21Et puis, un troisième article,
20:22l'EPS peut-il voter la censure ?
20:24Tempête sous les crânes socialistes, après les propos de Beyroux.
20:27On a presque l'impression qu'il est au fond du Madame Irma, là,
20:31Jean-Yves Stéphane, c'est très typique du Parisien.
20:33– Et puis, c'est quand même beaucoup de jeux politiciens,
20:35en sachant qu'il n'y a toujours pas de budget.
20:38Et que la question, pour le moment, sur la censure,
20:39ce n'est pas les propos de M. Beyroux sur la submersion migratoire,
20:43ou le sentiment de submersion migratoire.
20:46C'est les chiffres du budget.
20:48Qu'est-ce qu'on va voter ?
20:49Qu'est-ce qui va être voté ?
20:50– Qu'est-ce qui va être voté, oui.
20:51Eh bien, écoutez, on suivra ça de près sur Immedia.
20:54Je vous propose maintenant de passer au Passif de l'Information.
21:00Et notre première Passif de l'Information,
21:03elle est consacrée à Philippe Carly.
21:05Le nom ne vous dit peut-être pas grand-chose,
21:07mais il s'agit du patron de presse Hébra.
21:11Hébra, c'est beaucoup, beaucoup de journaux, Jean-Yves.
21:13– Tout l'Est.
21:14– Voilà, tout l'Est, le Bien public, le Dauphiné libéré,
21:18l'Est républicain, etc.
21:21Et alors, pourquoi est-ce qu'il a démissionné ?
21:23Eh bien, dans un premier temps, figurez-vous qu'il s'est excusé
21:26parce qu'on a repéré que sur LinkedIn,
21:28il likait des messages de Sarah Knafo et Marion Maréchal.
21:34– Pas bien, pas bien, pas bien.
21:36Il avait utilisé cette excuse.
21:37Ma pratique rapide des réseaux sociaux a été maladroite, j'en suis désolée.
21:41Et finalement, quelques heures après, il a démissionné.
21:45Jean-Yves, est-ce que ça vous évoque quelque chose ?
21:48Alors, il y a l'article de Libération quand même,
21:50je vais vous faire quelques citations qui sont incroyables.
21:53Dans la mesure où sa notoriété et ses responsabilités
21:56engagent indéniablement les rédactions
21:58dont les lignes éditoriales sont réputées être indépendantes et apolitiques…
22:01– Oui, bien sûr, c'est vrai que dans la presse régionale,
22:03on est très, très apolitique et très indépendant.
22:06On est déjà très dépendant en fait des subventions,
22:08donc c'est une tartufferie incroyable.
22:10– Dépendant des subventions et dépendant des publicités
22:13des collectivités locales, des communes, des départements, des régions.
22:16– Tout à fait, ils sont tenus en réalité, bien sûr.
22:20Et il y a cette phrase aussi qui est bien,
22:22on ne peut pas demander une impartialité à ses journalistes
22:24et afficher autant ses idées politiques
22:27avec son compte professionnel de patron de presse.
22:30Jean-Yves, vous êtes scandalisé, j'imagine.
22:32– Tout à fait, je crois d'abord qu'il a eu tort, ce M. Carly, de s'excuser.
22:38Parce qu'à partir du moment où on s'excuse, on s'accuse.
22:42Et donc il a eu tort, d'autant plus qu'en fait,
22:45liker sur un réseau social, en l'occurrence je crois que c'est Lindequin,
22:50ce n'est pas forcément approuver, c'est signaler l'intérêt d'un point de vue.
22:57Ce n'est pas forcément l'approuver.
22:59Alors, bon, il s'est excusé, et à partir de là,
23:04il a été coupable et il a été conduit à la démission.
23:06C'est intéressant de voir qui l'a conduit à la démission.
23:09– C'est poussé par la CGT.
23:10– C'est-à-dire, c'est à la fois un consortium de syndicats de journalistes,
23:15qui sont, comment on dit, indépendants et neutres bien entendu,
23:19et de patrons de banques, puisque la propriété du groupe ÉBRA,
23:26les propriétaires du groupe ÉBRA,
23:28c'est un ensemble de banques mutualistes et populaires.
23:33Donc c'est assez intéressant de voir cette alliance syndicalo-bancaire
23:39pour chasser un homme qui, simplement,
23:45pouvait s'intéresser à d'autres opinions que celles qui ne concernent que la Doxa.
23:50– Tout à coup, je m'inquiète, Jean-Yves, pour ma place dans cette émission,
23:53parce que la semaine dernière, il est vrai que j'avais fait un coup de chapeau
23:57à Libération qui était les seuls à avoir parlé du scandale des fonds Marianne
24:02pour Marlène Schiappa qui avait pourtant été décorée de la Légion d'honneur.
24:06Que fait Martial ? Pourquoi ne suis-je pas encore suspendu de cette émission ?
24:12Juste un point également sur les algorithmes quand même et sur les réseaux sociaux.
24:16Les algorithmes font qu'on est très vite enfermé sur les réseaux sociaux.
24:20Ils nous proposent des choses qui nous plaisent, qui sont susceptibles de nous plaire.
24:24Donc si on n'est pas ouvert, si on ne s'abonne pas à des contenus
24:28qui ne sont pas forcément proches de nos idées,
24:31finalement, on ne peut plus avoir une vision globale et objective des choses.
24:38Jean-Yves, on continue avec la Starac. Vous avez regardé la finale ?
24:42– Non, je n'en ai entendu parler.
24:44– Mais vous en avez entendu parler, effectivement,
24:46parce que je vous propose cet article de Paul Sujit, donc pour Le Figaro.
24:49Les deux finalistes de la Star Academy
24:51renvoyaient à leur couleur de peau sur les réseaux sociaux.
24:54La gagnante de la Star Academy, Marine Delplace,
24:58a été traitée de salle blanche par des internautes.
25:01Ebony aussi, donc l'autre finaliste,
25:04a également été victime d'insultes sur les réseaux sociaux.
25:07Qu'est-ce que ça vous évoque, finalement, toute cette…
25:10– Je crois que c'est assez triste, mais indépendamment de cela,
25:14ça reflète la racialisation de la situation.
25:17C'est-à-dire qu'à force de nier la réalité,
25:20la réalité revient en forme de boomerang.
25:24Et au fond, ces deux jeunes femmes n'ont moins été jugées
25:29par leur qualité à chanter ou pas que par leur couleur de peau.
25:36– Jacques Weber était invité sur RTL et vous allez voir,
25:40il s'est servi de ce passage médiatique
25:44pour en faire une tribune très politique.
25:46On l'écoute tout de suite.
25:47– Je suis un homme engagé, il faudrait que beaucoup de gens le soient,
25:49beaucoup plus.
25:50Moi, je suis absolument sidéré, estomaqué par la phasie
25:55qu'il y a autour de Trump.
25:56Il y a une feuille de cigarette entre nazisme et Trump.
25:59On est dans très grand danger à cause de quelques monstres
26:03issus d'ailleurs, et c'est ça le grave problème,
26:05le très très grave problème qui est posé,
26:07issus de la démocratie.
26:08On ne peut plus nuancer, on ne peut plus prendre le temps.
26:12Mais réveillons-nous, il faut que le monde descende dans la rue
26:14pour sortir cet horrible individu qu'est Trump.
26:17C'est un gros dégueulasse qu'il faut écrabouiller,
26:20qu'il faut supprimer littéralement.
26:21– Alors Jacques Weber qui parle de nuance.
26:23Jacques Weber, en 2022, il appuyait également à voter Mélenchon.
26:26Alors certes, ce n'était pas dans les médias.
26:28Et d'ailleurs, il utilisait déjà son expression favorite
26:30de feuille de cigarette, mais cette fois-ci,
26:32c'était entre Valérie Pécresse et Éric Zemmour.
26:35Éric Zemmour qui était une horreur absolue.
26:37Ça vous évoque sans doute quelque chose, Jean-Yves ?
26:40– Oui, non, mais je crois surtout là qu'il n'y a pas de maîtrise de l'antenne.
26:45– Il n'est pas repris à l'usine en ce moment.
26:47– Il n'est pas repris, il n'y a pas de maîtrise de l'antenne.
26:49Que fait l'ARCOM ? Que fait l'ARCOM ?
26:51– C'est moi qui ai fait les coupes.
26:52Effectivement, le journaliste ne dit rien, il laisse passer.
26:57On continue ses pastilles avec Elon Musk,
27:00décidément, qui fait toujours la une de l'actualité.
27:03Et je vous propose d'écouter à son propos, Jean-Noël Barraud.
27:06– My heart goes out to you.
27:09– Alors, qu'est-ce que vous en avez pensé ?
27:11Beaucoup ont dit c'est un salaud nazi.
27:13– Oui, il a dit, et donc on aurait tourné la page sans aucune difficulté
27:17s'il n'avait pas, il y a deux ou trois semaines,
27:21participé à une opération de promotion du parti allemand appelé l'AFD,
27:28qui est un parti d'ultra-droite qui flirte avec les thèses néo-nazis.
27:32– Ceux qui disent on quitte Twitter, on quitte X,
27:35après les déclarations d'Elon Musk, vous en pensez quoi ?
27:37– Moi je dis non, c'est pas à nous de quitter X, ou TikTok,
27:41ou Instagram, ou Facebook, c'est à ces plateformes de quitter l'Europe
27:45si elles ne se plient pas à nos règles.
27:48On sait donner des règles, les règles d'ailleurs,
27:51quasiment les plus strictes du monde, pour réguler.
27:55– On est presque sur un vœu dictatorial là.
27:58– Les règles les plus strictes du monde,
27:59c'est-à-dire qu'ils volent des règles de censure des réseaux sociaux
28:04plus strictes que celles de la Chine.
28:06– Plus stricte que la Corée du Nord, plus stricte que…
28:08– Plus stricte que la Corée du Nord, bravo !
28:10– Bravo Jean-Noël Barraud.
28:12– Je vous propose d'écouter maintenant Luc Ferry,
28:15qui est également intervenu sur le profil d'Elon Musk.
28:18– La stratégie qu'il y a derrière c'est très simple,
28:20bon lui il est Asperger au dernier degré, c'est un fou, il faut quand même le dire,
28:23il a été diagnostiqué Asperger, donc c'est un barjot complet,
28:27mais un barjot qui a 200 millions de followers,
28:29qui est le patron de X, pas simplement de Tesla ou de SpaceX,
28:32il est aussi le patron de X avec tout le pouvoir que ça peut donner
28:35dans le monde entier, et donc le fait que ce fou ait 440 milliards de dollars
28:39comme fortune est évidemment extraordinairement inquiétant.
28:42– Je rappelle que Luc Ferry, Jean-Yves avant de vous donner la parole,
28:46disait déjà à propos des gilets jaunes qu'il ne comprenait pas
28:49que les policiers ne se servent pas de leurs armes une bonne fois.
28:53Voilà, une bonne fois pour toutes, presque.
28:56Donc vous avez sans doute un commentaire à faire, que fait l'ARCOM ?
29:00– Là aussi il y a un problème de maîtrise de l'antenne,
29:04parce que c'est un propos qu'on pourrait qualifier d'endifome,
29:08si tant est qu'Asperger c'est quand même très particulier,
29:11parce que Ferry qui se pique d'être intelligent,
29:15il est beaucoup moins intelligent que Musk.
29:19Bon, voilà, donc ce qu'il appelle la folie de Musk,
29:23c'est aussi une extrême intelligence.
29:28En tout cas le propos est particulièrement malvenu.
29:33– Et donc pourquoi diable peut-on se demander,
29:36pourquoi diable est-ce qu'Elon Musk est-il autant diabolisé ?
29:39Eh bien peut-être effectivement, comme le disait Jean-Noël Barreau,
29:42peut-on aller trouver quelques éléments de réponse dans son soutien à l'AFD
29:46et notamment dans son discours qu'il a tenu
29:50lors d'un meeting de l'AFD avec Alice Weidel.
29:53Il a notamment dit cela,
29:55nous ne voulons pas que tout soit pareil partout,
29:57un monde où il n'y aurait qu'une seule sorte de grande soupe.
30:01Nous voulons aller dans différents pays et découvrir des cultures différentes.
30:06Et il a également déclaré, je pense qu'on met trop l'accent
30:09sur la culpabilité passée en Allemagne
30:12et que nous devons aller au-delà,
30:14que les enfants ne devraient pas se sentir coupables des péchés de leurs parents
30:18ni même de leurs arrières grands-parents.
30:20Et là Jean-Yves, vous avez évidemment un commentaire à faire.
30:23– Bien sûr, en deux phrases.
30:25Un, il pose le principe de la défense de l'identité par rapport au mondialisme.
30:30Deux, il pose le principe du rejet de la culpabilisation permanente
30:3780 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
30:40Et c'est effectivement le rejet de la culpabilisation
30:42qui permettra le retour des identités.
30:45Donc on comprend très bien que Mosque soit détesté
30:49parce qu'il offre la liberté d'expression
30:53à des idées qui, effectivement,
30:56sont assez explosives par rapport à la doxa dominante.
31:00– Il arrive de temps en temps qu'il y ait des mea culpa médiatiques.
31:06Eh bien, je vous propose d'écouter celui de David Pujadas.
31:09– C'est vrai qu'au départ, on était tous à se dire, c'est un dingue.
31:12Il y a peut-être un mea culpa à faire des médias français
31:15qui ont quand même observé avec une certaine condescendance
31:19l'arrivée au pouvoir de cet homme à la tronçonneuse.
31:21– Et le New York Times avait écrit,
31:23cette rencontre sommée devrait renforcer les espoirs des partisans de Mélanie
31:27de voir la première ministre conservatrice italienne
31:29devenir l'alliée privilégiée de Trump en Europe.
31:32On parle d'Europe dans le New York Times
31:33et vous remarquerez qu'on ne dit pas extrême droite mais conservatrice.
31:36Ce qui prouve à quel point elle est devenue une interlocutrice privilégiée.
31:40– Là aussi, nous pouvons faire un peu notre autocritique, nous les médias,
31:42parce qu'on l'a présentée comme une nouvelle Mussolini
31:44alors qu'elle était alliée avec Mario Draghi.
31:46– Je trouve que ce n'est pas la première fois d'ailleurs que Pujadas,
31:51qui est quand même assez politiquement correct,
31:55de temps en temps, il est sur un petit point de reprise, d'autocritique.
32:01Et là, au fond, il dit, nous les médias, on a trompé les gens,
32:07on s'est trompé ou on a trompé les gens.
32:09Et sur Milley et sur Mélanie, je pense que dans un an,
32:13il nous dira, on les a trompés sur Trump, on les a trompés sur Musk.
32:17Mais bon, il reconnaît ses erreurs, bah oui, c'est plutôt bien, voilà.
32:25– Un petit coup de chapeau à Pujadas.
32:29– Jean-Luc Mélenchon s'est payé libération dans des mots très durs,
32:33vous allez voir.
32:34Libération, journal de la loose de gauche,
32:37de l'art de tirer dans le dos pour les nuls,
32:40un peu de professionnalisme avant la fin de ce journal,
32:42maintenu curieusement en vie, ferait du bien.
32:45Et alors, c'est très intéressant ce propos de Jean-Luc Mélenchon,
32:47Jean-Yves, parce qu'il y a Off Investigation,
32:50qui mène des enquêtes très poussées,
32:52qui a sorti un article sur Hollande et les médias,
32:55qui s'intitule la grande trahison.
32:58Il y a même un reportage en fait, ce n'est pas qu'un article.
33:00Donc, de quoi est-ce qu'il nous parle ?
33:02Il nous parle de Patrick Drahi,
33:05qui grâce à un coup de pouce de Hollande à l'époque,
33:09nomme à la tête de l'IB l'orange en frein.
33:12Pouf, on a une ligne qui est pro-Hollande.
33:15D'ailleurs, qu'est-ce que dénonce Jean-Luc Mélenchon là ?
33:18C'est que Libération lui invente un duel avec François Hollande.
33:21C'est amusant.
33:22Qu'est-ce que nous dit Off Investigation également ?
33:25Il nous dit qu'il y a eu une renégociation
33:28de contrat de téléphonie mobile avec Xavier Aignel et François Hollande.
33:34Et là, paf, qu'est-ce qu'on fait ?
33:36On vire Aude Lancelin de l'Obs,
33:39parce qu'elle incarnait une ligne qui était trop critique de la Hollandie.
33:43Qu'est-ce qui se passe ensuite ?
33:45On a François Hollande qui nomme Delphine Ernotte,
33:48qui est parachutée littéralement,
33:50on vous le répète depuis des années dans les médias,
33:53mais à la tête de France Télévisions.
33:56Il y a tout un ensemble de choses.
33:58– Et qu'il y ait encore.
33:59– Et Delphine Ernotte, elle y est encore.
34:01Donc il y a eu tout un processus qu'il y avait,
34:05que François Hollande s'est mis à contrôler les médias très sérieusement
34:09à un moment clé de ses déboires politiques.
34:13– Et il continue, les gens qu'il a mis en place
34:16continuent assez largement de les contrôler d'ailleurs.
34:20– Un petit film pour conclure l'épassie de l'information,
34:23un film qu'on ne vous recommande pas particulièrement d'ailleurs,
34:26vous allez voir, il s'agit de Toutes pour Une.
34:30Eh bien Toutes pour Une, c'est une débâcle au box-office,
34:33c'est la version woke féministe des Trois Mousquetaires,
34:38d'ailleurs ça sort très proche de la version des Trois Mousquetaires
34:42avec des hommes cette fois-ci, qui étaient sortis il y a deux ans maximum.
34:48Que nous dit la presse ?
34:50Elle nous dit que la machine s'est emballée,
34:53pourquoi est-ce qu'Allociné a retiré la note des spectateurs ?
34:57Alors quand Allociné modifie les notes des spectateurs,
35:01ça veut tout dire, ce n'est pas que la machine s'est emballée,
35:04c'est que les notes n'étaient pas bonnes du tout et que c'était scandaleux
35:08parce qu'en plus on est dans la défense des films français, toujours.
35:12Que nous dit le Parisien à propos de ces Trois Mousquetaires ?
35:16Il dit que c'est une parodie féministe et délirante,
35:19on dit que c'est de la grosse potacherie, que c'est assez rigolo,
35:22qu'il y a des combats d'épées homériques quand même,
35:26du hip-hop ou de la pop à fond la caisse.
35:28Et c'est ce qui fait toute la saveur de ce film
35:31qui ressemble à un sketch de 1h36.
35:34Les codes de la virilité prennent cher,
35:36par exemple à un moment elles essayent un faux sexe en tissu,
35:40tu sens avec une bite, on a moins peur,
35:42avant de jouer à agiter leur appareil génital.
35:45C'est vrai que l'avènement du féminisme c'est de faire l'hélicoptère,
35:48évidemment, c'est très intéressant.
35:51Et que nous dit l'escore d'audience de ce film ?
35:57C'est que le premier jour de sa sortie,
35:591 271 entrées seulement sur 564 séances
36:03qui étaient programmées dans toute la France,
36:05soit une moyenne à peu près de deux spectateurs par salle.
36:09– On n'a pas besoin de réserver,
36:10on peut aller voir ce film sans réserver au préalable, on est tranquille.
36:14– Là c'est sûr, c'est le réel là encore une fois, c'est l'épreuve du réel.
36:17– Enfin tout ça avec l'argent des contribuables quand même.
36:20– Oui c'est un film français.
36:21– C'est un film subventionné par un certain nombre d'institutions,
36:26le CNC, des chaînes publiques, etc.
36:29– Vous avez quelque chose contre la grosse potacherie et le féminisme, c'est sûr.
36:33– Je m'en garderai bien.
36:35– Et voilà, on arrive à la fin de cette émission,
36:40merci à tous de nous avoir suivis,
36:42je vous le rappelle comme à chaque fois,
36:43si vous ne l'avez pas déjà fait, mais normalement ça devrait être votre réflexe,
36:47vous cliquez sur l'émission, paf, vous cliquez sur le pouce en l'air.
36:50N'hésitez pas également à nous laisser des commentaires juste en dessous,
36:53parfois vous avez des suggestions très intéressantes à nous transmettre
36:55et moi je les lis, donc je les prends en compte,
36:58donc n'hésitez pas.
36:59Jean-Yves, je vous dis à la semaine prochaine bien sûr,
37:01et puis à nos téléspectateurs, on leur indique qu'il ne faut pas quitter,
37:06il y a le portrait piquant, très important,
37:08Léa Salamé, à ne pas manquer.
37:12Et puis d'ici là, portez-vous bien, et on vous dit à très vite sur TVL.
37:18Journaliste franco-libanaise, Léa Salamé, de son vrai nom,
37:22Ala Salamé, est une étoile de l'information
37:25depuis qu'elle a arbitré les débats entre Éric Zemmour et Nicolas Demenac sur ITV.
37:31Issue de la haute bourgeoisie affairiste libanaise,
37:35elle ne cache pas, malgré son image d'objectivité,
37:40une idéologie libérale-libertaire, cosmopolite et mondialiste.
37:45Née en octobre 1979 à Beyrouth,
37:48elle est la fille du franco-libanais Ghassan Salamé,
37:52ancien ministre de la Culture, professeur à Sciences Po
37:55et soutien de l'Open Society de Georges Soros.
37:59Arrivée en 5 ans en France, elle a été naturalisée en 1988.
38:04Très bonnes études à Paris, à Saint-Louis-de-Gonzague et à l'école alsacienne,
38:09New York University, puis Sciences Po,
38:12le parcours doré des bons éléments de la bourgeoisie.
38:15Elle est lancée en 2004 à la télévision par Jean-Pierre Elkabbach sur LCP Public Sénat.
38:22Puis c'est France 24, un petit tour à France 3, ITV, France 2,
38:26l'émission On n'est pas couché, enfin France Inter.
38:30Patrick Cohen quittant la matinale de France Inter pour Europe 1,
38:34Laurence Bloch impose le duo Demorand-Salamé à la tête de la matinale.
38:40Avec Demorand venu de Libération, la symbiose professionnelle et politique est réussie.
38:46Comme elle le déclare au point avec Nicolas,
38:49c'est un mariage vraiment réussi, nous sommes un couple qui fonctionne bien.
38:56En 2021-2022, en plus de France Inter, elle est sur France 2,
39:01à la fois présentatrice d'Élysée 2022 et bras droit de Laurent Ruquier sur On est en direct.
39:08Certains commentaires s'émeuvent de sa partialité
39:12lorsqu'elle se retrouve face à Éric Zemmour,
39:15d'abord dans On est en direct, puis sur le plateau d'Élysée 2022.
39:20Il y avait du monde, vous avez raison de le dire,
39:22mais il y avait aussi des Macron assassins, ce que ça restera, c'est resté.
39:27Elle ne parvient pas à réprimer une attitude hostile à l'endroit du candidat.
39:32Elle sera ovationnée à France Inter pour son esprit agressif lors de cet épisode.
39:38Son compagnon Raphaël Glucksmann, père de son enfant,
39:42est élu tête de liste socialiste en vue des élections européennes de 2019.
39:48En mai 2019, elle anime le prix, ouvrez les guillemets,
39:51rôle modèle LGBT qui récompense les personnes LGBT+,
39:57dont le succès professionnel, le parcours de vie,
40:00les valeurs ou le rôle social sont considérés comme un modèle à suivre.
40:05Amen.
40:06Laissons le mot de la fin à Grégory Rose.
40:09Je cite, celle qui partage sa vie avec un député progressiste,
40:14peut-elle vraiment animer un débat politique,
40:18en toute impartialité, sur une chaîne de services publics ?
40:23À nos auditeurs de donner leurs réponses.