Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l'inéligibilité de Marine Le Pen, véritable séisme politique, entre scandale médiatique et manipulation démocratique. L’occasion de révéler le véritable visage de la juge qui a décidé pour des millions de Français et de décrypter le deux poids deux mesures médiatique qu’on nous présente : est ce qu’on leur déroule le tapis rouge ou est-ce un tribunal populaire ? En illustration, le cas de Jean Philippe Tanguy sur deux plateaux du service public.
Et puis, nous vous proposons un petit exercice inédit de micro-trottoirs, une dizaine de personnes interrogées à Paris et 3 versions bien différentes pour mieux comprendre les manipulations journalistiques !
Nous verrons aussi que les médias sont restés bien discrets à propos des célébrations de l’Aïd el-fitr qui prennent de plus en plus de place dans l’espace publique comme les réseaux sociaux nous le montrent en un rapide tour d’horizon.
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📌 Sommaire I-Média :
🎥 L'image de la semaine : Les célébrations de l'Aïd et la place grandissante de l'islam dans l'espace public français
📰 Le dossier du jour : L'inéligibilité de Marine Le Pen : scandale démocratique ou manipulation politique ?
💡 Les pastilles de l'info :
- Le portrait mou "woke" de Trump qui fait polémique
- Bayrou, ministre star de Burger King
- Rachida Dati et les "enfants de la République" qui ne se sentent pas français
📅 Conclusion
🎙️ Portrait piquant : Jean Quatremer spécialiste de l’UE à Libération
Et puis, nous vous proposons un petit exercice inédit de micro-trottoirs, une dizaine de personnes interrogées à Paris et 3 versions bien différentes pour mieux comprendre les manipulations journalistiques !
Nous verrons aussi que les médias sont restés bien discrets à propos des célébrations de l’Aïd el-fitr qui prennent de plus en plus de place dans l’espace publique comme les réseaux sociaux nous le montrent en un rapide tour d’horizon.
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📰 Le dossier du jour : L'inéligibilité de Marine Le Pen : scandale démocratique ou manipulation politique ?
💡 Les pastilles de l'info :
- Le portrait mou "woke" de Trump qui fait polémique
- Bayrou, ministre star de Burger King
- Rachida Dati et les "enfants de la République" qui ne se sentent pas français
📅 Conclusion
🎙️ Portrait piquant : Jean Quatremer spécialiste de l’UE à Libération
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NewsTranscription
00:00Le samedi 5 avril prochain, comme chaque année, l'Institut Iliade organise le plus grand rendez-vous
00:05métapolitique des Européens debout.
00:07Le colloque de l'Iliade, c'est près de 1500 participants réunis à la Maison de la Chimie, à Paris,
00:12pour une journée d'intelligence et d'engagement.
00:15Des personnalités, des artistes, des intellectuels, des jeunes au service de leur communauté
00:19se retrouveront pour penser la France et l'Europe de demain.
00:22Autour de la buvette, lors des dédicaces ou sur les très nombreux stands,
00:26retrouver des personnalités politiques, intellectuelles, militantes, Alice Cordier, Jean-Yves Le Gallou,
00:31Michel Maffesoli, Victor Robert, ne manquez pas cette occasion de retrouver les vôtres.
00:36Rendez-vous le 5 avril à Paris.
00:39Les billets sont en vente sur www.institut-iliade.com
01:09– Bonjour à tous, merci d'être avec nous sur e-média.
01:12Bonjour Jean-Yves. – Bonjour Floriane.
01:14– Alors Jean-Yves, au programme de cette semaine, nous reviendrons en image de la semaine
01:18sur les célébrations du Ramadan.
01:21Il y a eu beaucoup d'images sur les réseaux sociaux,
01:23les médias en revanche n'en ont que très peu parlé, on va le voir.
01:26Et puis le dossier de cette semaine, il est bien sûr consacré à l'inégibilité de Marine Le Pen,
01:32un séisme politique.
01:34On va le voir et on va s'attaquer aux réactions médiatiques autour de cette affaire.
01:40Vous allez voir, nous avons un petit exercice amusant à vous faire voir.
01:46Il s'agit d'un micro-trottoir monté de trois façons différentes.
01:51Je l'annonce tout de suite, vous verrez, nous sommes donc allés à l'extérieur
01:55pour faire un travail de journaliste, de journaliste orienté
01:59et de journaliste pas très juste.
02:03Si le programme vous plaît, n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air.
02:07Vous pouvez également laisser un commentaire, ça se passe juste en dessous.
02:10Vous pouvez partager cette vidéo et puis si vous êtes prêts, on va y aller.
02:15Une image partout en France.
02:19C'était la fin du ramadan, dimanche dernier, les célébrations de l'Aïd el-Fitr.
02:25Cette pratique de l'islam qui occupe de plus en plus l'espace public
02:28et les réseaux sociaux ont partagé justement quelques images.
02:33Ève de Souche par exemple à Grenoble avec 35 000 personnes dans un parc d'exposition.
02:39À Colombay, on a des images partagées par Damien Rieu
02:43qui parle de Colombay, les 300 mosquées.
02:47À Montpellier, plus de 20 000 personnes qui ont célébré l'Aïd el-Fitr
02:51pour la fin du ramadan.
02:53À Strasbourg, un internaute nous signale que la plupart des bâtiments publics
02:57et des terrains de football ont été réquisitionnés pour la prière de l'Aïd
03:01pour la fin du ramadan.
03:03À Gennevilliers, également, cette fois-ci, la maire et le député
03:08Parti communiste Elsa Faucillon ont pris la parole lors de ces célébrations
03:14de l'Aïd el-Fitr pour critiquer notamment le ministre de l'Intérieur
03:17lors d'un discours politique.
03:19Et puis, on avait également des images à Ivry-sur-Seine, à Vitry,
03:23à Saint-Denis, à Bondy, à Créteil-le-Valois, à Argenteuil-Montreuil,
03:26des centaines de milliers de musulmans qui s'étaient rassemblés.
03:31Jean-Yves, peut-être un commentaire sur toutes ces images ?
03:34Un commentaire très rapide.
03:36D'abord, selon une formule que j'utilise souvent,
03:41sous les pommiers, on trouve des pommes.
03:44Beaucoup d'immigrés sont venus des pays arabo-musulmans
03:48et évidemment, maintenant, ils occupent l'espace public
03:52pour des prières publiques, souvent avec le soutien d'ailleurs des mairies.
03:58Un accès au bâtiment public, ça peut peut-être poser un problème
04:02par rapport à la laïcité, mais bon, passons.
04:05Mais ce qui est intéressant, c'est que les images sont frappantes.
04:09On les trouve sur les réseaux sociaux, mais les médias occultent les images,
04:15peut-être dans le souci de ne pas inquiéter,
04:19de ne pas trop montrer la réalité.
04:23Vous savez, vous connaissez la formule de Renaud Camus,
04:25immigration, ouvrez les yeux.
04:27Les médias ne sont pas forcément favorables à ce que l'opinion ouvre les yeux
04:31qu'il reste sur les réseaux sociaux.
04:32Pas de chiffres, pas d'images.
04:34Effectivement, place maintenant au dossier de cette semaine.
04:41Revenons maintenant sur l'inégibilité de Marine Le Pen.
04:45Et commençons peut-être par le commencement.
04:47Il y a trois juges qui ont été chargés de juger Marine Le Pen
04:52et les collaborateurs parlementaires.
04:55La juge, notamment, qui se démarque particulièrement,
04:59il s'agit de Bénédicte de Pertuis.
05:02C'est une juge, il faut le savoir, qui a confié en 2020,
05:07notamment s'être engagée dans la magistrature suite à un discours d'Eva Jolie
05:11qu'elle avait vu à la télévision.
05:14Jean-Yves, peut-être vous avez un commentaire à faire.
05:18Alors, je précise que diffuser son portrait serait une attaque.
05:21Vous le voyez ici.
05:23Parce que, moi, je pense que mal montrer les choses pour plagier Camus,
05:27c'est ajouter du malheur au monde.
05:29Donc, Jean-Yves, je vous laisse faire le commentaire sur cette juge.
05:31Je crois que les juges ont des responsabilités politiques aujourd'hui éminentes.
05:35Un juge qui interdit à quelqu'un d'être candidat à l'élection présidentielle
05:39prend une décision politique.
05:40Donc, elle doit assumer la décision politique et on doit pouvoir l'avoir.
05:44Effectivement, c'est une juge, on peut dire, d'un profil particulier
05:49puisqu'elle a expliqué elle-même qu'elle s'était engagée dans la magistrature
05:54en suivant pour modèle Eva Jolie.
05:56Qui est Eva Jolie ?
05:57Eva Jolie a été un juge justicière il y a une vingtaine d'années
06:04et qui ensuite a fait une carrière de député européen écologiste d'extrême-gauche.
06:10C'est tout à fait son droit.
06:13Mais c'est assez intéressant de le savoir.
06:17Et évidemment, ça pose un doute sur l'impartialité de la justice.
06:22C'est vrai que dans le statut de la magistrature, il y a l'obligation d'impartialité.
06:28Mais ce n'est pas parce qu'il y a l'obligation d'impartialité
06:31que l'impartialité est de droit divin chez les juges.
06:35On va le voir notamment dans le cadre du syndicat de la magistrature.
06:38Le Figaro a publié cet article, condamnation de Marine Le Pen,
06:42Bénédicte Depertuis, la juge par qui le tremblement de terre est arrivé.
06:47Il nous signale que Bénédicte Depertuis vit désormais sous protection policière.
06:54Ça a l'air terrible, ce qui lui arrive.
06:56En tout cas, mardi matin, à la suite de ce jugement,
07:00étaient sur les médias Jean-Philippe Tanguy sur France Info,
07:05Laurent Jacobelli qui était sur LCI,
07:07Chenu qui était sur France 2,
07:09Bardella sur Europe 1 ainsi que CNews,
07:11Aliot était lui sur BFM,
07:14Julien Audoul était sur Sud Radio,
07:17même Marion-Michel Le Pen intervenait sur TF1.
07:21Certains ont parlé d'un tapis rouge médiatique,
07:24c'est une expression intéressante, vous allez voir.
07:26Je vous laisse vous faire un avis avec la presse écrite peut-être
07:29et quelques éditos intéressants, les voici.
07:31Le point, inéligibilité de Marine Le Pen,
07:34le spectre de la démocrature.
07:37Un article éditorialisant de France, Olivier Guybert.
07:41Le point toujours, ancien président de la LICRA
07:44et opposant historique du RN, Alain Jakubowicz,
07:48dénonce la décision du tribunal concernant Marine Le Pen.
07:51L'Express avec Anne Rosancher.
07:54Marine Le Pen inéligible, la tempête ne fait que se lever,
07:58cette décision de justice pourrait se retourner
08:01contre la démocratie libérale, écrit-elle.
08:04Nous avons également sur LCI, François Langlais
08:09qui s'est exprimé et qui parle du fait que les juges
08:12ont considéré le calendrier politique pour flinguer Marine Le Pen.
08:16Ce sont ces mots que je cite.
08:19Ils ont ce désir de prendre le surplomb sur la vie nationale
08:22en se parant de pureté, fondée en principe sur le droit
08:26mais en réalité sur des opinions.
08:28Il ajoute même qu'à l'heure actuelle,
08:30il pense qu'une menace pèse sur l'état de droit français.
08:34Il ajoute également que la justice et la magistrature
08:38sont politisés à gauche et que les Français
08:40ne lui font plus confiance, notamment suite à des décisions
08:44prises sur des questions liées à l'immigration.
08:48Sur cette même chaîne, il y avait également
08:50Noëlle Lenoir qui était présente.
08:52Elle est membre honoraire du conseil constitutionnel
08:55et elle dit à propos de l'inéligibilité de Marine Le Pen
08:58que cette décision n'est pas fondée en droit,
09:01du moins son exécution provisoire
09:04qui ne peut pas être contestée en appel.
09:07Et elle reprend cette formule de Mitterrand.
09:09Les juges ont tué la monarchie, ils vont tuer la République.
09:13Jean-Yves, vous avez un commentaire ?
09:15J'ai deux commentaires à faire.
09:17D'abord un commentaire sur le commentaire de Madame Lenoir,
09:20ancien membre du conseil constitutionnel,
09:22quand on dit que les défenseurs de la décision de justice
09:26et ceux qui veulent éliminer le Rassemblement national du débat
09:30disent mais c'est le droit, c'est le droit, c'est le droit.
09:33Alors on va regarder sur quelle base se fondent les juges
09:39pour déclarer Marine Le Pen inéligible immédiatement.
09:46Ils se fondent parce que si elle était candidate à l'élection présidentielle,
09:51je cite, ce serait un trouble à l'ordre public démocratique.
09:57Ce serait un trouble à l'ordre public démocratique.
10:00Sauf que cette formule, on ne la trouve nulle part
10:05ni dans la Constitution, ni dans un article de loi.
10:10C'est une création des magistrats.
10:14C'est une invention des magistrats.
10:17Donc ce qu'on appelle l'état de droit, c'est l'inventivité des magistrats.
10:22Au cas particulier, ce qui est quand même intéressant,
10:25c'est, vous avez lu un certain nombre de critiques
10:28qui émanent de personnalités, ce n'est pas évident,
10:31vous l'avez souligné, ce n'est pas évident que M. Jacques Goubovine,
10:34ce n'est pas évident que M. François-Olivier Gisbert
10:37ou que d'autres encore, l'anglais, critiquent cette décision.
10:44Donc on peut dire que dans la critique de la décision,
10:49il y a les critiques qu'on peut attendre,
10:51qu'il vienne des gens naturellement favorables à Marine Le Pen
10:55ou à la liberté d'expression et à la liberté d'opinion,
10:58mais il y a aussi des gens qui sont plus surprenants.
11:02Donc c'est intéressant de souligner, il y a un certain partage.
11:06– Tout à fait, contrairement à ce qu'on voudrait bien nous faire croire.
11:10Par ailleurs, tout à l'heure, je vous parlais de l'expression
11:13d'un tapis rouge médiatique qui a été employé par certains journalistes
11:17qui dénonçaient la sur-représentation des élus
11:21et des porte-parole du Rassemblement National.
11:24Eh bien, ce qu'on ne spécifie peut-être pas assez,
11:27c'est qu'ils sont entourés également de journalistes rouges,
11:31à l'instar par exemple des plateaux sur lesquels était présent
11:35Jean-Philippe Tanguy dans ses politiques.
11:38Et ce soir, je vous propose d'écouter ces deux extraits tout de suite.
11:41– Une fois de plus, je suis seul, je me défends comme je peux,
11:44mais j'ai dit tout à l'heure libération, pourquoi est-ce que je l'ai dit ?
11:46Parce qu'il faut quand même informer ceux qui nous écoutent.
11:48M.Bertolo, et c'est son droit, et il le sait très bien,
11:50fait partie d'une cellule anti-RN, revendiquée comme telle.
11:52Oui ou non ?
11:53– Alors il y a un complot du Parlement européen et il y a un complot de libération.
11:57– À laquelle participe visiblement la cellule de libération.
11:59– C'est vrai ou pas ?
12:00– Mais je suis journaliste en chambre.
12:01– Non, non, je n'ai pas dit que tu n'étais pas journaliste.
12:03– Et probablement nous nous réunissons dans une cave la nuit.
12:06– Je n'ai pas d'aimant de langage, c'est que j'en ai assez.
12:10J'en ai assez qu'on présente toujours des gens qui parlent et qui ont le droit,
12:13sans dire qu'ils sont.
12:14Quand je viens sur un plateau, on dit qui je suis, oui ou non ?
12:16Bon, quand M.Bertolo vient ou un autre, vous n'êtes pas le seul, ne vous inquiétez pas,
12:19personne ne dit qu'il est membre d'une cellule.
12:21Il y a un communiqué de presse qui a été envoyé,
12:22tout le monde peut le vérifier sur internet, qui revendique…
12:25– Un communiqué de presse ?
12:26– Oui, de libération quand la cellule a été créée, madame.
12:27– C'est quoi comme cellule ? Anti-RN ?
12:29– Le syndicat de la magistrature n'a pas fait barrage ?
12:31– Non, il y a un communiqué de presse.
12:33– Mais il y a un communiqué…
12:34– Le syndicat de la magistrature…
12:36– Mais ce n'est pas un jugement aujourd'hui du syndicat de la magistrature.
12:39– Écoutez, vérifiez, faites vérifier par vos équipes,
12:42il y a eu un communiqué de presse de la syndicat de la magistrature
12:44pour faire barrage à la magistrature.
12:45– Mais ce que je dis, Jean-Philippe Tinguy, c'est que…
12:47– Moi je demande qu'on puisse savoir, visiblement c'est très choquant,
12:49qu'on puisse savoir ce que pense un juge.
12:51– Est-ce que je peux vous poser ma question ?
12:53– Effectivement, ce qu'il dit, Jean-Philippe Tinguy,
12:55on peut le retrouver facilement sur internet.
12:57Le communiqué du syndicat de la magistrature, le voici, je vous le passe à l'antenne.
13:02Il spécifie, bien sûr, après les élections européennes,
13:05que le syndicat de la magistrature appelle l'ensemble des magistrates et des magistrats,
13:09ainsi que toutes celles et ceux qui participent à l'activité judiciaire,
13:13à se mobiliser contre l'accession au pouvoir de l'extrême droite.
13:16– Bon, ça c'est très clair.
13:18– Et effectivement, le jugement rendu par Madame Depertuis
13:22est dans la ligne exacte, je ne sais pas si elle est au nom de ce syndicat, peut-être pas,
13:26mais il est exactement dans la ligne de l'appel de ce syndicat.
13:32De même que, s'agissant de libération,
13:35il y a effectivement une cellule anti-FN de 4 personnes.
13:39Alors ça pose un problème de financement politique,
13:42parce que libération vit de subventions publiques,
13:46et avec ces subventions publiques, ils mobilisent 4 personnes.
13:50– Nicolas Massol, Tristan Vertelot, Maxime Massé, Pierre Plotut.
13:54– Pour combattre le rassemblement national et, entre guillemets,
13:59l'extrême droite avec l'argent public.
14:02– Alors c'est pour démonter l'opération de dédiabolisation de l'extrême droite.
14:06Très exactement, mais il parle effectivement,
14:08dans le communiqué de presse de Libération, d'une cellule.
14:11Donc le mot, le terme n'est pas inventé par Jean-Philippe Tanguy,
14:16Par ailleurs, Tristan Vertelot se moque en faisant un tweet en disant
14:20« ça alors, l'extrême droite découvre que l'IB compte 4 journalistes spécialistes
14:24de l'extrême droite chargés d'enquêter sur l'extrême droite.
14:27C'est un peu dommage qu'il n'ait pas assumé en plateau. »
14:30– Oui, absolument, et puis encore une fois, c'est de l'argent public.
14:34L'IB fait de la politique, la politique anti-extrême droite,
14:38la politique pro-extrême-centre, pro-LFI selon les cas, avec l'argent public.
14:43– Et par ailleurs, sur ces plateaux, on voit bien que Jean-Philippe Tanguy
14:47est seul face à une horde qui est totalement contre lui.
14:50– Une meute, oui.
14:51– Bon, donc c'est bien qu'on avance en plus couvert et sous masque
14:54et sans spécifique.
14:55– Alors, précisons que La Cinq, là, c'est une émission du service public,
15:00réalisée par le privé, par des agents du banquier Pigasse
15:07qui s'est engagé en faveur de la gauche et de l'extrême gauche.
15:12– Qui a mis ses médias au service de la lutte contre le dictationnaire.
15:15– On a un combo banquier-service public, là, et argent public.
15:20Puisque là, le banquier vit aussi de l'argent public.
15:24– Pour rester genive sur les réactions politiques,
15:27il y en a une qui s'est particulièrement distinguée,
15:31il s'agit de Marine Tondelier et je vous propose qu'on l'écoute
15:35parce que c'est assez fameux, vous allez voir.
15:37– Le syndicat de la magistrature, quand il dit qu'il ne souhaite pas
15:41que le RN arrive au pouvoir, c'est parce qu'ils sont juges
15:44et qu'ils protègent la justice et qu'ils savent que ce parti
15:47est hostile à l'état de droit.
15:49En fait, quand on est juge aujourd'hui, quand on est syndicaliste,
15:52quand on est journaliste, c'est normal de ne pas être d'accord avec vous
15:55parce que vous menacez ces institutions-là.
15:58Donc c'est un réflexe de survie, c'est un réflexe démocratique
16:02que de ne pas vouloir que vous arriviez au pouvoir.
16:04– La réponse là-dessus, Laurent Lavalette.
16:06– Extraordinaire, Tondelier est formidable parce qu'elle dit
16:10c'est normal que les juges soient de gauche,
16:13c'est normal que les journalistes soient de gauche,
16:16pour ajouter c'est normal que les profs soient de gauche
16:19et donc on voit très bien qu'il y a des petites minorités,
16:23une petite casque composée de trois corporations, on va dire,
16:28qui veut imposer sa dictature sur le pays
16:32et quand il y a des protestations, alors là c'est un scandale.
16:35Mais elle est charmante, Tondelier, parce qu'elle dit les choses finalement.
16:39Elle a une fraîcheur derrière son tailleur vert,
16:43elle a une fraîcheur très plaisante finalement.
16:46– Le vert c'est la menthe.
16:48À l'international, pas mal de réactions également,
16:51on rappelle bien sûr le « Je suis marine » de Viktor Orban en Hongrie,
16:56mais également des réactions outre-Atlantique
16:58qui dressent un parallèle avec Donald Trump.
17:01On a par exemple Elon Musk qui parle d'un abus de système judiciaire
17:05et qui compare cela avec les poursuites visant Donald Trump.
17:10Et puis Donald Trump Junior lui-même qui a fait un tweet en disant
17:14« Mais est-ce que vous essayez de prouver que J.D. Vance avait raison à propos de tout ? »
17:20Et il y a bien sûr, pour conclure un peu cette revue de presse Jean-Yves,
17:24les articles totalement attendus et non surprenants,
17:27l'Humanité qui a détourné un vieux slogan du Front National
17:30pour faire une une sur la condamnation de Marine Le Pen,
17:34« Main sale, tête basse ».
17:36Cinq articles de l'Humanité quand même en deux jours
17:39sur cette affaire de Marine Le Pen, on voit ce qui fait leur beurre.
17:43Nouvelle Hopse qui a fait sa une également sur Marine Le Pen,
17:46Marine Le Pen inéligible, sa faute,
17:48avec une photo en noir et blanc un peu inquiétante.
17:51L'Express qui a interviewé Raphaël Enthoven qui lui dit
17:55« Marine Le Pen est à la morale publique,
17:57ce que Tariq Ramadan est à la pureté des mœurs ».
18:01Libération dans un billet de Jonathan Boucher-Peterson
18:04qui dit que Marine Le Pen voudrait être traitée comme une victime,
18:07mais les Français ne sont pas dupes.
18:1020 minutes qui parle de la manifestation qui va avoir lieu dimanche à Paris
18:16que Marine Le Pen a appelée de ses vœux
18:18et il compare cette manifestation à un capitole à la française,
18:23ce qui est quand même, n'ayons pas peur des mots, allons-y pour 20 minutes.
18:26N'oublions quand même pas que la manifestation du capitole
18:29visait l'élection, je pense qu'on peut dire aujourd'hui,
18:34frauduleuse de M. Biden en 2000,
18:37puisque les démocrates ne gagnent les élections aux États-Unis
18:42que dans les États où on ne contrôle pas l'identité des électeurs.
18:44Oui, d'ailleurs de nombreux spécialistes des États-Unis
18:47dénoncent aujourd'hui le fait que les manifestants
18:50ont pu être guidés par des agents de la CIA
18:53qui étaient présents dans la manifestation pour la faire dégénérer,
18:57ce qui est une pratique assez commune de la police,
19:00mais assez mal connue, il faut le dire.
19:03Mediapart a fait cet article aussi,
19:05Le Pen, Sarkozy, il n'y a pas de République des juges,
19:08mais des juges de la République.
19:11Et à propos de juges de la République,
19:13je dois dire qu'il y a aussi des journalistes de la République
19:15et je voudrais faire peut-être un petit zoom sur celui-ci,
19:19Paul Laroutourou, qui a publié ces deux vidéos
19:23que je vous ai regroupées ensemble et que je vous propose de regarder.
19:26M. O'Donnell, une réaction ?
19:30Julien ?
19:31Ça va ?
19:36Marine Le Pen sera privée de candidature en 2027, quelle est votre réaction ?
19:41Pas de réaction ?
19:43Est-ce que la démocratie est fracturée comme des jardins d'honneur ?
19:46J'ai pas de réaction, merci beaucoup.
19:49C'est le tour de Jordan Bardella ?
19:53C'est votre candidat maintenant.
19:54Merci.
19:58C'est très long ce couloir.
20:00...
20:20Les images sont bien sûr en accéléré.
20:22Qui l'eut cru, le journalisme c'est un peu sportif.
20:25Ce que vous venez de voir, ça a été publié par Paul Laroutourou,
20:28lui-même, il est journaliste reporter réseau sociaux pour le groupe TF1.
20:34Il a bien sûr été formé à Bonne Ecole, il vient de Quotidien,
20:37vous avez reconnu les méthodes.
20:39Moi, je trouve ça assez intéressant qu'on parle beaucoup
20:41d'harcèlement sexuel autour des femmes.
20:43Là, moi j'appelle ça du harcèlement journalistique,
20:46cette méthode de suivre envers et contre tout une personne
20:49qui a manifestement pas l'intention de répondre.
20:52Voilà, Jean-Yves, je vous laisse faire un commentaire sur ce bonhomme.
20:58Je crois que c'est effectivement, vous avez tout dit,
21:01c'est du harcèlement journalistique.
21:03Puisque quelqu'un a le droit de répondre ou de ne pas répondre.
21:05Si on ne veut pas répondre, on le respecte.
21:07Enfin, ça m'a rappelé des lieux que je connais bien,
21:09puisque moi-même, je suis poursuivi et peut-être condamné,
21:13je le serai mardi pour avoir critiqué un juge,
21:17puisqu'il était interdit de critiquer du juge.
21:19Enfin, j'attends la condamnation, voire la relax, mardi,
21:22mais c'est des lieux, ça m'a rappelé des souvenirs.
21:25Oui, la boucle se boucle, effectivement.
21:27Comme toujours, Paul Larrouturou avait déclaré
21:30que les gens ne veulent plus de discours aseptisés dans les médias.
21:34Et justement, je vous parlais en introduction du micro-trottoir
21:37que nous avons réalisé.
21:39Eh bien, voilà un micro-trottoir non aseptisé
21:42qui plairait beaucoup à Paul Larrouturou.
21:45Du moins, c'est une de ses premières versions
21:47que je vous propose de regarder maintenant.
21:49Qu'est-ce que vous pensez de l'inégibilité de Marine Le Pen ?
21:52Moi, je trouve que c'est très bien.
21:54Il y en a d'autres qui pourraient y être, d'ailleurs.
21:56Je pense que c'est une bonne chose, mais en même temps,
21:59un peu inquiets de ce qui se passera, qui prendra sa place.
22:02Je suis plutôt content de cette nouvelle-là,
22:04parce que je ne partage pas les options politiques de Marine Le Pen.
22:07Qu'est-ce que vous pensez de l'inégibilité de Marine Le Pen qui a été prononcée ?
22:11Trop hâte ! Je suis tellement contente !
22:13Heureuse d'épanouir !
22:15Ses idées, non, elles devraient avoir perpète.
22:17Elle-même s'était prononcée il y a quelques années.
22:20J'ai lu quelques gros articles ce matin
22:23sur des peines même particulièrement lourdes
22:26pour des gens qui pouvaient détourner des fronts publics.
22:28Donc, je trouve ça parfaitement normal.
22:30Parce que c'est une décision un peu politisée, malgré tout.
22:32C'est de la justice, c'est des juges qui font leur boulot.
22:35Marine Le Pen, dans un discours, a dit que les gens qui ont commis...
22:38En étant membre du gouvernement des crimes,
22:40ne devraient plus du tout être éligibles.
22:42Donc, je pense qu'elle devrait appliquer finalement ses propos.
22:45Qu'est-ce que vous pensez de la justice en France ?
22:47La justice, point barre !
22:48Je pense que c'est quand même des professionnels
22:51et qu'il faut laisser...
22:54Moi, je leur fais confiance.
22:56Que ce soit par la justice ou par les urnes,
22:58c'est plutôt positif qu'elle ne puisse pas se représenter
23:02parce que je pense que le RN véhicule des idées dangereuses.
23:06Il y a un droit en France, il faut le respecter.
23:07Les magistrats vont être critiqués
23:09alors qu'on a une justice qui fait son travail.
23:12J'imagine qu'on est quand même un des pays
23:14qui avons une justice, entre guillemets, à peu près juste.
23:16J'ose espérer.
23:18Ne sombrons pas dans le populisme.
23:20Vous voyez, ça, c'est la version...
23:24Tout le monde, il trouve ça très bien.
23:27Mais il pourrait y avoir, et on va le voir,
23:30une autre version.
23:32Tout le monde, il trouve ça très mal.
23:34C'est une question de choix,
23:36de choix des questions, d'angle et de sélection.
23:38Oui, c'est parti pour la version
23:40tout le monde trouve ça très mal.
23:41Ce n'est pas anodin.
23:42Je pense que tout est contrôlé.
23:44Et l'État, je pense qu'ils ont son...
23:46Je ne suis pas pour les complotistes,
23:48mais je pense que derrière,
23:50ça n'arrive pas comme ça par hasard, je pense.
23:53Ça semble un peu excessif, quand même.
23:55Je ne suis pas trop politique,
23:57mais bon, ce n'est pas normal.
24:00Il y a quelqu'un de plus haut
24:02qui est en train de fermer la bouche
24:05à ceux qui ont une autre opinion
24:07que ceux qui sont actuellement au pouvoir.
24:10Ça n'arrive pas comme ça par hasard, je pense.
24:12Qu'est-ce que vous pensez du pouvoir des juges, finalement ?
24:14Parce qu'à deux ans des élections,
24:16ils ont le pouvoir de l'écarter de la présidentielle.
24:18Qu'est-ce que vous pensez de ce pouvoir ?
24:19Ce n'est pas au juge de décider ça.
24:21Dans tous les cas, il faudrait qu'elle se fasse juger
24:23tôt ou tard.
24:25Il vaut mieux que ce soit deux ans avant
24:27qu'à quelques mois des élections.
24:28Il y a une justice, il faut qu'on la respecte.
24:30Mais pour moi, ce n'est pas un juge de première instance
24:32qui doit décider cela.
24:33Cette échéance, justement, qu'est-ce que vous en pensez ?
24:35On est à deux ans des présidentielles, actuellement.
24:38On dirait que c'est fait exprès.
24:41Regardez Sarkozy, là.
24:43Reste à savoir si les juges eux-mêmes
24:45ne sont pas partie prenante dans cette affaire.
24:48Je crois qu'il faut déconnecter
24:50la question du politique du judiciaire.
24:53Il paraît que c'est tenu par des gens de gauche.
24:56Comment voulez-vous ?
24:58Je pense que la justice, c'est toujours politique.
25:04Donc, dans cette décision,
25:06ce n'est pas assez difficile à dire.
25:08On verra si, quand c'est l'autre bord qui est attaqué,
25:11il y a les mêmes prises de position.
25:15Ou les mêmes sentences.
25:17C'est ça, sentences.
25:18Il y a Mélenchon, Chiricou, donc nous verrons.
25:21Là, c'est différent.
25:23Là, on a la version pro-marine.
25:26Mais à partir du même reportage,
25:29il suffit de bien sélectionner.
25:32De bien découper.
25:33Les biais, les voici.
25:35C'est bien sûr celui qu'on envoie sur le terrain
25:37et les instructions qu'on lui donne.
25:39Et puis, il y a aussi le lieu où ça se passe.
25:42Là, bien sûr, on tourne à Paris.
25:44On sait qu'on a majoritairement un électorat
25:46qui n'est pas particulièrement favorable à Marine Le Pen.
25:49Il y a par ailleurs,
25:51on a pu le constater dans ce micro-trottoir-là,
25:53des physiques aussi.
25:54Il y a des tenues qui donnent une impression assez juste,
25:58finalement, des idées politiques des personnes.
26:00Ça se voit beaucoup chez les jeunes, notamment.
26:03Et puis ensuite, il y a la façon dont on travaille les questions
26:05et dont on les pose, naturellement.
26:07On peut obtenir de quelqu'un qui dit A dans un premier temps,
26:10qu'il dise ensuite B dans un second temps,
26:13en orientant, finalement, ses réponses.
26:17C'est comme dans une rivière.
26:18On peut passer des coudes
26:20ou le faire passer pour un imbécile, tout simplement.
26:22Ça, c'est assez facile.
26:23Selon le montage, si on prend des E, des E,
26:26on le fait passer forcément pour un crétin.
26:29Vous l'aurez compris, il y a bien sûr le montage,
26:31les coupes que l'on fait sur le rush initial.
26:35Je me suis beaucoup amusée à faire ce petit montage-là.
26:38Ici, à TVL, on prétend à une éthique journalistique véritable.
26:43Je vous propose maintenant de regarder
26:45la troisième version de ce micro-trottoir,
26:47c'est-à-dire celle qui est objective et qu'on va regarder maintenant.
26:51Qu'est-ce que vous pensez de l'inégibilité de Marine Le Pen ?
26:54Moi, je trouve que c'est très bien.
26:56Il y en a d'autres qui pourraient y être, d'ailleurs.
26:58Les politiques sont des citoyens comme les autres.
27:01Effectivement, si cette loi ou cette réglementation existe, pourquoi pas ?
27:07Mais c'est vrai que ça fait quand même...
27:10Ça semble un peu excessif, quand même.
27:12Je pense que c'est une bonne chose,
27:13mais en même temps, un peu inquiets de ce qui se passera,
27:17qui prendra sa place.
27:18Ça n'arrive pas comme ça par hasard, je pense.
27:20Que ce soit par la justice ou par les urnes,
27:22c'est plutôt positif qu'elles ne puissent pas se représenter
27:25parce que je pense que l'ERN véhicule des idées dangereuses.
27:29Qu'est-ce que vous pensez du pouvoir des juges, finalement ?
27:31Parce qu'à deux ans des élections,
27:33ils ont le pouvoir de l'écarter de la présidentielle.
27:35Qu'est-ce que vous pensez de ce pouvoir ?
27:36Ce n'est pas au juge de décider ça.
27:38Ils sont très soumis au pouvoir présidentiel et autre.
27:44Qu'est-ce que vous pensez de l'inégibilité de Marine Le Pen qui a été prononcée ?
27:48Trop hâte ! Je suis tellement contente !
27:50Heureuse et épanouie !
27:52C'est un bon lundi qui commence, ça !
27:54Une décision difficile à prendre.
27:57J'ai du mal à prendre position.
28:01Reste à savoir si les juges eux-mêmes ne sont pas partie prenante dans cette affaire.
28:06Il paraît que c'est tenu par des gens de gauche.
28:09Comment voulez-vous ?
28:11Je trouve parfaitement normal que la démocratie puisse exercer,
28:15que la justice puisse être au moins sur la première ligne de la démocratie.
28:19Il y a quelqu'un plus haut qui est en train de fermer la bouche
28:24que ceux qui ont une autre opinion que celles qui sont actuellement au pouvoir.
28:29S'il y a une justice qui doit être faite, qu'elle soit faite,
28:32mais qu'elle soit équitable pour tout le monde.
28:34Dans tous les cas, il fallait qu'elle se fasse juger, tôt ou tard.
28:37Il vaut mieux que ce soit deux ans avant qu'à quelques mois des élections.
28:41Je pense que la justice est toujours politique.
28:47Dans cette décision, c'est difficile à dire.
28:51On verra si, quand c'est l'autre bord qui est attaqué,
28:54il y a les mêmes prises de position, les mêmes sentences.
29:00Il y a Mélenchon, Chiricou, donc nous verrons.
29:04Alors, ça c'est objectif, je ne sais pas, parce qu'il n'y a jamais été atteint l'objectivité,
29:09mais il y a un certain équilibre.
29:12Oui, c'est bien, c'est normal, à la péché elle est punie,
29:16ou c'est scandaleux, ce n'est pas normal.
29:19J'aime bien la dame qui doit être d'origine roumaine,
29:23et qui doit avoir le souvenir des pratiques soviétiques ou post-soviétiques.
29:30C'est assez amusant.
29:32Et puis moi, je n'ai torturé personne pour avoir ce genre de réponse.
29:35Merci beaucoup au réalisateur de cette émission.
29:38C'est lui qui a tourné les images dans Paris, avec moi.
29:42Alors, merci Maxime.
29:43Merci Maxime, exactement.
29:45Et puis, merci Jean-Yves d'avoir relancé cette idée.
29:48Je me souviens que ça avait été déjà fait dans les Bobardeurs il y a quasiment dix ans,
29:52avec Olivier et Élise, qui étaient à la manœuvre.
29:56Le montage, c'est avec mes dix petits doigts que je l'ai fait.
29:59Donc si ça vous a plu, chers téléspectateurs, n'hésitez pas à le dire dans les commentaires,
30:03et puis surtout, dites-nous si vous voulez qu'on refasse de temps en temps ce genre d'exercice.
30:06Et surtout, pensez à chaque fois que vous écoutez un micro-trottoir,
30:12que ce que vous dit le micro-trottoir, ce n'est pas forcément ce que l'opinion pense,
30:17c'est ce que le journaliste veut que vous pensiez,
30:20ou veut que vous pensiez que l'opinion croit.
30:23C'est ça la fonction du micro-trottoir,
30:25c'est de légitimer par des quidams un a priori idéologique ou politique.
30:31Alors pour être tout à fait franc, j'ai un peu eu à nouveau cette idée,
30:36puisque c'est une vieille histoire des Bobardeurs d'il y a dix ans,
30:39en écoutant France Info, qui le jour de l'inéligibilité de Marine Le Pen,
30:45avait fait plusieurs micro-trottoirs différents, qui étaient chacun très clivants.
30:50Alors il y avait le micro-trottoir dans une métropole qui était très anti-marine,
30:56et le micro-trottoir dans le Pas-de-Calais qui était très pro-marine.
31:00Donc ils n'avaient pas fait des micro-trottoirs équilibrés,
31:04mais ils avaient fait des déséquilibres qui en quelque sorte se compensaient.
31:10Vous remarquerez que j'ai dit un peu de bien de France Info,
31:13j'ai la noté d'une pierre blanche.
31:15Ce sera très rare et je pense que ça le restera.
31:18Le jour de la condamnation de sa plus grande rivale, Jean-Yves,
31:22je pense que ça nous fera une bonne conclusion.
31:25Emmanuel Macron tweetait ceci, il reprend, vous allez le voir,
31:29une dialectique bien particulière.
31:31Il n'y a pas de Planète B, et il parle bien sûr de la protection des océans
31:36dans la suite de son tweet.
31:38Jean-Yves, il n'y a pas de Planète B, c'est quand même une formule de lobbyiste.
31:42C'est une formule de lobbyiste, mais finalement,
31:44la meilleure opération des lobbyistes, c'est d'avoir placé Emmanuel Macron
31:48à la présidence de la République, où il met en place l'agenda arc-en-ciel,
31:53LGBT, alarmiste climatique et immigrationniste.
31:57C'est une très belle réalisation des lobbyistes.
32:01Et bien place maintenant au passif de l'information.
32:05Je trouvais ça bien de conclure là-dessus quand même.
32:09Un tableau de Donald Trump a fait parler de lui.
32:12Il s'agit d'un tableau qui figure pourtant depuis 6 ans
32:15dans la collection des portraits présidentiels du Capitole du Colorado.
32:19Attention à dents vertes.
32:21L'artiste qui a peint ce tableau, il s'agit de Sarah Bordman.
32:25Elle avait également peint le portrait de Barack Obama.
32:29Et ça a déclenché toute une série d'articles
32:32à la suite d'une demande de Donald Trump de retirer le portrait.
32:37Je vous propose, pour comprendre très vite pourquoi,
32:40de mettre en parallèle les deux images, le portrait de Barack Obama
32:43et le portrait de Donald Trump,
32:45qui ne sont évidemment pas tout à fait inspirées de la même façon.
32:49La presse en a parlé de la façon suivante.
32:51Trump juge son portrait déformé.
32:54Vraiment le pire.
32:55Il censure que contre un portrait de lui déformé, il exige son retrait.
32:59Ouest France, Donald Trump moqué sur les réseaux sociaux
33:01pour avoir exigé le retrait d'un portrait qu'il juge déformé.
33:06La presse reprend toujours cette dialectique.
33:08Il se trouve déformé.
33:09La réalité, Jean-Yves, c'est qu'il l'est.
33:11Il est déformé, ce Trump.
33:13On peut l'aimer ou pas.
33:14Mais c'est un homme d'une énergie, d'une puissance.
33:18C'est un homme aux traits anguleux, à la mèche en bataille.
33:21Et là, on représente un Trump bouché.
33:25C'est complètement... C'est pas lui.
33:27Je comprends que ça ne lui plaise pas, parce que ça n'est pas lui.
33:31Encore une fois, on peut très bien détester le Trump combattif.
33:35Mais il est combattif.
33:37Il n'est pas... Il n'est pas affadé, apaché.
33:43C'est pas un mou, quoi.
33:44C'est pas un mou.
33:45C'est pas un grand méchant mou.
33:47Voilà. Alors, on dirait effectivement, et moi ça ne me plairait pas,
33:50qu'on l'a représenté alors qu'il a mangé trop de burgers.
33:53Et vous allez voir, ça nous fait une excellente transition
33:55pour la pastille suivante.
33:58Pour là, une autre station de recharge de véhicules électriques,
34:02de Burger King.
34:05Très bien, merci.
34:08Un Premier ministre qui fait la pub d'un fast-food
34:13en plein conseil municipal, Jean-Yves.
34:15Qu'est-ce que ça vous inspire ?
34:16En tout cas, ça a bien amusé la presse.
34:19Il parle d'un slogan devenu culte de François Bayrou.
34:26D'ailleurs, Burger King a carrément repris cet extrait
34:29dans sa communication sur Twitter, mais dans sa nouvelle pub.
34:32C'est à la fin de sa nouvelle pub, cet extrait.
34:34On peut le trouver.
34:36Le Figaro parle d'une espièglerie.
34:38West France, je les cite,
34:41François Bayrou semble bien connaître Burger King.
34:44Donc, ils sous-entendent clairement que François Bayrou est un gros…
34:47Mangeur de hamburgers.
34:49Mangeur de hamburgers, voilà.
34:50Ou plutôt de hambourgers, ou plutôt de sandwichs.
34:53C'est un peu décevant, parce qu'on pourrait penser
34:56que c'est un homme du Béarn, qui est attaché quand même…
35:00Alors, la cuisine du Béarn, elle est quand même assez…
35:03Raborative.
35:04Assez riche.
35:05Mais le Burger King, c'est un peu décevant, franchement.
35:08On ne vous passe pas la publicité.
35:10Il n'y a pas besoin de leur faire plus de publicité aujourd'hui.
35:13N'oubliez jamais, si c'est gratuit en principe,
35:15c'est que c'est vous le produit.
35:19Je vous propose maintenant de regarder un extrait
35:21de Rachida Dati en déplacement.
35:23Elle était allée à Lens et elle est aux côtés d'élèves de CE2
35:27qui lui parlent.
35:29Vous allez voir ce qu'ils lui posent comme question.
35:32On regarde ça tout de suite.
35:33Vous savez comment je m'appelle ?
35:36Rachida.
35:43Et toi, tu t'appelles comment ?
35:44Yasmine.
35:45Et toi ?
35:46Non.
35:47Oui ?
35:48Vous êtes de quelle origine ?
35:50Mon origine, mon père est marocain.
35:52Comme moi ?
35:53Ma mère, elle est algérienne.
35:57Je crois que la seule dans la classe à être algérienne.
36:00Oui.
36:01Les Marocains sont les deux algériens ?
36:07Et toi ?
36:08Et toi ?
36:09Je suis marocaine.
36:10C'est un honneur de vous voir.
36:13C'est assez intéressant.
36:14C'est charmant en première vue.
36:15C'est charmant.
36:17Rachida Dati officiellement est une ministre française.
36:22Elle s'adresse à des enfants dans une école française
36:26et vraisemblablement des enfants français ou appelés à le devenir
36:31puisqu'ils sont nés en France.
36:33Et ce qui est intéressant, c'est qu'on voit l'explosion,
36:36le rappel, le réveil du fait ethnique.
36:40Puisque quand on lui demande à Rachida Dati
36:43quelles sont ses origines marocaines et algériennes,
36:47quelles sont ses origines,
36:49les enfants se définissent aussi de manière ethnique,
36:53algérienne, marocaine, etc.
36:56C'est le retour du refoulé ethnique
36:59par rapport à tous les discours sur l'assimilation.
37:04Si on voulait croire à l'assimilation,
37:06on verrait que l'assimilation, ça ne fonctionne pas.
37:13Et voilà, on est arrivé à la fin de cette émission.
37:16Merci à tous de nous avoir suivis.
37:18Je vous le rappelle, si ce n'est pas déjà fait, ce n'est pas bien.
37:20Cliquez sur le pouce en l'air, n'hésitez pas.
37:22Et puis vous pouvez nous laisser des commentaires
37:25pour nous dire ce que vous avez pensé de cette émission.
37:27On ne se quitte pas sans le portrait piquant de cette semaine
37:29qui est consacré à Jean Quatremer.
37:32On vous parlait des spécialistes anti-Rassemblement National
37:36de la cellule contre l'extrême droite à Libération.
37:40Lui, il est à Libération, mais il est spécialiste de l'Union européenne.
37:44Il a fait quelques sorties d'ailleurs un peu islamophobes.
37:46Les oreilles, ça doit siffler un peu à Libération.
37:49On vous laisse regarder.
37:50Le malheureux vit à Bruxelles et donc effectivement,
37:54il est parfois en zone, comment on dirait avec Rachida Dati,
37:57en zone marocaine.
37:59On vous laisse regarder, en tout cas,
38:01l'excellent portrait piquant réalisé par Claude Chollet
38:03en partenariat avec l'OGIM.
38:06Et puis, avant de se quitter, on vous dit à très vite sur TVL
38:09et je vous souhaite de bien vous porter, évidemment,
38:11comme chaque semaine.
38:13À très vite.
38:15Jean Quatremer est le spécialiste de l'Union européenne
38:19pour Libération depuis plus de trois décennies.
38:22Porte-voix d'un fédéralisme européen basé sur la disparition des nations,
38:27il est parfois en porte-à-faux avec sa rédaction
38:31pour ses propos un peu trop réalistes sur l'immigration à Bruxelles
38:37et sur le conflit israélo-palestinien.
38:40Né en 1957 à Nancy, Cédric Thomas, de son vrai nom,
38:45est le fils d'un médecin militaire et d'une mère suédoise.
38:49Il fera une partie de ses études secondaires en Algérie
38:53avant d'étudier le droit.
38:55Après un début de carrière juridique, il rejoint Libération en 1984.
39:01Il y sera responsable du cahier Europe
39:04avant de rejoindre Bruxelles
39:06comme correspondant auprès de l'Union européenne et de l'OTAN.
39:11Parmi ses titres de gloire,
39:13il est le premier à avoir évoqué les frasques de Dominique Strauss-Kahn.
39:18Jean Quatremer présente deux visages.
39:21Côté court, celui d'un européiste fervent et hostile aux nations.
39:26Côté jardin, le visage courageux d'un journaliste
39:30qui décrit sans phare l'immigration européenne
39:34sans toutefois la condamner.
39:36Côté court, voici ce qu'il déclarait
39:39lors des dixièmes rencontres européennes de Luxembourg.
39:42Je cite.
39:43Je dirais que l'Europe n'est pas une identité commune.
39:47Ça, je n'y crois pas.
39:49C'est un modèle qui peut être exporté,
39:51qui peut devenir le modèle du monde.
39:54Ça peut devenir une ONU qui a réussi
39:57et qui s'étend au reste du monde.
39:59Fin de citation.
40:00Très hostile au mouvement des Gilets jaunes,
40:02il manifeste par ailleurs son réalisme
40:05en déclarant en septembre 2016 à propos de Bruxelles.
40:10Je cite.
40:11À 200 mètres de la Grand-Place, c'est l'Arabie Saoudite.
40:16En novembre 2024, c'est l'affaire Najib Sidi Moussa.
40:21Ce dernier a participé à une émission de C'est politique
40:25et a été traité d'égorgeur en puissance
40:28par le dessinateur Xavier Gorce.
40:31Dans un tweet qu'il supprimera,
40:33Jean Quatremer reprend, égorgeur est le mot.
40:37Il avait déjà été en délicatesse en juin de la même année
40:41avec la rédaction de Libération pour un autre tweet,
40:45jugé alors islamophobe.
40:47Quelques années auparavant, il avait déclaré sur Arte,
40:50le 15 janvier 2016, je cite.
40:54Moi, je me rappelle d'un article,
40:56un truc absolument extraordinaire,
40:59sur une affaire de tournante en banlieue parisienne.
41:02Tous les noms avaient été changés.
41:05Ce que l'on fait régulièrement
41:07parce qu'on ne sait pas encore les identités.
41:09C'était tous des Alain, des Frédéric, des Marcel, des Maurice.
41:15Sauf qu'en réalité, c'était des Mohamed, des Ahmed, etc.
41:20Fin de citation.
41:21Plus récemment, dans un entretien du 30 mai 2024,
41:25repris dans Tribune juive du 6 février 2025,
41:29il déclarait, je cite.
41:31Je rappelle encore une fois
41:33que la plupart des auteurs des attentats de 2015-2016
41:37venaient de Molenbeek.
41:39Ils venaient de Belgique.
41:41Et on fait comme si ce n'était pas le cas.
41:44La Belgique est le trou noir de la sécurité européenne
41:49et sans doute la base arrière du terrorisme islamique en Europe.
41:54Fin de citation.
41:56Les oreilles doivent parfois siffler à Libération.