• il y a 9 mois
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur le traitement médiatique de la mort de “Saint” Robert Badinter, avec l’hommage obligatoire qui lui est consacré.
Le dossier du jour sera un décryptage de la censure de CNews par le Conseil d’Etat qui avait été saisi par Reporters sans frontières.
Enfin, les pastilles de l’info :
-Décryptage : l’arrivée des migrants de Mayotte en métropole !
-Les ciseaux de la censure : dissolution de La Citadelle et arrestation arbitraire après un hommage à Brasillach
-Ça décoiffe : Trump - Poutine, la guerre de l’influence et des médias
-Carton rouge : Dati, ministre de l’inculture
-Le bon point mainstream : annulation d’un "spectacle" de Drag-queens à des enfants
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Pascal Praud, pour rendre hommage au présentateur vedette de CNews, qui permet un peu de pluralisme sur les ondes.
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Portrait piquant : Pascal Praud
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Transcription
00:00 [Générique]
00:22 Bonjour à tous, chers téléspectateurs de TV Liberté
00:25 et bienvenue dans ce numéro 478 d'E-Média.
00:28 Bonjour Jean-Yves.
00:29 Bonjour Lucas.
00:31 Aujourd'hui, dans l'image de la semaine,
00:32 nous allons revenir sur le traitement médiatique de la mort de Saint Robert Badinter,
00:37 l'hommage obligatoire.
00:39 Le dossier du jour, quant à lui, sera consacré, bien sûr,
00:42 à la censure de CNews par le Conseil d'État
00:44 qui avait été saisi par Reporters sans frontières.
00:47 Nous n'oublierons pas les habituelles pastilles de l'info,
00:50 notamment sur le sujet de Mayotte.
00:52 N'oubliez surtout pas de mettre un pouce en l'air,
00:54 de vous abonner, de commenter cette vidéo.
00:56 On lit vos commentaires.
00:58 Soutenez l'information alternative de qualité proposée par TV Liberté.
01:02 E-Média 478, c'est parti !
01:05 La météo de l'info est glaciale.
01:10 C'est à nouveau le vent froid de la censure qui souffle.
01:15 L'Assemblée nationale a finalement adopté un amendement
01:18 limitant la liberté d'expression en matière médicale.
01:23 Plus de salut en dehors de la DOCSA du moment.
01:27 Chez Pfizer, on a débouché le champagne.
01:30 La censure, c'est aussi la décision de militants socialistes,
01:36 sous casac de juges du Conseil d'État,
01:39 en joignant à l'ARCOM,
01:41 d'imposer de nouvelles contraintes à la chaîne CNews.
01:46 Ce sera notre dossier du jour.
01:48 Et vive la liberté !
01:54 L'image de la semaine, c'est la disparition de Saint Robert Badinter.
01:58 On parle déjà de l'envoyé au Panthéon.
02:00 Toutes les unes de journaux sont élogieuses.
02:03 Quand on les lit, juste entre les justes,
02:06 faut-il entrer Robert Badinter au Panthéon ?
02:09 On a l'impression d'assister à la disparition d'un saint laïc,
02:13 en quelque sorte d'un archange de la République.
02:16 Tous les médias ont unanimement salué sa mémoire.
02:19 Adhésion obligatoire, fondée sur le pathos
02:22 et l'injonction au politiquement correct.
02:24 Incontestablement, Robert Badinter, c'était une figure de la gauche,
02:28 comme d'autres, comme Jacques Attali, comme Michel Rocard.
02:31 On les voit d'ailleurs sur cette photo entourant le président François Mitterrand.
02:35 On constate quand même qu'on oublie un peu sa femme,
02:38 Élisabeth Badinter, accusée d'être politiquement incorrecte
02:42 sur certains sujets comme l'islam ou la GPA.
02:45 Alors, Jean-Yves, on peut présenter ses condoléances
02:48 à la famille de Robert Badinter, bien entendu,
02:50 mais est-ce que vous rendez-vous aussi hommage à son action politique ?
02:54 Alors, c'était un homme de conviction et un homme de talent.
02:57 Mais ses convictions et son talent ont contribué à détruire la France.
03:05 À détruire la France, à mettre en cause la sécurité des Français.
03:09 Qu'est-ce qu'il a fait, Robert Badinter ?
03:11 Je résume, bien sûr.
03:13 Il a été ministre de la Justice de 1981 à 1986.
03:17 Pendant cette période, il a déconstruit tout le système judiciaire.
03:21 Non seulement il a sublimé la peine de mort,
03:23 mais il n'a pas prévu de peine de substitution.
03:28 Et il a mis en place la culture de l'excuse.
03:32 Il a mis en place un système pénal qui visait à rendre la prison
03:38 de plus en plus difficile, de plus en plus rare.
03:40 Et c'est une des causes de la montée de l'insécurité de 1981 à 1986.
03:47 À partir de 1986 et jusqu'en 1995,
03:50 il est président du Conseil constitutionnel.
03:52 Et là, il joue un rôle considérable dans la censure
03:56 par le Conseil constitutionnel de toutes les lois,
03:58 un temps soit peu, restrictives sur l'immigration.
04:01 Donc, il est responsable de l'explosion de l'immigration.
04:05 Et comme l'immigration est une des causes de l'insécurité,
04:10 eh bien, il est encore plus responsable de l'insécurité.
04:13 Et quand je dis cela, là, je cite Saint-Robert Badinter,
04:17 puisque en avril 1980, il avait écrit au président de Légitime Défense
04:23 en lui disant "c'est vrai, il y a une surdélinquance immigrée,
04:28 en particulier d'origine nord-africaine et africaine".
04:34 Cette phrase est à mettre entre guillemets,
04:37 c'est une phrase de Saint-Robert Badinter.
04:39 Donc, la situation actuelle que nous connaissons
04:42 en termes d'immigration et en termes d'insécurité,
04:44 eh bien, nous la devons très largement à Saint-Robert Badinter.
04:49 – Mais il a quand même aboli la peine de mort.
04:51 – Alors, il a aboli la peine de mort.
04:52 Alors, on dit, il a aboli la peine de mort, c'est formidable,
04:54 il l'a fait contre la volonté des Français.
04:57 Bah oui, est-ce que c'est la démocratie ?
04:59 On peut se poser la question.
05:01 Ce qui est intéressant d'ailleurs, c'est que 40 ans après,
05:05 malgré une propagande incessante,
05:07 il y a à nouveau une majorité de Français
05:10 favorables au rétablissement de la peine de mort.
05:13 Parce qu'en fait, ce qui s'est produit avec l'abolition de la peine de mort,
05:17 c'est la destruction d'échelle des peines
05:20 et l'absence de dissuasion pénale face aux crimes ou aux délits,
05:26 ou en tout cas, une insuffisance dissuasion pénale face aux crimes et aux délits.
05:30 – Alors, vous l'avez rappelé, il a aboli la peine de mort
05:33 alors qu'une majorité de Français était pour à l'époque,
05:36 mais c'est aussi lui qui permet que les Français
05:38 assurent le train de vie d'individus comme Salah Abdel Slam,
05:41 qui coûte, selon le journal "l'Indépendant",
05:43 500 000 euros par an à la France et aux Français.
05:47 Baninter, c'était aussi celui qui est à l'origine du projet
05:50 qui a permis aux détenus d'avoir le droit d'avoir des appartements privés
05:53 et des relations sexuelles avec leurs admiratrices,
05:56 comme Nornal Dolandey qui a eu un enfant en prison.
06:00 Toujours est-il qu'il y a vraiment une dimension religieuse
06:04 dans l'hommage qui est rendu à Saint Robert Baninter.
06:07 Il y a une inquisition aussi qui est là pour défendre sa sacralité.
06:11 On ne peut pas critiquer Robert Baninter
06:13 sous peine d'aller dans l'enfer de la République en quelque sorte.
06:16 La dernière à en avoir fait les frais, c'est Marion Maréchal sur BFM TV.
06:21 On regarde.
06:22 – Quand même le Rassemblement national, Marine Le Pen,
06:24 Jordan Maréchal, rendent hommage à Robert Baninter,
06:26 quand on sait son parcours, comment dire, de père déporté,
06:31 de raflés, combattant de l'abolition, grand avocat,
06:34 vous dites au fond, comme son bilan ne nous convenait pas,
06:36 on ne le rend pas hommage à ce qu'il était.
06:38 – Est-ce que j'ai le droit de ne pas me retrouver dans son bilan ?
06:40 Est-ce que j'ai le droit de ne pas rendre hommage ?
06:42 – Alors d'abord, chapeau à Marion Maréchal qui ose affronter,
06:47 comme elle le fait assez souvent, il faut bien le dire, la drogsa.
06:50 Et alors, chapeau aussi au petit Benjamin Duhamel
06:55 qui montre toute son intolérance.
06:58 D'abord il fait le chantage à la Shoah
07:00 et ensuite quand Marion Maréchal lui demande "Est-ce que j'ai le droit ?"
07:05 il déneigne "Non, non, non, vous n'avez pas le droit,
07:07 non, non, non, vous n'avez pas le droit".
07:09 C'est ce qu'on appelle le pluralisme chez BFM.
07:12 Séquence fabuleuse.
07:14 – Sous la pression du système qui est dure à supporter,
07:17 on a même Marine Le Pen et Jordan Bardella qui ont été de leur hommage.
07:21 Jean-Yves, on affirme aussi que Robert Baninter
07:23 aurait dépénalisé l'homosexualité, qu'en est-il réellement ?
07:27 – Alors ça c'est un mensonge parfait.
07:30 L'homosexualité a été dépénalisée en France en 1791.
07:35 Ça fait donc quand même 230 ans ou 240 ans, bon, 230 ans.
07:41 Et donc qu'est-ce qu'a fait Robert Baninter ?
07:43 Il a simplement changé la loi au regard de la minorité sexuelle.
07:50 C'est-à-dire qu'avant on pouvait poursuivre un homosexuel
07:55 qui entretenait, qui détournait un mineur,
07:58 qui entretenait des relations sexuelles avec un mineur.
08:02 Et ça, il a changé la règle de la minorité sexuelle, voilà.
08:10 Mais l'homosexualité n'était pas pénalisée avant.
08:14 Elle avait d'ailleurs tout à fait pignon sur rue, même dans les années 50.
08:19 L'un des plus grands chanteurs de l'époque, Charles Trenet,
08:22 s'affichait avec un trans.
08:24 Donc vous voyez, on n'a pas inventé quand même grand-chose.
08:26 Et il n'y avait pas de pénalisation de l'homosexualité,
08:30 contrairement à ce que tous les médias racontent
08:33 dans une opération de désinformation parmi d'autres.
08:36 Alors que le système pleure ses héros,
08:39 la répression s'accentue contre les opposants politiques,
08:42 alors que la chaîne de Vincent Bolloré, CNews,
08:44 fait l'objet d'une cabale juridique
08:47 parce qu'elle dévoile certaines choses cachées par le système,
08:50 notamment sur le sujet de Mayotte.
08:52 On regarde ça dans notre dossier du jour.
08:54 Dans le dossier du jour, nous allons voir que contre CNews,
09:01 il y a trois acteurs principaux.
09:03 Le Conseil d'État d'abord, l'Arkom, et enfin, Reporters sans frontières.
09:08 Le Conseil d'État, alors que CNews est en passe de devenir
09:11 la première chaîne d'info de France devant BFM TV,
09:15 le Conseil d'État bien tente de brider,
09:17 on pourrait dire, la liberté d'expression.
09:19 En effet, la haute juridiction a demandé à l'Arkom
09:23 de mieux contrôler la chaîne et que le temps de parole
09:25 des chroniqueurs de CNews soit comptabilisé
09:27 comme du temps de parole politique.
09:30 La question qu'on pourrait se poser, c'est,
09:31 est-ce que le Conseil d'État va demander aussi
09:33 de comptabiliser le temps de parole de Léa Salamé,
09:36 de Renaud Dely, de Patrick Cohen, de Salia Brakila ?
09:41 On ne va pas continuer la liste.
09:42 Il y en aurait beaucoup d'autres.
09:43 Sinon, on va citer quasiment tous les journalistes de France.
09:45 Pour rappel, une écrasante majorité d'entre eux, 96%,
09:49 dans un sondage à Rése interactive en 2012, votait à gauche.
09:53 Jean-Yvan Préambule, qu'est-ce qu'on peut dire, déjà,
09:55 sur le Conseil d'État ?
09:56 Alors, le Conseil d'État, au fond, c'est une haute juridiction
10:01 qui contrôle l'administration et qui conseille le gouvernement.
10:04 Ça, c'est la définition gentillette.
10:07 La réalité d'aujourd'hui, c'est que ce sont des militants socialistes
10:12 sous casade de juges.
10:13 Alors, je vais vous citer les trois principaux personnages
10:17 du Conseil d'État.
10:19 Le vice-président Tabuteau a été conseiller ministériel socialiste
10:26 de Martine Aubry, de Kouchner et j'en passe.
10:30 Et donc, il est engagé du côté du Parti socialiste,
10:35 du côté aussi du macronisme,
10:38 puisqu'il était président de la section sociale
10:42 au moment de l'affaire du Covid
10:44 et qu'il a validé toutes les décisions
10:49 limitant la liberté d'expression au moment du Covid.
10:52 Et donc, comme il a validé toutes les décisions
10:54 limitant la liberté d'expression au moment du Covid,
10:56 ça l'a aidé à être nommé vice-président du Conseil d'État.
10:59 Mais ce n'est pas le seul.
11:01 Le président de la section du contentieux,
11:03 M. Chantepy, est aussi un militant socialiste.
11:08 C'est même un ancien de la bande à deux coins.
11:12 Il a aussi été conseiller ministériel de ministres socialistes,
11:17 comme Mme Royal.
11:19 Le président de la section de l'intérieur,
11:22 M. Thuot, est un militant immigrationniste.
11:24 Donc, c'est un petit monde parisien,
11:28 politiquement engagé, très à gauche
11:31 et très ouvert à tout ce qui est favorable à l'immigration
11:35 et très fermé à tout ce qui est défense des libertés.
11:40 Voilà, alors ce ne sont pas des sages, le Conseil d'État,
11:43 ce sont des militants.
11:44 Il y a donc eu, au fond, en quelques mois, deux coups d'État.
11:47 Un coup d'État du Conseil constitutionnel
11:50 qui a détruit la décision du législateur
11:54 dans l'affaire de la loi sur l'immigration.
11:57 Et un coup d'État du Conseil d'État
11:59 qui vise à imposer à l'ARCOM de prendre
12:02 un certain nombre de décisions
12:04 contre une chaîne nommément désignée, à savoir CNews.
12:09 Ce qu'on remarque en vous écoutant,
12:10 c'est que le Conseil d'État est dirigé par les socialistes,
12:13 le Conseil constitutionnel est dirigé par les socialistes
12:15 et la Cour des comptes aussi.
12:16 – Absolument.
12:17 – Alors qu'ils font 2% électoralement.
12:18 – Absolument, c'est formidable.
12:19 – Ils ont toujours le pouvoir dans les faits.
12:21 – Ils ont toujours le pouvoir dans les faits.
12:22 C'est une toute petite classe d'oligarques bourgeois
12:26 habitant les quartiers les plus chics de Paris
12:29 qui imposent leurs règles à l'ensemble du pays.
12:33 – Quand on lit la lettre de la décision du Conseil d'État,
12:36 les juges se sont inquiétés du manque de diversité d'opinion
12:39 exprimée sur CNews.
12:41 Je les cite "il faut prendre en compte la diversité
12:43 des courants de pensée et d'opinion
12:45 représentés par l'ensemble des participants
12:47 au programme diffusé, y compris les chroniqueurs,
12:50 animateurs et invités, et pas uniquement
12:52 le temps d'intervention des personnalités politiques".
12:55 Il serait amusant de voir comment cette diversité d'opinion
12:57 va s'exprimer sur France Inter.
13:00 Jean-Yves, est-ce que ce n'est pas quelque chose
13:01 qui pourrait se retourner contre le système
13:03 si on appliquait strictement cette diversité d'opinion
13:06 sur France 2 par exemple, Charlotte Dornelas
13:08 pourrait remplacer Elia Salamé ?
13:09 – Par exemple, ce serait formidable.
13:12 Alors, simplement, les mêmes règles ne s'appliquent pas à tout le monde.
13:17 C'est-à-dire qu'on veut imposer à CNews de faire une large place
13:24 et même une place dominante à la DOXA,
13:26 mais ce n'est pas pour autant qu'on va imposer à France 2 ou à TF1
13:32 ou à France Info de faire une large place aux opinions dissidentes.
13:39 Mais oui, si on faisait ça, ça serait un bouleversement considérable
13:42 puisque, en gros, il y aurait la moitié des journalistes actuels
13:45 qui se trouveraient au chômage et vous, vous seriez recruté sur TF1
13:49 ou les chaînes de services publics.
13:50 [Générique]
13:54 – Deuxième acteur majeur de cette censure contre CNews, c'est l'ARCOM.
13:58 L'ARCOM, c'est cette autorité issue de la fusion du CSA début 2022
14:02 qu'est-ce qu'on peut dire sur l'ARCOM Jean-Yves ?
14:04 – Alors, l'ARCOM, c'est ce qu'on appelle un régulateur de l'information.
14:10 Régulateur, c'est un censeur.
14:12 Et donc l'ARCOM, dont le président, M. Roquemestre,
14:17 a été nommé par le président de la République,
14:19 donc ce n'est pas tout à fait une gage d'indépendance.
14:22 L'ARCOM a déjà fait beaucoup d'observations à CNews,
14:29 a condamné plusieurs fois CNews, notamment,
14:33 pour manque de diversité et de pluralisme.
14:37 Ce qui est tout à fait étonnant, puisque d'après ses propres statistiques
14:40 qu'on voit reprises sur l'informé,
14:44 40% des chroniqueurs ont été qualifiés d'extrême droite.
14:52 Alors, je ne sais pas très bien comment on qualifie d'extrême droite,
14:55 mais même si c'est le cas, si on prend le total des partis
15:01 qu'on qualifie d'extrême droite, à savoir le Rassemblement National,
15:05 Reconquête, Debout la France et quelques autres, on est à 40%.
15:10 Donc ils sont représentatifs.
15:14 Leurs intervenants sont représentatifs de l'ensemble.
15:17 Et le problème, ce n'est pas CNews, ce sont les autres médias.
15:21 Ce sont les autres médias.
15:22 On attend qu'il y ait 40% de commentateurs ou de journalistes
15:27 qualifiés d'extrême droite sur France Info, par exemple.
15:30 Ce serait ça, le pluralisme.
15:32 La réalité semble plus complexe,
15:34 puisque Pascal Praud a affirmé à plusieurs reprises
15:36 qu'il invitait des personnalités de gauche,
15:38 mais que c'est elle qui refusait de venir.
15:41 Et le troisième acteur qu'on va aborder, c'est Reporters sans frontières.
15:45 Reporters sans frontières, si on revient un peu en arrière,
15:48 c'est eux qui ont saisi le Conseil d'État en avril 2022,
15:52 puisqu'ils reprochaient à CNews des points de vue exprimés à l'antenne.
15:57 L'association a donc obtenu gain de cause
15:59 avec cette décision du Conseil d'État.
16:01 Ainsi, au-delà de l'arme judiciaire du Conseil d'État,
16:05 on a aussi Reporters sans frontières,
16:06 qui est à l'origine de la saisine du tribunal
16:09 et qui s'est félicité dans une lettre envoyée à ses adhérents,
16:12 que nous affichons à l'écran, de cette victoire.
16:15 CNews, la décision du Conseil d'État est extrêmement importante et historique,
16:19 nos dits Reporters sans frontières.
16:21 Pour comprendre la situation, la question qu'il faut se poser,
16:24 c'est qu'est-ce que Reporters sans frontières ?
16:26 Reporters sans frontières, c'est une organisation non-gouvernementale
16:30 fondée en 1985 par un certain Robert Ménard.
16:34 Et il faut s'intéresser au financement de Reporters sans frontières,
16:37 qui est notamment assuré par des institutions privées,
16:40 comme celle du milliardaire Jean Choros, la fondation américaine Ford,
16:44 la National Endowment for Democracy,
16:47 ou encore les institutions publiques françaises,
16:49 comme le cabinet du Premier ministre.
16:52 Une fois le décor posé, le secrétaire général de Reporters sans frontières
16:56 s'explique et accuse CNews de pratiquer ce qu'il appelle
17:00 "la stratégie du putois".
17:02 On regarde.
17:04 Des rédactions où il y a eu à plusieurs reprises la stratégie du putois,
17:08 on met quelqu'un qui fait fuir les journalistes,
17:11 et avec des rédactions "laissez-moi terminer".
17:13 Ce que vous dites est absolument faux, pardonnez-moi, c'est même insultant.
17:21 – Jean-Yves, est-ce que cette offensive,
17:23 ça n'est pas le signe que le système se soit un petit peu acculé
17:26 et qu'il tente de censurer par un moyen qu'il a à sa disposition ?
17:30 – Oui, mais d'ailleurs, ce n'est pas uniquement français.
17:34 Il y a aussi une répression de même nature en Allemagne, par exemple,
17:40 qui vise en particulier le parti AFD.
17:45 Donc, c'est très simple, il y a une rupture de plus en plus grande
17:50 entre ce que souhaitent les peuples et ce que veut la petite oligarchie dominante.
17:56 Et donc la petite oligarchie dominante, elle serre la vis, elle réprime,
18:03 et évidemment, elle frappe la liberté de manifestation,
18:06 elle frappe la liberté de réunion, elle frappe la liberté d'expression,
18:11 et avec des moyens tout à fait importants, puisque là, vous l'avez vu,
18:14 il y a l'association qui croule d'argent,
18:20 bon, c'est quand même un peu de l'argent sale, c'est de l'argent d'influence.
18:24 Bon, et puis il y a l'appareil juridique ou pseudo-juridique
18:32 qui est un appareil répressif, voilà.
18:34 Donc effectivement, il y a une bagarre.
18:39 – Mais vous n'avez pas parlé de Bolloré,
18:40 est-ce que ce n'est pas lui qui est visé quand même derrière CNews ?
18:43 – Alors si, certainement, puisqu'il a un ensemble de médias,
18:50 dont beaucoup, pas tous,
18:53 dont certains expriment une opinion dissidente,
18:57 c'est le cas de CNews, c'est le cas d'Europe 1, c'est le cas du JDD,
19:01 mais il a aussi des médias plus conformes.
19:05 – C'est le patron de Canal+ qui finance le cinéma français.
19:08 – Il y a un peu de tout dans Canal+
19:10 et il y a le financement du cinéma français, donc voilà.
19:13 Et puis, c'est vrai que Bolloré, on peut dire que Bolloré est un milliardaire
19:16 et que Bolloré est un oligarque, oui,
19:19 mais le patron de BFM, M. Drahi, c'est un oligarque,
19:25 le patron de TF1, M. Bouygues, c'est un oligarque, un milliardaire.
19:32 Je pourrais multiplier les exemples,
19:34 il y a aussi M. Kretensky qui contrôle un certain nombre de journaux,
19:38 c'est aussi un oligarque milliardaire,
19:40 donc simplement, Bolloré, il n'est pas tout à fait dans le même camp que les autres.
19:45 Et c'est en cela qu'il apporte précisément du pluralisme,
19:48 et c'est ce qu'on lui reproche.
19:49 – Alors derrière les prétextes, pourquoi CNews est attaqué ?
19:52 Peut-être parce qu'ils invitent des invités qui ne sont peu mis en avant,
19:56 révèlent des faits qui sont cachés du grand public.
19:59 Tel est le cas, par exemple, sur le sujet de Mayotte,
20:02 avec Éric Teckner et Livre Noir,
20:04 qui expliquent que les migrants placés à Mayotte
20:07 vont en fait venir en métropole, en France.
20:11 Ce sont des faits qui étaient cachés.
20:13 Et oui, le travail du directeur de Livre Noir, relayé par CNews,
20:16 a par exemple permis de mettre en avant ces images d'avions
20:19 qui décollent de Mayotte pour la métropole.
20:22 – Nous allons débunker tous ces éléments tout de suite
20:25 dans les pastilles de l'info.
20:26 – Alors juste peut-être une remarque, effectivement,
20:28 on reproche parfois à CNews de ne faire que du commentaire
20:32 et pas de l'information brute.
20:34 Et là, précisément, sur cette affaire de Mayotte,
20:38 ils ont fait une information brute, ils ont donné une information brute,
20:41 dont les autres médias de la DOCSA n'ont pas parlé ou n'ont guère parlé.
20:47 Donc, en l'occurrence, l'argument "CNews ne fait pas d'information"
20:53 n'est pas exact ou n'est pas toujours exact, en tout cas.
20:57 – On fait le décryptage tout de suite dans les pastilles de l'info.
21:01 Première pastille de l'info, c'est le décryptage de ce qui se passe à Mayotte
21:09 avec l'envoi des migrants en métropole.
21:12 Comme à son habitude, notre ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
21:15 fait des annonces et joue avec la vérité
21:18 en annonçant la fin du droit du sol.
21:21 On regarde.
21:22 – Le président de la République m'a chargé de dire au Mahorais
21:25 que nous allons prendre une décision radicale
21:27 qui est l'inscription de la fin du droit du sol à Mayotte,
21:31 dans une révision constitutionnelle que choisira le président de la République,
21:35 c'est-à-dire qu'il ne sera plus possible de devenir français
21:38 si on n'est pas soi-même enfant de parents français.
21:42 – Jean-Yves, est-ce que vous avez un commentaire à faire
21:44 sur la mise en scène de Darmanin ?
21:46 – Ah bah évidemment, c'est une mise en scène militaire,
21:49 c'est une mise en scène martiale.
21:51 – Il y a beaucoup d'étoiles.
21:52 – J'en ai compté, je crois qu'il y en a 15, il y en a 15.
21:56 La femme en a 4, il y a 2 généraux qui en ont 4,
22:01 il y en a un autre qui en a 2, c'est absolument…
22:04 c'est une pluie d'étoiles et à côté il y a le préfet en tenue estivale,
22:08 en tenue coloniale, j'oserais dire.
22:09 – Attention hein !
22:10 – Attention, bon, mais il y a 15 étoiles, simplement…
22:16 mais elles servent à quoi ces étoiles ? Elles servent à quoi ?
22:19 Les étoiles, elles pourraient être utiles s'il y avait un blocus maritime
22:24 qui protégeait l'île de Mayotte de l'invasion.
22:29 Voilà, il y a une flotte française, c'est là qu'elle devrait être,
22:32 puisque les généraux, les amiraux, tout ça c'est très joli,
22:36 mais il n'y a rien sur le terrain, mais ça ne fait rien,
22:39 c'est bien sur la photo, vraiment là, Darmanin, c'est super Darmanin,
22:44 c'est super man !
22:45 – Diplomatiquement, on se couche devant les Comores en fait.
22:48 – Apparemment, on se laisse imposer ce qu'on ne devrait pas se laisser imposer,
22:53 effectivement.
22:54 – En tout cas, l'effet d'annonce de Darmanin a fonctionné,
22:56 puisque 73% des Français soutiennent la suppression du droit du sol,
23:00 comme le rapporte le journal La Dépêche.
23:03 Jean-Yves, c'est plutôt une bonne chose, la fin du droit du sol.
23:06 – Oui, la fin du droit du sol serait bien sur l'ensemble du territoire français,
23:12 juste pour mémoire, il y avait des propositions de loi,
23:16 à la fois du RPR, de l'UDF et du Front National à l'époque,
23:20 il y a 40 ans, qui proposaient la suppression du droit du sol.
23:23 Malheureusement, ça n'a pas été voté à ce moment-là,
23:25 c'est à ce moment-là que ça aurait dû être voté.
23:27 Alors, il n'est jamais trop tard pour bien faire,
23:29 mais pour le moment, on n'en est pas là du tout.
23:30 On a, tenez-vous bien, on a l'annonce, l'annonce, l'annonce,
23:35 ce n'est pas la suppression, l'annonce de la suppression du droit du sol,
23:41 uniquement à Mayotte.
23:42 Et encore, il faut préciser que le droit du sol à Mayotte est déjà limité,
23:46 puisque pour qu'il joue, il faut que la personne qui est venue accoucher
23:51 ait séjourné à Mayotte plusieurs mois avant l'accouchement.
23:55 Donc, on a déjà un droit du sol restreint, et on annonce, on annonce,
24:00 mais c'est une annonce, c'est le rideau de fumée
24:04 qui permet de cacher que dans le même temps,
24:07 on va supprimer le visa territorial pour Mayotte.
24:12 Parce que qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
24:14 Les gens qui arrivaient à Mayotte, les étrangers,
24:17 des Comores, d'Afrique de l'Est, qui obtiennent un visa à Mayotte,
24:21 obtiennent un visa territorial qui leur permet de séjourner à Mayotte,
24:27 mais non pas sur le reste du territoire français.
24:29 Et M. Darmanin, il a fait beaucoup de bruit en disant "attention,
24:34 on va supprimer le droit du sol", ça il a fait grand bruit là-dessus,
24:38 et à petit bruit, il annonce la suppression du visa territorial,
24:44 c'est-à-dire le déversement des immigrés qui viennent des Comores
24:53 ou qui viennent d'Afrique de l'Est, depuis les Comores, vers la métropole.
24:59 Oui, parce que le visa territorialisé les forçait à rester à Mayotte.
25:02 Absolument.
25:03 Et là, il n'existera plus.
25:04 Là, ça y est, ils prennent l'avion pour la métropole.
25:06 En fait, la seule fois où Gérald Darmanin expulse les immigrés,
25:09 c'est vers la France.
25:09 Absolument. Mais il en fume.
25:15 C'est ce qu'on appelle des darmarinades.
25:18 Ce sont des darmarinades.
25:21 Nicolas Monti, de l'Observatoire de l'immigration,
25:23 que nous vous invitons à suivre, confirme ces propos.
25:26 On regarde.
25:28 Les annonces qui ont été faites aujourd'hui par Gérald Darmanin
25:31 relèvent, pour une part non négligeable, d'une stratégie d'affichage.
25:34 Alors, ça a été dit très justement sur notre plateau à l'instant,
25:37 bien plus que les mesures annoncées sur la réforme du droit de la nationalité à Mayotte,
25:41 qui ne sont pas fondamentalement nouvelles dans leur dimension dérogatoire,
25:44 puisque ça a été dit par Maître Decese,
25:46 il y a déjà des règles particulières applicables à Mayotte qui…
25:49 Nicolas Monti parle donc de stratégie d'affichage de Gérald Darmanin.
25:53 Il dit qu'il s'agit de diluer les problèmes migratoires de Mayotte en métropole.
25:58 En tout état de cause, les Français doivent commencer à se poser des questions.
26:02 Comme le souligne avec humour le média "Une bonne droite",
26:05 il est possible de supprimer le droit du sol, mais pas en métropole.
26:08 Il est possible de déplacer les populations, mais vers la métropole.
26:13 Les gens vont commencer à se poser des questions.
26:15 J'espère, j'espère, j'espère, mais la puissance de la propagande est telle
26:21 que l'opinion a tendance à croire ce qui fait le plus de bruit médiatique.
26:27 Et dans la séquence Mayotte, ce qui a fait le plus de bruit médiatique,
26:31 et de loin, c'est l'histoire de l'annonce,
26:34 l'annonce de la suppression du droit du sol.
26:37 Et donc l'opinion est abusée en permanence par le système médiatique dominant,
26:42 d'où la nécessité de le protéger de la concurrence de ces news
26:45 et des médias alternatifs.
26:49 Deuxième pastille, ce sont les ciseaux de la censure
26:53 avec la dissolution d'associations patriotes et l'arrestation arbitraire
26:57 de personnes se rendant un hommage à Robert Braziac.
27:00 Jean-Yves, on constate une aggravation de cette répression.
27:03 D'abord la citadelle à Lille.
27:06 Autre exemple de cette accentuation de la répression,
27:08 ce sont ces jeunes qui ont été interpellés à la sortie du cimetière de Sharon,
27:12 alors qu'elles venaient de se rendre sur la tombe de l'écrivain Robert Braziac
27:16 pour lui rendre hommage.
27:17 Ils étaient entendus pour participation à un groupement
27:21 en vue de commettre des dégradations.
27:23 C'est du préventif en fait.
27:25 Alors ces minorités, ils reportent.
27:27 Parce que bon, on peut penser ce qu'on veut de ce groupe de jeunes,
27:32 mais en l'occurrence, on les interpelle de manière préventive.
27:37 Bon, ça, ça se fait parfois.
27:39 C'est déjà très discutable juridiquement.
27:41 Pour les amateurs de l'état de droit et tout, ça devrait choquer.
27:45 Mais ce qui est plus grave, c'est qu'on les maintient en garde à vue,
27:50 sans aucune base légale.
27:52 Et donc c'est une atteinte aux libertés.
27:54 Alors on peut dire qu'ils pensent mal, très bien,
27:56 mais c'est une atteinte aux libertés,
27:58 comme la dissolution de la citadelle est une atteinte aux libertés.
28:01 Alors pourquoi ça ?
28:03 Eh bien en fait, c'est parce que la liberté, on la contient de plus en plus.
28:09 Donc on commence à attaquer aux marges.
28:11 Et puis surtout, on fait là aussi de la diversion.
28:15 C'est-à-dire, il y a un problème d'agression couteau,
28:18 il y a un problème d'immigration à Mayotte,
28:22 il y a une perte de contrôle de Mayotte, hop !
28:24 On fait une opération de diversion en interpellant des jeunes sans raison,
28:30 ou en dissolvant sans raison une association patriote.
28:34 Il y en a d'autres qui sont sans doute en préparation.
28:38 C'est de la diversion.
28:40 Évidemment, avec la complicité des médias et de l'AFP,
28:44 qui fait une très longue dépêche sur l'affaire du cimetière de Charonne,
28:49 sans la moindre, à la moindre analyse critique ou juridique de l'opération.
28:59 – Il faut peut-être préciser que ces individus étaient quand même
29:01 fichiers S pour la plupart.
29:03 – Oui, bien sûr, bien sûr, mais écoutez, des fichiers S,
29:06 il y en a une dizaine de milliers de fichiers S islamistes,
29:12 c'est rare qu'on en interpelle 40.
29:15 – Ce que les gens ne savent pas forcément,
29:16 c'est que la fiche S ne concerne pas que les islamistes.
29:18 – Non, bien sûr.
29:19 – Mais les militants politiques radicaux.
29:20 – Oui.
29:21 – Troisième pastille de l'info, c'est l'international,
29:26 l'actualité médiatique internationale avec cette interview de Poutine
29:30 par le journaliste américain Tucker Carlson,
29:32 un proche de Donald Trump potentiellement.
29:35 Certains disent qu'il pourrait être son numéro 2.
29:37 Alors Jean-Yves, c'est assez révélateur de la guerre de l'information,
29:41 du soft power et de la communication médiatique.
29:45 Pour l'instant, la Russie semble avoir pris légèrement l'avantage
29:48 en ayant cet individu, ce journaliste qui est très connu,
29:53 intervievant Poutine.
29:54 C'est pourquoi certains généraux français disent,
29:57 vertement, qu'il faut propager des fake news contre la Russie.
30:01 On regarde.
30:03 – Pour contrer ce narratif-là, il va falloir qu'on apprenne
30:05 à avoir nos propres narratifs et à les imposer également,
30:08 je dirais, un petit peu au monde.
30:10 Et y compris, même, je veux dire, il faut les infester
30:13 avec des fake news, etc.
30:15 – Ah, vous êtes pour une contre-guerre ici, Bruno ?
30:18 Alors, ce brave général dit une réalité,
30:21 c'est qu'il y a une guerre d'information.
30:23 Il y a une guerre d'information qui est livrée massivement
30:25 dans les médias occidentaux contre Poutine.
30:28 Et Poutine a repris un peu la main avec ce long interview
30:33 de deux heures, assez profond, objectivement,
30:38 et qui a eu, je crois, plus de 200 millions de vues de par le monde.
30:42 Donc, il y a un certain impact.
30:46 Mais voilà, c'est ce qui permet, au fond,
30:52 d'accéder à un autre point de vue
30:56 que le point de vue répandu dans les médias
31:01 de l'oligarchie occidentale.
31:03 Je pense que, quand on veut comprendre une situation,
31:07 il faut connaître les différents points de vue
31:10 et il faut aussi connaître le point de vue de son adversaire.
31:15 Là, Poutine l'a exprimé.
31:17 Je pense que ça nourrit utilement le débat public.
31:20 Ça ne veut pas dire qu'il est raison.
31:23 Notamment, il donne sa version de l'histoire de la Russie
31:27 par rapport à l'Ukraine, qu'on peut tout à fait contester.
31:29 Mais c'est important d'avoir un autre point de vue.
31:33 Voilà.
31:34 On peut se fabriquer son opinion à partir d'une diversité de points de vue
31:39 et pas uniquement à partir des fake news,
31:44 du narratif, comme dit ce brave général.
31:47 Il faut qu'on ait notre propre narratif,
31:49 même par des fake news, c'est charmant.
31:53 Du côté des États-Unis, la victoire de Trump
31:55 semble de plus en plus probable.
31:57 Et comme le rapporte le JDT, le candidat républicain Donald Trump
32:01 déclare sur son adversaire Biden,
32:03 "je ne suis pas sûr qu'il sache qu'il est vivant".
32:06 Dans ce contexte, certaines voix démocrates s'élèvent,
32:09 bien sûr, pour remplacer Biden, notamment Kamala Harris,
32:12 la vice-présidente, qui se dit prête à servir son pays.
32:16 Vous avez des pronostics, vous ?
32:17 Michel Obama, Kamala Harris ?
32:18 Non, honnêtement, je n'ai pas de pronostics sur l'élection américaine.
32:22 Ça me paraît difficile que Biden puisse continuer
32:25 à entrer en campagne dans l'État où ce malheureux se trouve.
32:30 La logique institutionnelle,
32:32 si les États-Unis respectaient leur propre logique,
32:37 eh bien, ils consacraient que Biden n'est plus en mesure
32:43 d'exercer le pouvoir mentalement,
32:45 et dans ces conditions, la Constitution est tout à fait claire,
32:49 c'est Mme Kamala Harris qui est vice-présidente,
32:51 qui deviendrait présidente des États-Unis,
32:53 et potentiellement candidate.
32:55 C'est ça, la Constitution américaine, c'est ça.
32:58 Pour le moment, l'État profond maintient la marionnette Biden en place,
33:05 mais ça devient de moins en moins tenable.
33:07 Quatrième pastille de l'Info, c'est Rachida Dati,
33:13 la nouvelle ministre de la Culture,
33:14 qui nous l'a offerte dans une séquence un peu gênante.
33:17 Écoutez.
33:19 Avec vos manettes, avec votre matériel,
33:23 vous venez, vous installez tout, et vous venez me faire un DVM.
33:27 Ah bon ?
33:28 Non, c'est vrai ?
33:29 L'invitation est lancée.
33:30 Oh !
33:31 Mais on fait du bruit, tu sais.
33:32 Ah oui ?
33:33 On fait beaucoup de bruit.
33:34 Un ministère de la Culture sans bruit,
33:35 c'est pas un ministère de la Culture.
33:36 Ah !
33:37 Ooooooh !
33:39 Alors, cette prétendue ministre de droite,
33:41 qui était affichée comme une prise à droite, en tout cas,
33:44 Jordane Bardella s'est exprimée pour demander des comptes,
33:47 Éric Zemmour, lui aussi, demande que le ministère de la Culture
33:51 soit remplacé par un ministère des Beaux-Arts et du Patrimoine français.
33:55 Alors, est-ce que vous pensez, vous aussi Jean-Yves,
33:57 que le ministère de la Culture est intrinsèquement de gauche ?
34:01 Je ne sais pas s'il est intrinsèquement de gauche,
34:03 mais il subventionne massivement et exclusivement la gauche
34:10 et l'art dit contemporain,
34:13 au détriment du patrimoine et des Beaux-Arts.
34:16 Donc il y a effectivement un véritable problème
34:20 avec la soumission du monde de la culture à la gauche ou à l'extrême-gauche.
34:25 J'en veux un exemple récent, le théâtre du Gymnase,
34:29 qui accueillait depuis 8 ans la cérémonie des Bob Ardor,
34:33 est en train de se décommander au motif que la gauche lui a dit
34:37 "Attention, vous êtes un théâtre subventionné,
34:39 si vous continuez d'accueillir des manifestations politiquement incorrectes,
34:43 nous allons vous supprimer les subventions".
34:45 Voilà, c'est ça la dictature de la gauche à la culture
34:49 et ça c'est évidemment très condamnable.
34:50 Je précise que les Bob Ardor auront bien lieu dans un lieu,
34:54 que nous préciserons le moment venu, le 5 mars,
34:57 mais dans un lieu physique, dans un lieu réel à Paris.
35:00 Voilà, donc on peut rester et mobiliser pour le 5 mars,
35:05 mais ça ne sera pas, sans doute pas,
35:07 en tout cas sauf si le théâtre du Gymnase revenait sur sa décision,
35:10 au théâtre du Gymnase parce que la culture c'est le monopole de la gauche.
35:15 Pour le moment.
35:16 Dernière pastille de l'info, c'est ce stage de drag queen
35:22 pour des enfants de 11 ans qui a été annulé sous la pression des parents d'élèves.
35:27 En Gironde, en effet, un stage pour les enfants avec des drag queens
35:30 a suscité la polémique.
35:32 L'association des parents vigilants associée au Parti Reconquête
35:35 s'en est notamment émue.
35:37 On regarde le sujet sur CNews.
35:39 Prendre à marcher avec des talons, se maquiller et créer son personnage de drag queen.
35:43 Ce stage pour les enfants de 11 à 15 ans est proposé par la MJC de Mérignac.
35:47 L'association des parents vigilants de la Gironde dénonce un spectacle,
35:50 je cite, "qui questionne les enfants sur leur genre".
35:53 Finalement, le stage a dû être annulé sous la pression des parents d'élèves.
35:58 Jean-Yves, est-ce que vous auriez aimé que vos petits-enfants aient ce stage ?
36:02 Non, pas particulièrement.
36:05 Et je trouve très bien que les parents se mobilisent aussi.
36:08 Il ne faut pas toujours rester à subir.
36:11 Et voyez-vous, là, CNews donne de l'information.
36:16 Puisqu'il apporte l'information que ce stage a été annulé
36:20 à la demande des parents ou d'un certain nombre de parents.
36:24 Ben voilà, ça c'est de l'information.
36:26 Je dis ça pour M. Tabuteau du Conseil d'État,
36:29 ou M. Roquemestre de l'Arcom,
36:34 voire M. Deloye de Reporters sans frontières.
36:38 C'est de l'information.
36:40 [Générique]
36:44 On arrive déjà au terme de ce numéro 478 d'Immédiat.
36:48 Merci à tous pour votre fidélité.
36:50 Merci Jean-Yves.
36:51 Et n'oubliez pas de regarder le portrait piquant de Pascal Praud.
36:56 Tout à fait.
36:56 On peut rendre hommage à Pascal Praud,
36:58 qui apporte un petit peu de diversité d'opinion.
37:01 C'est parti pour le portrait piquant.
37:03 Mais n'oubliez surtout pas de laisser un pouce en l'air,
37:06 de commenter et de vous abonner,
37:08 de vous réabonner à la chaîne de TV Liberté.
37:10 Claude Chollet, le portrait piquant de Pascal Praud.
37:13 Aujourd'hui, parlons du journaliste qui fait monter les audiences.
37:19 J'ai nommé Pascal Praud.
37:21 Pascal Praud est un pur produit nantais.
37:24 Né en 1964, il y passe son enfance
37:27 et se prend d'amour pour le football et le FC Nantes.
37:30 Devenu une vedette des médias,
37:33 Pascal Praud profite d'un climat politique troublé
37:36 et d'une censure grandissante
37:38 pour faire grimper allègrement les audiences,
37:41 aussi bien sur CNews que sur Europe 1.
37:43 Il y restera une vingtaine d'années.
37:46 Animant l'émission Téléfoot,
37:48 aux côtés de Thierry Roland,
37:49 parallèlement il rejoint RTL
37:51 et participe à l'émission "On refait le match"
37:54 et présente ensuite, toujours dans le football,
37:56 "Tir au but".
37:57 En janvier 2008, il quitte le bond du journalisme
38:01 pour devenir directeur général du Football Club de Nantes,
38:04 où il restera deux ans.
38:05 Il retourne alors au journalisme sportif
38:07 et rejoint ITL pour présenter l'émission "L'œil de Pro",
38:11 puis "13h foot" et "20h foot".
38:15 Côté RTL, il rejoint le multiplex RTL L'Équipe,
38:18 ainsi que l'émission "Le grand match de Ligue 1".
38:21 Lorsqu'à la rentrée 2012,
38:24 Eugène Saccomano prend sa retraite,
38:26 Pro devient le chef de file de "On refait le match".
38:29 Virage à la rentrée 2014,
38:31 il remplace Léa Salamé
38:33 à la présentation de l'émission de "Débat politique",
38:36 "Ça se dispute" sur RTL,
38:39 à laquelle participent Eric Zemmour et Nicolas Domnach.
38:42 À partir de novembre 2016,
38:44 c'est l'heure des pros sur ces news.
38:47 La liberté de ton du programme
38:49 et un plateau qui penche un peu plus à droite
38:52 que dans les émissions concurrentes
38:54 rencontrent un vrai succès.
38:56 L'émission a été fin 2019 la plus regardée de la chaîne,
39:00 réunissant 200 000 spectateurs.
39:02 Il a fait bien mieux depuis.
39:04 Il quitte RTL en 2023
39:06 pour rejoindre la tranche du Midi d'Europe 1
39:08 pour animer Pascal Pro et vous.
39:11 À la rentrée 2023,
39:12 il signe également une chronique dans le journal du dimanche.
39:15 Il est attaqué dans le Parisien du 21 mars 2020
39:19 par Claude Askolovitch, je cite.
39:22 C'est un homme cultivé, sympathique,
39:24 mais par cynisme ou glorieux
39:27 ou par conviction idéologique,
39:30 il organise le pire du cirque médiatique.
39:33 Fin de citation.
39:34 Il sera défendu par Elisabeth Lévy
39:36 dans Cause 1 heure du 2 octobre 2023.
39:40 Je cite.
39:41 Ces news ne donnent pas de leçons de maintien
39:45 et ne dit pas aux gens qu'ils ne vivent pas ce qu'ils vivent.
39:48 C'est la véritable raison de la haine
39:51 que certains, vous à pro et à ces news,
39:55 remettent en cause le magistère moral
39:58 que la gauche culturelle s'était indument auto-décernée.
40:02 Fin de citation.
40:03 Mais la principale raison de son impopularité relative
40:09 est sans doute son succès à la rentrée 2023.
40:12 Son émission "L'heure des pros 2" connaît un écho grandissant
40:16 et rassemble ainsi plus de 900 000 spectateurs
40:20 le 10 octobre 2022,
40:22 atteignant une audience de 4,4%
40:26 et dépassant très largement Laurent Ruquier sur BFMTV à la même heure.
40:31 Insupportable pour le petit monde libéral libertaire.
40:34 Et disons-le aussi, un peu rassurant.
40:36 Sous-titrage Société Radio-Canada

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